- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Je vais prendre deux exemples pour bien faire comprendre pourquoi ce CAFFA est à la fois bien et abominable selon l'Académie :
- A Orléans-Tours, il y a en HG une vingtaine de personnes qui participent de près ou de loin à la formation. Le CAFFA va permettre d'étoffer le réseau de formateurs et l'ouvrir au-delà des repérages faits par les IA-IPR.
- A Versailles, il y a plus de 150 professeurs d'HG qui participent de près ou de loin à la formation. Le réseau est déjà puissant. Je vois mal mes IA-IPR participer à 150 oraux l'an prochain alors qu'ils doivent inspecter les stagiaires et les titulaires, préparer les examens et tout le toutim.
A Orléans-Tours, ça ira. A Versailles, ça va être le bazar. Versailles représente 20% de l'ensemble des formateurs du secondaire de la France. Il va donc y avoir des aménagements selon les contextes académiques. Versailles a le PAF le plus puissant de France, plus de 1300 dispositifs de formation y existent. Le CAFFA peut tout y abattre.
Maintenant, est-ce que les FA seront les seuls en charge de la formation ? Ou ne seront-ils pas des "officiels" avec à côté des formateurs mercenaires car ultra-spécialisés ? La question se pose.
C'est moi !
- KapellmeisterHabitué du forum
Elyas a écrit:Versailles a le PAF le plus puissant de France.
Voilà qui devrait en faire rêver plus d'une (plus d'un aussi, d'ailleurs).
- ElyasEsprit sacré
Kapellmeister a écrit:Elyas a écrit:Versailles a le PAF le plus puissant de France.
Voilà qui devrait en faire rêver plus d'une (plus d'un aussi, d'ailleurs).
Honnêtement, oui. On a des stages organisés par les universités et les instituts de recherche (comme le Mémorial de la Shoah), par exemple. On a encore une offre au volontariat extrêmement diversifiée. 40 stages disciplinaires rien que pour l'HG avec pas mal sur des points scientifiques et d'autres purement dans la didactique de la discipline. En sciences physiques et chimie, une collègue a passé un stage de 2 jours à Meudon à l'observatoire. Bref, le PAF de Versailles est puissant et diversifié. Tout est-il de qualité ? Pas nécessairement mais les contraintes budgétaires font qu'une formation mal considérée est éliminée (il y a les fiches d'évaluation mais aussi le nombre de présents d'une journée à l'autre, le nombre d'inscription d'une année à l'autre qui permettent d'éliminer les formations inutiles).
Après, si tu préfères les formations sur public désigné, pas mal d'Académies ne font quasiment plus que ça. Et les futurs titulaires du CAFFA seront ceux qui appliqueront docilement ces formations. D'ailleurs, je rappelle que le CAFFA est fait pour aligner le secondaire sur le primaire. Or, les détenteurs du CAFIPEMF sont souvent une hiérarchie intermédiaire entre les IEN et les PE. Le CAFFA va-t-il provoquer le même phénomène entre les CDE/IA-IPR et les enseignants des établissements du secondaire ? A voir.
- KapellmeisterHabitué du forum
Ma remarque n'était pas sérieuse du tout, Elyas. Je plaisantais en faisant allusion au sens que peut parfois prendre le terme "paf".
- ElyasEsprit sacré
Kapellmeister a écrit:Ma remarque n'était pas sérieuse du tout, Elyas. Je plaisantais en faisant allusion au sens que peut parfois prendre le terme "paf".
Désolé, cette histoire de CAFFA me met légèrement sur les nerfs pour plusieurs motifs. Par exemple, je subodore le fait que les titulaires du CAFFA vont devoir imposer des formations comme ceux du CAFIMEPF et pour voir l'état des PE quand un conseiller pédagogique est dans le coin, je n'ai pas envie d'avoir ce rôle ou cette aura si je reste formateur. J'aime en formation que les collègues viennent car ils le veulent ou le demandent et qu'on puisse travailler en toute confiance avec un respect mutuel sans rien imposer, juste en proposant. Ce qui m'inquiète le plus c'est le rôle d'un détenteur du CAFFA dans son établissement car, si on comprend un peu le décret, il peut être utilisé par le cde et, là encore, pour connaître certains collègues, ils seront ravis de ce pouvoir pour imposer avec le cde leur vision. Personnellement, je suis pour le volontariat. Il ne faut pas imposer à de rares exceptions.
Là, je lis déjà des formateurs ravis du CAFFA. Les connaissant, ça n'a rien de rassurant pour les collègues.
- DalvaVénérable
Elyas a écrit:Cripure a écrit:Je sens que ça va se bousculer
Nulla dies sine conneria
Oh ! Cela va se bousculer. Cela va créer un échelon intermédiaire dans les établissements de gens qui formeront les collègues sur demande des CDE. Comme cela s'inscrira dans les réunions posées par les nouveaux statuts, bingo ! Toutes les réformes sont un tout depuis Peillon.
J'en serais moins sûre que toi : s'assurer une place intermédiaire dans la hiérarchie et s'imposer aux collègues, peut-être cela tentera-t-il des collègues. En revanche, quand il s'agira de se fader deux années de formation avec épreuves d'admissibilité et d'admission + mémoire pro + inspection... à mon humble avis, il restera beaucoup moins de monde.
Mais je peux me tromper.
- Isis39Enchanteur
Dalva a écrit:Elyas a écrit:Cripure a écrit:Je sens que ça va se bousculer
Nulla dies sine conneria
Oh ! Cela va se bousculer. Cela va créer un échelon intermédiaire dans les établissements de gens qui formeront les collègues sur demande des CDE. Comme cela s'inscrira dans les réunions posées par les nouveaux statuts, bingo ! Toutes les réformes sont un tout depuis Peillon.
J'en serais moins sûre que toi : s'assurer une place intermédiaire dans la hiérarchie et s'imposer aux collègues, peut-être cela tentera-t-il des collègues. En revanche, quand il s'agira de se fader deux années de formation avec épreuves d'admissibilité et d'admission + mémoire pro + inspection... à mon humble avis, il restera beaucoup moins de monde.
Mais je peux me tromper.
Un gros boulot. Et encore plus après au vu des compétences requises.
- DalvaVénérable
ycombe a écrit:Irruption des IEN dans le secondaire non professionnel (ils réclament depuis longtemps d'être hiérarchiquement à égalité avec les IPR, et de pouvoir s'imposer aux certifiés)
Je ne comprends pas pourquoi. En quoi les gênons-nous ? Quel est le rapport entre les IEN et nous ?
Ça les agace tant que ça, qu'on ose ouvrir la bouche pour les contredire lors des rares réunions de liaison école-collège ? Bé qu'ils arrêtent donc de nous emm**der avec ça, ça les apaisera.
Le jour où on me dira qu'un IEN est mon supérieur hiérarchique, je me demande comment je réagirai, mais ça se jouera sans doute entre un souverain mépris et une démission immédiate.
Il ferait beau voir qu'un jour un seul un IEN m'impose quoi que ce soit. Il y en a une qui a essayé pas plus tard qu'au mois de mai. Disons que ça m'a fait l'effet des chiens qui aboient quand la caravane passe.
- Presse-puréeGrand sage
Là, il y a un rapport de subordination indirecte, dans le sens où ils ont un rôle dans la validation des personnes qui vont dorénavant opérer en formation initiale et continue.
Après, même si beaucoup ne sont pas des personnes très intéressantes (les IEN en réunion, qui te font la pub pour Foucambert, c'est tout un poème), rappelons qu'un grand nombre d'entre eux sont d'anciens ... profs du secondaire.
Après, même si beaucoup ne sont pas des personnes très intéressantes (les IEN en réunion, qui te font la pub pour Foucambert, c'est tout un poème), rappelons qu'un grand nombre d'entre eux sont d'anciens ... profs du secondaire.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Reine MargotDemi-dieu
Je ne pense pas non plus que les formateurs dits "occasionnels" disparaîtront, le PAF est trop important pour qu'on s'en passe. Il est effectivement probable que ce concours assure d'une part la conformité idéologique des formateurs et la mainmise de l'ESPE sur la formation. Sans doute aussi, dans la mesure où le but est de favoriser les formations d'établissement, s'agit-il d'avoir dans chaque bahut un prof avec cette certification qui joue les caporaux.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- OlympiasProphète
. Espérons que non. Je fais référence à ton dernier paragraphe. Je n'ai pas besoin qu'un collègue vienne me fliquer et me dire comment je dois travailler.Elyas a écrit:Kapellmeister a écrit:Elyas a écrit:Versailles a le PAF le plus puissant de France.
Voilà qui devrait en faire rêver plus d'une (plus d'un aussi, d'ailleurs).
Honnêtement, oui. On a des stages organisés par les universités et les instituts de recherche (comme le Mémorial de la Shoah), par exemple. On a encore une offre au volontariat extrêmement diversifiée. 40 stages disciplinaires rien que pour l'HG avec pas mal sur des points scientifiques et d'autres purement dans la didactique de la discipline. En sciences physiques et chimie, une collègue a passé un stage de 2 jours à Meudon à l'observatoire. Bref, le PAF de Versailles est puissant et diversifié. Tout est-il de qualité ? Pas nécessairement mais les contraintes budgétaires font qu'une formation mal considérée est éliminée (il y a les fiches d'évaluation mais aussi le nombre de présents d'une journée à l'autre, le nombre d'inscription d'une année à l'autre qui permettent d'éliminer les formations inutiles).
Après, si tu préfères les formations sur public désigné, pas mal d'Académies ne font quasiment plus que ça. Et les futurs titulaires du CAFFA seront ceux qui appliqueront docilement ces formations. D'ailleurs, je rappelle que le CAFFA est fait pour aligner le secondaire sur le primaire. Or, les détenteurs du CAFIPEMF sont souvent une hiérarchie intermédiaire entre les IEN et les PE. Le CAFFA va-t-il provoquer le même phénomène entre les CDE/IA-IPR et les enseignants des établissements du secondaire ? A voir.
- DalvaVénérable
Je dois être naïve, je n'arrive pas à trouver quel collègue, dans mon établissement, sautera sur cette occasion. Ou alors, je ne suis pas naïve, je suis dans un établissement trop cool.
- OlympiasProphète
Je me méfie de tous ces "nouveaux corsets". Pourvu qu'ils ne débouchent pas sur des pratiques pédagogiques normatives extrêmement sclérosantes.
- BlasterA1Niveau 3
Reine Margot a écrit:Je ne pense pas non plus que les formateurs dits "occasionnels" disparaîtront, le PAF est trop important pour qu'on s'en passe. Il est effectivement probable que ce concours assure d'une part la conformité idéologique des formateurs et la mainmise de l'ESPE sur la formation. Sans doute aussi, dans la mesure où le but est de favoriser les formations d'établissement, s'agit-il d'avoir dans chaque bahut un prof avec cette certification qui joue les caporaux.
Caporaux ?
Voyons, des formateurs de l'ESPE qui seront toujours en partie en établissement ...
Donc, vérificateurs permanents de la conformité idéologique et de la pureté pédagogiste des pratiques mutualisées.
Ça, je connais, on appelle ça un zampolit !
- DalvaVénérable
Oui, enfin... Il leur faudra bien du courage pour pénétrer dans chaque antre avant de vérifier quelque conformité que ce soit...
Et si je dis "antre", ce n'est pas par hasard. Z'avez vu Cripure ?!
Et si je dis "antre", ce n'est pas par hasard. Z'avez vu Cripure ?!
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
BlasterA1 a écrit:Reine Margot a écrit:Je ne pense pas non plus que les formateurs dits "occasionnels" disparaîtront, le PAF est trop important pour qu'on s'en passe. Il est effectivement probable que ce concours assure d'une part la conformité idéologique des formateurs et la mainmise de l'ESPE sur la formation. Sans doute aussi, dans la mesure où le but est de favoriser les formations d'établissement, s'agit-il d'avoir dans chaque bahut un prof avec cette certification qui joue les caporaux.
Caporaux ?
Voyons, des formateurs de l'ESPE qui seront toujours en partie en établissement ...
Donc, vérificateurs permanents de la conformité idéologique et de la pureté pédagogiste des pratiques mutualisées.
Ça, je connais, on appelle ça un zampolit !
Ou un conseiller pédagogique...
- OlympiasProphète
Notre super-ours aura bouffé le formateur ou conseiller machin avant même que ce dernier n'ait posé un cm de pied dans l'antre...Dalva a écrit:Oui, enfin... Il leur faudra bien du courage pour pénétrer dans chaque antre avant de vérifier quelque conformité que ce soit...
Et si je dis "antre", ce n'est pas par hasard. Z'avez vu Cripure ?!
- TmotaNiveau 5
Dalva a écrit:Je dois être naïve, je n'arrive pas à trouver quel collègue, dans mon établissement, sautera sur cette occasion. Ou alors, je ne suis pas naïve, je suis dans un établissement trop cool.
Peut-être les collègues en mal d'évolution ? N'est-ce pas une opportunité de voir d'autres horizons ?
- El-vacatorNiveau 7
Olympias a écrit:Je me méfie de tous ces "nouveaux corsets". Pourvu qu'ils ne débouchent pas sur des pratiques pédagogiques normatives extrêmement sclérosantes.
Cela sera certainement le cas. Dans l'intention, pour le moins - parce qu'en réalité... nihil nove sub sole une fois la porte de la classe fermée.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- TmotaNiveau 5
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Je me demande si on ne va pas avoir tout de même deux types de formateur : ceux qui auront la certification et donc la prime plus les missions d'application et des "mercenaires de cœur" à côté, sans la prime. J'ai une connaissance qui donne une formation sur la relaxation. Je la vois mal passer 2 ans à l'ESPE pour continuer à faire ça (alors que sa formation est couverte d'éloges par ceux qui y vont).
Je pense que c'est indispensable. Je ne vais pas passer 2 ans pour avoir cette certification, pour faire une ou deux journées de formation de temps en temps.
Comment as-tu été recruté pour devenir formateur ?
- Presse-puréeGrand sage
Sur proposition des IPR, comme de nombreux formateurs associés je supose...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ElyasEsprit sacré
Tmota a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Je me demande si on ne va pas avoir tout de même deux types de formateur : ceux qui auront la certification et donc la prime plus les missions d'application et des "mercenaires de cœur" à côté, sans la prime. J'ai une connaissance qui donne une formation sur la relaxation. Je la vois mal passer 2 ans à l'ESPE pour continuer à faire ça (alors que sa formation est couverte d'éloges par ceux qui y vont).
Je pense que c'est indispensable. Je ne vais pas passer 2 ans pour avoir cette certification, pour faire une ou deux journées de formation de temps en temps.
Comment as-tu été recruté pour devenir formateur ?
Pour ma part, après l'inspection de ma stagiaire et ma propre inspection (les deux faites dans la même journée).
- TmotaNiveau 5
Aujourd'hui, il faut donc se faire "recruter" par un inspecteur pour devenir formateur ? Quels sont les critères ?
- Isis39Enchanteur
Tmota a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Je me demande si on ne va pas avoir tout de même deux types de formateur : ceux qui auront la certification et donc la prime plus les missions d'application et des "mercenaires de cœur" à côté, sans la prime. J'ai une connaissance qui donne une formation sur la relaxation. Je la vois mal passer 2 ans à l'ESPE pour continuer à faire ça (alors que sa formation est couverte d'éloges par ceux qui y vont).
Je pense que c'est indispensable. Je ne vais pas passer 2 ans pour avoir cette certification, pour faire une ou deux journées de formation de temps en temps.
Comment as-tu été recruté pour devenir formateur ?
Je fais partie du groupe TICE HG de mon académie depuis de nombreuses années : on testait des logiciels au début et on a monté le site disciplinaire. On nous a donc demandé de former les collègues dans ce domaine.
Et pour ma part j'ai hérité de la formation aux ipads dans mon departement ( qui a équipé les profs et les 6e l'an dernier, mais qui a repris les tablettes aux élèves en juin).
Édit : sinon les IPR recrute des gens vus en inspection qui ont des pratiques pédagogiques intéressantes, d'après ce que j'ai pu voir.
- OlympiasProphète
Tout à fait.Elyas a écrit:Kapellmeister a écrit:Ma remarque n'était pas sérieuse du tout, Elyas. Je plaisantais en faisant allusion au sens que peut parfois prendre le terme "paf".
Désolé, cette histoire de CAFFA me met légèrement sur les nerfs pour plusieurs motifs. Par exemple, je subodore le fait que les titulaires du CAFFA vont devoir imposer des formations comme ceux du CAFIMEPF et pour voir l'état des PE quand un conseiller pédagogique est dans le coin, je n'ai pas envie d'avoir ce rôle ou cette aura si je reste formateur. J'aime en formation que les collègues viennent car ils le veulent ou le demandent et qu'on puisse travailler en toute confiance avec un respect mutuel sans rien imposer, juste en proposant. Ce qui m'inquiète le plus c'est le rôle d'un détenteur du CAFFA dans son établissement car, si on comprend un peu le décret, il peut être utilisé par le cde et, là encore, pour connaître certains collègues, ils seront ravis de ce pouvoir pour imposer avec le cde leur vision. Personnellement, je suis pour le volontariat. Il ne faut pas imposer à de rares exceptions.
Là, je lis déjà des formateurs ravis du CAFFA. Les connaissant, ça n'a rien de rassurant pour les collègues.
Je crains, en outre, que cela produise chez le vivier de collègues désireux de suivre des formations tout le contraire de l'effet escompté !
- InvitéInvité
Tmota a écrit:Aujourd'hui, il faut donc se faire "recruter" par un inspecteur pour devenir formateur ? Quels sont les critères ?
Le recrutement d'un formateur ne passe pas forcément par un IPR jusqu'à présent. C'est l'opérateur de formation qui recrute avant tout. Cela peut être aussi:
- un organisme universitaire, ESPE compris qui peut recruter des formateurs vacataires
- un service du rectorat (DANE, DAAC, service commun de la formation. Dans ce dernier cas l'inspection n'est pas forcément consultée.
Pour le recrutement il faut que votre recruteur quel qu'il soit vous trouve bon dans le domaine en question et capable de faire passer le message auprès des collègues (la FC c'est quand même particulier), qu'il vous trouve fiable (votre capacité à répondre à sa demande quand on vous sollicite) et que votre discours et le discours de l'institution ne soient quand même pas diamétralement opposés. Je sais que cela va faire bondir mais il est assez logique qu'une institution veille à ne pas envoyer en son nom des gens qui tiennent un discours totalement opposé à la politique qu'elle porte. De la même manière il me semble normal que dans ce cas le formateur décline la formation. S'il veut s'opposer à cette politique il peut le faire ailleurs, par exemple dans son établissement ou dans un syndicat. C'est en tout cas mon opinion.
En général ce recrutement se fait après une inspection où l'IPR vous a trouvé l’œil vif et la truffe humide. Pour les autres opérateurs vous pouvez être repéré à partir d'un encadrement de stage, d'une projet culturel... Souvent le formateur est intégré dans un groupe de travail.
- Journal Officiel : Décret du 24 juillet 2013 relatif au Conseil supérieur des programmes
- Arrêté du 19 août 2019 modifiant l'arrêté du 13 mai 1985 relatif au conseil d'école
- CAFFA Formateur mutation
- Décret relatif aux conditions d'évaluation des épreuves du baccalauréat professionnel
- Formateur académique différent de PFA
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