- DimkaVénérable
Moi ! Pas grand chose, et j’étais jeune et fou.klaus2 a écrit:P.S.: (sans provocation) : combien ici de ceux qui massacrent Onfray l'ont lu ?
Mais je dois dire que de mon point de vue, ce n’est pas important, car ce que je rejette principalement, chez Onfray, c’est sa posture médiatique et politique, son rôle social (qui à mon avis contribue à son niveau à maintenir l’ordre social, qui est au service du système, et qui tant d’un point de vue politique global que du point de vue de la philosophie normalise les choses, les pratiques, les pensées… qui se diffusent dans l’espace médiatique et mental). C’est plus un désaccord idéologique qu’un jugement (dans la mesure où un juge se pose au dessus de celui qu’il juge).
À la limite, je pense que c’est un peu le cas de tout le monde : des bouquins écrits par des crétins, des incompétents, des pédants, ou des je-ne-sais-quoi, il doit s’en fabriquer des tracto-pelletées, tous les jours, et on ne passe pas autant de temps à les démonter ou à s’énerver à leur propos. Si Onfray était juste un philosophe qui écrivait des livres, ce serait le cadet de mes soucis. Et accessoirement, je ne lis plus rien de lui, et n’en éprouve aucunement l’envie : sans juger de la qualité de sa production, j’ai quand même d’autres choses plus intéressantes (pour moi) sur lesquelles passer mon temps de lecture.
Et j’aurais même tendance à penser qu’il en est de même pour les autres disciplines (Bern, Deutsch en histoire, les Bogdanov ou Élizabeth Teissier en sciences), à des degrés divers. Plus que l’erreur ou l’incompétence, ce qui pose problème et suscite tant de passions, c’est l’usage − en particulier politique, médiatique ou plus largement idéologique − qui en est fait.
- Salammb0Expert
J'ai lu le Traité d'athéologie et son Manifeste hédoniste.
J'ai quand même l'impression qu'il y a deux Onfray : le Onfray qui fait de l'histoire de la philosophie ou de la vulgarisation, et le Onfray qui prétend faire progresser la philosophie, donc qui fait plus que de la vulgarisation philosophique.
J'avais vérifié certains faits du Traité d'anthéologie qui m'avaient étonnée et j'ai parfois eu raison. Tout n'est pas faux hein, mais il a tendance à donner à certaines données une tournure assez particulière qui sert son propos, mais qui n'est pas forcément très honnête.
J'ai quand même l'impression qu'il y a deux Onfray : le Onfray qui fait de l'histoire de la philosophie ou de la vulgarisation, et le Onfray qui prétend faire progresser la philosophie, donc qui fait plus que de la vulgarisation philosophique.
J'avais vérifié certains faits du Traité d'anthéologie qui m'avaient étonnée et j'ai parfois eu raison. Tout n'est pas faux hein, mais il a tendance à donner à certaines données une tournure assez particulière qui sert son propos, mais qui n'est pas forcément très honnête.
- Spoiler:
- Par exemple quand il affirme que le Coran promet textuellement la consommation de viande de porc au paradis mais pas sur terre (et dit que c'est là la preuve de la frustration du croyant), c'est assez tiré par les cheveux. En fait, le Coran dit que le croyant pourra "manger de toutes les viandes dont il aura envie", mais ne parle pas textuellement de viande de porc, ce qui est assez différent).
- User17706Bon génie
Voilà, le spoiler contient un bon exemple. Si l'on n'avait affaire qu'à une affirmation fausse ou à un non sequitur par excès de hardiesse déductive, ça ne serait pas bien grave, tous les livres ou presque en sont remplis. Mais là, ce n'est pas une affirmation fausse, c'est une affirmation sotte. C'est très différent et l'effet sur le public n'est pas du tout le même.
- AshtrakFidèle du forum
Ænésidème a écrit:Ashtrak a écrit:klaus2 a écrit:P.S.: (sans provocation) : combien ici de ceux qui massacrent Onfray l'ont lu ?
C'est tout le problème me semble-t-il. Certains avancent l'idée que le personnage déplaît et donc qu'ils ne le lisent pas. Cela répond d'ailleurs à la question initiale de Cripure. Pour ma part, je trouve cela dommage. Je n'aurais jamais lu Céline suivant ce principe ! Et sans doute pas Rousseau, Sade,etc.
Pour dire cela, il ne faut justement pas avoir lu le fil... Les avis que vous lisez ci-dessus annoncent leur sources : Elles sont de deux ordres, soit la lecture des livres, soit l'audition des leçons qui sont la préparation très détaillée des livres.
Vous avez raison. Une lecture trop rapide du post, couplée avec des interprétations entendues autour de moi (hors néo) m'ont fait avancer l'idée de la critique issue de la rumeur. Ici, effectivement, elle semble plutôt édifiée sur des lectures et des écoutes de conférences. Désolé
Ænésidème a écrit:Onfray et Céline, Onfray et Sade... Hum... Tiens, provoc pour provoc, si on prend le dernier couple à intrus, le second individu me semble autrement plus philosophique que le premier.
Heureusement, vous avez vu le coté provoc Après, sur le "plus philosophique", je ne peux me prononcer.
Sinon, pour vous réconforter quelque peu, je crois que je peux vous dire que vous n'êtes pas les seuls, vous et vos collègues, à regretter ce qui suit :
Ænésidème a écrit:Les physiciens ont leurs Bogdanov et les historiens leurs Bern, certes. Mais mon expérience — je ne vais pas me lancer dans des confessions, rassurez-vous — me fait ressentir à quel point cette discipline que je n'ose plus nommer a le triste privilège de susciter une curiosité plus ou moins malveillante sans commune mesure avec ce qu'on rencontre quand on est professeur d'histoire, de maths ou de lettres. J'en reste encore tout bonnement effaré. Mais ça va me passer avec le temps... Sûrement.
En effet, je peux reprendre mot pour mot votre texte ! Je suis prof d'Economie !
_________________
Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- olocNiveau 6
J'ai écouté sa conférence d'hier sur Bourdieu. Pour une fois c'est un sujet que je connais moins mal que les autres. Ben c'était nullissime, et je révise un peu mon jugement plutôt bienveillant jusque-là.
Les 3/4 du propos étaient concentrés sur une biographie et un livre qui n'était pas une auto-biographie ("esquisse d'une auto-analyse") mais prise comme telle.
Le contresens absolu à mon sens est d'avoir voulu à tout prix réinscire Bourdieu dans la tradition philosophique, alors que toute son oeuvre consite à en finir avec la philosophie et à montrer qu'elle est vaine (à tort ou à raison). Faire l'impasse sur "Esquisse d'une théorie de la pratique" et le "le sens pratique" (pas une fois cités), c'est manquer complètement ce qui a fait l'apport essentiel de Bourdieu en sociologie.
Une question incidente que je me pose depuis longtemps et que j'aimerais soumettre aux philosophes professionnels, sans en avoir eu l'occasion jusque là. Connaissez-vous l'article de Bernard Lacroix, "ordre politique et ordre social", paru dans le "traité de science politique" de Grawitz et Leca en 1985 ? (Largement dérivé de la théorie de la pratique de Bourdieu). Si oui, j'aimerais bien savoir ce que vous pourriez en dire.
Les 3/4 du propos étaient concentrés sur une biographie et un livre qui n'était pas une auto-biographie ("esquisse d'une auto-analyse") mais prise comme telle.
Le contresens absolu à mon sens est d'avoir voulu à tout prix réinscire Bourdieu dans la tradition philosophique, alors que toute son oeuvre consite à en finir avec la philosophie et à montrer qu'elle est vaine (à tort ou à raison). Faire l'impasse sur "Esquisse d'une théorie de la pratique" et le "le sens pratique" (pas une fois cités), c'est manquer complètement ce qui a fait l'apport essentiel de Bourdieu en sociologie.
Une question incidente que je me pose depuis longtemps et que j'aimerais soumettre aux philosophes professionnels, sans en avoir eu l'occasion jusque là. Connaissez-vous l'article de Bernard Lacroix, "ordre politique et ordre social", paru dans le "traité de science politique" de Grawitz et Leca en 1985 ? (Largement dérivé de la théorie de la pratique de Bourdieu). Si oui, j'aimerais bien savoir ce que vous pourriez en dire.
- ÆnésidèmeNiveau 6
oloc a écrit:Connaissez-vous l'article de Bernard Lacroix ("ordre politique et ordre social", paru dans le "traité de science politique" de Grawitz et Leca et paru en 1985 ? (Largement dérivé de la théorie de la pratique de Bourdieu). Si oui, j'aimerais bien savoir ce que vous pourriez en dire.
Non, mais ça m'intéresse...
J'ai aussi écouté (le deuxième effet néo...). C'était assez drôle d'entendre Onfray, grand contempteur de la psychanalyse devant l'éternel, baser son interprétation de Bourdieu sur une culpabilité relative au père... Grosso modo c'était le même genre d'opération avec Freud (quelle que soit la visée du propos : blâme, comme avec Freud, ou éloge hier) : sous couvert de mise à nu des origines matérielles de la théorie, il s'est tout de même payé le luxe de faire du Freud Bashing à coups de psychanalyse de comptoir ! Je referme la parenthèse (tout en sachant que c'est inutile).
- olocNiveau 6
Ænésidème a écrit:oloc a écrit:Connaissez-vous l'article de Bernard Lacroix ("ordre politique et ordre social", paru dans le "traité de science politique" de Grawitz et Leca et paru en 1985 ? (Largement dérivé de la théorie de la pratique de Bourdieu). Si oui, j'aimerais bien savoir ce que vous pourriez en dire.
Non, mais ça m'intéresse...
Malheureusement, il est assez difficile à trouver, j'ai longuement cherché des pdf sur le net sans jamais rien trouver. Faut aller en BU. Je me suis promis de le scanner un jour et de le diffuser, mais ça reste à l'état de projet.
J'ai aussi écouté (le deuxième effet néo...). C'était assez drôle d'entendre Onfray, grand contempteur de la psychanalyse devant l'éternel, baser son interprétation de Bourdieu sur une culpabilité relative au père... Grosso modo c'était le même genre d'opération avec Freud (quelle que soit la visée du propos : blâme, comme avec Freud, ou éloge hier) : sous couvert de mise à nu des origines matérielles de la théorie, il s'est tout de même payé le luxe de faire du Freud Bashing à coups de psychanalyse de comptoir ! Je referme la parenthèse (tout en sachant que c'est inutile).
Non pas du tout ; j'aurais dit que ça relevait d'un article de "Psychologies magazine".
- klaus2Habitué du forum
Onfray a sûrement des qualités ; quand on a lu son crépuscule, on a vu qu'il ne comprenait pas du tout ce qu'avait trouvé Freud. Je ne crois pas qu'il ait vraiment compris l'inconscient selon Freud. En tout cas, je lis Freud, ce n'est pas Lacan, ni Onfray.
_________________
Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- leskhalNiveau 9
Je ne suis qu'un amateur en philosophie et j'ai été très intéressé par la série de conférences diffusés dans la semaine du 10 août sur Jankélévitch et en particulier les remarques sur l'attitude de Sartre.
Je ne suis pas en mesure d'arbitrer le combat Sartre/Jankélévitch mais je reste abasourdi par ce qu'écrivit Sartre à propos de l'occupation allemande. C'est sans doute connu par ceux qui s'intéresse au personnage mais j'en suis resté sur le cul, si vous me permettez l'expression.
En un mot, Onfray est sûrement plein de défaut mais il décrasse les idées et donne des pistes de lecture intéressantes, même si elle ne sont pas originales pour des spécialistes.
Je ne suis pas en mesure d'arbitrer le combat Sartre/Jankélévitch mais je reste abasourdi par ce qu'écrivit Sartre à propos de l'occupation allemande. C'est sans doute connu par ceux qui s'intéresse au personnage mais j'en suis resté sur le cul, si vous me permettez l'expression.
En un mot, Onfray est sûrement plein de défaut mais il décrasse les idées et donne des pistes de lecture intéressantes, même si elle ne sont pas originales pour des spécialistes.
_________________
- ÆnésidèmeNiveau 6
leskhal a écrit:je reste abasourdi par ce qu'écrivit Sartre à propos de l'occupation allemande. C'est sans doute connu par ceux qui s'intéresse au personnage mais j'en suis resté sur le cul, si vous me permettez l'expression.
Penses-tu à la phrase : "jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande" ? Onfray aurait été avisé de citer les phrases qui suivent et expliquent ce paradoxe provocateur dans le texte de 1944 (La République du silence), au moins pour ne pas partir sur un malentendu :
Sartre a écrit:Nous avions perdu tous nos droits et d’abord celui de parler ; on nous insultait en face chaque jour et il fallait nous taire ; on nous déportait en masse, comme travailleurs, comme Juifs, comme prisonniers politiques ; partout sur les murs, dans les journaux, sur l’écran, nous retrouvions cet immonde et fade visage que nos oppresseurs voulaient nous donner de nous-mêmes : à cause de tout cela nous étions libres. Puisque le venin nazi se glissait jusque dans notre pensée, chaque pensée juste était une conquête ; puisqu’une police toute-puissante cherchait à nous contraindre au silence, chaque parole devenait précieuse comme une déclaration de principe ; puisque nous étions traqués, chacun de nos gestes avait le poids d’un engagement.
Sinon la question de la spécialisation en philo ne fait rien à l'affaire : Les cours diffusés au mois d'août parlent certes de philosophes, pour leur intenter des procès ad hominem (la lâcheté de Sartre, le ressentiment de Jankélévitch, les apartés allégués à Beauvoir, etc.), mais pas de philosophie. Je ne dis pas ça pour défendre les hommes en question, mais pour souligner le champ où s'inscrivent ces propos. C'est juste l'occasion de constater une fois de plus que le discours d'Onfray relève de la désormais bien vieille tradition de la "nouvelle philosophie", celle qui l'a lancé éditorialement parlant, et qui n'est ni nouvelle, ni particulièrement en affinité avec la philo (la rhétorique politique du blâme n'a pas attendu Socrate pour se manifester, ou sinon à ses dépens !). Comme tu le suggères : rien de nouveau sous le soleil.
Ah si, tout de même, entre autres perles, j'ai adoré le résumé onfresque de la Verneinung freudienne : "Vous avez beau dire OUI, on vous fait dire NON !"
C'est plus drôle que l'affirmation selon laquelle, contrairement à Sartre, Beauvoir ou Merleau-Ponty, "Nizan, lui, a été un résistant". Il est mort à la bataille de Dunkerque (mai-juin 40), où selon les mots de Sartre "une balle explosive l'avait frappé derrière la nuque".
- AponieNiveau 6
Un insupportable moraliste, qui passe sa vie à poser : poser le petit peuple, poser l'homme incompris, poser l'intellectuel face à la coterie des universitaires. Or, la pose est l'envers du petit homme et du petit penseur. L'un est un pervers notoire, l'autre un nazi, celui-ci un stalinien, celui-là un lâche : décidément nul en fait de psychologie, où pourtant il s'était réfugié par nullité en philosophie, M. Onfray déconstruit littéralement les études des travailleurs les plus distingués, qui dévouant toute une vie de recherches et de réflexion à l'étude d'un texte, d'un auteur, d'un courant, doivent être quelquefois découragés de voir telle pensée bien subtile d'un coup réduite à deux formules mal maîtrisées. "Voyez, moi j'ai lu !" : Nietzsche, précisément, croyait qu'il n'était pas de trop de plusieurs heures pour lire / comprendre cinq ou six lignes d'un philosophe. A l'inverse, M. Onfray lit, il lit mal, très mal, et nous sert à grand fracas ce qu'il a retenu de ses mauvaises lectures. Alors, sans détester ce personnage médiatique, qui est au fond à la pensée ce que S. Bern est à l'histoire (mais celui-ci a un vice plus grand encore : de ne pas s'aviser que l'histoire qu'il présente est justement celle contre laquelle s'est élevée toute l'historiographie du siècle dernier), il est du moins permis de le taire : de ne plus prendre en considération cet homme du ressentiment, qui n'a pas, qui n'aura jamais la noblesse et l'élégance des discrets, ceux qui se mettent à l'étude sans tapage, et sans crier gare ; ceux-là seuls méritent une grande attention de notre part. Pour les autres, je demande le droit d'une vacance : pour qu'enfin on ne nous rebatte plus indéfiniment les oreilles de leurs noms si sonnants.
- TristanaVénérable
Je ne suis pas philosophe, mais sans détester Onfray, je supporte mal ses leçons de morale, son tournant réac (lui qui appelait à l'érotisme solaire en trompant sa femme sans lui dire...), ses attaques ad hominem, son amour fou de la critique biographique (qui n'a jamais apporté rien de bon) et je supporte encore plus mal les hordes de fans qui s'évanouissent à chaque fois qu'il sort un livre (et pour en connaître : non, ces gens-là ne lisent pas Platon ni Schopenhauer après avoir lu Onfray).
_________________
« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- User5899Demi-dieu
Magnifique, j'ai cru entendre Onfray chez RuquierAponie a écrit:Un insupportable moraliste, qui passe sa vie à poser : poser le petit peuple, poser l'homme incompris, poser l'intellectuel face à la coterie des universitaires. Or, la pose est l'envers du petit homme et du petit penseur. L'un est un pervers notoire, l'autre un nazi, celui-ci un stalinien, celui-là un lâche : décidément nul en fait de psychologie, où pourtant il s'était réfugié par nullité en philosophie, M. Onfray déconstruit littéralement les études des travailleurs les plus distingués, qui dévouant toute une vie de recherches et de réflexion à l'étude d'un texte, d'un auteur, d'un courant, doivent être quelquefois découragés de voir telle pensée bien subtile d'un coup réduite à deux formules mal maîtrisées. "Voyez, moi j'ai lu !" : Nietzsche, précisément, croyait qu'il n'était pas de trop de plusieurs heures pour lire / comprendre cinq ou six lignes d'un philosophe. A l'inverse, M. Onfray lit, il lit mal, très mal, et nous sert à grand fracas ce qu'il a retenu de ses mauvaises lectures. Alors, sans détester ce personnage médiatique, qui est au fond à la pensée ce que S. Bern est à l'histoire (mais celui-ci a un vice plus grand encore : de ne pas s'aviser que l'histoire qu'il présente est justement celle contre laquelle s'est élevée toute l'historiographie du siècle dernier), il est du moins permis de le taire : de ne plus prendre en considération cet homme du ressentiment, qui n'a pas, qui n'aura jamais la noblesse et l'élégance des discrets, ceux qui se mettent à l'étude sans tapage, et sans crier gare ; ceux-là seuls méritent une grande attention de notre part. Pour les autres, je demande le droit d'une vacance : pour qu'enfin on ne nous rebatte plus indéfiniment les oreilles de leurs noms si sonnants.
Très sérieusement cette fois, merci. J'adore les réquisitoires avec du souffle.
- JohnMédiateur
J'aimais bien Onfray sur l'atheologie, la contre histoire de la philo, l'hédonisme...
Depuis, c'est devenu un riche aigri réac qui se prend au sérieux.
Depuis, c'est devenu un riche aigri réac qui se prend au sérieux.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- SeptimusNiveau 8
Tout cela me fait penser à cette photo que j'avais vu passer sur twitter et qui m'avait fait sourire:
- Les philosophes et vous
- Aix-en-Provence : qui dirigera l'exposition Albert Camus ? Le responsable Benjamin Stora a été évincé, au profit de Michel Onfray... qui a claqué la porte à son tour !
- Ali Benmakhlouf : Pourquoi lire les philosophes arabes ?
- Michel Onfray contre les monothéismes : "Dieu n'aime pas les femmes"
- Jean-François Revel, Pourquoi des philosophes ? (présentation et notes de lecture)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum