- NLM76Grand Maître
Cyane, je vous recommande la lecture de L'homme révolté
- thrasybuleDevin
Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau
la poésie va plus avant
artaud
michaux
blanchot
je vous épargnerai ma Duras adorée
franchement certains devraient se contenter de kiri à la cantine avant de parler littérature.
la poésie va plus avant
artaud
michaux
blanchot
je vous épargnerai ma Duras adorée
franchement certains devraient se contenter de kiri à la cantine avant de parler littérature.
- dandelionVénérable
+1 On peut aussi conseiller à Cyane d'ouvrir le dictionnaire à la lettre 'i'
Quand je repense aux poèmes que j'ai appris et étudiés à l'école primaire et au collège, et que je vois ce qu'apprennent mes enfants et mes élèves, j'ai de la peine pour ces enfants qu'on prive de beauté.
Le pire c'est que, bien évidemment, si je m'en souviens encore trente ans après, c'est bien que cela m'intéressait.
Ma fille aînée, qui a dix ans, lit d'ailleurs avec plaisir les classiques que j'ai conservés depuis le collège.
Comment peut on être professeur de français et se méprendre à ce point sur ce qu'est la littérature?
Quand je repense aux poèmes que j'ai appris et étudiés à l'école primaire et au collège, et que je vois ce qu'apprennent mes enfants et mes élèves, j'ai de la peine pour ces enfants qu'on prive de beauté.
Le pire c'est que, bien évidemment, si je m'en souviens encore trente ans après, c'est bien que cela m'intéressait.
Ma fille aînée, qui a dix ans, lit d'ailleurs avec plaisir les classiques que j'ai conservés depuis le collège.
Comment peut on être professeur de français et se méprendre à ce point sur ce qu'est la littérature?
- thrasybuleDevin
"Un idéal, on finit forcément par l'atteindre, au moins en théorie": ça me fait penser aux copies de STMG que ma copine de philo m'a fait lire tout à l'heure.
- InvitéInvité
Cyane a écrit:il faut être conscient qu'en faisant lire aux jeunes des oeuvres plus récentes et en leur permetttant d'échanger avec l'auteur, on peut susciter des vocations et à leur tour un jour ils écriront aussi.
Ce qu'ils font. Ils ne lisent pas mais ils écrivent :
http://jeunesecrivains.superforum.fr/
Je suis allée sur ce forum un temps. Edilivre et les maisons à compte d'auteur ont toujours du succès.
Sinon Cyane, ayant aussi été éditée par Nats editions (mon premier album jeunesse j'y croyais, j'étais jeune et naïve, nous étions en 2013 et depuis, j'y crois moins même si j'ai édité d'autres albums depuis), j'ai eu la curiosité de lire tes messages sur ta page, je lis :
En outre, l'auteur, Cyane, est analyste économique dans le domaine de la climatisation et des énergies renouvelables. De par son métier et son rôle de médiateur entre les industries et la commission européenne, il est au fait des directives européennes par rapport au Protocole de Kyoto et impliqué dans les processus de réflexion qui ont trait aux économies d’énergie, au bannissement des gaz à effet de serre et à la diminution de l’empreinte carbone, facteurs aggravants du réchauffement climatique et cibles de la COP21.
Donc c'est bien en tant qu'auteur d'un roman référencé sur Eduscol que tu viens ici et non en tant qu'enseignant ? Je pensais que tu avais la double casquette.
Pour la climatisation et les énergies renouvelables, ça ne fait pas spécialement partie du programme de français. Il est vrai que l'heure est à l'interdisciplinarité, mais comment dire ? Les EPI, tout ça, tout ça... D'ailleurs, ça ne sera qu'à la rentrée 2016 si on n'arrive pas à enterrer la réforme avant.
- User5899Demi-dieu
Il manquait pour cela l'indispensable remarque selon laquelle "enfin toussa, sa dépan des jans"thrasybule a écrit:"Un idéal, on finit forcément par l'atteindre, au moins en théorie": ça me fait penser aux copies de STMG que ma copine de philo m'a fait lire tout à l'heure.
- User5899Demi-dieu
Cyane, est analyste économique dans le domaine de la climatisation et des énergies renouvelables.
Il n'y a rien là de blâmable, mais bon, c'est aussi un forum d'"entre nous", peut-être parce que ressasser des évidences finit par fatiguer - mais aussi parce qu'on en a bien le droit, morbleu !
- ysabelDevin
Lornet a écrit:Cyane a écrit:il faut être conscient qu'en faisant lire aux jeunes des oeuvres plus récentes et en leur permetttant d'échanger avec l'auteur, on peut susciter des vocations et à leur tour un jour ils écriront aussi.
Ce qu'ils font. Ils ne lisent pas mais ils écrivent :
http://jeunesecrivains.superforum.fr/
Je suis allée sur ce forum un temps. Edilivre et les maisons à compte d'auteur ont toujours du succès.
Sinon Cyane, ayant aussi été éditée par Nats editions (mon premier album jeunesse j'y croyais, j'étais jeune et naïve, nous étions en 2013 et depuis, j'y crois moins même si j'ai édité d'autres albums depuis), j'ai eu la curiosité de lire tes messages sur ta page, je lis :
En outre, l'auteur, Cyane, est analyste économique dans le domaine de la climatisation et des énergies renouvelables. De par son métier et son rôle de médiateur entre les industries et la commission européenne, il est au fait des directives européennes par rapport au Protocole de Kyoto et impliqué dans les processus de réflexion qui ont trait aux économies d’énergie, au bannissement des gaz à effet de serre et à la diminution de l’empreinte carbone, facteurs aggravants du réchauffement climatique et cibles de la COP21.
Donc c'est bien en tant qu'auteur d'un roman référencé sur Eduscol que tu viens ici et non en tant qu'enseignant ? Je pensais que tu avais la double casquette.
Pour la climatisation et les énergies renouvelables, ça ne fait pas spécialement partie du programme de français. Il est vrai que l'heure est à l'interdisciplinarité, mais comment dire ? Les EPI, tout ça, tout ça... D'ailleurs, ça ne sera qu'à la rentrée 2016 si on n'arrive pas à enterrer la réforme avant.
Rhhoo ! mais son idéal est de devenir professeur de lettres !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- archebocEsprit éclairé
dandelion a écrit:Quand je repense aux poèmes que j'ai appris et étudiés à l'école primaire et au collège, et que je vois ce qu'apprennent mes enfants et mes élèves, j'ai de la peine pour ces enfants qu'on prive de beauté.
Après une année de poésie un peu neuneu, mon gamin a fini le CP sur le Corbeau et le Renard puis huit vers de Hugo.
En CM2, toujours panaché de littérature mièvre, il a appris aussi plusieurs textes littéraires, dont des extraits de la tirade du nez. Cela vaut largement ce que j'ai appris moi-même il y a longtemps.
Je ne dis pas que sur ce plan, tout baigne : je pense plutôt que par rapport à l'époque de sa plus grande ambition, l'école de mon enfance avait déjà lâché pied sur le front des grandes oeuvres apprises par coeur.
- bisbilleJe viens de m'inscrire !
nlm76 a écrit:Pure propagande réactionnaire. La réalité : le niveau monte.Innovair a écrit:Bonjour,
J'ai constaté que lorsqu'on aborde une lecture analytique en lycée ou un dossier de documents en BTS, beaucoup d'élèves ne veulent pas lire, restent le nez en l'air et attendent que quelqu'un, surtout le professeur, lise le texte à haute voix. Ils prétextent qu'ils n'aiment pas lire seuls et que, de toute façon, cela ne sert à rien de lire en silence puisque le texte va être lu à haute voix. Du coup, c'est tout le cours qui tombe à l'eau parce qu'on pose alors des questions sur un texte dont les élèves n'ont même pas pris connaissance. Connaissez-vous cette situation ? Faites-vous lire les textes en silence et à haute voix ?
Je pense effectivement que le constat est un peu alarmiste car sur les trois classes de seconde que j'avais cette année ils ont beau avoir des difficultés à lire ou à se motiver à lire une oeuvre intégrale, la lecture à voix haute d'un extrait en revanche ne pose pas de souci si le texte a été lu silencieusement avant. Pour inciter la majorité des élèves à effectuer cette lecture silencieuse et non attendre seulement que je lise ou qu'un camarade lise, ils doivent déjà répondre à une question assez globale sur le texte parfois argumentative pour qu'ils n'y répondent pas seulement en cherchant un ou deux indices. En procédant ainsi seule une minorité ose ne pas faire un minimum l'effort de lire. Pour ce qui est de la qualité de leur lecture à voix haute je la trouve assez satisfaisante en terme de fluidité, le seul souci rencontré est souvent le manque de ton, peu d'élèves osent vraiment investir la lecture devant les autres, c'est pour cela que des lectures régulières de la part du professeur restent essentielles.
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