- *Fifi*Modérateur
Je ne faisais pas ca à ce niveau. Ma doc publie un journal tous les trimestres environ. Sur certains chapitres, je faisais rédiger une page à mes élèves en groupe (ex sur le collégien en 6eme, sur les grandes découvertes, sur telle ou telle EDC généralisée). C'était une sorte de recit général du chapitre bien souvent. Les élèves aimaient bien être publiés, lisaient du coup tout le journal, mais comme je les faisais écrire au brouillon puis taper à l'ordinateur en classe, cela me prenait beaucoup beaucoup de temps.Elyas a écrit:*Fifi* a écrit:Pour le magazine scientifique, tu n'as pas un journal du collège chez toi ? Tes élèves peuvent publier dedans si tu te mets d'accord avec la doc. Je l'avais fait l'an dernier mais ça prend du temps de le faire en cours.
Ma prof doc mute. Je ne connais donc pas la pérennité du journal pour les prochaines années. De toute façon, je pensais associer le professeur documentaliste à ces travaux si ça lui convient et que ça l'intéresse.
A voir, donc. Si quelqu'un a déjà fait cette pratique de l'imprimerie en classe telle que Freinet la pratiquait, ça m'intéresse de toute façon
- CowabungaHabitué du forum
Le FSE ?Elyas a écrit:En revanche, j'ai un souci. Chez Freinet, une coopérative est créée pour gérer l'argent. Est-ce possible dans le cadre légal qui est le nôtre actuellement ? Si quelqu'un sait comment faire, je suis preneur.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- ElyasEsprit sacré
Cowabunga a écrit:Le FSE ?Elyas a écrit:En revanche, j'ai un souci. Chez Freinet, une coopérative est créée pour gérer l'argent. Est-ce possible dans le cadre légal qui est le nôtre actuellement ? Si quelqu'un sait comment faire, je suis preneur.
J'y pensais mais penses-tu que le FSE peut intégrer une mini-coopérative dans son association ? Avec gestion de l'argent et vente/achat intégrés ? Je sais que cela crée des tensions cette question avec le cadre législatif actuel.
- CowabungaHabitué du forum
Je ne pense pas (mais c'est à vérifier). Je ne comprends pas : pourquoi veux-tu une mini-coopérative au sein du FSE ? A partir du moment où la comptabilité est bien tenue et ou les comptes sont présentés clairement en AG, il n'y a aucune raison pour qu'on soupçonne une utilisation frauduleuse des cotisations, non ?
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- CowabungaHabitué du forum
J'ai trouvé ça :
http://www.education.gouv.fr/cid4283/les-cooperatives-scolaires.html
et ça :
http://www.esen.education.fr/fr/ressources-par-type/outils-pour-agir/le-film-annuel-des-personnels-de-direction/detail-d-une-fiche/?a=18&cHash=67da0a0367
Sinon, tu peux te rapprocher de ta section départementale de l'OCCE pour avoir plus d'infos.
http://www.education.gouv.fr/cid4283/les-cooperatives-scolaires.html
et ça :
http://www.esen.education.fr/fr/ressources-par-type/outils-pour-agir/le-film-annuel-des-personnels-de-direction/detail-d-une-fiche/?a=18&cHash=67da0a0367
Sinon, tu peux te rapprocher de ta section départementale de l'OCCE pour avoir plus d'infos.
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- ElyasEsprit sacré
Merci, Cowabunga. Pour le FSE, c'est à voir. Sinon, pour une vraie coopérative associative dans le cadre scolaire, ça fait peur par rapport au bilan comptable et à la responsabilité morale (je déteste ce genre de responsabilités). Je vais me renseigner, il y a une coopérative scolaire dans l'école de mon fils.
- DalvaVénérable
Cowabunga a écrit:De mon côté, c'est du travail maison (et c'est quasiment le seul travail que je leur donne à faire). Noté sur 15 comme au brevet (5 pour l'imagination, 5 pour la construction, 5 pour la langue).
En début d'année, je distribue une feuille avec des propositions de sujets pour ceux qui n'ont pas d'idée (des thèmes, des formes, des vrais sujets, etc.) ; ils s'en servent rarement.
Ils ont droit à toute l'aide qu'ils veulent (sauf plagiat Internet), mais maman et mamie se lassent vite de faire une rédac toutes les semaines. En fait, je considère purement et simplement que ce n'est pas mon problème si les parents apprennent à leur enfants à être malhonnêtes (et ignorants).
Ils ont le droit d'améliorer le même texte semaine après semaine ; d'ailleurs, je le conseille aux plus faibles (qui ne m'écoutent pas, mais c'est un autre problème).
Un fois par mois, ils ont rédac sur table avec sujet imposé, ça permet de voir les progrès.
Cowabunga, ton idée de sujets libres réguliers ne m'avait, je l'avoue, plus traversé l'esprit depuis... très longtemps !
Je suis ravie que tu en aies parlé !
Serait-ce trop te demander que de me donner quelques exemples des sujets que tu leur proposes quand ils n'ont pas d'idée ?
Mon grand problème en effet, c'est l'inspiration. J'ai toujours très facile à écrire pour les autres sur un sujet donné, mais quant à trouver moi-même quoi écrire sans "démarreur"... Ouille !
- CowabungaHabitué du forum
Un exemple, pour des 3e.
...
Bon, je n'arrive pas à charger le pdf, alors je fais un copié-collé (en spoiler pour ne pas prendre trop de place !)
...
Bon, je n'arrive pas à charger le pdf, alors je fais un copié-collé (en spoiler pour ne pas prendre trop de place !)
- Fiche TEL:
Ecrire autour d’une forme- · Un poème : sonnet, calligramme, haïku, en prose, en vers libres, etc. ;
- · Une scène : de théâtre, de cinéma ;
- · Un récit : historique, autobiographique, fantastique, merveilleux, etc. ;
- · Une critique : de livre, de film, de jeu, etc.
Ecrire autour d’un thème- · Le corps ;
- · L’argent ;
- · Le conflit ;
- · Protéger ;
- · Jouer ;
- · Etc.
Ecrire pour se préparer au brevet
Sujet d’imagination
· Racontez la plus grande peur de votre vie en insistant sur la ou les causes de cette peur, sur les émotions que vous avez ressenties et sur la réaction de votre entourage (famille ou amis).
Sujet de réflexion
· Certains sont favorables au travail des jeunes pendant les vacances, d’autres le refusent. Vous exposerez les arguments des uns et des autres en les illustrant d’exemples et présenterez votre propre point de vue.- · Un poème : sonnet, calligramme, haïku, en prose, en vers libres, etc. ;
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- DalvaVénérable
Merci beaucoup Cowabunga !
J'ai bien fait de te demander, je n'imaginais pas ça comme ça du tout !
Je n'aurai pas de mal à me constituer mes propres listes de sujets pour les autres classes, du coup.
Merci encore !
J'ai bien fait de te demander, je n'imaginais pas ça comme ça du tout !
Je n'aurai pas de mal à me constituer mes propres listes de sujets pour les autres classes, du coup.
Merci encore !
- NLM76Grand Maître
Je connais bien ces pédagogies : j'ai en effet pratiqué les techniques Freinet et la pédagogie institutionnelle, ou en tout cas essayé, pendant une dizaine d'années, à plus ou moins haute dose, en faisant beaucoup d'erreurs, et avec quelques bonheurs, en même temps que je me suis formé dans les stages du Collectif des Equipes de Pédagogie Institutionnelle, où j'ai été responsable de formation.
Le plus intéressant à mon sens, c'était le journal scolaire et la correspondance, fondés sur le texte libre et sa clé de voûte : le choix de textes. La partie "résolution des conflits" du Conseil est, je le pense, une erreur. Il faut s'en tenir au conseil de coopérative, dont il faut développer la signification.
Les ceintures sont une bonne chose, mais elles doivent s'appuyer sur des programmes solides, et ne pas tomber dans les micro-compétences : en gros une ceinture, c'est une année scolaire. Je développerai: j'ai pratiqué pour la rédaction et la conjugaison.
Les plans de travail sont aussi une bonne chose, mais ils sont beaucoup plus efficaces s'ils s'appuient sur un manuel solide.
L'articulation de cette affaire avec l'éparpillement propre à l'enseignement secondaire (on ne voit les élèves qu'une heure par-ci, une heure par là) rend en effet l'adaptation des pédagogies coopératives très délicate. Et pas seulement du point de vue des élèves, mais aussi du point de vue du professeur. On ne peut pas gérer plusieurs classes coopératives en même temps.
Enfin, la question de ce qu'est une institution, c'est-à-dire un objet symbolique qui aide à instruire, en quelque sorte placé entre l'enseignant et les élèves, entre les élèves eux-mêmes est à mon sens très féconde pour la réflexion pédagogique. En particulier, elle m'a permis de travailler la question de l'autorité, bien que je croie maintenant qu'il y a des chemins un peu moins cahoteux — en tout cas un peu moins périlleux.
Le plus intéressant à mon sens, c'était le journal scolaire et la correspondance, fondés sur le texte libre et sa clé de voûte : le choix de textes. La partie "résolution des conflits" du Conseil est, je le pense, une erreur. Il faut s'en tenir au conseil de coopérative, dont il faut développer la signification.
Les ceintures sont une bonne chose, mais elles doivent s'appuyer sur des programmes solides, et ne pas tomber dans les micro-compétences : en gros une ceinture, c'est une année scolaire. Je développerai: j'ai pratiqué pour la rédaction et la conjugaison.
Les plans de travail sont aussi une bonne chose, mais ils sont beaucoup plus efficaces s'ils s'appuient sur un manuel solide.
L'articulation de cette affaire avec l'éparpillement propre à l'enseignement secondaire (on ne voit les élèves qu'une heure par-ci, une heure par là) rend en effet l'adaptation des pédagogies coopératives très délicate. Et pas seulement du point de vue des élèves, mais aussi du point de vue du professeur. On ne peut pas gérer plusieurs classes coopératives en même temps.
Enfin, la question de ce qu'est une institution, c'est-à-dire un objet symbolique qui aide à instruire, en quelque sorte placé entre l'enseignant et les élèves, entre les élèves eux-mêmes est à mon sens très féconde pour la réflexion pédagogique. En particulier, elle m'a permis de travailler la question de l'autorité, bien que je croie maintenant qu'il y a des chemins un peu moins cahoteux — en tout cas un peu moins périlleux.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ElyasEsprit sacré
nlm76 a écrit:J'ai pratiqué les techniques Freinet et la pédagogie institutionnelle, ou en tout cas essayé, pendant une demi-douzaine d'années, en même temps que je me suis formé dans les stages du Collectif des Equipes de Pédagogie Institutionnelle, où j'ai été responsable de formation.
Le plus intéressant à mon sens, c'était le journal scolaire et la correspondance, fondés sur le texte libre et sa clé de voûte : le choix de textes. La partie "résolution des conflits" du Conseil est, je le pense, une erreur. Il faut s'en tenir au conseil de coopérative, dont il faut développer la signification.
Les ceintures sont une bonne chose, mais elles doivent s'appuyer sur des programmes solides, et ne pas tomber dans les micro-compétences : en gros une ceinture, c'est une année scolaire. Je développerai: j'ai pratiqué pour la rédaction et la conjugaison.
Les plans de travail sont aussi une bonne chose, mais ils sont beaucoup plus efficaces s'ils s'appuient sur un manuel solide.
L'articulation de cette affaire avec l'éparpillement propre à l'enseignement secondaire (on ne voit les élèves qu'une heure par-ci, une heure par là) rend en effet l'adaptation des pédagogies coopératives très délicate. Et pas seulement du point de vue des élèves, mais aussi du point de vue du professeur. On ne peut pas gérer plusieurs classes coopératives en même temps.
Enfin, la question de ce qu'est une institution, c'est-à-dire un objet symbolique qui aide à instruire, en quelque sorte placé entre l'enseignant et les élèves, entre les élèves eux-mêmes est à mon sens très féconde pour la réflexion pédagogique.
Merci pour ce retour. Je partage ton avis sur le plan de travail en ajoutant une autre : les élèves doivent connaître explicitement les exigences et les codes des travaux qu'ils doivent réaliser.
De même pour les ceintures, je suis totalement d'accord avec toi.
Pure curiosité, pourquoi as-tu cessé ? Et dans quelles conditions as-tu pratiqué ?
- NLM76Grand Maître
J'oubliais une chose très importante en PI : les EPIs (eh oui!), équipes de pédagogie institutionnelle, ou plutôt institutrice. En PI, on apprend à travailler efficacement en équipe, ce qui n'a absolument rien à voir avec ce que l'éducation nationale tente d'imposer, comme la fabrication commune de devoirs communs, qui est en général une fadaise. Une des conséquences de cela, c'est le travail de la monographie (d'élève, de classe...), à mon avis très utile.
J'ai pratiqué (un peu) à l'école primaire, où je n'ai été que stagiaire, et beaucoup dans un collège très très ZEP, où je n'enseignais que le français.
J'ai cessé essentiellement parce que j'ai constaté que c'était inadapté au système secondaire (il faut n'avoir qu'une seule classe), qu'une partie des éléments de la PI était trop dogmatique et surtout périlleuse, en tout cas sans une transposition radicale. Je me suis aperçu aussi qu'il me fallait beaucoup mieux assumer la place magistrale, laquelle est très institutrice, dès lors qu'on ne se prend pas trop pour un maître — bien qu'il soit nécessaire de se prendre un peu pour un maître. En quelque sorte, la PI a peut-être été pour moi un temps une tentative de fuir la question de l'autorité. J'ai enfin compris aussi que le contenu était un problème essentiel, plus essentiel que je ne le considérais (en particulier aujourd'hui que les programmes sont sinistrés, de la maternelle à l'université), que Freinet et Oury ont pu faire quelque chose parce qu'ils s'adossaient à des programmes solides. D'où le Grip.
J'ai pratiqué (un peu) à l'école primaire, où je n'ai été que stagiaire, et beaucoup dans un collège très très ZEP, où je n'enseignais que le français.
J'ai cessé essentiellement parce que j'ai constaté que c'était inadapté au système secondaire (il faut n'avoir qu'une seule classe), qu'une partie des éléments de la PI était trop dogmatique et surtout périlleuse, en tout cas sans une transposition radicale. Je me suis aperçu aussi qu'il me fallait beaucoup mieux assumer la place magistrale, laquelle est très institutrice, dès lors qu'on ne se prend pas trop pour un maître — bien qu'il soit nécessaire de se prendre un peu pour un maître. En quelque sorte, la PI a peut-être été pour moi un temps une tentative de fuir la question de l'autorité. J'ai enfin compris aussi que le contenu était un problème essentiel, plus essentiel que je ne le considérais (en particulier aujourd'hui que les programmes sont sinistrés, de la maternelle à l'université), que Freinet et Oury ont pu faire quelque chose parce qu'ils s'adossaient à des programmes solides. D'où le Grip.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ElyasEsprit sacré
nlm76 a écrit:J'oubliais une chose très importante en PI : les EPIs (eh oui!), équipes de pédagogie institutionnelle, ou plutôt institutrice. En PI, on apprend à travailler efficacement en équipe, ce qui n'a absolument rien à voir avec ce que l'éducation nationale tente d'imposer, comme la fabrication commune de devoirs communs, qui est en général une fadaise. Une des conséquences de cela, c'est le travail de la monographie (d'élève, de classe...), à mon avis très utile.
J'ai pratiqué (un peu) à l'école primaire, où je n'ai été que stagiaire, et beaucoup dans un collège très très ZEP, où je n'enseignais que le français.
J'ai cessé essentiellement parce que j'ai constaté que c'était inadapté au système secondaire (il faut n'avoir qu'une seule classe), qu'une partie des éléments de la PI était trop dogmatique et surtout périlleuse, en tout cas sans une transposition radicale. Je me suis aperçu aussi qu'il me fallait beaucoup mieux assumer la place magistrale, laquelle est très institutrice, dès lors qu'on ne se prend pas trop pour un maître — bien qu'il soit nécessaire de se prendre un peu pour un maître. En quelque sorte, la PI a peut-être été pour moi un temps une tentative de fuir la question de l'autorité. J'ai enfin compris aussi que le contenu était un problème essentiel, plus essentiel que je ne le considérais (en particulier aujourd'hui que les programmes sont sinistrés, de la maternelle à l'université), que Freinet et Oury ont pu faire quelque chose parce qu'ils s'adossaient à des programmes solides. D'où le Grip.
Je vois. Ce genre de pédagogie a besoin d'être adapté dans le secondaire. On ne peut pas la transposer telle quelle. Tu pointes aussi des éléments sur la PI qui me font préférer Freinet à Oury (et de loin). On pourrait croire de prime abord que c'est la même chose mais sur des éléments essentiels, c'est très différent. La PI est beaucoup plus à la mode que Freinet d'ailleurs dans le secondaire.
Merci pour ton témoignage
- kensingtonEsprit éclairé
Au hasard d'autres recherches, je suis tombé sur ça: Enseigner et vivre autrement au collège par la pédagogie Freinet (dossier pdf 9 pages)
Peut-être connaissez-vous déjà.
Peut-être connaissez-vous déjà.
- CowabungaHabitué du forum
Merci kensington ! Ce document tombe à point nommé et répond à des questions que je me posais. Où l'as-tu trouvé ?
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- kensingtonEsprit éclairé
De rien!
Je ne peux pas te dire précisément, je suis tombé, entre autres, sur le lien PDF en faisant une recherche sur G**gle qui n'avait rien à voir.
Peut-être à partir de l'adresse du fichier, pourras-tu remonter jusqu'au site où il se trouve.
Je ne peux pas te dire précisément, je suis tombé, entre autres, sur le lien PDF en faisant une recherche sur G**gle qui n'avait rien à voir.
Peut-être à partir de l'adresse du fichier, pourras-tu remonter jusqu'au site où il se trouve.
- SaloumHabitué du forum
J'ai décidé de travailler en îlots à la rentrée. Mon idée n'était pas de mettre en place les îlots modifiés de M. Rivoire (je ne connaissais pas), mais plutôt de favoriser le travail de groupe et l'autonomie (et de différencier les activités au sein de la classe en proposant plusieurs "espaces" : lecture, rédaction, remédiation). L'idée du plan de travail m'intéresse beaucoup. Est-ce que quelqu'un l'a expérimenté en français et pourrait me donner un exemple de "feuille d'activité" ?
Je voudrais creuser davantage le sujet mais j'ai du mal à tomber sur les bons bouquins dans la forêt des ouvrages pédagogiques. Je ne suis pas sûre du tout que ces lubies soient applicables, mais j'ai envie d'essayer. Des avis ?
Je voudrais creuser davantage le sujet mais j'ai du mal à tomber sur les bons bouquins dans la forêt des ouvrages pédagogiques. Je ne suis pas sûre du tout que ces lubies soient applicables, mais j'ai envie d'essayer. Des avis ?
- Simone BouéNiveau 9
J'ai fait des plans de travail à chaque veille de vacances mais pas sur chaque élève. L'idéal, évidemment, ce serait de faire un plan de travail réel sur toute la semaine...mais ça...ce sera pour quand je ne serai plus prof !
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Tant de pages, tant de livres qui furent nos sources d'émotion, et que nous relisons pour y étudier la qualité des adverbes ou la propriété des adjectifs.
E.C.
- SergeMédiateur
Et en latin, tant que ça existe, certains ont testé des approches intéressantes ?
- CowabungaHabitué du forum
En latin, oui. J'ai posté des documents sur un autre fil, mais je ne sais plus lequel...
Edit : c'était là https://www.neoprofs.org/t77298p20-pedagogie-freinet-au-college
Mais je pense que tu les as déjà lus.
Edit : c'était là https://www.neoprofs.org/t77298p20-pedagogie-freinet-au-college
Mais je pense que tu les as déjà lus.
_________________
"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- hgvangoghNiveau 2
3e édition des RENCONTRES COOPERATIVES
Ce sera à la BOURSE DU TRAVAIL le samedi 21 janvier
Tout est indiqué ici : https://bimestriel.framapad.org/p/Rencontres_p%C3%A9dagogies_coop%C3%A9ratives_Paris_21.01.17
L'inscription ouverte depuis ce soir est là : https://framacalc.org/3e_rencontres_franciliennes_autour_des_pedagogies_cooperatives_au_Second_degre
Ce sera à la BOURSE DU TRAVAIL le samedi 21 janvier
Tout est indiqué ici : https://bimestriel.framapad.org/p/Rencontres_p%C3%A9dagogies_coop%C3%A9ratives_Paris_21.01.17
L'inscription ouverte depuis ce soir est là : https://framacalc.org/3e_rencontres_franciliennes_autour_des_pedagogies_cooperatives_au_Second_degre
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Sur Twitter : https://twitter.com/HGVangogh
Site : http://lewebpedagogique.com/hgvangogh/
Veille numérique et pédagogique : www.scoop.it/veille-tice-vangogh
Groupe Freinet/classe coopérative dans le
- hgvangoghNiveau 2
Dossier de veille de l'IFÉ :
La coopération entre élèves : des recherches aux pratiques
http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=114&lang=fr
La coopération entre élèves : des recherches aux pratiques
http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=114&lang=fr
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Sur Twitter : https://twitter.com/HGVangogh
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Veille numérique et pédagogique : www.scoop.it/veille-tice-vangogh
Groupe Freinet/classe coopérative dans le
- hgvangoghNiveau 2
Conjuguer Freinet à tous les temps, entretien avec Catherine Chabrun, rédactrice en chef du Nouvel Éducateur
http://www.questionsdeclasses.org/?Conjuguer-Freinet-a-tous-les-temps-entretien-avec-Catherine-Chabrun-redactrice
C’est le cinquantenaire de la disparition de Freinet, mais c’est aussi 90 ans de pratiques, d’expérimentations et de recherches à l’école et hors de l’école, de la maternelle au lycée. Un numéro exceptionnel de 140 pages du Nouvel éducateur présente le mouvement Freinet : une actualité ancrée dans l’Éducation nouvelle qui en ce début du xxie siècle demeure une force vive de propositions pour l’école populaire, celle de tous les enfants.
Cinquantenaire... « Freinet, toujours debout ! »
Dossier articulé en trois parties :
– La construction d’un mouvement pédagogique avec des articles d’historiens, de compagnons de Freinet et de militants ;
– L’actualité de la pédagogie Freinet, tout un avenir, avec des articles de praticiens, de militants, des secteurs et chantiers de l’iCEM ;
– Ensemble pour l’Éducation, avec des paroles extérieures.
http://www.questionsdeclasses.org/?Conjuguer-Freinet-a-tous-les-temps-entretien-avec-Catherine-Chabrun-redactrice
C’est le cinquantenaire de la disparition de Freinet, mais c’est aussi 90 ans de pratiques, d’expérimentations et de recherches à l’école et hors de l’école, de la maternelle au lycée. Un numéro exceptionnel de 140 pages du Nouvel éducateur présente le mouvement Freinet : une actualité ancrée dans l’Éducation nouvelle qui en ce début du xxie siècle demeure une force vive de propositions pour l’école populaire, celle de tous les enfants.
Cinquantenaire... « Freinet, toujours debout ! »
Dossier articulé en trois parties :
– La construction d’un mouvement pédagogique avec des articles d’historiens, de compagnons de Freinet et de militants ;
– L’actualité de la pédagogie Freinet, tout un avenir, avec des articles de praticiens, de militants, des secteurs et chantiers de l’iCEM ;
– Ensemble pour l’Éducation, avec des paroles extérieures.
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Veille numérique et pédagogique : www.scoop.it/veille-tice-vangogh
Groupe Freinet/classe coopérative dans le
- hgvangoghNiveau 2
Bonjour,
Pour informations :
Ouverture des inscriptions pour 4e rencontres coop IDF du 2degré. Programme à venir durant la 2e quinzaine d'avril.
https://frama.link/4erencontrescoopIDF2D
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Veille numérique et pédagogique : www.scoop.it/veille-tice-vangogh
Groupe Freinet/classe coopérative dans le
- ElyasEsprit sacré
Petit bilan de fin d'année après un an d'évaluation par ceintures dans toutes mes classes.
Je suis ravi et je ne pense pas revenir en arrière (sauf pour des raisons d'organisation et de conforts personnels si les programmes changent trop vite). Mes élèves ont tous été conquis par le système. Bon, je suis le type bizarre du collège (tu ne mets pas de notes, alors tu mets des couleurs et tu as une usine à gaz de compétences ? Euh, non, pas du tout).
Aujourd'hui, avant-dernier jour de cours, des élèves veulent encore passer des ceintures (une ceinture noire d'analyse de document en 6e) et des dizaines d'autres en ont passées après leur conseil de classe de troisième trimestre. Mes meilleurs élèves courent après les ceintures noires et mes autres élèves tentent d'aller aussi le plus loin possible. Mes élèves en difficulté et bosseurs ont bien progressé et ont tenté de monter petit à petit dans les niveaux.
J'arrive tout de même en fin de 6e à des élèves qui apprennent tout le cahier pour passer leur ceinture de maîtrise de connaissances ou pour faire un récit de conceptualisation sur la notion d'habiter.
J'ai pas mal monté mon niveau d'exigence sans que cela ne pose de problème aux élèves ou aux parents.
En revanche, au niveau logistique, j'ai dû beaucoup apprendre. Je deviens un pro des tableaux synoptiques, des gommettes et de l'organisation en imprimerie. Ma base de données de ceintures a été un gros chantier mais elle est bien fournie maintenant (je dois être à 150 ceintures en 6e et 150 en 5e).
L'un des gros avantages est de pouvoir faire réviser n'importe quel chapitre de l'année à n'importe quel moment de l'année.
Sur mes élèves en difficulté mais scolaire, le système les fait progresser et ils s'accrochent et c'est super car je vois un avant et un après.
Sur mes élèves de niveau correct, ils progressent aussi et tentent de se dépasser.
Sur mes très bons élèves, il y a des étincelles, ils font la course contre la montre pour atteindre les ceintures noires avant la fin de l'année.
Il y a des points critiques cependant : mes collègues et l'administration font comme si je n'existait pas car je n'ai pas de notes (mais bon, je m'en fiche) ; malgré mes demandes, il n'y a pas eu de sorties de mes ceintures en fin d'année pour montrer aux parents où en étaient leurs enfants ; c'est un travail monstrueux quand on le fait tout seul.
Il y a aussi d'autres points : je suis le seul à évaluer par ceintures ; ce fait peut expliquer le succès de mon expérience car je suis le seul à agir ainsi donc les élèves font leurs évaluations traditionnelles ailleurs et ont le temps de gérer leurs ceintures en HG-EMC. A voir.
Aucune plainte de parents. Pas mal de parents, au contraire, me remercient et sont contents car cela demande à leurs enfants de se dépasser. Cependant, ce sont les parents d'enfants en réussite et des parents investis. Les parents des élèves des classes défavorisées me font peu de retour.
Enfin, tous mes élèves sont capables d'expliquer le système des ceintures.
Bref, je crois avoir trouvé le système d'évaluation qui me convient et qui me permet de former comme je veux, avec mes pratiques personnelles basées sur l'initiation aux langages de l'HG, à un apport massif de connaissances et à l'apprentissage de l'autonomie par des activités langagières quais-permanentes. En clair, j'ai trouvé le système d'évaluation qui correspond à mes pratiques et ambitions didactiques et pédagogiques.
Le truc qui me fait peur est que les sciences veulent passer à l'évaluation par compétences chez moi et vont opter pour un système de listes de compétences (avec NA/ECA/A/Expert). J'ai un peu peur qu'à terme, la direction ne souhaite le passage au tout sans notes et que dans la "normalisation" des pratiques, on m'oblige à abandonner les ceintures (donc, je risque d'être vent debout aux côtés de mes collègues pro-notes chiffrées).
Vraiment, cela a été une année horrible pour avoir l'air frais et pimpant car je dormais peu, mais je suis ravi (et maintenant, j'ai une bonne base de données, une logistique qui roule et je vais enfin avoir des heures de trou !!!!!).
Je suis ravi et je ne pense pas revenir en arrière (sauf pour des raisons d'organisation et de conforts personnels si les programmes changent trop vite). Mes élèves ont tous été conquis par le système. Bon, je suis le type bizarre du collège (tu ne mets pas de notes, alors tu mets des couleurs et tu as une usine à gaz de compétences ? Euh, non, pas du tout).
Aujourd'hui, avant-dernier jour de cours, des élèves veulent encore passer des ceintures (une ceinture noire d'analyse de document en 6e) et des dizaines d'autres en ont passées après leur conseil de classe de troisième trimestre. Mes meilleurs élèves courent après les ceintures noires et mes autres élèves tentent d'aller aussi le plus loin possible. Mes élèves en difficulté et bosseurs ont bien progressé et ont tenté de monter petit à petit dans les niveaux.
J'arrive tout de même en fin de 6e à des élèves qui apprennent tout le cahier pour passer leur ceinture de maîtrise de connaissances ou pour faire un récit de conceptualisation sur la notion d'habiter.
J'ai pas mal monté mon niveau d'exigence sans que cela ne pose de problème aux élèves ou aux parents.
En revanche, au niveau logistique, j'ai dû beaucoup apprendre. Je deviens un pro des tableaux synoptiques, des gommettes et de l'organisation en imprimerie. Ma base de données de ceintures a été un gros chantier mais elle est bien fournie maintenant (je dois être à 150 ceintures en 6e et 150 en 5e).
L'un des gros avantages est de pouvoir faire réviser n'importe quel chapitre de l'année à n'importe quel moment de l'année.
Sur mes élèves en difficulté mais scolaire, le système les fait progresser et ils s'accrochent et c'est super car je vois un avant et un après.
Sur mes élèves de niveau correct, ils progressent aussi et tentent de se dépasser.
Sur mes très bons élèves, il y a des étincelles, ils font la course contre la montre pour atteindre les ceintures noires avant la fin de l'année.
Il y a des points critiques cependant : mes collègues et l'administration font comme si je n'existait pas car je n'ai pas de notes (mais bon, je m'en fiche) ; malgré mes demandes, il n'y a pas eu de sorties de mes ceintures en fin d'année pour montrer aux parents où en étaient leurs enfants ; c'est un travail monstrueux quand on le fait tout seul.
Il y a aussi d'autres points : je suis le seul à évaluer par ceintures ; ce fait peut expliquer le succès de mon expérience car je suis le seul à agir ainsi donc les élèves font leurs évaluations traditionnelles ailleurs et ont le temps de gérer leurs ceintures en HG-EMC. A voir.
Aucune plainte de parents. Pas mal de parents, au contraire, me remercient et sont contents car cela demande à leurs enfants de se dépasser. Cependant, ce sont les parents d'enfants en réussite et des parents investis. Les parents des élèves des classes défavorisées me font peu de retour.
Enfin, tous mes élèves sont capables d'expliquer le système des ceintures.
Bref, je crois avoir trouvé le système d'évaluation qui me convient et qui me permet de former comme je veux, avec mes pratiques personnelles basées sur l'initiation aux langages de l'HG, à un apport massif de connaissances et à l'apprentissage de l'autonomie par des activités langagières quais-permanentes. En clair, j'ai trouvé le système d'évaluation qui correspond à mes pratiques et ambitions didactiques et pédagogiques.
Le truc qui me fait peur est que les sciences veulent passer à l'évaluation par compétences chez moi et vont opter pour un système de listes de compétences (avec NA/ECA/A/Expert). J'ai un peu peur qu'à terme, la direction ne souhaite le passage au tout sans notes et que dans la "normalisation" des pratiques, on m'oblige à abandonner les ceintures (donc, je risque d'être vent debout aux côtés de mes collègues pro-notes chiffrées).
Vraiment, cela a été une année horrible pour avoir l'air frais et pimpant car je dormais peu, mais je suis ravi (et maintenant, j'ai une bonne base de données, une logistique qui roule et je vais enfin avoir des heures de trou !!!!!).
- RendashBon génie
Et pour les élèves en refus de travail, ou vraiment complètement largués, ça donne quoi ?
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