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- IphigénieProphète
Cath a écrit:Ah tiens Elyas, je suis entièrement d'accord avec toi.
Bis repetita et idem avec Thalia de G
En français comme en histoire les problématiques ont fleuri avec la réflexion des IPR pour faire "monter les notes": on a remplacé l'apprentissage de la réflexion à travers les devoirs écrits par un formalisme creux, réapplicable à n'importe quel sujet (voire matière) destiné à "remplir" la copie même sans effort de raisonnement.
Aujourd'hui il n'y a qu'à voir à quel point les élèves s'accrochent à ce formalisme parce qu'il leur évite le vrai travail de la réflexion (on a droit en plus à la litanie de la citation des œuvres incriminées dans le devoir, puis une annonce de plan à la finesse éléphantesque.)
Quand on regarde par exemple le Bennac des années 70 (le "guide marabout" de la dissertation dans ces années-là..) l'effort est porté sur "l'entrée en matière" et "l'analyse du sujet". L'"annonce du plan" est considérée comme lourde et inutile, si l'analyse du sujet a été bien conduite-justement. Quant au mot problématique il n'apparaît évidemment pas, il est remplacé par "l'analyse précise du sujet et des mots clés".
- InvitéInvité
Le problème de la problématique c'est surtout que le terme est utilisé dans la maison dans un tas de sens différents qui vont de la question simple à celle qui constitue le départ d'une mise en recherche. Il arrive que l'institution brouille le sens par exemple pour les examens. Quand on construit les programmes et les épreuves on part vers quelque chose d'assez ambitieux puis quand on en arrive aux choses concrètes on rabat les exigences histoire d'éviter le carnage et on se contente d'une simple question, mais sans forcément le dire et l'assumer.
- IphigénieProphète
J'ai vu des jurys où l'on ne voyait pas de problématique s'il n'y avait pas de point d'interrogation à la fin de la phrase: c'est dire la réduction de la partie "réflexion" dans l'usage de la "problématique".
Car au formalisme pensé d'en haut comme moyen de faire mieux réussir les élèves incapables de poser eux-mêmes une vraie réflexion s'est ajouté le formalisme imbécile créé par la pratique des professeurs qui d'année en année ont ajouté des "couches" de formalismes supplémentaires , au nom en particulier des "corrections en grille" qui sont une calamité qui se pare des plumes de la "science de l'évaluation"...
Car au formalisme pensé d'en haut comme moyen de faire mieux réussir les élèves incapables de poser eux-mêmes une vraie réflexion s'est ajouté le formalisme imbécile créé par la pratique des professeurs qui d'année en année ont ajouté des "couches" de formalismes supplémentaires , au nom en particulier des "corrections en grille" qui sont une calamité qui se pare des plumes de la "science de l'évaluation"...
- ZakalweNiveau 9
ysabel a écrit:Al a écrit:C'est un vrai cas de conscience : comment réagir aux fameuses réunions d'harmonisation où l'on a l'IPR devant nous qui nous ordonne de surnoter?
Je vais y avoir droit dans quelques jours. Je n'ai que 2 ans d'ancienneté dans la boite, je ne sais pas comment je peux me comporter sans me compromettre. L'année dernière j'avais été tellement choquée que ça m'avait vissée sur ma chaise (en même temps j'étais de réserve et ne voulais pas attirer l'attention! sans copies on peut davantage se moquer de ce qu'on entend!).
Mais j'avais pensé que la seule réponse digne aurait été qu'on se lève tous et qu'on parte, ce qui appliqué au réel aurait abouti à mon seul départ...
Que conseillez-vous?
Bon, comme tout cela me gonfle, maintenant je fais ma moyenne et si je trouve qu'elle est un peu basse (par rapport aux attendus) je prends toutes les copies à qui j'ai mis la moyenne et je les remonte d'un point.
Je ne peux envisager de remettre des points aux gros glandeurs (et sans doute chieurs en plus)
Même chose quand il y a trois ans l'inspectrice avait exigé que tous les paquets en dessous de la moyenne académique soient remontés à icelle (sans comprendre, je pense, qu'auquel cas ladite moyenne allait remonter et que tout serait à refaire jusqu'à ce que tout le monde ait 20...), y compris d'ailleurs le paquet plombé par 2 ou 3 copies blanches évidemment notées à 0... Avec comme argument "mais vous avez bien des gens à 8 à qui mettre 10, non ?"... Étant pressé et sans envie de discuter, j'ai pris deux copies de fin de paquet (au hasard, je me souvenais leur avoir mis 14) et les ai passées à 16 sans les relire en lui demandant si ça suffirait (il me manquait 0,2 points de moyenne...). Et c'est passé comme une lettre à la poste : autant dire que depuis, les notations bac...
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INJUSTE Terme utilisé pour désigner les avantages dont on a essayé de spolier d'autres gens, mais sans y arriver. Voir aussi MALHONNETETE, DISSIMULATION, et TIENS J'AI DU POT
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Le fait de reformuler le sujet sous la forme d'une question ou d'une phrase lançant une enquête dans l'introduction, vous appelez ça une problématique ? Une seule phrase plantant le sujet ? Sérieux ?
On a déjà eu ce débat mais le mot problématique est récent dans l'EN. On a l'impression qu'utiliser ce mot est magique tant pour les IA-IPR (quelle est la problématique de votre cours ? Il faut problématiser !) que pour les enseignants (sentiment d'être encore des intellectuels alors que la société et notre employeur nous rétrogradent financièrement et socialement ?).
Le pire est que cette mode vient du concept de situations-problèmes qui est l'ancêtre de la tâche complexe.
Avant toute cette folie, mes professeurs disaient juste qu'il fallait reformuler le sujet sous la forme d'une question. Je n'ai entendu le mot problématique que depuis une dizaine d'années. Je trouve que c'est bien plus compréhensible et surtout la problématique telle que vue par l'EN n'est qu'une formulation d'une phrase sous la forme d'une question la plupart du temps. Pas une problématique telle qu'elle se définit.
Mon dieu, je crains que mon message n'invoque PY
Depuis dix ans seulement?? J'en ai entendu parler au moins quand je suis entrée en fac, au milieu des années 90. Et reformuler le sujet sous forme de question Non, non, non...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CarnyxNeoprof expérimenté
La problématique : le mot apparaît en 1936. Il se répand plus largement dans les sciences sociales pendant les années 1960. Il devient un élément du charabia pédagogique dans les années 1980.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- ZapponsNiveau 7
Zakalwe a écrit:ysabel a écrit:Al a écrit:C'est un vrai cas de conscience : comment réagir aux fameuses réunions d'harmonisation où l'on a l'IPR devant nous qui nous ordonne de surnoter?
Je vais y avoir droit dans quelques jours. Je n'ai que 2 ans d'ancienneté dans la boite, je ne sais pas comment je peux me comporter sans me compromettre. L'année dernière j'avais été tellement choquée que ça m'avait vissée sur ma chaise (en même temps j'étais de réserve et ne voulais pas attirer l'attention! sans copies on peut davantage se moquer de ce qu'on entend!).
Mais j'avais pensé que la seule réponse digne aurait été qu'on se lève tous et qu'on parte, ce qui appliqué au réel aurait abouti à mon seul départ...
Que conseillez-vous?
Bon, comme tout cela me gonfle, maintenant je fais ma moyenne et si je trouve qu'elle est un peu basse (par rapport aux attendus) je prends toutes les copies à qui j'ai mis la moyenne et je les remonte d'un point.
Je ne peux envisager de remettre des points aux gros glandeurs (et sans doute chieurs en plus)
Même chose quand il y a trois ans l'inspectrice avait exigé que tous les paquets en dessous de la moyenne académique soient remontés à icelle (sans comprendre, je pense, qu'auquel cas ladite moyenne allait remonter et que tout serait à refaire jusqu'à ce que tout le monde ait 20...), y compris d'ailleurs le paquet plombé par 2 ou 3 copies blanches évidemment notées à 0... Avec comme argument "mais vous avez bien des gens à 8 à qui mettre 10, non ?"... Étant pressé et sans envie de discuter, j'ai pris deux copies de fin de paquet (au hasard, je me souvenais leur avoir mis 14) et les ai passées à 16 sans les relire en lui demandant si ça suffirait (il me manquait 0,2 points de moyenne...). Et c'est passé comme une lettre à la poste : autant dire que depuis, les notations bac...
Pfff, c'est consternant…
Ne pouvons-nous vraiment pas nous révolter collectivement, dans les médias, contre cette dérive de l'Ecole publique française ?
- IphigénieProphète
et il se généralise dans les années 90, et il s'impose comme élément "incontournable" d'un devoir dans notre décennie...Carnyx a écrit:La problématique : le mot apparaît en 1936. Il se répand plus largement dans les sciences sociales pendant les années 1960. Il devient un élément du charabia pédagogique dans les années 1980.
Et depuis, on n'a plus de problèmes.
comme quoi, y a pas comme les idées foireuses pour prospérer avec le temps.
- User17706Bon génie
Ah ? j'ai d'autres dates dans mes archives je crois. Quelle est ta source ?Carnyx a écrit:La problématique : le mot apparaît en 1936.
- User17706Bon génie
Sinon, à propos des moyennes académiques : en supposant que le niveau des élèves est globalement gaussiennement réparti et qu'un brassage total des copies a lieu, et que les correcteurs notent tous de la même façon (hypothèse d'équité maximale), il est parfaitement normal de s'attendre à des écarts de moyenne de l'ordre de deux points pour des lots de cinquante ou cent copies.
L'absence d'écart de cet ordre constituerait soit une anomalie statistique, soit l'indice que quelqu'un a traficoté les notes et qu'ainsi l'équité a été brisée par cette intervention.
Bien entendu, en l'absence de brassage total, il faut s'attendre à des écarts encore supérieurs entre les moyennes des lots.
Ce serait bien de rappeler ça aux IA et autres IPR qui n'y connaissent rien à rien.
Après, si le but n'est pas du tout de noter le plus équitablement possible mais seulement d'avoir la moyenne la plus haute possible, OK, je retire ma remarque perfide de la phrase précédente, mais à ce moment il faut le dire dès le départ : on met la note maximale à toute copie sans la lire, ça économise vachement de temps et tout le monde est satisfait.
L'absence d'écart de cet ordre constituerait soit une anomalie statistique, soit l'indice que quelqu'un a traficoté les notes et qu'ainsi l'équité a été brisée par cette intervention.
Bien entendu, en l'absence de brassage total, il faut s'attendre à des écarts encore supérieurs entre les moyennes des lots.
Ce serait bien de rappeler ça aux IA et autres IPR qui n'y connaissent rien à rien.
Après, si le but n'est pas du tout de noter le plus équitablement possible mais seulement d'avoir la moyenne la plus haute possible, OK, je retire ma remarque perfide de la phrase précédente, mais à ce moment il faut le dire dès le départ : on met la note maximale à toute copie sans la lire, ça économise vachement de temps et tout le monde est satisfait.
- BélinacFidèle du forum
Le problème c'est que les programmes sont trop ambitieux qualitativement ("le socialisme allemand depuis 1875"...) et quantitativement (par rapport aux horaires attribués) et que la durée de l'épreuve est trop courte en S (3 heures pour une composition et une analyse de document)...)
- RoninMonarque
Mince, durant mon passage-ninja en fac d'histoire, on parlait bien de problématique, tout professeur, toute période
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- CarnyxNeoprof expérimenté
Le Robert.PauvreYorick a écrit:Ah ? j'ai d'autres dates dans mes archives je crois. Quelle est ta source ?Carnyx a écrit:La problématique : le mot apparaît en 1936.
Le Cnrtl : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/probl%C3%A9matique
« 6. 1936 subst. fém. (Maritain, Human. intégr., p. 20). Empr. au b. lat. problematicus, att. au sens 1, gr. προβληματικος «id.». 4 est une trad. de l'all. problematische Urteile (Kant, Kritik der reinen Vernunft ds Lal.). Fréq. abs. littér.: 159. »
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- archebocEsprit éclairé
Carnyx a écrit:Le Robert.PauvreYorick a écrit:Ah ? j'ai d'autres dates dans mes archives je crois. Quelle est ta source ?Carnyx a écrit:La problématique : le mot apparaît en 1936.
Le Cnrtl : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/probl%C3%A9matique
« 6. 1936 subst. fém. (Maritain, Human. intégr., p. 20). Empr. au b. lat. problematicus, att. au sens 1, gr. προβληματικος «id.». 4 est une trad. de l'all. problematische Urteile (Kant, Kritik der reinen Vernunft ds Lal.). Fréq. abs. littér.: 159. »
Moins sérieux, mais tout aussi intéressant :
https://books.google.com/ngrams/graph?content=problématique%2C+dissertation&year_start=1800&year_end=2000&corpus=19&smoothing=3&share=&direct_url=t1%3B%2Cproblématique%3B%2Cc0%3B.t1%3B%2Cdissertation%3B%2Cc0
- User5899Demi-dieu
Meuh siRendash a écrit:Cripure a écrit:ben je ne tiens pas compte des recommandations, c'est tout..
Comensasfétropa
- User5899Demi-dieu
Qui est à la base de la bonne vieille dissertation.Elyas a écrit:cette mode vient du concept de situations-problèmes qui est l'ancêtre de la tâche complexe.
- OlympiasProphète
Bon...surveillance de l'épreuve en ST2S ce matin...une de mes élèves a quand même réussi à placer Londres en Norvège ! Misère ...
- User5899Demi-dieu
Non, non, ils boivent parfois des cafés.Thalia de G a écrit:Dieu et PY dans une même phrase, c'est moyen !
- RendashBon génie
Cripure a écrit:Non, non, ils boivent parfois des cafés.Thalia de G a écrit:Dieu et PY dans une même phrase, c'est moyen !
Rectification, il y a erreur dans la répartition des rôles.
L'un des deux est le stagiaire qui apporte le café à son patron.
Et PY prend deux sucres, merci.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User5899Demi-dieu
Oui, mais voilà, vous l'avez fait. Vous pouvez vous chercher toutes les excuses possibles, vous l'avez fait, parce que vous aviez peur. Or il n'y a pas de peur à avoir. "Faites donc, chère Madame. Moi, j'y ai passé du temps et j'ai arrêté ces notes et pas d'autres. Et elles ne bougeront pas. On peut discuter, mais elles ne bougeront pas. Bon, que faisons-nous ?". Et c'est tout.Zakalwe a écrit:ysabel a écrit:Al a écrit:C'est un vrai cas de conscience : comment réagir aux fameuses réunions d'harmonisation où l'on a l'IPR devant nous qui nous ordonne de surnoter?
Je vais y avoir droit dans quelques jours. Je n'ai que 2 ans d'ancienneté dans la boite, je ne sais pas comment je peux me comporter sans me compromettre. L'année dernière j'avais été tellement choquée que ça m'avait vissée sur ma chaise (en même temps j'étais de réserve et ne voulais pas attirer l'attention! sans copies on peut davantage se moquer de ce qu'on entend!).
Mais j'avais pensé que la seule réponse digne aurait été qu'on se lève tous et qu'on parte, ce qui appliqué au réel aurait abouti à mon seul départ...
Que conseillez-vous?
Bon, comme tout cela me gonfle, maintenant je fais ma moyenne et si je trouve qu'elle est un peu basse (par rapport aux attendus) je prends toutes les copies à qui j'ai mis la moyenne et je les remonte d'un point.
Je ne peux envisager de remettre des points aux gros glandeurs (et sans doute chieurs en plus)
Même chose quand il y a trois ans l'inspectrice avait exigé que tous les paquets en dessous de la moyenne académique soient remontés à icelle (sans comprendre, je pense, qu'auquel cas ladite moyenne allait remonter et que tout serait à refaire jusqu'à ce que tout le monde ait 20...), y compris d'ailleurs le paquet plombé par 2 ou 3 copies blanches évidemment notées à 0... Avec comme argument "mais vous avez bien des gens à 8 à qui mettre 10, non ?"... Étant pressé et sans envie de discuter, j'ai pris deux copies de fin de paquet (au hasard, je me souvenais leur avoir mis 14) et les ai passées à 16 sans les relire en lui demandant si ça suffirait (il me manquait 0,2 points de moyenne...). Et c'est passé comme une lettre à la poste : autant dire que depuis, les notations bac...
- OlympiasProphète
Voilà !
- User5899Demi-dieu
Quel mal y a-t-il à schématiser un devoir construit en disant qu'il répond à une question explicite découlant du sujet ?Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Le fait de reformuler le sujet sous la forme d'une question ou d'une phrase lançant une enquête dans l'introduction, vous appelez ça une problématique ? Une seule phrase plantant le sujet ? Sérieux ?
On a déjà eu ce débat mais le mot problématique est récent dans l'EN. On a l'impression qu'utiliser ce mot est magique tant pour les IA-IPR (quelle est la problématique de votre cours ? Il faut problématiser !) que pour les enseignants (sentiment d'être encore des intellectuels alors que la société et notre employeur nous rétrogradent financièrement et socialement ?).
Le pire est que cette mode vient du concept de situations-problèmes qui est l'ancêtre de la tâche complexe.
Avant toute cette folie, mes professeurs disaient juste qu'il fallait reformuler le sujet sous la forme d'une question. Je n'ai entendu le mot problématique que depuis une dizaine d'années. Je trouve que c'est bien plus compréhensible et surtout la problématique telle que vue par l'EN n'est qu'une formulation d'une phrase sous la forme d'une question la plupart du temps. Pas une problématique telle qu'elle se définit.
Mon dieu, je crains que mon message n'invoque PY
Depuis dix ans seulement?? J'en ai entendu parler au moins quand je suis entrée en fac, au milieu des années 90. Et reformuler le sujet sous forme de question Non, non, non...
- User5899Demi-dieu
Je rappelle que l'épreuve d'histoire-géographie, jusqu'en 1983, consistait en deux épreuves de dissertation ou de commentaire de documents au choix, en histoire ET en géographie, soit deux sujets à rédiger entièrement. En 3,5h, quelle que soit la série.Bélinac a écrit:Le problème c'est que les programmes sont trop ambitieux qualitativement ("le socialisme allemand depuis 1875"...) et quantitativement (par rapport aux horaires attribués) et que la durée de l'épreuve est trop courte en S (3 heures pour une composition et une analyse de document)...)
- User5899Demi-dieu
Vous n'y connaissez strictement rien.Rendash a écrit:Cripure a écrit:Non, non, ils boivent parfois des cafés.Thalia de G a écrit:Dieu et PY dans une même phrase, c'est moyen !
Rectification, il y a erreur dans la répartition des rôles.
L'un des deux est le stagiaire qui apporte le café à son patron.
Et PY prend deux sucres, merci.
- User17706Bon génie
Merci. C'est rigolo, parce que je crois que le Robert historique donne une date postérieure à cette publication de Maritain. Bon, c'est pas comme si c'était fondamentalCarnyx a écrit:Le Robert.PauvreYorick a écrit:Ah ? j'ai d'autres dates dans mes archives je crois. Quelle est ta source ?Carnyx a écrit:La problématique : le mot apparaît en 1936.
Le Cnrtl : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/probl%C3%A9matique
« 6. 1936 subst. fém. (Maritain, Human. intégr., p. 20). Empr. au b. lat. problematicus, att. au sens 1, gr. προβληματικος «id.». 4 est une trad. de l'all. problematische Urteile (Kant, Kritik der reinen Vernunft ds Lal.). Fréq. abs. littér.: 159. »
- User17706Bon génie
Je confirme : sans sucre, mon café.Cripure a écrit:Vous n'y connaissez strictement rien.Rendash a écrit:Cripure a écrit:
Non, non, ils boivent parfois des cafés.
Rectification, il y a erreur dans la répartition des rôles.
L'un des deux est le stagiaire qui apporte le café à son patron.
Et PY prend deux sucres, merci.
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