- NLM76Grand Maître
Pour ma part, le principe de neutralité m'interdit de faire des livres trop récents. Je me fixe le chiffre arbitraire mais raisonnable de 50 ans.
En effet, les livres qui m'intéressent sont très souvent des livres scandaleux, politiquement incorrects à l'époque où ils ont été publiés. Or, si je choisis des livres contemporains et politiquement incorrects à faire lire à mes élèves, si je leur en montre le caractère subversif, je risque d'avoir beaucoup d'ennuis, et à juste titre.
Cela dit, il y a une autre solution : choisir des œuvres contemporaines et inodores. Je vous les laisse.
En effet, les livres qui m'intéressent sont très souvent des livres scandaleux, politiquement incorrects à l'époque où ils ont été publiés. Or, si je choisis des livres contemporains et politiquement incorrects à faire lire à mes élèves, si je leur en montre le caractère subversif, je risque d'avoir beaucoup d'ennuis, et à juste titre.
Cela dit, il y a une autre solution : choisir des œuvres contemporaines et inodores. Je vous les laisse.
- IphigénieProphète
Avec le délai de 50 ans, vous êtes raccord avec Marguerite Yourcenar qui dit quelque part qu'on est toujours éduqué avec un écart de 50 ans par rapport aux créations contemporaines. Disons que c'est un recul raisonnable, qui évite de faire passer deux mois, à des élèves qui n'ont jamais lu Baudelaire, sur l'oeuvre immortelle de Cindy Duchmoll...nlm76 a écrit:Pour ma part, le principe de neutralité m'interdit de faire des livres trop récents. Je me fixe le chiffre arbitraire mais raisonnable de 50 ans.
En effet, les livres qui m'intéressent sont très souvent des livres scandaleux, politiquement incorrects à l'époque où ils ont été publiés. Or, si je choisis des livres contemporains et politiquement incorrects à faire lire à mes élèves, si je leur en montre le caractère subversif, je risque d'avoir beaucoup d'ennuis, et à juste titre.
Cela dit, il y a une autre solution : choisir des œuvres contemporaines et inodores. Je vous les laisse.
- OxfordNeoprof expérimenté
Cyane a écrit:Iphigénie a écrit:oh non! on les aura oubliées depuis longtemps: on fera lire la dernière publication du mois.Faut-il attendre le XXIVe siècle pour que les oeuvres d'aujourd'hui soient enfin abordées en classe ?
L'école n'est pas faite pour faire connaître les écrivains contemporains: elle est faite pour rendre capable de les inscrire dans une continuité(ou une rupture d'ailleurs). Gaudé, les élèves peuvent le lire par eux-mêmes. Corneille, c'est moins sûr. Et c'est là mon rôle.
APrès, l'intérêt de discuter avec un auteur vivant, ça se discute fortement.
Ce n'est pas en discutant qu'un écrivain écrit son oeuvre. Et d'ailleurs, aurais-je eu envie de faire discuter mes élèves avec Céline ? Que leur aurait dit Rimbaud? ou Villon? ... Mon rôle est de m'occuper des écrits, rien que des écrits. Il y a dans cette recherche du "contact" quelque chose qui relève du voyeurisme plus que de la réflexion littéraire, je trouve. Sans compter le problème de la floraison des écrivains médiocres au mal être exhibitionniste qui hantent les salons de province et auquel je n'ai pas du tout envie de réduire, pour mes élèves, leur vision de la littérature..
Merci pour cette réponse, mais il y a une contradiction. Soit vous voulez vraiment faire lire la publication du mois et dans ce cas vous pouvez choisir des écrivains contemporains (mais j'en doute), soit vous me donnez raison et au XXIVe siècle on fera lire des romans d'aujourd'hui tout comme aujourd'hui vous préférez faire lire Molière ou Corneille... Encore une fois, je ne prêche ni un extrême ni l'autre, mais simplement de faire lire les romans anciens ET contemporains. Quant à la rencontre avec les écrivains, je suis d'accord, elle n'est pas indispensable, mais après cela dépend de ce que l'on veut en faire...
1°-Il n'y a pas que le XVIIe siècle dans les programmes de lycée !
2°-Mes élèves lisent des romans contemporains :
cf Re: Je cherche des suggestions de lectures cursives pour les 1res
Message par Oxford le Ven 3 Avr 2015 - 14:51
Par une nuit où la lune ne s'est pas levée/Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, Dai Sijie
L’amant / Un barrage contre le Pacifique, Marguerite Duras
L’Amour au temps du choléra, Garcia Marquez
Certaines n'avaient jamais vu la mer, Otsuka
Rosa candida, Olafsdottir
Bonjour tristesse, F. Sagan
La Couleur des sentiments, Kathryn Stockett
Le Parfum, Patrick Süskind
No et moi, Delphine de Vigan
La Joueuse de go, Shan Sa
Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, Mathias Énard
L’Enfant de sable / La Nuit sacrée, Ben Jelloun
La Dame à la licorne / La jeune fille à la perle, T. Chevalier
Du Domaine des Murmures, Carole Martinez
Foenkinos, Modiano, Nothomb, P. Labro
...mais je leur fais étudier/analyser des oeuvres consacrées par la postérité car, comme on me l'a enseigné lors de mes études de lettres, "c'est en étudiant les oeuvres des grands écrivains des siècles précédents que vous deviendrez apte à juger de la valeur ou de la médiocrité des publications actuelles."
- CyaneNiveau 2
DesolationRow a écrit:Et puis "ni trop intéressants", "ni trop nuls".
JPhMM a écrit:Supposons que l'idéal n'est pas dans les extrêmes, alors étudier un auteur contemporain c'est être dans le rapport de temporalité extrême, et donc hors de l'idéal que vous définissez ainsi. Conséquemment, pour être dans l'idéal, toujours d'après votre proposition, il ne faudrait pas lire d'auteur contemporains, mais des auteurs "ni trop anciens", "ni trop récents".
@DesolationRow et JPhMM
"Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre" Là vous choisissez encore des extrêmes : de ne prendre QUE les livres ni anciens ni récents, de ne prendre QUE les livres ni trop intéressants, ni trop nuls (je passe sur l'ironie du propros). Quand je parle d'équilibre, évidemment je ne demande pas de remplir avec du bon et du mauvais, mais de faire avec ce qu'on a de la meilleure manière qui soit. Vous prônez l'idéal dans l'extrême, mais vous ne faites pas QUE manger, vous ne faites pas QUE dormir, vous ne faites pas QUE travailler, etc. Notre vie à tous, nous l'organisons selon un équilibre que l'on juge idéal entre le temps passé à chaque activité. La vie est faite de compromis, de tolérances, de mélanges... Les extrémistes de tous poils ne sont pas des idéalistes pour moi, mais des gens qui se trompent de chemin... Vous parlez de force extrême comme force idéale : c'est quoi la force extrême ? Celle qui ne vous permettrait même pas se saisir un verre sans le casser ? de serrer la main d'un enfant sans la briser ? De toute manière, il faut trouver un équilibre. Certes, il y aura toujours des extrémistes pour vous dire que leur équilibre à eux est justement au bout de l'extrême : la force extrême, la beauté extrême... mais ces gens-là sont des idiots qui n'ont pas réfléchi deux secondes aux conséquences de leur propos.
- JPhMMDemi-dieu
Un cheval de beauté extrême n'est pas un extrémiste — sauf en beauté. Je parle d’extrême au sens premier : celui d'extremum. Un cheval de beauté extrême réalise une beauté équine qui ne peut pas être dépassée par un autre, seulement égalée. En cela elle est extrême, il n'y en a pas de supérieure. Et en cela, cette beauté est la plus proche possible de l'idée de beauté équine, de beauté équine idéale, puisque toute autre beauté qui ne lui serait pas égale (et qui ne peut pas lui être supérieure, par extrémité) en est nécessairement plus éloignée.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Convenez que cette affirmation est étonnante.Cyane a écrit:Les extrémistes de tous poils ne sont pas des idéalistes pour moi
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
Cyane a écrit:DesolationRow a écrit:Et puis "ni trop intéressants", "ni trop nuls".JPhMM a écrit:Supposons que l'idéal n'est pas dans les extrêmes, alors étudier un auteur contemporain c'est être dans le rapport de temporalité extrême, et donc hors de l'idéal que vous définissez ainsi. Conséquemment, pour être dans l'idéal, toujours d'après votre proposition, il ne faudrait pas lire d'auteur contemporains, mais des auteurs "ni trop anciens", "ni trop récents".
@DesolationRow et JPhMM
"Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre" Là vous choisissez encore des extrêmes : de ne prendre QUE les livres ni anciens ni récents, de ne prendre QUE les livres ni trop intéressants, ni trop nuls (je passe sur l'ironie du propros). Quand je parle d'équilibre, évidemment je ne demande pas de remplir avec du bon et du mauvais, mais de faire avec ce qu'on a de la meilleure manière qui soit. Vous prônez l'idéal dans l'extrême, mais vous ne faites pas QUE manger, vous ne faites pas QUE dormir, vous ne faites pas QUE travailler, etc. Notre vie à tous, nous l'organisons selon un équilibre que l'on juge idéal entre le temps passé à chaque activité. La vie est faite de compromis, de tolérances, de mélanges... Les extrémistes de tous poils ne sont pas des idéalistes pour moi, mais des gens qui se trompent de chemin... Vous parlez de force extrême comme force idéale : c'est quoi la force extrême ? Celle qui ne vous permettrait même pas se saisir un verre sans le casser ? de serrer la main d'un enfant sans la briser ? De toute manière, il faut trouver un équilibre. Certes, il y aura toujours des extrémistes pour vous dire que leur équilibre à eux est justement au bout de l'extrême : la force extrême, la beauté extrême... mais ces gens-là sont des idiots qui n'ont pas réfléchi deux secondes aux conséquences de leur propos.
Et que veux-tu montrer ?
Tu confonds les différents sens d'extrême, surtout à aller jusqu'au terme d'extrémiste...
Ne serais-tu pas centriste, toi ?
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
JPhMM a écrit:Un cheval de beauté extrême n'est pas un extrémiste — sauf en beauté. Je parle d’extrême au sens premier : celui d'extremum. Un cheval de beauté extrême réalise une beauté équine qui ne peut pas être dépassée par un autre, seulement égalée. En cela elle est extrême, il n'y en a pas de supérieure. Et en cela, cette beauté est la plus proche possible de l'idée de beauté équine, de beauté équine idéale, puisque toute autre beauté qui ne lui serait pas égale (et qui ne peut pas lui être supérieure, par extrémité) en est nécessairement plus éloignée.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Thierry75Niveau 10
Qui connaît vraiment les auteurs contemporains ? La poésie par exemple. Pas moi.
- JPhMMDemi-dieu
Précisément. « La meilleure manière qui soit » est un maximum, donc un extremum.Cyane a écrit:Quand je parle d'équilibre, évidemment je ne demande pas de remplir avec du bon et du mauvais, mais de faire avec ce qu'on a de la meilleure manière qui soit.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Plusieurs choses, en vrac.
-Rien n'interdit de faire démarrer les contemporains comme les historiens, en 1789 :diable:
-Du coup, dès la Renaissance, on est modernes :diable: :diable:
-Plus sérieusement, on ne se demande jamais s'ils aiment faire des exos de maths ou de physique, et là, il faudrait se préoccuper de savoir s'ils aiment ce qu'ils lisent ? Mais déjà, qu'ils arrêtent de passer 5h/jour à traiter le rouquin de la classe de porc puant sur le net, et après, qu'ils lisent, ce qu'on leur donne à lire plus autre chose ce qu'ils veulent, et ils diront, après, s'ils aiment ou pas. Ce qu'ils aiment, ma bienveillance s'en contrefout. Et j'ai raison : il faut toujours refuser son premier mouvement.
-Rien n'interdit de faire démarrer les contemporains comme les historiens, en 1789 :diable:
-Du coup, dès la Renaissance, on est modernes :diable: :diable:
-Plus sérieusement, on ne se demande jamais s'ils aiment faire des exos de maths ou de physique, et là, il faudrait se préoccuper de savoir s'ils aiment ce qu'ils lisent ? Mais déjà, qu'ils arrêtent de passer 5h/jour à traiter le rouquin de la classe de porc puant sur le net, et après, qu'ils lisent, ce qu'on leur donne à lire plus autre chose ce qu'ils veulent, et ils diront, après, s'ils aiment ou pas. Ce qu'ils aiment, ma bienveillance s'en contrefout. Et j'ai raison : il faut toujours refuser son premier mouvement.
- CyaneNiveau 2
JPhMM a écrit:Convenez que cette affirmation est étonnante.Cyane a écrit:Les extrémistes de tous poils ne sont pas des idéalistes pour moi
Je la maintiens... Un extrémiste est un extrémiste. Je ne vois pas d'idéal en lui mais juste un aveuglement et de la violence...
- User5899Demi-dieu
Et ? Mais pour qui vous prenez-vous pour balancer à la tête des gens des choses sur eux ? Je vous dis, moi, que vos niaiseries me sont insupportables et que je pense que je vous claquerais les portes au nez ? C'est quand même incroyable ! Oui, figurez-vous, je suis passionné et j'y crois, et figurez-vous que j'ai des raisons raisonnables et objectives de penser que j'ai raison d'y croire et d'être passionné.Cyane a écrit:Cripure a écrit:Cyane a écrit:il faut être conscient qu'en faisant lire aux jeunes des oeuvres plus récentes et en leur permetttant d'échanger avec l'auteur, on peut susciter des vocations et à leur tour un jour ils écriront aussi.
"Après Kevin Trucmuche, nunuche... Mais après Kevina, hola !"
Je pensais qu'on devenait professeur par vocation, parce qu'on est passionné et qu'on y croit...
- User5899Demi-dieu
D'écrire des vers latins, tiens.Iphigénie a écrit:Que leur aurait dit Rimbaud?
- JPhMMDemi-dieu
Je ne dis pas que son idéalisme nous convient. Mais je doute qu'il existât un seul extrémiste qui ne soit pas idéaliste.Cyane a écrit:JPhMM a écrit:Convenez que cette affirmation est étonnante.Cyane a écrit:Les extrémistes de tous poils ne sont pas des idéalistes pour moi
Je la maintiens... Un extrémiste est un extrémiste. Je ne vois pas d'idéal en lui mais juste un aveuglement et de la violence...
(outch, cascade grammaticale dans la dernière phrase, pour moi qui ai toujours été un cancre en grammaire, je crains le pire)
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
Cripure a écrit:Plusieurs choses, en vrac.
-Rien n'interdit de faire démarrer les contemporains comme les historiens, en 1789 :diable:
-Du coup, dès la Renaissance, on est modernes :diable: :diable:
-Plus sérieusement, on ne se demande jamais s'ils aiment faire des exos de maths ou de physique, et là, il faudrait se préoccuper de savoir s'ils aiment ce qu'ils lisent ? Mais déjà, qu'ils arrêtent de passer 5h/jour à traiter le rouquin de la classe de porc puant sur le net, et après, qu'ils lisent, ce qu'on leur donne à lire plus autre chose ce qu'ils veulent, et ils diront, après, s'ils aiment ou pas. Ce qu'ils aiment, ma bienveillance s'en contrefout. Et j'ai raison : il faut toujours refuser son premier mouvement.
Tout à fait d'accord...
D'ailleurs quand un élève me sort : je n'aime pas ; je lui rétorque : "je ne te demande pas d'aimer mais de faire. Tes goûts sont le cadet de mes soucis".
C'est marrant, on ne me dit jamais deux fois cela dans une même classe.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
Elle voulait dire "des idéaux"JPhMM a écrit:Convenez que cette affirmation est étonnante.Cyane a écrit:Les extrémistes de tous poils ne sont pas des idéalistes pour moi
- ysabelDevin
JPhMM a écrit:Je ne dis pas que son idéalisme nous convient. Mais je doute qu'il existât un seul extrémiste qui ne soit pas idéaliste.Cyane a écrit:JPhMM a écrit:
Convenez que cette affirmation est étonnante.
Je la maintiens... Un extrémiste est un extrémiste. Je ne vois pas d'idéal en lui mais juste un aveuglement et de la violence...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- CyaneNiveau 2
JPhMM a écrit:Je ne dis pas que son idéalisme nous convient. Mais je doute qu'il existât un seul extrémiste qui ne soit pas idéaliste.Cyane a écrit:JPhMM a écrit:
Convenez que cette affirmation est étonnante.
Je la maintiens... Un extrémiste est un extrémiste. Je ne vois pas d'idéal en lui mais juste un aveuglement et de la violence...
(outch, cascade grammaticale dans la dernière phrase, pour moi qui ai toujours été un cancre en grammaire, je crains le pire)
Et moi je doute fort qu'un extrémiste court après un idéal... Il se plonge juste dans la voie de son extrême, et c'est sans fin... (alors qu'un idéal on finit forcément pas l'atteindre, au moins en théorie)
- ysabelDevin
Et quel rapport avec la littérature ?
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
Vous êtes démasquée.Cyane a écrit:un idéal on finit forcément pas l'atteindre, au moins en théorie
- CyaneNiveau 2
ysabel a écrit:Et quel rapport avec la littérature ?
Il n'y en a pas ; il est évident que la conversation a dérivé sur la définition de l'idéal...
- ysabelDevin
Je suis tendue à l'extrême vers mon idéal !
:lol!:
:lol!:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JPhMMDemi-dieu
aka : Comment Van Damme a résolu son Dasein.Cripure a écrit:Vous êtes démasquée.Cyane a écrit:un idéal on finit forcément pas l'atteindre, au moins en théorie
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- thrasybuleDevin
"ça a toujours quelque chose d'extrême un poème", comme dirait Queneau, mais il est vrai que la bonne conscience normalisatrice voudrait tempérer, modérer, etc... (Dieu vomit les tièdes) et "pense bassement", comme le veut l'idéologie bourgeoise.
- NLM76Grand Maître
Cyane, je vous recommande la lecture de L'homme révolté
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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