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- User17706Bon génie
Je confirme : sans sucre, mon café.Cripure a écrit:Vous n'y connaissez strictement rien.Rendash a écrit:Cripure a écrit:
Non, non, ils boivent parfois des cafés.
Rectification, il y a erreur dans la répartition des rôles.
L'un des deux est le stagiaire qui apporte le café à son patron.
Et PY prend deux sucres, merci.
- mutineNiveau 4
Carnyx a écrit:L'académie de Versailles a peur que les correcteurs ne fassent pas assez monter le taux de réussite au bac !
L’analyse de documents en HG à la mode versaillaise !
« aucune introduction n’est attendue. En particulier, la "présentation du document", d’essence universitaire, n’est pas demandée. La consigne peut appeler le candidat à préciser le contexte de production du document ou à donner des indications sur son auteur, auquel cas l’élève souscrit à cette exigence. Elle n’est pas implicite, mais peut être explicite.
aucun plan n’est attendu. Le candidat peut, s’il le souhaite, analyser un texte de façon linéaire.
le candidat doit répondre à la consigne, en s’appuyant sur le(s) document(s).
le recul critique, si la consigne n’y appelle pas explicitement, n’est pas attendu. »
Les correcteurs doivent obéir !
« le règlement d’épreuve ? » Qu'ès aquò ?
« Lorsqu’un professeur corrige des copies d’examen, il réalise cette mission dans le cadre strict des règlements d’épreuve qui régissent cet examen. Ils sont impératifs et ne sont pas soumis à l’appréciation personnelle du correcteur. Un fonctionnaire qui se soustrairait de son propre chef à ces obligations romprait l’égalité entre les candidats et engagerait sa responsabilité personnelle, encourant recours et sanctions. Vous trouverez un lien vers le règlement d’épreuve ci-dessous. »
http://www.histoire.ac-versailles.fr/spip.php?article1330
http://etudiant.lefigaro.fr/bac/bac-actu/detail/article/bac-risque-de-sanctions-pour-les-correcteurs-15939/
A l'AEFE aussi.
L'IPR en H/G Héron tente d'intimider les correcteurs en leur écrivant, à chacun, que "son souhait" est que la moyenne des candidats soit de 12.
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Quel mal y a-t-il à schématiser un devoir construit en disant qu'il répond à une question explicite découlant du sujet ?Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Le fait de reformuler le sujet sous la forme d'une question ou d'une phrase lançant une enquête dans l'introduction, vous appelez ça une problématique ? Une seule phrase plantant le sujet ? Sérieux ?
On a déjà eu ce débat mais le mot problématique est récent dans l'EN. On a l'impression qu'utiliser ce mot est magique tant pour les IA-IPR (quelle est la problématique de votre cours ? Il faut problématiser !) que pour les enseignants (sentiment d'être encore des intellectuels alors que la société et notre employeur nous rétrogradent financièrement et socialement ?).
Le pire est que cette mode vient du concept de situations-problèmes qui est l'ancêtre de la tâche complexe.
Avant toute cette folie, mes professeurs disaient juste qu'il fallait reformuler le sujet sous la forme d'une question. Je n'ai entendu le mot problématique que depuis une dizaine d'années. Je trouve que c'est bien plus compréhensible et surtout la problématique telle que vue par l'EN n'est qu'une formulation d'une phrase sous la forme d'une question la plupart du temps. Pas une problématique telle qu'elle se définit.
Mon dieu, je crains que mon message n'invoque PY
Depuis dix ans seulement?? J'en ai entendu parler au moins quand je suis entrée en fac, au milieu des années 90. Et reformuler le sujet sous forme de question Non, non, non...
Qu'un devoir soit construit en répondant à une question explicite, d'accord. Que cette question ne soit que la reformulation interrogative du sujet me pose problème. S'il n'y a pas d'analyse rigoureuse des termes du sujet, il ne peut y avoir de bonne problématique.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CondorcetOracle
@ Mutine : et les correcteurs souhaitent une rétribution de 12 euros par copie corrigée !
- LaotziSage
J'ai récupéré mes copies de TES aujourd'hui (-( ) et je confirme les "consignes" excessivement laxistes qui sont données. L'argument des IPR est double : il ne faut pas confondre les exigences pour le bac et la préparation aux études supérieures ; ces consignes sont issues d'une réunion interacadémique et ne pas les appliquer reviendrait à rompre l'égalité de traitement.
En gros, en contradiction totale avec le BO, ce n'est pas grave si dans l'étude de docs, le candidat n'étudie pas, ou quasiment pas, les documents. Il faut valoriser les connaissances. Comme dans le document publié à Versailles, une présentation des documents n'est pas attendue car ce ne serait à voir qu'après le bac... Pour la compo, c'est la même chose, il faut faire preuve de "souplesse" (le nouveau mot à la mode qui remplace "bienveillance").
On sent l'inquiétude forte des IPR vis à vis des moyennes en HG, parmi les plus basses (avec la philo et le français). On sent aussi le manque de confiance tellement les consignes sont infantilisantes (avec une peur panique des contestations de la part des candidats).
Évidemment, si nos moyennes sont trop basses, on recevra un appel de l'IPR...
Bref
En gros, en contradiction totale avec le BO, ce n'est pas grave si dans l'étude de docs, le candidat n'étudie pas, ou quasiment pas, les documents. Il faut valoriser les connaissances. Comme dans le document publié à Versailles, une présentation des documents n'est pas attendue car ce ne serait à voir qu'après le bac... Pour la compo, c'est la même chose, il faut faire preuve de "souplesse" (le nouveau mot à la mode qui remplace "bienveillance").
On sent l'inquiétude forte des IPR vis à vis des moyennes en HG, parmi les plus basses (avec la philo et le français). On sent aussi le manque de confiance tellement les consignes sont infantilisantes (avec une peur panique des contestations de la part des candidats).
Évidemment, si nos moyennes sont trop basses, on recevra un appel de l'IPR...
Bref
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- mutineNiveau 4
Condorcet a écrit:@ Mutine : et les correcteurs souhaitent une rétribution de 12 euros par copie corrigée !
Oui, mais ils ne le disent que devant leur mur des lamentations, en petit comité de salle des professeurs, quand le chef d'étable n'est pas là.
Résultat : 5 ans de gel du point d'indice.
- CarnyxNeoprof expérimenté
C'était dans le JT de 20 h sur France 2 ce soir (ve 19/6).
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
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