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- ElyasEsprit sacré
Bonjour à tous,
On entend souvent, tels des murmures légendaires, des noms de pédagogies anciennes quasiment disparues dont on porte aux nues le nom des fondateurs. Par exemple, Célestin Freinet est souvent cité.
Hélas, comme nombre de légendes, dès qu'on interroge un tant soit peu les conteurs sur le fonctionnement de ces pédagogies, nous ne trouvons plus que des muets. L'institution vante souvent ces maîtres de la pédagogie coopérative sans pour autant expliquer leurs conceptions du travail en classe.
Ces pédagogies sont souvent des pédagogies du primaire. Dans le secondaire, il faut les adapter car l'unité du maître, du lieu et du temps n'est pas la même qu'au primaire.
Cette année, j'ai testé les plans de travail et j'en suis pleinement satisfait car ils ont permis à tous mes élèves de progresser et de travailler. C'était très impressionnant. L'an prochain, je pense mettre en place un carnet de bord de la classe dont je serai professeur principal et demander un cahier des apprentissages pour chacun des élèves de la classe.
Seul, je ne peux pas aller plus loin : les travaux libres, les quoi de neuf ? et les conseils coopératifs sont difficiles à faire vivre quand on est seul, de même que la liberté d'autonomie et la vie démocratique que proposent ces pédagogies.
Certains parmi vous, PE ou professeurs du secondaire, auraient-ils tenté des expériences avec ce type de pédagogie ? La PI est bien plus répandue que la Freinet et j'avoue que j'ai une tendance naturelle à aller vers Freinet plutôt que vers la PI (à cause de la question du pouvoir). Plusieurs collègues de mon établissement sont intéressés par la création d'une classe fonctionnant avec ces philosophies pédagogiques mais je ne veux pas tomber dans les travers d'une expérimentation hasardeuse ou qui prône avant tout le vivre ensemble. Ce qui m'intéresse est la pédagogie de l'effort et du travail que mettait en place Freinet tout en créant une communauté de classe où on créait un nomos et on s'entraidait avec efficacité.
Je suis preneur de tous les témoignages.
On entend souvent, tels des murmures légendaires, des noms de pédagogies anciennes quasiment disparues dont on porte aux nues le nom des fondateurs. Par exemple, Célestin Freinet est souvent cité.
Hélas, comme nombre de légendes, dès qu'on interroge un tant soit peu les conteurs sur le fonctionnement de ces pédagogies, nous ne trouvons plus que des muets. L'institution vante souvent ces maîtres de la pédagogie coopérative sans pour autant expliquer leurs conceptions du travail en classe.
Ces pédagogies sont souvent des pédagogies du primaire. Dans le secondaire, il faut les adapter car l'unité du maître, du lieu et du temps n'est pas la même qu'au primaire.
Cette année, j'ai testé les plans de travail et j'en suis pleinement satisfait car ils ont permis à tous mes élèves de progresser et de travailler. C'était très impressionnant. L'an prochain, je pense mettre en place un carnet de bord de la classe dont je serai professeur principal et demander un cahier des apprentissages pour chacun des élèves de la classe.
Seul, je ne peux pas aller plus loin : les travaux libres, les quoi de neuf ? et les conseils coopératifs sont difficiles à faire vivre quand on est seul, de même que la liberté d'autonomie et la vie démocratique que proposent ces pédagogies.
Certains parmi vous, PE ou professeurs du secondaire, auraient-ils tenté des expériences avec ce type de pédagogie ? La PI est bien plus répandue que la Freinet et j'avoue que j'ai une tendance naturelle à aller vers Freinet plutôt que vers la PI (à cause de la question du pouvoir). Plusieurs collègues de mon établissement sont intéressés par la création d'une classe fonctionnant avec ces philosophies pédagogiques mais je ne veux pas tomber dans les travers d'une expérimentation hasardeuse ou qui prône avant tout le vivre ensemble. Ce qui m'intéresse est la pédagogie de l'effort et du travail que mettait en place Freinet tout en créant une communauté de classe où on créait un nomos et on s'entraidait avec efficacité.
Je suis preneur de tous les témoignages.
- doctor whoDoyen
Cette année, tentative de mise en place d'un système de "permis", établissant des droits, des devoirs, des responsabilités et des sanctions selon l'attitude de chacun.
Pas de permis : corvées (chaises sur tables, fermer volet...), sanctions plus rapides, etc.
Permis B : responsabilités, libertés (se lever, etc), pas de sanction sinon celle de perdre son permis.
Permis A : entre les 2.
J'ai abandonné. Difficile de savoir qui a quoi, malgré une liste bien faite. En une heure, ça prend trop de temps. Pas de salle à moi, pas d'affichage possible des permis.
Et puis les élèves ne profitent pas des libertés qui leur sont accordées. Finalement, c'est devenu un moyen de différer les sanctions.
A voir. Perso, j'arrête...
Pas de permis : corvées (chaises sur tables, fermer volet...), sanctions plus rapides, etc.
Permis B : responsabilités, libertés (se lever, etc), pas de sanction sinon celle de perdre son permis.
Permis A : entre les 2.
J'ai abandonné. Difficile de savoir qui a quoi, malgré une liste bien faite. En une heure, ça prend trop de temps. Pas de salle à moi, pas d'affichage possible des permis.
Et puis les élèves ne profitent pas des libertés qui leur sont accordées. Finalement, c'est devenu un moyen de différer les sanctions.
A voir. Perso, j'arrête...
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ElyasEsprit sacré
Je n'aime pas trop cette histoire de permis. Est-ce une institution de la PI ?
Le cahier d'apprentissage me semble facile à mettre en place si on en donne l'habitude dès la 6e. Chaque soir, je demanderai aux élèves d'écrire ce qu'ils ont appris, leurs réussites et leurs difficultés dans les cours de la journée. Je ramasserai en fin de semaine pour faire un bilan aux collègues (ou alors, on se met d'accord à plusieurs collègues pour n'avoir que 5-6 élèves à suivre) via pronotes.
Evidemment, comme pour tout, les élèves ont le droit de ne pas vouloir donner ou remplir le cahier des apprentissages. C'est son droit.
Le carnet de bord de la classe peut aussi être intéressant.
Je m'intéresse surtout aux travaux libres. Cela me fait un petit peu peur car je suis un gros défenseur du programme. Enfin, si les futurs programmes sont achevables correctement, je peux peut-être les lancer sur des "approfondissements libres" par rapport au thème de la leçon (du genre quand on étudie le Moyen Âge : les chevaliers du Temple, Château-Gaillard, la couleur bleue au Moyen Âge avec des documents que j'aurai préparé préalablement).
Je ne sais pas, je suis tenté de me lancer car ça permet de donner aux élèves énormément de connaissances tout en leur donnant une certaine liberté.
Mais, tu vois... les permis, ça fait partie du contrôle social, c'est un truc que je n'aime pas car on bosse ou on est puni dans mes classes, c'est la loi suprême. Cette question du pouvoir dans la PI me gêne même si je sais que cela donne des cadres très clairs aux élèves. Ce n'est juste pas moi.
Le cahier d'apprentissage me semble facile à mettre en place si on en donne l'habitude dès la 6e. Chaque soir, je demanderai aux élèves d'écrire ce qu'ils ont appris, leurs réussites et leurs difficultés dans les cours de la journée. Je ramasserai en fin de semaine pour faire un bilan aux collègues (ou alors, on se met d'accord à plusieurs collègues pour n'avoir que 5-6 élèves à suivre) via pronotes.
Evidemment, comme pour tout, les élèves ont le droit de ne pas vouloir donner ou remplir le cahier des apprentissages. C'est son droit.
Le carnet de bord de la classe peut aussi être intéressant.
Je m'intéresse surtout aux travaux libres. Cela me fait un petit peu peur car je suis un gros défenseur du programme. Enfin, si les futurs programmes sont achevables correctement, je peux peut-être les lancer sur des "approfondissements libres" par rapport au thème de la leçon (du genre quand on étudie le Moyen Âge : les chevaliers du Temple, Château-Gaillard, la couleur bleue au Moyen Âge avec des documents que j'aurai préparé préalablement).
Je ne sais pas, je suis tenté de me lancer car ça permet de donner aux élèves énormément de connaissances tout en leur donnant une certaine liberté.
Mais, tu vois... les permis, ça fait partie du contrôle social, c'est un truc que je n'aime pas car on bosse ou on est puni dans mes classes, c'est la loi suprême. Cette question du pouvoir dans la PI me gêne même si je sais que cela donne des cadres très clairs aux élèves. Ce n'est juste pas moi.
- Mystic33Niveau 3
Elyas, tu pourrais expliquer ce que tu appelle les "plans de travail" stp ? Et si en plus tu as du temps, je suis nouvelle et je ne connais pas la "PI" ou la "freinet" tu voudrais bien me résumer ce que c'est ou me donner des liens qui le font ?
merci !
merci !
_________________
"L'histoire n'est pas plus figée ni morte que l'avenir. Le passé est tout près ; il commence à la dernière respiration qu'on a prise" Robin Hobb.
- ElyasEsprit sacré
Un plan de travail est une fiche qu'on donne à un élève et où il doit accomplir tout le travail donné dessus avec des possibilités de choix si on veut. Il peut faire les travaux dans l'ordre qu'il souhaite. Il a un temps donné.
Voici un exemple de plan de travail en histoire :
J'en parle ici pour l'HG : https://www.neoprofs.org/t84152p280-histoire-geo-cinquieme#3049899
La pédagogie Freinet est une pédagogie développée par un instituteur, Célestin Freinet, dans la première moitié du XXe siècle. Elle se base sur la coopération, l'effort et l'autonomie des élèves.
La Pédagogie institutionnelle a été développée dans la 2e moitié du XXe siècle par un disciple de Freinet, Fernand Houry. Elle se base sur les mêmes bases que Freinet mais ne considère pas le pouvoir de la même façon que Freinet.
Pour en savoir plus sur la pédagogie Freinet : http://www.icem-pedagogie-freinet.org/
Pour en savoir plus sur la pédagogie institutionnelle : http://probo.free.fr/pedagogie_institutionnelle/ecrits_pi.htm
La différence majeure entre les deux est le rapport au pouvoir. Freinet part du principe que les élèves peuvent construire une loi démocratique alors que pour la PI de Fernand Oury les élèves doivent être dirigés. Ainsi dit, c'est caricatural car chez Freinet, l'élève apprend à construire une loi démocratique car le maître est toujours là pour éviter les déviances. Chez Oury, il y a la question des métiers où on délègue du pouvoir à quelques élèves. Cependant, je ne suis pas spécialiste de la PI (il y a des néos bien plus au point que moi sur ce point) et j'ai un naturel enclin vers Freinet.
Dans tous les cas, les deux pédagogies sont impossibles à mettre en l'état dans le secondaire, mais elles offrent toutes deux des points très intéressants pour travailler dans le secondaire. J'utilise par exemple les plans de travail à la Freinet les ceintures de la PI. Néanmoins, je suis assez hostile aux métiers de la PI, mais c'est dû à mon caractère et non à son inefficacité.
Voici un exemple de plan de travail en histoire :
- Spoiler:
- https://www.dropbox.com/s/c7fmuusq02nag5p/PdT%20pour%20n%C3%A9o.odt?dl=0
J'en parle ici pour l'HG : https://www.neoprofs.org/t84152p280-histoire-geo-cinquieme#3049899
La pédagogie Freinet est une pédagogie développée par un instituteur, Célestin Freinet, dans la première moitié du XXe siècle. Elle se base sur la coopération, l'effort et l'autonomie des élèves.
La Pédagogie institutionnelle a été développée dans la 2e moitié du XXe siècle par un disciple de Freinet, Fernand Houry. Elle se base sur les mêmes bases que Freinet mais ne considère pas le pouvoir de la même façon que Freinet.
Pour en savoir plus sur la pédagogie Freinet : http://www.icem-pedagogie-freinet.org/
Pour en savoir plus sur la pédagogie institutionnelle : http://probo.free.fr/pedagogie_institutionnelle/ecrits_pi.htm
La différence majeure entre les deux est le rapport au pouvoir. Freinet part du principe que les élèves peuvent construire une loi démocratique alors que pour la PI de Fernand Oury les élèves doivent être dirigés. Ainsi dit, c'est caricatural car chez Freinet, l'élève apprend à construire une loi démocratique car le maître est toujours là pour éviter les déviances. Chez Oury, il y a la question des métiers où on délègue du pouvoir à quelques élèves. Cependant, je ne suis pas spécialiste de la PI (il y a des néos bien plus au point que moi sur ce point) et j'ai un naturel enclin vers Freinet.
Dans tous les cas, les deux pédagogies sont impossibles à mettre en l'état dans le secondaire, mais elles offrent toutes deux des points très intéressants pour travailler dans le secondaire. J'utilise par exemple les plans de travail à la Freinet les ceintures de la PI. Néanmoins, je suis assez hostile aux métiers de la PI, mais c'est dû à mon caractère et non à son inefficacité.
- Mystic33Niveau 3
Merci beaucoup Elyas, tu m'as donné matière à réfléchir, tout cela est très intéressant !
J'avais mis en place le système des ilots bonifiés de Marie Rivoire moi en cette fin d'année (en histoire-géographie). J'en suis plutot contente mais je ferais bien des changements quand meme à l'avenir.
J'avais mis en place le système des ilots bonifiés de Marie Rivoire moi en cette fin d'année (en histoire-géographie). J'en suis plutot contente mais je ferais bien des changements quand meme à l'avenir.
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"L'histoire n'est pas plus figée ni morte que l'avenir. Le passé est tout près ; il commence à la dernière respiration qu'on a prise" Robin Hobb.
- ElyasEsprit sacré
Mystic33 a écrit:Merci beaucoup Elyas, tu m'as donné matière à réfléchir, tout cela est très intéressant !
J'avais mis en place le système des ilots bonifiés de Marie Rivoire moi en cette fin d'année (en histoire-géographie). J'en suis plutot contente mais je ferais bien des changements quand meme à l'avenir.
Le problème que je trouve aux îlots bonifiés, c'est qu'on force les élèves à être en groupe. Je faisais du travail de groupe comme ça. Il y avait toujours un groupe qui dysfonctionnait et souvent, un élève ne faisait rien dans un groupe ou un élève voulait tout faire. J'ai opté pour la liberté de choix : vous pouvez travailler seul, à deux ou à trois. Je me suis enfin décidé à totalement les laisser libres (en tremblant un peu), et là magie des élèves, tout a fonctionné comme jamais : des élèves travaillant seuls, d'autres en groupes, d'autres changeant de dispositifs entre deux travaux...
Ces pédagogies offrent d'autres outils qui peuvent être pertinents au collège d'où le post pour avoir des retours de gens qui ont testé (si quelqu'un a essayé le carnet de bord, je suis preneur ).
- Mystic33Niveau 3
Ah je n'avais pas pensé à les laisser choisir leur mode de travail, c'est une excellente idée !! Je pense que je les ferai travailler en ilot au 1er semestre pour qu'ils testent ce que c'est, puis je leur proposerai pour le reste de l'année de choisir (seul, en duo, en groupe).
ça doit par contre demander pas mal de travail d'adapter chaque exercice à chaque type d'organisation des élèves (ou alors tu propose le même exercice peut importe qu'on soit seul, en duo ou en groupe ?).
Le carnet de bord ça consiste en quoi ? (désoler pour toutes ces questions mais je n'y connais rien et tout m'intéresse ! )
ça doit par contre demander pas mal de travail d'adapter chaque exercice à chaque type d'organisation des élèves (ou alors tu propose le même exercice peut importe qu'on soit seul, en duo ou en groupe ?).
Le carnet de bord ça consiste en quoi ? (désoler pour toutes ces questions mais je n'y connais rien et tout m'intéresse ! )
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"L'histoire n'est pas plus figée ni morte que l'avenir. Le passé est tout près ; il commence à la dernière respiration qu'on a prise" Robin Hobb.
- ElyasEsprit sacré
Le carnet de bord est un cahier sur lequel un élève volontaire (ou à tour de rôle) note ce qui s'est passé dans la journée de cours.
Pour le choix dans les travaux de groupe, je ne trouve pas que ça soit un problème. Enfin, je n'en ai pas encore vu. Cependant, si on veut du travail de coopération à base de maîtrise à effet vicariant (en gros, un élève qui vient de comprendre explique comment il a compris à un camarade), il faut inciter à la coopération d'où des moments de collectivité dans la pédagogie Freinet.
Pour le choix dans les travaux de groupe, je ne trouve pas que ça soit un problème. Enfin, je n'en ai pas encore vu. Cependant, si on veut du travail de coopération à base de maîtrise à effet vicariant (en gros, un élève qui vient de comprendre explique comment il a compris à un camarade), il faut inciter à la coopération d'où des moments de collectivité dans la pédagogie Freinet.
- lumeekaExpert spécialisé
Merci Elyas d'avoir ouvert ce fil !
Je travaille en îlot et, après plusieurs essais, j'ai finalement décidé de laisser les élèves se placer par affinité et non par niveau.
Nous avons, en English of course, travaillé sur les aspects positifs et négatifs d'être placé à côté des copains. Ils sont arrivés tous seuls aux conclusions évidentes : beaucoup plus de tentations de bavarder et donc d'être distraits mais les avantages l'emportaient largement comme se sentir à l'aise (très important pour moi, surtout quand on étudie une langue étrangère - personne pour se moquer), ils s'apprécient ce qui favorise l'entraide et ils peuvent s'inviter chez les uns ou les autres plus facilement pour réaliser leurs projets de fin de séquence.
Dans les îlots trop hétérogènes (mais curieusement, il n'y a jamais trop d'écart entre eux), j'ai nommé un Yoda responsable de son Padawan.
Nous avons voté pour un système de malus en cas de débordement avec un Kofi Hanan par îlot; les élèves sont devenus beaucoup plus responsables et se gèrent eux-mêmes. Je n'ai pas besoin de hausser le ton, il me suffit d'agiter silencieusement mon feutre rouge mais très souvent ils régulent eux-mêmes le volume sonore et se rappellent à l'ordre.
Ils sont placés par trois ou quatre, ou tout seul quand l'élève le demande, avec un dictionnaire bilingue par îlot. Sur mes six classes, je n'ai d'ailleurs qu'un seul élève dans ce cas : un gosse brillant, très agité qui ne se fait pas confiance en groupe.
A chaque début de cours, les élèves ont une feuille d'îlot, que je travaille en îlot bonifié ou non.
Les activités bonifiées sont toujours des exercices de vocabulaire et de compréhension. Le travail commence toujours par une phase individuelle puis une mise en commun. Je passe dans les rangs pour m'assurer qu'il n'y en a pas deux qui dorment pendant que les deux autres bossent.
Quand nous passons à la mise en commun du "groupe classe", il y a un porte-parole par îlot.
Les élèves ont fait un superbe travail, ont tous progressé et sont volontaires à l'oral. Pas quatre ou cinq, une vingtaine de mains levées à chaque séance. Les plus timides sont applaudis et encouragés, même ceux qui me donnaient l'impression d'être décrocheurs se sont mis à travailler et me font de petites phrases en anglais. Rien d'extraordinaire, mais ils sont sortis de leur mutisme, participent, ne perturbent pas le cours et arrivent avec le sourire.
Je leur donne des petites tâches aussi pour s'occuper du PC, distribuer les documents, noter les points de participation, voire effectuer les rituels de début de séance à ma place.
Je fais régulièrement une rubrique What's up dans laquelle les élèves parlent de ce qu'ils veulent et la trace écrite de chaque cours provient de leur bouche, sous forme de dialogue avec le nom de l'élève.
J'utilise enfin une méthode volée à une enseignante dont j’apprécie les méthodes - Claudine Martina : pour le vocabulaire, les élèves ont un Memory challenge : ils choisissent une liste de quinze ou vingt mots de vocabulaire (avec la traduction française) de leur choix sur une séquence ou deux ou trois séances. Le jour de l'évaluation, ils grattent. Plus de surprise, ils sont maître de leur apprentissage. Comme ils savent qu'ils peuvent avoir des bonus en apprenant plus de mots, je me retrouve souvent à corriger non pas une vingtaine mais une trentaine de mots anglais plus leur traduction. Je suis plus que ravie.
Je ne connaissais pas vraiment les ceintures, je lirai ce weekend. Si vous avez d'autres idées susceptibles d'être applicables en LV, je suis preneuse.
Je travaille en îlot et, après plusieurs essais, j'ai finalement décidé de laisser les élèves se placer par affinité et non par niveau.
Nous avons, en English of course, travaillé sur les aspects positifs et négatifs d'être placé à côté des copains. Ils sont arrivés tous seuls aux conclusions évidentes : beaucoup plus de tentations de bavarder et donc d'être distraits mais les avantages l'emportaient largement comme se sentir à l'aise (très important pour moi, surtout quand on étudie une langue étrangère - personne pour se moquer), ils s'apprécient ce qui favorise l'entraide et ils peuvent s'inviter chez les uns ou les autres plus facilement pour réaliser leurs projets de fin de séquence.
Dans les îlots trop hétérogènes (mais curieusement, il n'y a jamais trop d'écart entre eux), j'ai nommé un Yoda responsable de son Padawan.
Nous avons voté pour un système de malus en cas de débordement avec un Kofi Hanan par îlot; les élèves sont devenus beaucoup plus responsables et se gèrent eux-mêmes. Je n'ai pas besoin de hausser le ton, il me suffit d'agiter silencieusement mon feutre rouge mais très souvent ils régulent eux-mêmes le volume sonore et se rappellent à l'ordre.
Ils sont placés par trois ou quatre, ou tout seul quand l'élève le demande, avec un dictionnaire bilingue par îlot. Sur mes six classes, je n'ai d'ailleurs qu'un seul élève dans ce cas : un gosse brillant, très agité qui ne se fait pas confiance en groupe.
A chaque début de cours, les élèves ont une feuille d'îlot, que je travaille en îlot bonifié ou non.
Les activités bonifiées sont toujours des exercices de vocabulaire et de compréhension. Le travail commence toujours par une phase individuelle puis une mise en commun. Je passe dans les rangs pour m'assurer qu'il n'y en a pas deux qui dorment pendant que les deux autres bossent.
Quand nous passons à la mise en commun du "groupe classe", il y a un porte-parole par îlot.
Les élèves ont fait un superbe travail, ont tous progressé et sont volontaires à l'oral. Pas quatre ou cinq, une vingtaine de mains levées à chaque séance. Les plus timides sont applaudis et encouragés, même ceux qui me donnaient l'impression d'être décrocheurs se sont mis à travailler et me font de petites phrases en anglais. Rien d'extraordinaire, mais ils sont sortis de leur mutisme, participent, ne perturbent pas le cours et arrivent avec le sourire.
Je leur donne des petites tâches aussi pour s'occuper du PC, distribuer les documents, noter les points de participation, voire effectuer les rituels de début de séance à ma place.
Je fais régulièrement une rubrique What's up dans laquelle les élèves parlent de ce qu'ils veulent et la trace écrite de chaque cours provient de leur bouche, sous forme de dialogue avec le nom de l'élève.
J'utilise enfin une méthode volée à une enseignante dont j’apprécie les méthodes - Claudine Martina : pour le vocabulaire, les élèves ont un Memory challenge : ils choisissent une liste de quinze ou vingt mots de vocabulaire (avec la traduction française) de leur choix sur une séquence ou deux ou trois séances. Le jour de l'évaluation, ils grattent. Plus de surprise, ils sont maître de leur apprentissage. Comme ils savent qu'ils peuvent avoir des bonus en apprenant plus de mots, je me retrouve souvent à corriger non pas une vingtaine mais une trentaine de mots anglais plus leur traduction. Je suis plus que ravie.
Je ne connaissais pas vraiment les ceintures, je lirai ce weekend. Si vous avez d'autres idées susceptibles d'être applicables en LV, je suis preneuse.
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- RosanetteEsprit éclairé
Ca a l'air très intéressant ta méthode lumeeka (et tu as l'air ravie) mais j'ai du mal à imaginer à quoi ça ressemble - pourrais-tu détailler une séance précise ?
- CowabungaHabitué du forum
Salut Elyas,
Euh, non, en îlots bonifiés, tu peux sortir d'un groupe, soit au cours de la session (mais alors tu restes "attaché" à ton groupe de base pour ne pas perdre le bénéfice de tes points), soit pour une session complète (ou plusieurs si tu es fâché avec tout le monde). Je trouve que le vrai problème de cette pédagogie, c'est qu'elle invite l'élève à ne voir que son nombril et son avantage.
J'ai vu quelques élèves décrocheurs raccrocher parce qu'ils voyaient enfin comment obtenir de bonnes notes. J'ai vu de bons élèves passer plus de temps à négocier l'obtention de points supplémentaires qu'à travailler. Et la gestion des fiches de points peut devenir franchement pénible. Les îlots, j'en ai ma claque. De toute façon, bientôt, je n'aurai plus cours de latin, pas vrai ?
Quant à mes diverses tentatives Freinet, je te renvoie au fil lancé par mimika (https://www.neoprofs.org/t77298-pedagogie-freinet-au-college) parce que je suis trop crevée pour écrire autre chose.
D'ailleurs, je te flanque mes remarques en vrac :
J'ai zieuté ton plan de travail, et je n'ai pas compris si le doc était pour toi ou pour tes élèves.
Je ne comprends pas ce qui te bloque dans les travaux libres (libres à quel point, d'ailleurs ?).
Les rôles sont nécessaires pour la gestion du conseil de coop.
Comment tu as institué une aide efficace entre les élèves ?
Euh, non, en îlots bonifiés, tu peux sortir d'un groupe, soit au cours de la session (mais alors tu restes "attaché" à ton groupe de base pour ne pas perdre le bénéfice de tes points), soit pour une session complète (ou plusieurs si tu es fâché avec tout le monde). Je trouve que le vrai problème de cette pédagogie, c'est qu'elle invite l'élève à ne voir que son nombril et son avantage.
J'ai vu quelques élèves décrocheurs raccrocher parce qu'ils voyaient enfin comment obtenir de bonnes notes. J'ai vu de bons élèves passer plus de temps à négocier l'obtention de points supplémentaires qu'à travailler. Et la gestion des fiches de points peut devenir franchement pénible. Les îlots, j'en ai ma claque. De toute façon, bientôt, je n'aurai plus cours de latin, pas vrai ?
Quant à mes diverses tentatives Freinet, je te renvoie au fil lancé par mimika (https://www.neoprofs.org/t77298-pedagogie-freinet-au-college) parce que je suis trop crevée pour écrire autre chose.
D'ailleurs, je te flanque mes remarques en vrac :
J'ai zieuté ton plan de travail, et je n'ai pas compris si le doc était pour toi ou pour tes élèves.
Je ne comprends pas ce qui te bloque dans les travaux libres (libres à quel point, d'ailleurs ?).
Les rôles sont nécessaires pour la gestion du conseil de coop.
Comment tu as institué une aide efficace entre les élèves ?
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- CowabungaHabitué du forum
Pour le vocabulaire, j'utilise la "boîte à mots", méthode que je tiens de Néoprofs (par Hermione, dans mon souvenir, mais je peux me tromper). On commence chaque séance par l'interro de vocabulaire ; un élève (rôle de la semaine) tire dix mots de la boîte, que j'écris au tableau ; si le mot est latin, on donne la trad en français, et inversement si le mot est en français (et si le mot tombe deux fois, tu les vois tous sourire...).lumeeka a écrit:J'utilise enfin une méthode volée à une enseignante dont j’apprécie les méthodes - Claudine Martina : pour le vocabulaire, les élèves ont un Memory challenge : ils choisissent une liste de quinze ou vingt mots de vocabulaire (avec la traduction française) de leur choix sur une séquence ou deux ou trois séances. Le jour de l'évaluation, ils grattent. Plus de surprise, ils sont maîtres de leur apprentissage. Comme ils savent qu'ils peuvent avoir des bonus en apprenant plus de mots, je me retrouve souvent à corriger non pas une vingtaine mais une trentaine de mots anglais plus leur traduction. Je suis plus que ravie.
Je ne connaissais pas vraiment les ceintures, je lirai ce weekend. Si vous avez d'autres idées susceptibles d'être applicables en LV, je suis preneuse.
Comme toute séance en îlots b., ils commencent seuls (5 points rouges si je les entends parler, ça calme) ; puis échange de réponse quand tout le monde a écrit sur sa feuille et je n'en ramasse qu'une. Je corrige les copies pendant qu'ils corrigent au tableau, comme ça les points sont instantanés (et ils cumulent avec des points de participation).
_________________
"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- ElyasEsprit sacré
Cowabunga a écrit:Salut Elyas,
Euh, non, en îlots bonifiés, tu peux sortir d'un groupe, soit au cours de la session (mais alors tu restes "attaché" à ton groupe de base pour ne pas perdre le bénéfice de tes points), soit pour une session complète (ou plusieurs si tu es fâché avec tout le monde). Je trouve que le vrai problème de cette pédagogie, c'est qu'elle invite l'élève à ne voir que son nombril et son avantage.
J'ai vu quelques élèves décrocheurs raccrocher parce qu'ils voyaient enfin comment obtenir de bonnes notes. J'ai vu de bons élèves passer plus de temps à négocier l'obtention de points supplémentaires qu'à travailler. Et la gestion des fiches de points peut devenir franchement pénible. Les îlots, j'en ai ma claque. De toute façon, bientôt, je n'aurai plus cours de latin, pas vrai ?
Quant à mes diverses tentatives Freinet, je te renvoie au fil lancé par mimika (https://www.neoprofs.org/t77298-pedagogie-freinet-au-college) parce que je suis trop crevée pour écrire autre chose.
D'ailleurs, je te flanque mes remarques en vrac :
J'ai zieuté ton plan de travail, et je n'ai pas compris si le doc était pour toi ou pour tes élèves.
Je ne comprends pas ce qui te bloque dans les travaux libres (libres à quel point, d'ailleurs ?).
Les rôles sont nécessaires pour la gestion du conseil de coop.
Comment tu as institué une aide efficace entre les élèves ?
Coucou, Cowabunga,
Je suis très content de te lire car je suis certain de faire des tas de sottises dans mes essais (mais ça, tu le sais ). Je suis d'accord avec toi sur la question des îlots bonifiés.
Le PdT que j'ai fait (et non les élèves) est une feuille de route: ils savent ce qu'ils ont à faire et me le donne pour pointer leur avancée. Les travaux libres me bloquent de moins en moins au fur et à mesure que je réfléchis à la question. Pour les rôles, je dois plus lire car ce que j'ai lu vient de la PI et ça ne m'intéresse pas trop.
Pour l'aide entre élève, j'avoue que ça c'est fait tout seul. Cela pourrait être mieux mais je ne veux forcer personne. Il y en a encore qui ne comprennent pas l'intérêt de faire tout seul en ayant des explications plutôt que de recopier le travail d'un autre, mais ils sont rares.
- harry jamesNeoprof expérimenté
merci Elyas, je me pose également la question des travaux libres en rédac'; au moins de temps en temps. Je compte également préparer quelques plans de travail pour l'an prochain pour tester sur certains chapitres. Ton exemple donne à penser.
_________________
Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- CowabungaHabitué du forum
Ne te pose plus la question et fais-le (pardon, je ne sais plus être polie quand je suis fatiguée).harry james a écrit:merci Elyas, je me pose également la question des travaux libres en rédac'; au moins de temps en temps. Je compte également préparer quelques plans de travail pour l'an prochain pour tester sur certains chapitres. Ton exemple donne à penser.
Depuis que j'ai lancé la rédaction libre hebdomadaire, je lis enfin des textes intéressants. Bon, OK, je passe aussi beaucoup de temps à vérifier qui pompe sur Internet.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- CowabungaHabitué du forum
Tandis que moi, je suis parfaite, je me plante jamais !Elyas a écrit:Coucou, Cowabunga,
Je suis très content de te lire car je suis certain de faire des tas de sottises dans mes essais (mais ça, tu le sais ). Je suis d'accord avec toi sur la question des îlots bonifiés.
Sérieusement, je n'ai pas du tout le sentiment d'être spécialiste en la matière. Comme toi, je tente des trucs et je vois ce que ça donne... Et parfois je me ramasse comme une bouse.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- doctor whoDoyen
En rédac, je mélange :
- des sujets contraignants sur la forme et sur le fond : en classe, sur plusieurs heures, avec gros étayage collectif. Suite de textes, changement de point de vue, pastiche...
- de sujets libres : préparés à la maison (plan, liste d'idées et de mots) et faits en une heure.
- et de sujets "semi-libres" : forme libre et fond plus ou moins contraint.
Ces sujets semi-libres préfèrent imposer des personnages, des idées, des images, plutôt qu'une forme. C'est l'inverse de ce qu'on fait habituellement, quand on demande de faire un sonnet, une lettre, etc.
Ex : Ecrivez un texte où la couleur noire est importante.
- des sujets contraignants sur la forme et sur le fond : en classe, sur plusieurs heures, avec gros étayage collectif. Suite de textes, changement de point de vue, pastiche...
- de sujets libres : préparés à la maison (plan, liste d'idées et de mots) et faits en une heure.
- et de sujets "semi-libres" : forme libre et fond plus ou moins contraint.
Ces sujets semi-libres préfèrent imposer des personnages, des idées, des images, plutôt qu'une forme. C'est l'inverse de ce qu'on fait habituellement, quand on demande de faire un sonnet, une lettre, etc.
Ex : Ecrivez un texte où la couleur noire est importante.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- CowabungaHabitué du forum
Ma collègue d'anglais utilise une forme de carnet de bord. En fait, il s'agit du cahier de rattrapage des cours (absences et absence de rattrapage étant deux immenses problèmes par chez nous) : à chaque séance, un élève volontaire copie le cours sur son cahier et sur le "cahier de classe".
Quand un élève revient après une absence, il prend 5 à 15 minutes pour recopier les cours manqués.
Elle l'utilise depuis des années et en est très contente ; apparemment, elle a un peu ramé au début dans la gestion des cahiers ; les gamins, eux, prennent le pli assez vite.
De mon côté, j'ai bien envie de modifier radicalement mes "traces écrites", en passant au carnet d'apprentissage. Pour l'instant, je ne conçois que la version Bisounours : à la fin de chaque séance, les élèves auraient dix minutes pour noter par écrit ce qu'ils souhaitent retenir du cours, puis on procéderait à une lecture publique ; et ce serait formidable parce qu'ils seraient enfin responsables de leur apprentissage (Biiiisounours, Biiisounours :chanson:)
Quand je serai revenue sur terre, je pourrais envisager les solutions à toutes les difficultés qui vont se présenter...
Quand un élève revient après une absence, il prend 5 à 15 minutes pour recopier les cours manqués.
Elle l'utilise depuis des années et en est très contente ; apparemment, elle a un peu ramé au début dans la gestion des cahiers ; les gamins, eux, prennent le pli assez vite.
De mon côté, j'ai bien envie de modifier radicalement mes "traces écrites", en passant au carnet d'apprentissage. Pour l'instant, je ne conçois que la version Bisounours : à la fin de chaque séance, les élèves auraient dix minutes pour noter par écrit ce qu'ils souhaitent retenir du cours, puis on procéderait à une lecture publique ; et ce serait formidable parce qu'ils seraient enfin responsables de leur apprentissage (Biiiisounours, Biiisounours :chanson:)
Quand je serai revenue sur terre, je pourrais envisager les solutions à toutes les difficultés qui vont se présenter...
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- harry jamesNeoprof expérimenté
doctor who a écrit:En rédac, je mélange :
- des sujets contraignants sur la forme et sur le fond : en classe, sur plusieurs heures, avec gros étayage collectif. Suite de textes, changement de point de vue, pastiche...
- de sujets libres : préparés à la maison (plan, liste d'idées et de mots) et faits en une heure.
- et de sujets "semi-libres" : forme libre et fond plus ou moins contraint.
Ces sujets semi-libres préfèrent imposer des personnages, des idées, des images, plutôt qu'une forme. C'est l'inverse de ce qu'on fait habituellement, quand on demande de faire un sonnet, une lettre, etc.
Ex : Ecrivez un texte où la couleur noire est importante.
J'aime bien ça!!
Pour les sujets libres, ai-je bien compris ? : ils préparent à la maison en choisissant leur sujet, en préparant le plan (si vous avez des pistes pour aider dans ce domaine je suis preneur...) et une fois en classe, ils ont l'heure pour produire un texte?
Même si (dans mon esprit du moins) les textes libres ne sont pas forcément notés, qu'en est-il du risque de lire la prose de papa, maman, tonton...?
Merci Dr WHO et Cowa.
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Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- CowabungaHabitué du forum
De mon côté, c'est du travail maison (et c'est quasiment le seul travail que je leur donne à faire). Noté sur 15 comme au brevet (5 pour l'imagination, 5 pour la construction, 5 pour la langue).
En début d'année, je distribue une feuille avec des propositions de sujets pour ceux qui n'ont pas d'idée (des thèmes, des formes, des vrais sujets, etc.) ; ils s'en servent rarement.
Ils ont droit à toute l'aide qu'ils veulent (sauf plagiat Internet), mais maman et mamie se lassent vite de faire une rédac toutes les semaines. En fait, je considère purement et simplement que ce n'est pas mon problème si les parents apprennent à leurs enfants à être malhonnêtes (et ignorants).
Ils ont le droit d'améliorer le même texte semaine après semaine ; d'ailleurs, je le conseille aux plus faibles (qui ne m'écoutent pas, mais c'est un autre problème).
Un fois par mois, ils ont rédac sur table avec sujet imposé, ça permet de voir les progrès.
En début d'année, je distribue une feuille avec des propositions de sujets pour ceux qui n'ont pas d'idée (des thèmes, des formes, des vrais sujets, etc.) ; ils s'en servent rarement.
Ils ont droit à toute l'aide qu'ils veulent (sauf plagiat Internet), mais maman et mamie se lassent vite de faire une rédac toutes les semaines. En fait, je considère purement et simplement que ce n'est pas mon problème si les parents apprennent à leurs enfants à être malhonnêtes (et ignorants).
Ils ont le droit d'améliorer le même texte semaine après semaine ; d'ailleurs, je le conseille aux plus faibles (qui ne m'écoutent pas, mais c'est un autre problème).
Un fois par mois, ils ont rédac sur table avec sujet imposé, ça permet de voir les progrès.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- *Fifi*Modérateur
Je me permets de m'insérer pour ceux qui utilisent des ilots/PDT : comment faites vous quand vous reprenez des choses en classes entières ?
(Certains élèves ne sont-ils pas dos au tableau, ce qui est peu pratique ? Comment faire des explications générales en PDT si chacun fait un truc différent au même moment ?)
(Certains élèves ne sont-ils pas dos au tableau, ce qui est peu pratique ? Comment faire des explications générales en PDT si chacun fait un truc différent au même moment ?)
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- CowabungaHabitué du forum
En îlots, tu places les tables de profil par rapport au tableau (personne n'est de dos).
Le plan de travail est un guide pour les élèves lors des heures où ils doivent travailler en autonomie ; mais toutes les heures ne sont pas consacrées au travail autonome ! Tu réserves au moins une séance en classe entière pour des leçons, pour... donner tes plans de travail, évaluer le travail effectué, mettre en commun les travaux réalisés, etc.
Le plan de travail est un guide pour les élèves lors des heures où ils doivent travailler en autonomie ; mais toutes les heures ne sont pas consacrées au travail autonome ! Tu réserves au moins une séance en classe entière pour des leçons, pour... donner tes plans de travail, évaluer le travail effectué, mettre en commun les travaux réalisés, etc.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- ElyasEsprit sacré
Dans mes pdt, il n'y a pas de moment de reprise en classe entière car je corrige toutes les étapes pendant qu'ils font un quiz de mémorisation et ils ont des capsules vidéos pour les mises en perspective.
Je fais toujours un feedback immédiat à l'élève/groupe d'élèves dont j'ai corrigé une étape.
Je fais toujours un feedback immédiat à l'élève/groupe d'élèves dont j'ai corrigé une étape.
- *Fifi*Modérateur
Mais les explications, les généralisations ? Je vois bien qu'il y a toujours quelques élèves faibles qui ont besoin d'explications orales et d'échanges, de regarder le prof faire un schéma au tableau, mettre en scène un phénomène, non ?Elyas a écrit:Dans mes pdt, il n'y a pas de moment de reprise en classe entière car je corrige toutes les étapes pendant qu'ils font un quiz de mémorisation et ils ont des capsules vidéos pour les mises en perspective.
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