- InvitéInvité
Lornet a écrit:Ancolie a écrit:Lornet a écrit:Elle est allée dans un lycée public de ma bonne ville d'Amiens pendant qu'Emmanuel Macron allait dans le même collège privé que moi, et dans la même classe en 4e.
Après, je ne sais pas trop...mais Emmanuel Macron était un excellent élève, latiniste (en 4e, je me souviens qu'il adorait les Nourritures terrestres de Gide, l'Eneide de Virgile...). J'ai été étonnée de le voir ministre de l'économie car il avait un profil très littéraire mais d'un autre côté, c'était le meilleur élève du collège.
Par contre, pour NVB, il ne me semble pas qu'elle ait brillé plus que ça.
Je ne pense pas que fournir le pédigrée à chaque fois qu'un ministre déplait ou est à côté de la plaque soit un argument. Si les diplômes suffisaient. C'est bas et pardonnez moi si ce que j'écris ne plait pas, une une tactique très intelligente en général (Lornet je sais que ce n'est pas vous qui avait demandé mais répondre c'est pas terrible non plus).
C'est parce qu'ils sont de mon coin. Pure coïncidence.
Je sais qu'elle a parlé de sa scolarité à Amiens dans un article (et de ses premières amours).
Comme je vois les lieux, que c'est mon environnement, ça ne me semble pas étranger.
J'ai retrouvé l'article : http://www.letudiant.fr/loisirsvie-pratique/loisirsvie-pratique-people/les-20-ans-de-najat-vallaud-belkacem-12397.html
Comme elle a elle-même souvent évoqué son pedigree, avec le sourire, je ne trouve pas hors sujet d'en parler aussi. On comprend mieux sa personnalité, ses attentes, ses raisons.
- AdsoNiveau 6
Elyas c'est moi qui ait posé la question des diplômes de NVB. Je voulais savoir pourquoi elle nous méprise alors que nous défendons nos élèves, que je suis fille d'ouvriers et que je dois mon savoir à l'école. A mes yeux ses propos sont offensants.
- InvitéInvité
Ancolie a écrit:Lornet a écrit:C'était sans doute maladroit mais moins par rapport à NVB que par rapport au fait qu'Emmanuel Macron était vraiment brillant, même en 4e. Rien à voir avec la politique, mais au collège, il ne passait pas inaperçu.
Je visualisais presque le générique d'"Amicalement vôtre" pendant que j'écrivais. Les deux ministres étaient à Amiens, nés la même année, dans les mêmes classes en même temps, mais l'un dans le lycée privé jésuite et l'autre dans un collège d'Amiens nord ZEP +.
Le "Voici" des études des politiques ne m'intéressent pas, j'attends juste qu'ils fassent leur boulot correctement, et éclats ou pas force est de constater que c'est rarement le cas...
Mais je suis très people, donc quand il y a une question people, j'y réponds parce que ça m'intéresse. Je comprends que ça n'intéresse pas tout le monde, d'autant que la grossesse de Kate ne m'intéresse pas beaucoup (je ne suis pas trop l'histoire des familles royales européennes) mais je comprends que d'autres puissent s'y intéresser.
Mais pourquoi devrais-je ne pas m'y intéresser parce que ça ne vous intéresse pas ?
- Reine MargotDemi-dieu
Je trouve que le ton ici vire un peu à l'aigre, non? Curieux.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AdsoNiveau 6
Désolée Elyas c'est à Ancolie que je voulais répondre
- InvitéeLNiveau 6
JPhMM a écrit:Najat Vallaud-Belkacem fustige les "pseudo-intellectuels" qui s'opposent à la réforme
Ça sent le roussi un peu non ?
http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison/Ultime_stratag%C3%A8meUltime stratagème
Soyez personnel, insultant, malpoli
+1000
Elle m'a agacée. Mais elle s'énerve, aussi. Cela saute "aux oreilles".
- AdsoNiveau 6
Merci Lornet pour tes informations.
- User21929Expert
Conclusion, le comportement scolaire se retrouve tel quel dans la vie active. On est mal barré !
- AdriGrand Maître
la censure marche à plein sur le site de NVB, pas moyen de poster un message un peu consistant !
- InvitéeLNiveau 6
Sinon, pour l'application des programmes, j'ai cru comprendre que cela se ferait niveau par niveau mais je n'ai aucune source pour confirmer ce que j'avance là, donc je ferais mieux de ne rien écrire! (je l'écris quand même, j'ai lu ça sur neo en fait je crois )
- JPhMMDemi-dieu
+1000Adso a écrit:Elyas c'est moi qui ait posé la question des diplômes de NVB. Je voulais savoir pourquoi elle nous méprise alors que nous défendons nos élèves, que je suis fille d'ouvriers et que je dois mon savoir à l'école. A mes yeux ses propos sont offensants.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Reine MargotDemi-dieu
On a effectivement l'impression que notre ministre est sur la défensive, obligée à des attaques personnelles ("pseudo-intellectuels") parce qu'elle peine à convaincre que sa réforme n'est pas un abaissement des exigences.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AncolieExpert spécialisé
Lornet a écrit:Ancolie a écrit:Lornet a écrit:C'était sans doute maladroit mais moins par rapport à NVB que par rapport au fait qu'Emmanuel Macron était vraiment brillant, même en 4e. Rien à voir avec la politique, mais au collège, il ne passait pas inaperçu.
Je visualisais presque le générique d'"Amicalement vôtre" pendant que j'écrivais. Les deux ministres étaient à Amiens, nés la même année, dans les mêmes classes en même temps, mais l'un dans le lycée privé jésuite et l'autre dans un collège d'Amiens nord ZEP +.
Le "Voici" des études des politiques ne m'intéressent pas, j'attends juste qu'ils fassent leur boulot correctement, et éclats ou pas force est de constater que c'est rarement le cas...
Mais je suis très people, donc quand il y a une question people, j'y réponds parce que ça m'intéresse. Je comprends que ça n'intéresse pas tout le monde, d'autant que la grossesse de Kate ne m'intéresse pas beaucoup (je ne suis pas trop l'histoire des familles royales européennes) mais je comprends que d'autres puissent s'y intéresser.
Mais pourquoi devrais-je ne pas m'y intéresser parce que ça ne vous intéresse pas ?
c'est pas le problème avec mon intérêt ou pas, c'est que ce n'est pas une tactique intelligente pour démontrer les âneries qu'elle fait lors de sa fonction. C'est se mettre à un niveau encore plus bas.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Tous égaux dans la médiocrité puisque dans la logique pédagogiste, enseigner crée des différences entre les élèves, il suffit de refuser d'enseigner, « il faut les occuper » !Lornet a écrit:Elyas a écrit:
Bravo pour ces élèves... mais ceux qui sont dans les classes à 8/9 de moyenne, on fait quoi ?
La réforme ne propose rien pour eux ou j'ai mal compris. Elle propose de taper sur les clous qui dépassent donc de ramener les bons élèves au niveau des autres dans un souci d'égalité (des chances ?).
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- Marie LaetitiaBon génie
Lornet a écrit:Elyas a écrit:Lornet a écrit:
J'enseigne dans un collège public où la classe européenne fait plus que partie de l'argumentaire de vente...et pour cause. 15 de moyenne de classe quand les autres classes sont à 8-9, poursuite en lycée général, parfois dans des sections europénnes d'élite, grandes études après le bac (Henri IV, écoles de vétérinaire, Sciences Po Paris...on a parfois des retours) tout ça dans un collège ZEP rural.
Mais je ne pense pas que la réforme puisse être contournée. Ces élèves iront dans le privé et c'est bien dommage. Jusqu'alors leurs parents ne payaient rien et avaient cette possibilité d'un bon enseignement dans le collège à côté de chez eux.
Bravo pour ces élèves... mais ceux qui sont dans les classes à 8/9 de moyenne, on fait quoi ?
La réforme ne propose rien pour eux ou j'ai mal compris. Elle propose de taper sur les clous qui dépassent donc de ramener les bons élèves au niveau des autres dans un souci d'égalité (des chances ?).
Toutà fait.
Pour les élèves à 8/9 de moyenne, on a l'accompagnement éducatif. Auquel ils ne s'inscrivent pas jusqu'à ce que leurs parents découvrent le papier. Et une fois inscrits, ils n'ont pas leurs affaires de travail. Qu'est-ce que l'on peut faire de plus? À part changer radicalement de solution. Comme par exemple, adapter le nombre d'heures de français et de maths au niveau de l'élève, dès le primaire, pour l'aider à revenir à un niveau correct avant la fin du collège.
Ça peut se faire en cessant de prendre des heures aux enseignants du primaire pour leur faire faire des cours d'anglais, d'informatique, des sorties en lien avec le développement durable ou le vivre-ensemble, etc etc.
En cessant les activités diverses et variées prises depuis la dernière réforme sur le temps de classe.
En cessant de prendre des heures en collège pour l'intervention des pompiers, de la prévention bucco-dentaire, de ceci, de cela.
Oui mais. Mais ce n'est pas vendeur.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
Aliceinwonderland a écrit:Elyas a écrit:Lornet a écrit:
J'enseigne dans un collège public où la classe européenne fait plus que partie de l'argumentaire de vente...et pour cause. 15 de moyenne de classe quand les autres classes sont à 8-9, poursuite en lycée général, parfois dans des sections europénnes d'élite, grandes études après le bac (Henri IV, écoles de vétérinaire, Sciences Po Paris...on a parfois des retours) tout ça dans un collège ZEP rural.
Mais je ne pense pas que la réforme puisse être contournée. Ces élèves iront dans le privé et c'est bien dommage. Jusqu'alors leurs parents ne payaient rien et avaient cette possibilité d'un bon enseignement dans le collège à côté de chez eux.
Bravo pour ces élèves... mais ceux qui sont dans les classes à 8/9 de moyenne, on fait quoi ?
Je pense qu'on peut faire d'autres choses : reprendre plus les bases, notamment en français, peut-être en demi-groupe, ne pas les embêter avec de l'allemand qui ne sera qu'un gadget inutile ; à mon avis il y a beaucoup à faire mais il faut différencier, ça ne doit pas être un tabou et ça leur rendra service (bien sûr qu'il ne faut pas en faire des classes poubelle).
Je comprends. Cependant, un truc me gêne : beaucoup de collègues se vantent du destin de leurs très bons élèves et fustigent ces idiots qui n'apprennent pas à la maison et blabla et blabla. La réforme actuelle ne donnera pas les moyens pour les bons élèves et les élèves en difficulté. Or, c'est là que nous, enseignants, devrions être exigeants.
Le problème de beaucoup d'anti-réforme est de prêcher pour sauver les "refuges" pour les bons élèves (expression utilisée par un éditorialiste anti-réforme qualifié de génial sur ce forum) et ce point me trouble profondément.
Tout le discours anti-réforme ne porte que sur la protection des options considérées comme élitistes. J'entends beaucoup moins de discours sur la DP3, sur l'AP, sur la pratique nécessairement quotidienne de l'écriture et des exercices de mathématiques.
Il y a là une vraie fracture qui dessert les anti-réformes (qui triompheront, je n'en doute pas). Or, l'AP et les EPI sont de bonnes idées mais, le problème est leur conception horaire et la ridicule marge-prof. Si les arguments anti-réforme audibles et développées portaient sur ces points, je trouverais le discours anti-réforme bien plus pertinent (sans oublier le latin et le grec qui a un traitement scandaleux et par exemple, je trouve qu'une solution serait de faire du latin/grec une LV2 (soyons fous ^^) et que les autres élèves doivent faire un EPI langues anciennes mais sans devoir obliger les disciplines à donner une partie de leurs heures pour les EPI).
- AncolieExpert spécialisé
Elyas a écrit:Aliceinwonderland a écrit:Elyas a écrit:
Bravo pour ces élèves... mais ceux qui sont dans les classes à 8/9 de moyenne, on fait quoi ?
Je pense qu'on peut faire d'autres choses : reprendre plus les bases, notamment en français, peut-être en demi-groupe, ne pas les embêter avec de l'allemand qui ne sera qu'un gadget inutile ; à mon avis il y a beaucoup à faire mais il faut différencier, ça ne doit pas être un tabou et ça leur rendra service (bien sûr qu'il ne faut pas en faire des classes poubelle).
Je comprends. Cependant, un truc me gêne : beaucoup de collègues se vantent du destin de leurs très bons élèves et fustigent ces idiots qui n'apprennent pas à la maison et blabla et blabla. La réforme actuelle ne donnera pas les moyens pour les bons élèves et les élèves en difficulté. Or, c'est là que nous, enseignants, devrions être exigeants.
Le problème de beaucoup d'anti-réforme est de prêcher pour sauver les "refuges" pour les bons élèves (expression utilisée par un éditorialiste anti-réforme qualifié de génial sur ce forum) et ce point me trouble profondément.
Tout le discours anti-réforme ne porte que sur la protection des options considérées comme élitistes. J'entends beaucoup moins de discours sur la DP3, sur l'AP, sur la pratique nécessairement quotidienne de l'écriture et des exercices de mathématiques.
Il y a là une vraie fracture qui dessert les anti-réformes (qui triompheront, je n'en doute pas). Or, l'AP et les EPI sont de bonnes idées mais, le problème est leur conception horaire et la ridicule marge-prof. Si les arguments anti-réforme audibles et développées portaient sur ces points, je trouverais le discours anti-réforme bien plus pertinent (sans oublier le latin et le grec qui a un traitement scandaleux et par exemple, je trouve qu'une solution serait de faire du latin/grec une LV2 (soyons fous ^^) et que les autres élèves doivent faire un EPI langues anciennes mais sans devoir obliger les disciplines à donner une partie de leurs heures pour les EPI).
Ce n'est pourtant pas la lecture que je fais de la plupart des commentaires. Il me semble au contraire qu'est mis en avant cet aspect: du pire pour les moins bons.
Concernant les refuges, plusieurs intervenants ont affirmé que les classes bilangues accueillaient tous les élèves qui le souhaitaient. Et j'aimerais savoir comment on ^peut refuser un élève qui s'inscrit en latin, vu qu'en général les enseignants sont obligés de faire une grosse comm pour recruter...
- Une passanteEsprit éclairé
Je crois qu'il y a avant tout une mauvaise compréhension de ce que devrait être l'école, à savoir une instruction permettant à tous les élèves de développer au maximum leurs capacités (c'est en gros ce que disait d'ailleurs déjà Condorcet au XVIIIe siècle). Or, ils n'ont pas tous les mêmes capacités ! Les bons élèves doivent pouvoir devenir encore meilleurs, les moyens devenir bons, et ceux en difficultés devenir moyens en surmontant leurs problèmes.
Les classes bilangues et les options dites élitistes doivent continuer à exister pour ceux qui en ont les possibilités, or, on les prive de cette possibilité d'exploiter pleinement leur potentiel. Ceux qui ont des difficultés doivent pouvoir les surmonter avec des dispositifs adaptés (et non de l'enfumage type EPI qui les maintient dans un système de garderie).
En fait, le problème, c'est le collège unique ! Il faut accepter l'idée que tout le monde ne peut pas devenir Einstein (et heureusement, ce qui fait la richesse d'un pays, c'est la diversité de ses habitants), et non vouloir amener tout le monde à un niveau médiocre, qui ne conviendra finalement qu'à ceux qui ne peuvent pas aller plus loin.
Les classes bilangues et les options dites élitistes doivent continuer à exister pour ceux qui en ont les possibilités, or, on les prive de cette possibilité d'exploiter pleinement leur potentiel. Ceux qui ont des difficultés doivent pouvoir les surmonter avec des dispositifs adaptés (et non de l'enfumage type EPI qui les maintient dans un système de garderie).
En fait, le problème, c'est le collège unique ! Il faut accepter l'idée que tout le monde ne peut pas devenir Einstein (et heureusement, ce qui fait la richesse d'un pays, c'est la diversité de ses habitants), et non vouloir amener tout le monde à un niveau médiocre, qui ne conviendra finalement qu'à ceux qui ne peuvent pas aller plus loin.
- InvitéInvité
Ancolie a écrit:Lornet a écrit:Ancolie a écrit:
Le "Voici" des études des politiques ne m'intéressent pas, j'attends juste qu'ils fassent leur boulot correctement, et éclats ou pas force est de constater que c'est rarement le cas...
Mais je suis très people, donc quand il y a une question people, j'y réponds parce que ça m'intéresse. Je comprends que ça n'intéresse pas tout le monde, d'autant que la grossesse de Kate ne m'intéresse pas beaucoup (je ne suis pas trop l'histoire des familles royales européennes) mais je comprends que d'autres puissent s'y intéresser.
Mais pourquoi devrais-je ne pas m'y intéresser parce que ça ne vous intéresse pas ?
c'est pas le problème avec mon intérêt ou pas, c'est que ce n'est pas une tactique intelligente pour démontrer les âneries qu'elle fait lors de sa fonction. C'est se mettre à un niveau encore plus bas.
Mais je ne démontre rien du tout. Je répondais à une question. C'est bas de me dire que je me mets encore plus bas :lol: d'autant que je ne démontre pas les âneries qu'elle fait lors de sa fonction (ont-elles besoin d'être démontrées ?). J'essaie de comprendre pourquoi elle fait des âneries et quand je lis qu'elle n'aimait pas l'allemand, n'a retenu que "Ich liebe dich", de son propre aveu, ou qu'elle a suivi sa scolarité dans un collège d'Amiens ZEP +, je me dis qu'elle est peut-être sincère. En d'autres termes, elle fait n'importe quoi mais étant donné son parcours, il est possible qu'elle y croie.
- SapotilleEmpereur
Ancolie a écrit:
ce n'est pas vous qui avait demandé mais répondre c'est pas terrible non plus).
Là, ce n'est pas terrible non plus.
Désolée. :|
- Une passanteEsprit éclairé
Ancolie a écrit:Elyas a écrit:Aliceinwonderland a écrit:
Je pense qu'on peut faire d'autres choses : reprendre plus les bases, notamment en français, peut-être en demi-groupe, ne pas les embêter avec de l'allemand qui ne sera qu'un gadget inutile ; à mon avis il y a beaucoup à faire mais il faut différencier, ça ne doit pas être un tabou et ça leur rendra service (bien sûr qu'il ne faut pas en faire des classes poubelle).
Je comprends. Cependant, un truc me gêne : beaucoup de collègues se vantent du destin de leurs très bons élèves et fustigent ces idiots qui n'apprennent pas à la maison et blabla et blabla. La réforme actuelle ne donnera pas les moyens pour les bons élèves et les élèves en difficulté. Or, c'est là que nous, enseignants, devrions être exigeants.
Le problème de beaucoup d'anti-réforme est de prêcher pour sauver les "refuges" pour les bons élèves (expression utilisée par un éditorialiste anti-réforme qualifié de génial sur ce forum) et ce point me trouble profondément.
Tout le discours anti-réforme ne porte que sur la protection des options considérées comme élitistes. J'entends beaucoup moins de discours sur la DP3, sur l'AP, sur la pratique nécessairement quotidienne de l'écriture et des exercices de mathématiques.
Il y a là une vraie fracture qui dessert les anti-réformes (qui triompheront, je n'en doute pas). Or, l'AP et les EPI sont de bonnes idées mais, le problème est leur conception horaire et la ridicule marge-prof. Si les arguments anti-réforme audibles et développées portaient sur ces points, je trouverais le discours anti-réforme bien plus pertinent (sans oublier le latin et le grec qui a un traitement scandaleux et par exemple, je trouve qu'une solution serait de faire du latin/grec une LV2 (soyons fous ^^) et que les autres élèves doivent faire un EPI langues anciennes mais sans devoir obliger les disciplines à donner une partie de leurs heures pour les EPI).
Ce n'est pourtant pas la lecture que je fais de la plupart des commentaires. Il me semble au contraire qu'est mis en avant cet aspect: du pire pour les moins bons.
Concernant les refuges, plusieurs intervenants ont affirmé que les classes bilangues accueillaient tous les élèves qui le souhaitaient. Et j'aimerais savoir comment on ^peut refuser un élève qui s'inscrit en latin, vu qu'en général les enseignants sont obligés de faire une grosse comm pour recruter...
Confrontée à cette situation puisque mon aîné entre en sixième l'an prochain, j'ai sans doute un semblant de réponse : son futur collège propose une classe bilangue allemand, langue qui n'attire pas franchement mon fils (vaguement initié cette année par un assistant de langue qui venait passer une heure dans son école chaque semaine). Pourtant, quand il a compris lors de la JPO que c'était optionnel et que tous ceux qui n'aiment pas travailler, qui perturbent les cours à cause de leurs bavardages et autres agitations, n'allaient pas se rajouter du travail en plus, il a immédiatement demandé à faire allemand !
C'est une classe "refuge" parce que seuls les élèves motivés (et ce, quel que soit leur niveau de départ) s'y trouveront. Et pourtant je suis dans une ville très tranquille, sans aucun problème. Mais à l'ère du bruit, du zapping, il existe des élèves calmes qui souhaitent tout simplement pouvoir travailler dans le calme.[/quote]
- ElyasEsprit sacré
Ancolie a écrit:Elyas a écrit:Aliceinwonderland a écrit:
Je pense qu'on peut faire d'autres choses : reprendre plus les bases, notamment en français, peut-être en demi-groupe, ne pas les embêter avec de l'allemand qui ne sera qu'un gadget inutile ; à mon avis il y a beaucoup à faire mais il faut différencier, ça ne doit pas être un tabou et ça leur rendra service (bien sûr qu'il ne faut pas en faire des classes poubelle).
Je comprends. Cependant, un truc me gêne : beaucoup de collègues se vantent du destin de leurs très bons élèves et fustigent ces idiots qui n'apprennent pas à la maison et blabla et blabla. La réforme actuelle ne donnera pas les moyens pour les bons élèves et les élèves en difficulté. Or, c'est là que nous, enseignants, devrions être exigeants.
Le problème de beaucoup d'anti-réforme est de prêcher pour sauver les "refuges" pour les bons élèves (expression utilisée par un éditorialiste anti-réforme qualifié de génial sur ce forum) et ce point me trouble profondément.
Tout le discours anti-réforme ne porte que sur la protection des options considérées comme élitistes. J'entends beaucoup moins de discours sur la DP3, sur l'AP, sur la pratique nécessairement quotidienne de l'écriture et des exercices de mathématiques.
Il y a là une vraie fracture qui dessert les anti-réformes (qui triompheront, je n'en doute pas). Or, l'AP et les EPI sont de bonnes idées mais, le problème est leur conception horaire et la ridicule marge-prof. Si les arguments anti-réforme audibles et développées portaient sur ces points, je trouverais le discours anti-réforme bien plus pertinent (sans oublier le latin et le grec qui a un traitement scandaleux et par exemple, je trouve qu'une solution serait de faire du latin/grec une LV2 (soyons fous ^^) et que les autres élèves doivent faire un EPI langues anciennes mais sans devoir obliger les disciplines à donner une partie de leurs heures pour les EPI).
Ce n'est pourtant pas la lecture que je fais de la plupart des commentaires. Il me semble au contraire qu'est mis en avant cet aspect: du pire pour les moins bons.
Concernant les refuges, plusieurs intervenants ont affirmé que les classes bilangues accueillaient tous les élèves qui le souhaitaient. Et j'aimerais savoir comment on ^peut refuser un élève qui s'inscrit en latin, vu qu'en général les enseignants sont obligés de faire une grosse comm pour recruter...
Si tu le dis...
- AncolieExpert spécialisé
Elyas a écrit:Ancolie a écrit:Elyas a écrit:
Je comprends. Cependant, un truc me gêne : beaucoup de collègues se vantent du destin de leurs très bons élèves et fustigent ces idiots qui n'apprennent pas à la maison et blabla et blabla. La réforme actuelle ne donnera pas les moyens pour les bons élèves et les élèves en difficulté. Or, c'est là que nous, enseignants, devrions être exigeants.
Le problème de beaucoup d'anti-réforme est de prêcher pour sauver les "refuges" pour les bons élèves (expression utilisée par un éditorialiste anti-réforme qualifié de génial sur ce forum) et ce point me trouble profondément.
Tout le discours anti-réforme ne porte que sur la protection des options considérées comme élitistes. J'entends beaucoup moins de discours sur la DP3, sur l'AP, sur la pratique nécessairement quotidienne de l'écriture et des exercices de mathématiques.
Il y a là une vraie fracture qui dessert les anti-réformes (qui triompheront, je n'en doute pas). Or, l'AP et les EPI sont de bonnes idées mais, le problème est leur conception horaire et la ridicule marge-prof. Si les arguments anti-réforme audibles et développées portaient sur ces points, je trouverais le discours anti-réforme bien plus pertinent (sans oublier le latin et le grec qui a un traitement scandaleux et par exemple, je trouve qu'une solution serait de faire du latin/grec une LV2 (soyons fous ^^) et que les autres élèves doivent faire un EPI langues anciennes mais sans devoir obliger les disciplines à donner une partie de leurs heures pour les EPI).
Ce n'est pourtant pas la lecture que je fais de la plupart des commentaires. Il me semble au contraire qu'est mis en avant cet aspect: du pire pour les moins bons.
Concernant les refuges, plusieurs intervenants ont affirmé que les classes bilangues accueillaient tous les élèves qui le souhaitaient. Et j'aimerais savoir comment on ^peut refuser un élève qui s'inscrit en latin, vu qu'en général les enseignants sont obligés de faire une grosse comm pour recruter...
Si tu le dis...
J'ai bien dit que c'est la lecture que j'en avais faite et il me semble bien que certains ont affirmé que les classes bilangue et le latin étaient accessibles à tous. Chez nous pas de classe bilangue, latin accessible à tous.
- InvitéeLNiveau 6
Elyas a écrit:Tout le discours anti-réforme ne porte que sur la protection des options considérées comme élitistes. J'entends beaucoup moins de discours sur la DP3, sur l'AP, sur la pratique nécessairement quotidienne de l'écriture et des exercices de mathématiques.
Il y a là une vraie fracture qui dessert les anti-réformes (qui triompheront, je n'en doute pas). Or, l'AP et les EPI sont de bonnes idées mais, le problème est leur conception horaire et la ridicule marge-prof. Si les arguments anti-réforme audibles et développées portaient sur ces points, je trouverais le discours anti-réforme bien plus pertinent.
J'espère que les médias vont relayer les autres incohérences.
- BrindIfFidèle du forum
Pour le latin, c'est étayé ici : http://www.reformeducollege.fr/latin-et-grec#TOC-2.-Les-effectifs-et-leur-volution
Quelle est votre définition d'élitisme ?
S'agit-il d'instruire à part ceux donc les parents connaissent les codes pour les "protéger",
ou de permettre à ceux qui en ont la motivation et les capacités d'apprendre autant qu'ils le peuvent, quelque soit leur culture familiale ?
Lire les réactions de parents qui pensent déjà à rechercher des établissements privés échappant aux conséquences de cette réforme donne à penser que l'élitisme version première définition va se trouver accentué.
Lire le site cité ci-dessus sur les horaires consacrées aux options donne à penser que l'élitisme seconde version va être combattu.
Il pourrait y avoir des parcours optionnels pour les élèves en difficultés, une sorte d'élitisme inversé. Ce n'est pas ce que cette réforme propose.
Quelle est votre définition d'élitisme ?
S'agit-il d'instruire à part ceux donc les parents connaissent les codes pour les "protéger",
ou de permettre à ceux qui en ont la motivation et les capacités d'apprendre autant qu'ils le peuvent, quelque soit leur culture familiale ?
Lire les réactions de parents qui pensent déjà à rechercher des établissements privés échappant aux conséquences de cette réforme donne à penser que l'élitisme version première définition va se trouver accentué.
Lire le site cité ci-dessus sur les horaires consacrées aux options donne à penser que l'élitisme seconde version va être combattu.
Il pourrait y avoir des parcours optionnels pour les élèves en difficultés, une sorte d'élitisme inversé. Ce n'est pas ce que cette réforme propose.
- almuixeNeoprof expérimenté
Elyas a écrit:
Je comprends. Cependant, un truc me gêne : beaucoup de collègues se vantent du destin de leurs très bons élèves et fustigent ces idiots qui n'apprennent pas à la maison et blabla et blabla. La réforme actuelle ne donnera pas les moyens pour les bons élèves et les élèves en difficulté. Or, c'est là que nous, enseignants, devrions être exigeants.
Le problème de beaucoup d'anti-réforme est de prêcher pour sauver les "refuges" pour les bons élèves (expression utilisée par un éditorialiste anti-réforme qualifié de génial sur ce forum) et ce point me trouble profondément.
Tout le discours anti-réforme ne porte que sur la protection des options considérées comme élitistes. J'entends beaucoup moins de discours sur la DP3, sur l'AP, sur la pratique nécessairement quotidienne de l'écriture et des exercices de mathématiques.
Il y a là une vraie fracture qui dessert les anti-réformes (qui triompheront, je n'en doute pas). Or, l'AP et les EPI sont de bonnes idées mais, le problème est leur conception horaire et la ridicule marge-prof. Si les arguments anti-réforme audibles et développées portaient sur ces points, je trouverais le discours anti-réforme bien plus pertinent (sans oublier le latin et le grec qui a un traitement scandaleux et par exemple, je trouve qu'une solution serait de faire du latin/grec une LV2 (soyons fous ^^) et que les autres élèves doivent faire un EPI langues anciennes mais sans devoir obliger les disciplines à donner une partie de leurs heures pour les EPI).
Excuse moi mais je crois que tu te trompes. Le discours anti-réforme est peut-être bruyant sur ces points là de la reforme, mais cela ne vient pas majoritairement des professeurs. C'est en grande partie parce que ce sont les points qui sont repris par les défenseurs de la réforme et les journalistes, on s'en plaint assez d'ailleurs de cette myopie, ce qui leur permet de taxer leurs opposants d'élitistes. D'un autre côté, c'est assez comprehensible, car c'est plus facile à comprendre que ce bazar des EPI. Quand on pense que les collègues ont eu du mal à comprendre que ce n'était pas le retour des IDD, on imagine la difficulté à communiquer sur ceci.
Si on supprimait latin, grec, section euro et autres options "élitistes" pour faire du soutien en français et en mathématiques, je regretterai que l'étau financier européen nous oblige à raboter l'instruction que l'on doit à notre jeunesse, mais je ne serai pas aussi opposée à la réforme.
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Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
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