Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Une passanteEsprit éclairé
Enfin, le privé n'ayant pas été obligé d'appliquer la réforme des rythmes scolaires en primaire, on peut supposer qu'il bénéficiera de moyens détournés pour ne pas appliquer complètement la réforme du collège...
- AncolieExpert spécialisé
Une passante a écrit:Enfin, le privé n'ayant pas été obligé d'appliquer la réforme des rythmes scolaires en primaire, on peut supposer qu'il bénéficiera de moyens détournés pour ne pas appliquer complètement la réforme du collège...
Suppositions effectivement. Je ne doute pas que certains le feront mais c'est une certaine catégorie du privé. Je ne crois pas que le combat soit dans l'opposition public/ privé.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
celitian a écrit:
Tout à fait d'accord ce sont des différences primordiales, dans le collège privé (en province) de mon enfant pas de tablettes, de PC mais beaucoup de travail à la maison, des épreuves comme au brevet dès la 6ème et peu d'élèves difficiles à gérer.
Par contre, aucune différence, et c'est logique on passe tous le même concours, sur la qualité des cours.
Cela dépend des établissements, dans l'ancien établissement privé de mes enfants, aucun agrégé, très peu de certifiés, une majorité de contractuels car moins chers. D'où le déménagement à saint Maur de cette amie quand elle a découvert quels profs enseignaient à sa fille. Malgré tout l'établissement restait au top dans les classements car élèves triés, rythme de travail etc...
Tout dépend de l'établissement, il faut bien se renseigner et ce n'est pas toujours évident.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- celitianSage
Aliceinwonderland a écrit:Cela dépend des établissements, dans l'ancien établissement privé de mes enfants, aucun agrégé, très peu de certifiés, une majorité de contractuels car moins chers. D'où le déménagement à saint Maur de cette amie quand elle a découvert quels profs enseignaient à sa fille.
Malgré tout l'établissement restait au top dans les classements car élèves triés, rythme de travail etc...Tout dépend de l'établissement, il faut bien se renseigner et ce n'est pas toujours évident.
Peut-être mais être agrégé ou certifié ne sert à rien dans certains collèges publics où tu passes ton temps à faire de la discipline sans pouvoir enseigner. Je pense que dans la majorité des collèges privés, les élèves sont moins pénibles.
Une petite histoire personnelle, lorsque j'ai commencé à enseigner j'ai eu l'occasion d'interroger des élèves de term d'un lycée public et d'un lycée privé, sur les connaissances pures avantage au public pour les élèves classiques mais sur "le savoir-être" (politesse, langage, attitude, aisance....) aucune comparaison possible le privé était meilleur.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je suis d'accord avec toi, je trouve simplement dommage qu'alors que des professeurs qui ont décroché des concours difficiles galèrent avec des classes zoo, le privé se permette parfois de mettre un peu n'importe qui devant les enfants (suite à un clash avec la direction, une prof de français a claqué la porte, ils l'ont remplacée au pied levé par une personne qui avait fait des études de philo....)
Mais effectivement je préfère mettre les miens dans le privé -edit et puis là où ils sont désormais cela semble moins opaque au niveau recrutement des profs- (même si j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente école primaire publique) et ce que tu dis sur le comportement est très juste.
Mais effectivement je préfère mettre les miens dans le privé -edit et puis là où ils sont désormais cela semble moins opaque au niveau recrutement des profs- (même si j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente école primaire publique) et ce que tu dis sur le comportement est très juste.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- archebocEsprit éclairé
Giginette a écrit:Je suis prof dans un petit collège rural privé sous contrat, et je peux vous garantir que nous sommes soumis aux mêmes obligations que le public : DHG, mêmes programmes, mêmes inspections...
Nous ne faisons absolument aucune sélection à l'entrée !
Ton CDE et ton établissement subissent-ils les mêmes inspections que leurs homologues du public ? Qui est le chef de ton CDE ? Le ministre et le recteur ont-ils le pouvoir de déplacer ton CDE ? Le projet d'établissement peut-il être retoqué par le rectorat ?
Mes questions ne sont pas polémiques, et visent seulement à cerner le degré de similarité entre public et privé.
- LefterisEsprit sacré
Non, il n'y a aucun combat public/privé. C'est juste une histoire d'offre et de demande. Ceux qui ne veulent pas de l'enseignement au rabais de la réforme (encore plus au rabais que celui d'aujourd'hui) iront dans le privé qui peut se permettre de contourner et ne pas appliquer à la lettre la réforme (c'est d'ailleurs pour cela qu'il sera fréquenté : s'il applique servilement la réforme, il n'a plus de raisons d'être , autant envoyer nos gosses dans la poubelle du quartier , ça fait moins de transport et moins de frais pour le même résultat).Ancolie a écrit:Une passante a écrit:Enfin, le privé n'ayant pas été obligé d'appliquer la réforme des rythmes scolaires en primaire, on peut supposer qu'il bénéficiera de moyens détournés pour ne pas appliquer complètement la réforme du collège...
Suppositions effectivement. Je ne doute pas que certains le feront mais c'est une certaine catégorie du privé. Je ne crois pas que le combat soit dans l'opposition public/ privé.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- dandelionVénérable
De toute façon, pour nos enfants, et encore pas forcément pour les plus jeunes d'entre nous, passe encore, mais pour nos petits-enfants, il n'y aura plus d'enseignants à la hauteur.
- Une passanteEsprit éclairé
Aliceinwonderland a écrit:Je suis d'accord avec toi, je trouve simplement dommage qu'alors que des professeurs qui ont décroché des concours difficiles galèrent avec des classes zoo, le privé se permette parfois de mettre un peu n'importe qui devant les enfants (suite à un clash avec la direction, une prof de français a claqué la porte, ils l'ont remplacée au pied levé par une personne qui avait fait des études de philo....)
Mais effectivement je préfère mettre les miens dans le privé -edit et puis là où ils sont désormais cela semble moins opaque au niveau recrutement des profs- (même si j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente école primaire publique) et ce que tu dis sur le comportement est très juste.
malheureusement, cette situation se retrouve aussi dans le public, il n'est pas rare que des contractuels de philo fassent des remplacements en lettres...
- Carrie7Niveau 9
Aliceinwonderland a écrit:Je suis d'accord avec toi, je trouve simplement dommage qu'alors que des professeurs qui ont décroché des concours difficiles galèrent avec des classes zoo, le privé se permette parfois de mettre un peu n'importe qui devant les enfants (suite à un clash avec la direction, une prof de français a claqué la porte, ils l'ont remplacée au pied levé par une personne qui avait fait des études de philo....)
Mais effectivement je préfère mettre les miens dans le privé -edit et puis là où ils sont désormais cela semble moins opaque au niveau recrutement des profs- (même si j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente école primaire publique) et ce que tu dis sur le comportement est très juste.
Le privé (sous contrat) fait exactement comme le public : ils ont un vivier de profs recrutés sur concours (uniquement certifiés pour l'essentiel. l'agrèg externe envoit à peu près tous ses profs dans le public, automatiquement) et n'ont plus ou moins pas de TZR. Donc quand il manque des profs, on prend ce qu'on trouve... Et ce n'est pas une question de budget.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Une passante a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Je suis d'accord avec toi, je trouve simplement dommage qu'alors que des professeurs qui ont décroché des concours difficiles galèrent avec des classes zoo, le privé se permette parfois de mettre un peu n'importe qui devant les enfants (suite à un clash avec la direction, une prof de français a claqué la porte, ils l'ont remplacée au pied levé par une personne qui avait fait des études de philo....)
Mais effectivement je préfère mettre les miens dans le privé -edit et puis là où ils sont désormais cela semble moins opaque au niveau recrutement des profs- (même si j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente école primaire publique) et ce que tu dis sur le comportement est très juste.
malheureusement, cette situation se retrouve aussi dans le public, il n'est pas rare que des contractuels de philo fassent des remplacements en lettres...
Oui, je pense que cela devient plus courant dans le public en effet.
Mais dans le privé c'est aussi une question de politique de l'établissement. Le turn-over n'est pas le même dans le nouvel établissement j'ai l'impression, les profs sont présentés dans la brochure et ils n'ont pas l'air de beaucoup varier d'une année sur l'autre, le CDE soutient les profs en cas de souci et je vois mal un prof de français partir en cours d'année pour être remplacé au pied levé par un vacataire d'une autre matière. Mais bon, je vais peut-être à nouveau tomber de haut!
Carrie, je pense vraiment que ça dépend des établissements : apparemment la proportion de certifiés dans leur précédent bahut était vraiment très faible (on m'a dit d'ailleurs que ce n'était pas dû seulement à la politique du CDE, mais au fait que le nom de la ville n'attirait pas les titulaires du CAFEP, l'établissement serait très peu demandé en dépit de son classement dans le département). Je pense que la proportion de titulaires varie beaucoup d'un établissement à l'autre.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- JézabelNiveau 10
Giginette a écrit:Je suis prof dans un petit collège rural privé sous contrat, et je peux vous garantir que nous sommes soumis aux mêmes obligations que le public : DHG, mêmes programmes, mêmes inspections...
Nous ne faisons absolument aucune sélection à l'entrée !
Oui mais on a le droit de refuser des élèves. Par exemple chez nous, un est arrivé (viré du public) en cours d'année, il a 7/20 de moyenne, est absent à presque tous les DS, a plein de retenues en attente qu'il ne fait pas, 2 avertissements écrits... Il a été dit au conseil de classe qu'il ne sera pas repris l'an prochain.
- JézabelNiveau 10
Aliceinwonderland a écrit:Je suis d'accord avec toi, je trouve simplement dommage qu'alors que des professeurs qui ont décroché des concours difficiles galèrent avec des classes zoo, le privé se permette parfois de mettre un peu n'importe qui devant les enfants (suite à un clash avec la direction, une prof de français a claqué la porte, ils l'ont remplacée au pied levé par une personne qui avait fait des études de philo....)
Mais effectivement je préfère mettre les miens dans le privé -edit et puis là où ils sont désormais cela semble moins opaque au niveau recrutement des profs- (même si j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente école primaire publique) et ce que tu dis sur le comportement est très juste.
Les profs du privé passent et réussissent les mêmes concours difficiles (mêmes épreuves, mêmes jurys, à cela près qu'on est plus exigeant pour ceux du privé car le dernier reçu au concours privé ne peut pas avoir une note inférieure au dernier reçu du public... de ce point de vue, il est plus difficile d'avoir le capes privé que le capes public).
Dans le public aussi, il y a des profs qui se mettent en arrêt pour un clash (et vu de l'extérieur, on a souvent l'impression que ce clash n'est qu'un caprice, alors qu'il cache une souffrance énorme).
S'ils l'ont remplacée par une prof de philo, c'est parce que le Rectorat ne leur proposait personne d'autre. Dans le public, le poste serait resté vacant.
Toujours dans le public, on demande souvent aux TZR de physique-chimie de faire des remplacements en maths. On en vient au même.
- Carrie7Niveau 9
La faible proportion de certifiés dans certains établissements tient en effet au fait que le privé n'a tout simplement pas assez de certifiés pour remplir ses établissements, et que les établissements peu attractifs ont du mal à en avoir dans les matières déficitaires en certifiés.
Les choix des candidats sont plus pris en compte que dans le public donc s'il reste 2 établissements / un seul candidat, grosso modo c'est le candidat qui choisit...
Les choix des candidats sont plus pris en compte que dans le public donc s'il reste 2 établissements / un seul candidat, grosso modo c'est le candidat qui choisit...
- GiginetteNiveau 2
archeboc a écrit:Giginette a écrit:Je suis prof dans un petit collège rural privé sous contrat, et je peux vous garantir que nous sommes soumis aux mêmes obligations que le public : DHG, mêmes programmes, mêmes inspections...
Nous ne faisons absolument aucune sélection à l'entrée !
Ton CDE et ton établissement subissent-ils les mêmes inspections que leurs homologues du public ? Qui est le chef de ton CDE ? Le ministre et le recteur ont-ils le pouvoir de déplacer ton CDE ? Le projet d'établissement peut-il être retoqué par le rectorat ?
Mes questions ne sont pas polémiques, et visent seulement à cerner le degré de similarité entre public et privé.
Je me rends compte avec tes questions que je ne sais pas exactement comment cela fonctionne précisément...
Le Directeur (c'est comme ça que l'on nomme le CDE) est nommé, il me semble, par le diocèse (donc l'évêque) ou par la tutelle de l'établissement. Après il est garant de l'application du statut d'établissement sous contrat avec l'état.
Il constitue son équipe pédagogique et éducative.
Je ne sais pas si le rectorat peut intervenir directement... Peut-être y-a-t-il des gens qui pourraient mieux te renseigner.
Mon directeur continue d'assurer des cours (mais établissement de 250 élèves)
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Jézabel a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Je suis d'accord avec toi, je trouve simplement dommage qu'alors que des professeurs qui ont décroché des concours difficiles galèrent avec des classes zoo, le privé se permette parfois de mettre un peu n'importe qui devant les enfants (suite à un clash avec la direction, une prof de français a claqué la porte, ils l'ont remplacée au pied levé par une personne qui avait fait des études de philo....)
Mais effectivement je préfère mettre les miens dans le privé -edit et puis là où ils sont désormais cela semble moins opaque au niveau recrutement des profs- (même si j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente école primaire publique) et ce que tu dis sur le comportement est très juste.
Les profs du privé passent et réussissent les mêmes concours difficiles (mêmes épreuves, mêmes jurys, à cela près qu'on est plus exigeant pour ceux du privé car le dernier reçu au concours privé ne peut pas avoir une note inférieure au dernier reçu du public... de ce point de vue, il est plus difficile d'avoir le capes privé que le capes public).
Dans le public aussi, il y a des profs qui se mettent en arrêt pour un clash (et vu de l'extérieur, on a souvent l'impression que ce clash n'est qu'un caprice, alors qu'il cache une souffrance énorme).
S'ils l'ont remplacée par une prof de philo, c'est parce que le Rectorat ne leur proposait personne d'autre. Dans le public, le poste serait resté vacant.
Toujours dans le public, on demande souvent aux TZR de physique-chimie de faire des remplacements en maths. On en vient au même.
Pourquoi plus difficile? Si j'avais passé le CAFEP avec les mêmes notes je l'aurais eu non? (sauf qu'il n'y a pas de classement )
En fait je ne fais pas de distinction justement, par exemple je sais que leur prof d'histoire géo avait eu son CAFEP et c'était une super prof. Mais peu l'avaient dans cet établissement.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- MusyneNiveau 10
archeboc a écrit:Ton CDE et ton établissement subissent-ils les mêmes inspections que leurs homologues du public ? Qui est le chef de ton CDE ? Le ministre et le recteur ont-ils le pouvoir de déplacer ton CDE ? Le projet d'établissement peut-il être retoqué par le rectorat ?
Le CDE et l'établissement dépendent de la tutelle sous laquelle ils sont (soit la DDEC soit une tutelle religieuse). C'est donc la tutelle qui les inspecte.
Les CDE sont nommés, et mutés le cas échéant, par la direction départementale de l'enseignement catholique (la DDEC), avec accord du diocèse.
Le chef du CDE est le directeur de la DDEC (et donc par extension l'évêque).
Le projet d'établissement, je ne sais pas, par contre. Je sais qu'il doit recevoir l'aval de la DDEC quoiqu'il en soit ainsi que de la tutelle si elle n'est pas diocésaine. J'ignore quel regard le rectorat porte dessus, et même s'il y en a un. Je poserai la question.
Les CDE sont bien souvent des enseignants en poste, sauf si l'établissement dépasse un certain nombre d'élèves. Ils sont donc rémunérés pour leurs horaires de profs (en fonction du nombre d'heures effectuées) et la partie CDE est rémunérée par l'OGEC, l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (autrement dit : les contributions des familles).
_________________
Plus tard, peut-être !
Muse Inn : un bout de chez moi.
- totoroMonarque
Aliceinwonderland a écrit:Jézabel a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Je suis d'accord avec toi, je trouve simplement dommage qu'alors que des professeurs qui ont décroché des concours difficiles galèrent avec des classes zoo, le privé se permette parfois de mettre un peu n'importe qui devant les enfants (suite à un clash avec la direction, une prof de français a claqué la porte, ils l'ont remplacée au pied levé par une personne qui avait fait des études de philo....)
Mais effectivement je préfère mettre les miens dans le privé -edit et puis là où ils sont désormais cela semble moins opaque au niveau recrutement des profs- (même si j'ai eu la chance de bénéficier d'une excellente école primaire publique) et ce que tu dis sur le comportement est très juste.
Les profs du privé passent et réussissent les mêmes concours difficiles (mêmes épreuves, mêmes jurys, à cela près qu'on est plus exigeant pour ceux du privé car le dernier reçu au concours privé ne peut pas avoir une note inférieure au dernier reçu du public... de ce point de vue, il est plus difficile d'avoir le capes privé que le capes public).
Dans le public aussi, il y a des profs qui se mettent en arrêt pour un clash (et vu de l'extérieur, on a souvent l'impression que ce clash n'est qu'un caprice, alors qu'il cache une souffrance énorme).
S'ils l'ont remplacée par une prof de philo, c'est parce que le Rectorat ne leur proposait personne d'autre. Dans le public, le poste serait resté vacant.
Toujours dans le public, on demande souvent aux TZR de physique-chimie de faire des remplacements en maths. On en vient au même.
Pourquoi plus difficile? Si j'avais passé le CAFEP avec les mêmes notes je l'aurais eu non? (sauf qu'il n'y a pas de classement )
En fait je ne fais pas de distinction justement, par exemple je sais que leur prof d'histoire géo avait eu son CAFEP et c'était une super prof. Mais peu l'avaient dans cet établissement.
S'il y a des contractuels dans le privé, c'est que le statut de TZR n'existe pas... Et j'ai aussi rencontré des contractuels extrêmement compétents - je travaille étroitement avec l'une d'entre eux et j'utilise ses documents les yeux fermés...
_________________
- frdmNiveau 10
Ta logique me dépasse, ce concours n'est ni plus ni moins difficile que celui du public, c'est le même !Jézabel a écrit:
Les profs du privé passent et réussissent les mêmes concours difficiles (mêmes épreuves, mêmes jurys, à cela près qu'on est plus exigeant pour ceux du privé car le dernier reçu au concours privé ne peut pas avoir une note inférieure au dernier reçu du public... de ce point de vue, il est plus difficile d'avoir le capes privé que le capes public).
J'ai une question : existe-t-il une agrégation du privé ?
- AvaExpert spécialisé
totoro a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Jézabel a écrit:
Les profs du privé passent et réussissent les mêmes concours difficiles (mêmes épreuves, mêmes jurys, à cela près qu'on est plus exigeant pour ceux du privé car le dernier reçu au concours privé ne peut pas avoir une note inférieure au dernier reçu du public... de ce point de vue, il est plus difficile d'avoir le capes privé que le capes public).
Dans le public aussi, il y a des profs qui se mettent en arrêt pour un clash (et vu de l'extérieur, on a souvent l'impression que ce clash n'est qu'un caprice, alors qu'il cache une souffrance énorme).
S'ils l'ont remplacée par une prof de philo, c'est parce que le Rectorat ne leur proposait personne d'autre. Dans le public, le poste serait resté vacant.
Toujours dans le public, on demande souvent aux TZR de physique-chimie de faire des remplacements en maths. On en vient au même.
Pourquoi plus difficile? Si j'avais passé le CAFEP avec les mêmes notes je l'aurais eu non? (sauf qu'il n'y a pas de classement )
En fait je ne fais pas de distinction justement, par exemple je sais que leur prof d'histoire géo avait eu son CAFEP et c'était une super prof. Mais peu l'avaient dans cet établissement.
S'il y a des contractuels dans le privé, c'est que le statut de TZR n'existe pas... Et j'ai aussi rencontré des contractuels extrêmement compétents - je travaille étroitement avec l'une d'entre eux et j'utilise ses documents les yeux fermés...
Je suis dans le privé, certifiée et la majorité de mes collègues l'est aussi! Il y a 5 suppléants sur 120 profs, ce qui ne me semble pas énorme. De plus, ils sont envoyés par le rectorat... Enfin, plusieurs collègues sont agrégés. Donc, bon, non, on ne met pas n'importe qui devant les élèves dans tous les établissements privés.
_________________
Those who helped me along the way, I smacked 'em as I thanked 'em
Yes, I know I'm going to Hell in a leather jacket
'Least I'll be in another world while you're pissing on my casket
http://avawarlike.tumblr.com/
- AvaExpert spécialisé
frdm a écrit:Ta logique me dépasse, ce concours n'est ni ni moins difficile que celui du public, c'est le même !Jézabel a écrit:
Les profs du privé passent et réussissent les mêmes concours difficiles (mêmes épreuves, mêmes jurys, à cela près qu'on est plus exigeant pour ceux du privé car le dernier reçu au concours privé ne peut pas avoir une note inférieure au dernier reçu du public... de ce point de vue, il est plus difficile d'avoir le capes privé que le capes public).
J'ai une question : existe-t-il une agrégation du privé ?
Oui.
_________________
Those who helped me along the way, I smacked 'em as I thanked 'em
Yes, I know I'm going to Hell in a leather jacket
'Least I'll be in another world while you're pissing on my casket
http://avawarlike.tumblr.com/
- frdmNiveau 10
Tu peux détailler ?Ava a écrit:
Oui.
Edit: c'est ça ? http://www.education.gouv.fr/cid4584/contrats-offerts-caer-agregation.html
Si oui, c'est assez confidentiel.
- AvaExpert spécialisé
Je ne suis pas spécialiste de la chose, je ne suis pas agrégée!
Oui, c'est ça. C'est peut-être confidentiel, mais ça existe et plusieurs de mes collègues l'ont.
Oui, c'est ça. C'est peut-être confidentiel, mais ça existe et plusieurs de mes collègues l'ont.
_________________
Those who helped me along the way, I smacked 'em as I thanked 'em
Yes, I know I'm going to Hell in a leather jacket
'Least I'll be in another world while you're pissing on my casket
http://avawarlike.tumblr.com/
- dandelionVénérable
Seule l'agrégation interne existe dans le privé, le concours est strictement semblable à l'agrégation interne du public, avec un contingent très faible cependant, ce qui le rend particulièrement difficile.
D'autre part, les agrégés (et certifiés sans doute) du public peuvent demander à être affectés dans le privé.
Question bête: si le concours est le même, le niveau des étudiants est-il globalement équivalent pour autant? Etant donné qu'il y a moins de postes, on pourrait supposer que les admis du bas du tableau dans le public sont moins bons que ceux du privé, mais également que les meilleurs s'orientent vers l'agrégation externe qui n'existe que dans le public?
D'autre part, les agrégés (et certifiés sans doute) du public peuvent demander à être affectés dans le privé.
Question bête: si le concours est le même, le niveau des étudiants est-il globalement équivalent pour autant? Etant donné qu'il y a moins de postes, on pourrait supposer que les admis du bas du tableau dans le public sont moins bons que ceux du privé, mais également que les meilleurs s'orientent vers l'agrégation externe qui n'existe que dans le public?
- frdmNiveau 10
Ta remarque paraît sensée, mais si le concours privé est l'équivalent de l'interne dans le public, son programme est alors beaucoup plus orienté pédagogie que l'externe, les deux concours ne sélectionnent pas vraiment les mêmes qualités (comme d'habitude, je ne parle que de ce que je connais: maths et physique, je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres disciplines), donc difficile de comparer.dandelion a écrit:Seule l'agrégation interne existe dans le privé, le concours est strictement semblable à l'agrégation interne du public, avec un contingent très faible cependant, ce qui le rend particulièrement difficile.
D'autre part, les agrégés (et certifiés sans doute) du public peuvent demander à être affectés dans le privé.
Question bête: si le concours est le même, le niveau des étudiants est-il globalement équivalent pour autant? Etant donné qu'il y a moins de postes, on pourrait supposer que les admis du bas du tableau dans le public sont moins bons que ceux du privé, mais également que les meilleurs s'orientent vers l'agrégation externe qui n'existe que dans le public?
- ArmideNeoprof expérimenté
Les reçus du " bas du tableau" du public ne sont pas moins bons que ceux du privé puisque c est le dernier reçu du public qui fixe la barre. Il a pu arriver même, je crois sans être certaine, que tous les postes du privé ne soient de ce fait pas pourvus.
Pour ce qui est de la pédagogie à l agreg interne de lettres, il n y en a pas vraiment. L épreuve de didactique fait mine de parler des élèves mais ils sont prétexte à dissertation.
Pour ce qui est de la pédagogie à l agreg interne de lettres, il n y en a pas vraiment. L épreuve de didactique fait mine de parler des élèves mais ils sont prétexte à dissertation.
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Et la littérature jeunesse dans tout cela!!!
- Rupture conventionnelle dans la FP : des infos ?
- Agrégation externe (philo) tout en restant dans le privé.
- Tenter les campagnes MCF et obtenir un poste tout en travaillant dans le privé?
- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum