- Monstre sous le litNiveau 5
GnéAliénor81 a écrit:Chaque année je vois les gens déjà implantés dans le département s'échanger les postes
- SeikilosNiveau 9
Le mouvement intra, non ? (Seuls les titulaires qui le souhaitent passent par l'inter)Monstre sous le lit a écrit:GnéAliénor81 a écrit:Chaque année je vois les gens déjà implantés dans le département s'échanger les postes
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Inter deum et diabolum semper musica est.
- AudreyOracle
Monstre sous le lit a écrit:GnéAliénor81 a écrit:Chaque année je vois les gens déjà implantés dans le département s'échanger les postes
Je pense qu'Aliénor parle de postes qui permutent de façon tout à fait régulière entre deux collègues suite aux voeux formulés lors de la phase de l'intra... si je demande un poste dans le lycée A, et que la collègue du Lycée A veut le poste dans mon Lycée B et que personne d'autre ne nous passe devant avec les points ou ne veut ces lycées, bingo...
Maintennat, Aliénor, personne n'a dit ici qu'il fallait que les jeunes collègues en bavent.
Personne n'a dit que le système actuel de mut/d'affectation était parfait/ simple/ humain...
J'ai réagi face à une contestation. Contester, c'est refuser de reconnaître l'existence de quelque chose, refuser de reconnaître sa validité ou sa vérité.
Dans chaque cas, encore une fois, on a toutes les raisons de s'étonner. Le système, tout imparfait qu'il est, repose sur des règles claires. Le système, tout imparfait qu'il est, est publiquement connu.
Encore faut-il s'y intéresser avant de s'engager dans la voie de la fonction publique. Encore faut-il s'y engager en ayant bien réfléchi aux conséquences possibles. Encore faut-il être prêt à assumer des conditions qui ne sont pas forcément idéale pendant une, deux, trois... ou 10 ans. A l'issue du stage, on n'est en effet pas plus assuré d'obtenir ce qu'on veut. J'ai connu un paquet de TZR célib sans enfant comme moi qui n'ont pas eu la chance que j'ai eue avec un poste fixe pour ma titularisation.C'est moche, c'est dur... mais ce n'est pas, au sens propre du mot, injuste.
Le fait qu'une collègue chercher à "contester" son résultat d'affectation quand la procédure a, visiblement, été régulière et qu'elle ne relève d'aucun cas particulier (étudiant chercheur, problème de santé, problème familial grave) semble tout de même relever, au mieux, d'une naïveté inquitétante quand on pense à ce qu'est le monde de l'enseignement. Un peu facile en tout cas de "jouer" et de quitter la partie quand on n'a pas ce qui nous plairait...
- Monstre sous le litNiveau 5
Mais au mouvement intra, on fait des vœux, on les a ou pas, mais sauf hasard total, on ne peut pas "échanger" un post avec un collègue...
- AudreyOracle
On est d'accord, Monstre... relis ce que j'ai écrit: ce n'est pas une échange concerté, mais un échange de facto.
Quand on a un poste fixe à "offrir" au mouvement, on a plus de chance d'en avoir un autre que l'on demande. C'est ce qui rend les mutations si douloureuses pour les collègues TZR.
Quand on a un poste fixe à "offrir" au mouvement, on a plus de chance d'en avoir un autre que l'on demande. C'est ce qui rend les mutations si douloureuses pour les collègues TZR.
- RendashBon génie
Audrey, quitter la partie est une façon de jouer le jeu dans les règles, à mon avis. Non?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AudreyOracle
Disons que ça révèle qu'on s'était engagé à la légère...voilà tout.
;-)
;-)
- RendashBon génie
Oui, et du coup, démissionner revient à prendre ses responsabilités, selon moi.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AudreyOracle
Hum. Au contraire, je vois ça comme une fuite. Qu'aurait impliqué le fait de prendre le poste? Des complications persos, mais un respect de l'engagement pro.
Bref, c'est pas très grave... ;-)
Bref, c'est pas très grave... ;-)
- Monstre sous le litNiveau 5
Oui oui, je n'avais pas vu ton message avant de poster le mien (à ma décharge, j'étais en train de faire les courses )Audrey a écrit:On est d'accord, Monstre... relis ce que j'ai écrit: ce n'est pas une échange concerté, mais un échange de facto.
Mais la façon dont l'exprimait Aliénor laissait entendre que c'était magouille & cie, et pas du tout fait à la régulière. D'où ma réaction
- RendashBon génie
Audrey a écrit:Hum. Au contraire, je vois ça comme une fuite. Qu'aurait impliqué le fait de prendre le poste? Des complications persos, mais un respect de l'engagement pro.
Bref, c'est pas très grave... ;-)
Sauf à considérer, comme le fait l'institution elle-même d'ailleurs, que cette année de stage est une période d'essai.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- faerNiveau 6
Audrey a écrit:Le fait qu'une collègue chercher à "contester" son résultat d'affectation quand la procédure a, visiblement, été régulière
Ben c'est pas si visible que ça, justement. C'est dommage du coup qu'elle n'ait pas répondu ensuite. Parce qu'elle a mentionné un conjoint (mais peut-être qu'elle n'est pas pacsée ou mariée), et une expérience de contractuelle, c'est-à-dire des choses qui auraient peut-être dû être prises en compte dans son barème. Et vu la barre d'entrée à Créteil, si ça avait été le cas, elle y serait. On ne peut pas écarter la possibilité d'une erreur (y compris, certes, de sa part). Beaucoup de spéculation, donc.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Rendash a écrit:Audrey a écrit:Hum. Au contraire, je vois ça comme une fuite. Qu'aurait impliqué le fait de prendre le poste? Des complications persos, mais un respect de l'engagement pro.
Bref, c'est pas très grave... ;-)
Sauf à considérer, comme le fait l'institution elle-même d'ailleurs, que cette année de stage est une période d'essai.
Je plussoie Rendash. Par ailleurs, je sais bien que le bateau est en train de couler, mais à lire le terme d'engagement si solennellement employé, on croirait qu'en obtenant le concours on devient prêtre...
Je trouve plus responsable de démissionner avant, si on se sait incapable de supporter les conditions, que de prendre le poste et de faire une dépression après.
Enfin, il faudrait aussi admettre que pour certaines personnes, sacrifier la vie perso, même si ce n'est que "quelques complications", est bien trop destructeur et qu'elles préfèrent sacrifier leur vie pro. Puisque justement on ne peut pas vraiment savoir à l'avance où on sera affecté, eh bien il est logique que quelqu'un qui tienne énormément à son cadre de vie soit contraint de démissionner ensuite. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, simplement que c'est logique, et que chacun a des aspirations différentes dans la vie
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- HaydensNiveau 6
On a pas prêté serment et jurer allégeance à notre roi. On a pas non plus jurer d'enseigner coûte que coûte jusqu'à notre mort.
Démissionner est totalement responsable, on est dans un monde d'offre et de demande. Quand on offre de la merde il ne faut pas s'étonner d'avoir des démissions. Elle aurait pu accepter et partir en dépression 2 mois plus tard, être payée à rester chez elle et chez son psychiatre, pompant ainsi l'argent du peuple.
Elle a un choix difficile à faire. Je lui souhaite bon courage.
Démissionner est totalement responsable, on est dans un monde d'offre et de demande. Quand on offre de la merde il ne faut pas s'étonner d'avoir des démissions. Elle aurait pu accepter et partir en dépression 2 mois plus tard, être payée à rester chez elle et chez son psychiatre, pompant ainsi l'argent du peuple.
Elle a un choix difficile à faire. Je lui souhaite bon courage.
- User5899Demi-dieu
Eh oui, yakafokon... Et comment fait-on quand dans une académie qui a besoin de 1.000 profs, il y a 200 candidats, et le contraire ailleurs ? Tous les profs de Créteil et de Lille sont originaires de Créteil et de Lille ?Eden1505 a écrit:Moi j'ai surtout le sentiment qu'ils devraient réformer le truc en en faisant comme pour les administratifs, soit un recrutement académique... Besoin de X profs de telle matière dans l'académie de A.... l'académie de A ouvre X postes au concours et ces X profs seront tous affectés dans l'académie A.
Le recrutement national n'est pas là pour embêter le monde, il est là pour tenter de recruter les gens dont on a besoin nationalement.
Après, quand un régime politique vient tout saborder (en diminuant drastiquement le nombre de postes pendant n années, et en ajoutant deux années d'études pour être recruté, sans toucher à la grille des salaires), remettre de l'huile dans la machine devient très dur, parce que 1) il y aura moins de candidats avec bac+5 qu'avec bac +3 pour un salaire de misère et que 2) il n'y aura pas assez de candidats avec un niveau correct si on ouvre grand les portes l'année où l'on souhaiterait corriger les aberrations politiques anciennes.
Il me semble qu'il en va dorénavant ainsi pour beaucoup de situations. Je me demande si ce n'est pas l'arrivée sur le marché de l'emploi des gens qui ont grandi maintenus dans l'illusion des méthodes qu'on était censé leur donner en tout, et qui se sont habitués (en victimes) à tout attendre et à ne plus chercher. Je ne parle pas spécialement pour ce fil, mais d'une façon générale, je suis frappé par le manque d'autonomie qui apparaît dans les différentes rubriques de ce forum au jour le jour, au mois le mois.ProvençalLeGaulois a écrit:je ne comprends pas qu'à l'ère d'Internet et des informations à portée d'un clic ou deux, les personnes passant et réussissant les concours méconnaissent à ce point les règles qui régissent les affectations... Quand on postule pour un emploi, on se renseigne sérieusement (pas avec des on-dit) sur les conditions de travail avant, non ?
C'est compréhensible. Vous proposez quoi ? Comment fait-on ? Vraie question, hein...Joco a écrit:la rémunération est problématique mais la procédure et le lieu d'affectation également.
Comment attirer plus de candidats notamment ceux en reconversion quand on leur dit : "vous pouvez être nommé n'importe où (et l'année prochaine aussi). Et vous ne le saurez que fin juillet ..."
Doit-on garder le process d'affectation en l'état ?? franchement j'ai envie de dire non.
On peut éventuellement être content qu'il y ait des règles... Quant à votre première phrase, je en suis pas d'accord. On vous propose un boulot à vie, où vous n'aurez jamais en vous levant la peur d'être le soir au chômage ; je trouve que ça mérite quelques petits sacrifices, surtout quand on sait à l'avance qu'on aura peut-être à les consentir. Les exigences démesurées en tous domaines, les droits, les droits, les droits sans aucune compensation, comment dire... Je trouve ça puéril.Aliénor81 a écrit:Ce n'est pas parce que l'on est fonctionnaire que l'on doit sacrifier sa vie privée. Ce n'est pas parce que l'on connaît les règles des mutations que l'on doit les trouver justes.
Mais oui, bien sûr. D'ailleurs, en France, en juin, quand on regarde le ciel, on voit plein de profs qui voltigent en l'air en "s'échangeant les postes"...Aliénor81 a écrit:Chaque année je vois les gens déjà implantés dans le département s'échanger les postes et les mères de famille me passer devant...
- Eden1505Niveau 2
Joco a écrit:Je comprends votre position et tout l'int�r�t d'un m�canisme au niveau national.
Toujours est-il que quand on voit que 23% des postes ne sont pas pourvus dans le secondaire, la question du mode de recrutement se pose.
Bien s�r la r�mun�ration est probl�matique mais la proc�dure et le lieu d'affectation �galement.
Comment attirer plus de candidats notamment ceux en reconversion quand on leur dit : "vous pouvez �tre nomm� n'importe o� (et l'ann�e prochaine aussi). Et vous ne le saurez que fin juillet ..."
Doit-on garder le process d'affectation en l'�tat ?? franchement j'ai envie de dire non.
Moi je partage ton avis je pense que ces affectations nationales, freinent aussi un certain nombres de potentiels candidats qui pourraient être intéressé par le métier d'enseignant mais ne veulent pas prendre un tel risque...
Car ca va quand les gens ont pas d'attaches mais des qu'il y a conjoint et enfants...
- Eden1505Niveau 2
Cripure a écrit:Eh oui, yakafokon... Et comment fait-on quand dans une académie qui a besoin de 1.000 profs, il y a 200 candidats, et le contraire ailleurs ? Tous les profs de Créteil et de Lille sont originaires de Créteil et de Lille ?Eden1505 a écrit:Moi j'ai surtout le sentiment qu'ils devraient réformer le truc en en faisant comme pour les administratifs, soit un recrutement académique... Besoin de X profs de telle matière dans l'académie de A.... l'académie de A ouvre X postes au concours et ces X profs seront tous affectés dans l'académie A.
Le recrutement national n'est pas là pour embêter le monde, il est là pour tenter de recruter les gens dont on a besoin nationalement.
Après, quand un régime politique vient tout saborder (en diminuant drastiquement le nombre de postes pendant n années, et en ajoutant deux années d'études pour être recruté, sans toucher à la grille des salaires), remettre de l'huile dans la machine devient très dur, parce que 1) il y aura moins de candidats avec bac+5 qu'avec bac +3 pour un salaire de misère et que 2) il n'y aura pas assez de candidats avec un niveau correct si on ouvre grand les portes l'année où l'on souhaiterait corriger les aberrations politiques anciennes.
Et en même temps le problème de Créteil se situe principalement sur la Seine Saint Denis... ou finalement le problème dépasse largement la problématique du recrutement des enseignants...
Après oui le recrutement bac + 5 a été une erreur... pour le salaire de misère... pour un bac + 5 oui c'est sous payé pour le diplôme... mais de la a parler de misère...
- Natacha RostovNiveau 3
Liyliy a écrit:Une hypothétique stagiaire démolie qui envisage de tout quitter....
Quand je lis ça, désolée, je lis aussi du désarroi, pas seulement de la contestation. On n'envisage pas la démission par simple caprice lorsque l'on vient d'obtenir un concours.
@Cripure
Lors du mouvement Intra, que je sache, les collègues déjà entrés dans le département "s'échangent" les postes "au détriment des" nouveaux entrants et des Tzr. Une personne déjà dans le département avec 80 points pourra muter sur un autre poste fixe de son choix alors que l'andouille de Tzr que je suis n'aura rien avec 200 points (il en faut 400 pour rentrer ici). Il s'agit bien d'un jeu de chaises musicales.
Je suis tout à fait consciente qu'il y a une contrepartie au "boulot à vie" mais j'estime que cela ne doit pas tout permettre (les collègues sur 3 établissements à 80 kms de route chaque jour - il y en a pas mal dans certaines matières - se demandent souvent si le sacrifice consenti n'est pas un peu trop important).
Le système est ainsi, je le savais (même s'il a fallu 4 ans avant qu'un délégué syndical m'explique enfin correctement la subtilité du Tzr titulaire d'une zone dans le département mais qui n'est pas considéré comme y étant entré). Ce n'est par pour autant que l'on ne peut / doit pas le critiquer.
- AerosNiveau 2
Eden1505 a écrit:Joco a écrit:Je comprends votre position et tout l'int�r�t d'un m�canisme au niveau national.
Toujours est-il que quand on voit que 23% des postes ne sont pas pourvus dans le secondaire, la question du mode de recrutement se pose.
Bien s�r la r�mun�ration est probl�matique mais la proc�dure et le lieu d'affectation �galement.
Comment attirer plus de candidats notamment ceux en reconversion quand on leur dit : "vous pouvez �tre nomm� n'importe o� (et l'ann�e prochaine aussi). Et vous ne le saurez que fin juillet ..."
Doit-on garder le process d'affectation en l'�tat ?? franchement j'ai envie de dire non.
Moi je partage ton avis je pense que ces affectations nationales, freinent aussi un certain nombres de potentiels candidats qui pourraient être intéressé par le métier d'enseignant mais ne veulent pas prendre un tel risque...
Car ca va quand les gens ont pas d'attaches mais des qu'il y a conjoint et enfants...
je suis dans ce cas, 3 enfants, marié, mon épouse bosse, et je suis muté pour mon année de stage à 400 km (suite à une erreur de calcul de barème, sans prise en compte de ma situation familiale, seul le décile a été pris en compte. Pour info, j'ai ouvert un post "besoin de soutien...")...
J'ai quitté mon boulot pour l’enseignement, et me voila embarqué...
- Monstre sous le litNiveau 5
Sauf que ça, c'est la porte très grande ouverte à un recrutement géré directement par les chefs d'établissement. Parce que si on recrute par académie, il y aura TOUJOURS des gens pour démissionner quand même parce qu'envoyés à l'autre bout de l'académie. Certaines académies sont très grandes, et la fusion des régions va nécessairement amener, tôt ou tard, une fusion des académies, donc elles seront encore plus grandes. Et il est d'ailleurs parfois beaucoup plus intéressant d'être affecté dans une académie limitrophe plutôt qu'à l'autre bout de son académie d'origine.Eden1505 a écrit:Joco a écrit:Je comprends votre position et tout l'int�r�t d'un m�canisme au niveau national.
Toujours est-il que quand on voit que 23% des postes ne sont pas pourvus dans le secondaire, la question du mode de recrutement se pose.
Bien s�r la r�mun�ration est probl�matique mais la proc�dure et le lieu d'affectation �galement.
Comment attirer plus de candidats notamment ceux en reconversion quand on leur dit : "vous pouvez �tre nomm� n'importe o� (et l'ann�e prochaine aussi). Et vous ne le saurez que fin juillet ..."
Doit-on garder le process d'affectation en l'�tat ?? franchement j'ai envie de dire non.
Moi je partage ton avis je pense que ces affectations nationales, freinent aussi un certain nombres de potentiels candidats qui pourraient être intéressé par le métier d'enseignant mais ne veulent pas prendre un tel risque...
Car ca va quand les gens ont pas d'attaches mais des qu'il y a conjoint et enfants...
Donc à vouloir cibler plus les recrutements, on finira par recruter par département (parce que "ah oui je veux bien être dans l'académie de Créteil, mais si je suis en Seine-Saint-Denis, je démissionne !"), puis par agglomérations ou groupements de commune ("ok pour la Seine-Saint-Denis, mais telle ville pauvre avec plein de problèmes sociaux, même pas en rêve !"), puis finalement par établissement ("euh ok pour telle ville, mais cet établissement qui a mauvaise réputation, où les élèves sont super durs ? no way, plutôt démissionner !"). Ça accentuerait encore plus les inégalités entre territoires, et accessoirement pour nous, bye bye notre statut de fonctionnaires de la fonction publique d'État.
- Eden1505Niveau 2
En faite les profs aiment en chier, genre la galère en début de carrière doit être un passage obligé si tu es un vrais prof lol
- DaphnéDemi-dieu
Aliénor81 a écrit:
@Cripure
Lors du mouvement Intra, que je sache, les collègues déjà entrés dans le département "s'échangent" les postes "au détriment des" nouveaux entrants
Non, les nouveaux entrants participent aussi aux 'intras' une fois rentrés dans une COM ou un DPT, pour peu qu'ils aient bien formulés leurs vœux, ce qui est loin d'être une généralité.
et des Tzr. Une personne déjà dans le département avec 80 points pourra muter sur un autre poste fixe de son choix
Oui, mais pour bénéficier de cette mesure il a formulé auparavant des vœux larges pour rentrer sur la COM ou le DPT, acceptant de ce fait tout poste et il a donc dû accepter de se retrouver parfois sur un établissement pas forcément facile.
alors que l'andouille de Tzr que je suis n'aura rien avec 200 points (il en faut 400 pour rentrer ici). Il s'agit bien d'un jeu de chaises musicales.
- DaphnéDemi-dieu
Monstre sous le lit a écrit:Sauf que ça, c'est la porte très grande ouverte à un recrutement géré directement par les chefs d'établissement. Parce que si on recrute par académie, il y aura TOUJOURS des gens pour démissionner quand même parce qu'envoyés à l'autre bout de l'académie. Certaines académies sont très grandes, et la fusion des régions va nécessairement amener, tôt ou tard, une fusion des académies, donc elles seront encore plus grandes. Et il est d'ailleurs parfois beaucoup plus intéressant d'être affecté dans une académie limitrophe plutôt qu'à l'autre bout de son académie d'origine.Eden1505 a écrit:Joco a écrit:Je comprends votre position et tout l'int�r�t d'un m�canisme au niveau national.
Toujours est-il que quand on voit que 23% des postes ne sont pas pourvus dans le secondaire, la question du mode de recrutement se pose.
Bien s�r la r�mun�ration est probl�matique mais la proc�dure et le lieu d'affectation �galement.
Comment attirer plus de candidats notamment ceux en reconversion quand on leur dit : "vous pouvez �tre nomm� n'importe o� (et l'ann�e prochaine aussi). Et vous ne le saurez que fin juillet ..."
Doit-on garder le process d'affectation en l'�tat ?? franchement j'ai envie de dire non.
Moi je partage ton avis je pense que ces affectations nationales, freinent aussi un certain nombres de potentiels candidats qui pourraient être intéressé par le métier d'enseignant mais ne veulent pas prendre un tel risque...
Car ca va quand les gens ont pas d'attaches mais des qu'il y a conjoint et enfants...
Donc à vouloir cibler plus les recrutements, on finira par recruter par département (parce que "ah oui je veux bien être dans l'académie de Créteil, mais si je suis en Seine-Saint-Denis, je démissionne !"), puis par agglomérations ou groupements de commune ("ok pour la Seine-Saint-Denis, mais telle ville pauvre avec plein de problèmes sociaux, même pas en rêve !"), puis finalement par établissement ("euh ok pour telle ville, mais cet établissement qui a mauvaise réputation, où les élèves sont super durs ? no way, plutôt démissionner !"). Ça accentuerait encore plus les inégalités entre territoires, et accessoirement pour nous, bye bye notre statut de fonctionnaires de la fonction publique d'État.
Oui, bien vu. Aucune amélioration à attendre sur ce point.
Et surtout cela donnerait des pouvoirs exorbitants aux chefs d'établissement pour recruter et ensuite se débarrasser de quelqu'un qui ne lui plairait pas ! Les inconvénients du privé avec ceux du public, non merci.
On a besoin du mouvement national pour pouvoir bouger, suivre un conjoint qui mute, changer de région.....et de notre indépendance vis à vis de notre hiérarchie de proximité pour faire notre travail dans le respect de notre liberté pédagogique, sans pressions, que ce soit pour nos évaluations notre progression etc..........
Il est clair que le systèmes des mutations en deux temps a considérablement dégradé le mouvement, avec en plus les suppressions massives ou les blocages de postes, mais vouloir un système académique ou recrutement directement sur place serait suicidaire. Et très largement pire.
- DaphnéDemi-dieu
Parce qu'on ne peut tout simplement pas gérer plus de 400 000 professeurs rien que dans le second degré comme ça !Eden1505 a écrit:Pourquoi ce qui fonctionne pour les administratifs, serait une aberration pour les profs ? ( Après certains sont même pas prêt a quitter leur petite ville donc la on peu pu rien faire pour eux tout de même lol ;-) )
Et qui nous dit que votre système fonctionne bien ?
Moi ça ne me convient pas du tout, voilà. Non merci.
- Eden1505Niveau 2
Ce forum rame et deconne... Il vient de me perdre mon commentaire...
Je disais en gros qu'en faite ça marchait chez les administratifs car il y a énormément de candidats par rapport au nombre de poste... Et donc qu'il était simple de recruter....
Par contre c'est totalement l'inverse chez les profs ou il y a moins de candidats que de besoin... Donc effectivement ça serait impossible à mettre en place... Même si ca serait un confort pour certains.
Je disais en gros qu'en faite ça marchait chez les administratifs car il y a énormément de candidats par rapport au nombre de poste... Et donc qu'il était simple de recruter....
Par contre c'est totalement l'inverse chez les profs ou il y a moins de candidats que de besoin... Donc effectivement ça serait impossible à mettre en place... Même si ca serait un confort pour certains.
- amourExpert
Il faut un recrutement national si l'on veut que l'éducation demeure nationale.
Après même si l'on peut comprendre que Liyliy soit un peu surprise, je suis moi aussi parfaitement d'accord avec le raisonnement d'Audrey, qui me semble, à moi, très bienveillant.
Devenir enseignant à l'EN implique de vouloir prendre des responsabilités. Celle de vivre, éventuellement, une année de stage inconfortable n'est que l'une d'elles. Alors en toute bienveillance, celles et ceux qui se plaignent avant même d'avoir commencé, je m'inquiète pour eux. Des différences entre ce à quoi on s'attend et ce que l'on vit effectivement, il y en a tous les jours dans notre métier, dans le positif comme dans le négatif.
Il y a effectivement des problèmes de recrutement à l'EN, qu'il faut interroger en revalorisant les métiers, pour tous, pas en faisant plaisir à l'un ou l'autre parce qu'il a chouiné pour son petit confort.
Là, j'ai l'impression (et je compare avec des élèves parce que c'est que je connais le mieux) de voir un élève recevoir un sujet de devoir, ne pas le lire, mais décider au nombre de pages, que ce sera trop dur et qu'il va s'en aller avant d'avoir composé et s'inscrire dans un autre bahut. Soit. On sait bien que certains établissements qui ont du mal à recruter le brosseront dans le sens du poil pour le retenir à tous prix. Ca ne rendra pas l'élève plus heureux ni meilleur, et l'établissement non plus.
Et ce n'est pas comme ça que l'on maintiendra une EN digne de ce nom.
Après même si l'on peut comprendre que Liyliy soit un peu surprise, je suis moi aussi parfaitement d'accord avec le raisonnement d'Audrey, qui me semble, à moi, très bienveillant.
Devenir enseignant à l'EN implique de vouloir prendre des responsabilités. Celle de vivre, éventuellement, une année de stage inconfortable n'est que l'une d'elles. Alors en toute bienveillance, celles et ceux qui se plaignent avant même d'avoir commencé, je m'inquiète pour eux. Des différences entre ce à quoi on s'attend et ce que l'on vit effectivement, il y en a tous les jours dans notre métier, dans le positif comme dans le négatif.
Il y a effectivement des problèmes de recrutement à l'EN, qu'il faut interroger en revalorisant les métiers, pour tous, pas en faisant plaisir à l'un ou l'autre parce qu'il a chouiné pour son petit confort.
Là, j'ai l'impression (et je compare avec des élèves parce que c'est que je connais le mieux) de voir un élève recevoir un sujet de devoir, ne pas le lire, mais décider au nombre de pages, que ce sera trop dur et qu'il va s'en aller avant d'avoir composé et s'inscrire dans un autre bahut. Soit. On sait bien que certains établissements qui ont du mal à recruter le brosseront dans le sens du poil pour le retenir à tous prix. Ca ne rendra pas l'élève plus heureux ni meilleur, et l'établissement non plus.
Et ce n'est pas comme ça que l'on maintiendra une EN digne de ce nom.
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