- ChocolatGuide spirituel
Amaliah a écrit:Je viens de relire les programmes pour le cycle 3...
J'ai trouvé cette merveille que je n'avais pas encore vue...
Entraînement à des actes langagiers engageant le locuteur, (exprimer un refus, demander quelque chose, s’excuser, remercier).
Entre 10 et 12 ans, donc...
Pour ce cycle, en fait sont mentionnés des genres : on évacue l'Antiquité et on rajoute le roman... L'Antiquité est ce qui fait le charme de la 6e, ce qui permet de faire une rupture avec le primaire. Plus de Métamorphoses... Les élèves continueront à ressasser les contes et les fables...
Autre chose, toujours pour ce cyle, la terminologie utilisée indique complément du verbe sans préciser COD / COI...
:shock: :shock: :shock:
Tu as peut-être confondu avec les programmes de maternelle, non ?
- Thalia de GMédiateur
On évacue donc les textes fondateurs à un moment où les élèves qui sont encore des enfants, y sont sensibles. Quel gâchis !Amaliah a écrit:Je viens de relire les programmes pour le cycle 3...
J'ai trouvé cette merveille que je n'avais pas encore vue...
Entraînement à des actes langagiers engageant le locuteur, (exprimer un refus, demander quelque chose, s’excuser, remercier).
Entre 10 et 12 ans, donc...
Pour ce cycle, en fait sont mentionnés des genres : on évacue l'Antiquité et on rajoute le roman... L'Antiquité est ce qui fait le charme de la 6e, ce qui permet de faire une rupture avec le primaire. Plus de Métamorphoses... Les élèves continueront à ressasser les contes et les fables...
Autre chose, toujours pour ce cyle, la terminologie utilisée indique complément du verbe sans préciser COD / COI...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- OsmieSage
Nous avons vu la même.Thalia de G a écrit:J'en avais relevé une énorme en survolant :John a écrit:A titre personnel, je n'en ai pas vu.
Je m'auto-cite
p11 du fil.Un détail, mais quand même. je ne sais pas si cela a été relevé :http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/programmecycle3.pdf, début de la page 10Le nouveau programme a écrit:
L’enseignement du français vise à faire acquérir une maîtrise de la langue orale et écrite permettant à l’élève d’accéder à la connaissances du monde qui l’entoure, de prendre toute sa place dans la société et de lui offrir tous les possibles pour penser et pour communiquer.
Voilà qui inspire confiance.
- AmaliahEmpereur
Chocolat a écrit:Amaliah a écrit:Je viens de relire les programmes pour le cycle 3...
J'ai trouvé cette merveille que je n'avais pas encore vue...
Entraînement à des actes langagiers engageant le locuteur, (exprimer un refus, demander quelque chose, s’excuser, remercier).
Entre 10 et 12 ans, donc...
Pour ce cycle, en fait sont mentionnés des genres : on évacue l'Antiquité et on rajoute le roman... L'Antiquité est ce qui fait le charme de la 6e, ce qui permet de faire une rupture avec le primaire. Plus de Métamorphoses... Les élèves continueront à ressasser les contes et les fables...
Autre chose, toujours pour ce cyle, la terminologie utilisée indique complément du verbe sans préciser COD / COI...
:shock: :shock: :shock:
Tu as peut-être confondu avec les programmes de maternelle, non ?
Non, non! C'est page 11 : Pratiquer le langage dans des interactions sociales...
- roxanneOracle
Parce qu'exprimer un refus, je crois qu'ils sont au point dès deux ans, enfin dès qu'ils peuvent s'exprimer.
- ChocolatGuide spirituel
Amaliah a écrit:Chocolat a écrit:Amaliah a écrit:Je viens de relire les programmes pour le cycle 3...
J'ai trouvé cette merveille que je n'avais pas encore vue...
Entraînement à des actes langagiers engageant le locuteur, (exprimer un refus, demander quelque chose, s’excuser, remercier).
Entre 10 et 12 ans, donc...
Pour ce cycle, en fait sont mentionnés des genres : on évacue l'Antiquité et on rajoute le roman... L'Antiquité est ce qui fait le charme de la 6e, ce qui permet de faire une rupture avec le primaire. Plus de Métamorphoses... Les élèves continueront à ressasser les contes et les fables...
Autre chose, toujours pour ce cyle, la terminologie utilisée indique complément du verbe sans préciser COD / COI...
:shock: :shock: :shock:
Tu as peut-être confondu avec les programmes de maternelle, non ?
Non, non! C'est page 11 : Pratiquer le langage dans des interactions sociales...
Bon, je crois qu'il est urgent qu'ils reprennent leurs projets et qu'ils les bossent vraiment, parce qu'il est hors de question que l'on cautionne de telles inepties !
Il m'est impossible de croire qu'une personne saine d'esprit a lu l'intégralité de ces documents avant leur publication.
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- HerrelisGrand sage
L'enfant se pose en s'opposant... ouais niveau refus ils sont bien rodés à 12 ans .roxanne a écrit:Parce qu'exprimer un refus, je crois qu'ils sont au point dès deux ans, enfin dès qu'ils peuvent s'exprimer.
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- pailleauquebecFidèle du forum
Nous cherchons des rédacteurs pour créer un site internet : "La réforme du collège 2016 en clair"
https://sites.google.com/site/reformecollege2016enclair/
En particulier pour cette discussion nous aurions besoin d'un rédacteur pour en faire une synthèse objective.
Si vous voulez nous rejoindre c'est par là :
https://www.neoprofs.org/t88745-recherche-de-redacteurs-pour-creer-un-site-internet-la-reforme-du-college-2016-en-clair
https://sites.google.com/site/reformecollege2016enclair/
En particulier pour cette discussion nous aurions besoin d'un rédacteur pour en faire une synthèse objective.
Si vous voulez nous rejoindre c'est par là :
https://www.neoprofs.org/t88745-recherche-de-redacteurs-pour-creer-un-site-internet-la-reforme-du-college-2016-en-clair
- ChocolatGuide spirituel
C'est une bonne idée, mais qui est "nous" ?
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- OsmieSage
Il se moque du monde, ou il est sot.Luigi_B a écrit:Jean-Michel Zakhartchouk raconte : http://www.cahiers-pedagogiques.com/Mon-experience-au-sein-du-groupe-d-elaboration-des-programmes-de-Cycle-4
"Entre deux séances (une bonne dizaine en tout), d’innombrables mails, pour peaufiner telle formulation, pour alerter sur un langage trop technique, pour essayer d’y voir plus clair sur l’objectif de telle discipline, pour tenter d’être plus concret."
- OsmieSage
Programme cycle 3. Je goûte tout particulièrement le machin suivant : "Comparaison et observation d'autres langues que les langues enseignées."
Comparaison entre le français et le mandarin, l'arabe, le russe ?
Comparaison entre le français et le mandarin, l'arabe, le russe ?
- HéliandreExpert
le poitevin saintongeais, le grec moderne, le créole...tout ce que le prof a la chance de connaitre un peu. C'est la liberté et l'autonomie pédagogique, et la fin d'un programme commun ?
- OsmieSage
J'aimerais aussi qu'on explique ce qu'est la fameuse "vigilance orthographe", à moins que ce ne soit une faute de plus (on trouve aussi 3ème, entre autres).
- BussyNiveau 10
Après relecture attentive des programmes :
- l'étude de la langue : un carnage ! Le français devient du FLS. :censure:
- la lecture : trop vague, quel que soit le cycle, et cela m'inquiète. Je sais ce que je vais faire de ces programmes, mais que feront les collègues ? Disparition des textes fondateurs en 6e, plus ou moins déplacés en 5e (programme trop lourd dans ce cas). Pour les démarches de lecture : rien lu de trop choquant a priori. Il faudra se méfier des dérives technicistes.
- la rédaction : TB pour le cycle 3. Reste à voir ce que cela va donner sur le terrain, avec le peu d'heures que nous aurons.
- l'oral comme priorité, comment dire...
Beaucoup trop de jargon dans la rédaction de ces programmes. Des trucs dont je ne comprends pas le sens avec certitude.
Bref, copie à retravailler en profondeur !
- l'étude de la langue : un carnage ! Le français devient du FLS. :censure:
- la lecture : trop vague, quel que soit le cycle, et cela m'inquiète. Je sais ce que je vais faire de ces programmes, mais que feront les collègues ? Disparition des textes fondateurs en 6e, plus ou moins déplacés en 5e (programme trop lourd dans ce cas). Pour les démarches de lecture : rien lu de trop choquant a priori. Il faudra se méfier des dérives technicistes.
- la rédaction : TB pour le cycle 3. Reste à voir ce que cela va donner sur le terrain, avec le peu d'heures que nous aurons.
- l'oral comme priorité, comment dire...
Beaucoup trop de jargon dans la rédaction de ces programmes. Des trucs dont je ne comprends pas le sens avec certitude.
Bref, copie à retravailler en profondeur !
- V.MarchaisEmpereur
Bussy a écrit: Pour les démarches de lecture : rien lu de trop choquant a priori. Il faudra se méfier des dérives technicistes.
Le problème, c'est que les dérives technicistes, de tels programmes les induisent. Pour plusieurs raisons.
Rappelez-vous la présentation des programmes de 2009 par Patrick Laudet : c'était un texte magnifique, vivifiant, qui dénonçait ces dérives techniques. C'est à cela que l'on voulait tordre le cou en 2009.
Sur quoi se fondaient-elles, ces dérives ? Notamment sur cette typologie des textes qui, comme son nom l'indique, invite non pas à lire ces textes pour eux-mêmes mais à en dégager des caractéristiques formelles. Et c'est cette typologie qui revient au galop avec les nouveaux programmes.
Les textes insistent aussi très lourdement sur la nécessité de travailler en séquences, obligation à laquelle les programmes de 2009 avaient mis fin. Or la séquence, en obligeant à lier textes et études de la langue, conduit à des comportements ahurissants. Non mais sérieusement, les collègues, vous ne vous rappelez pas les grandes heures de la séquences, avec les profs qui postaient des messages du style : "Je cherche un texte avec du subjonctif / des expansions vairées / des connecteurs logiques évidents" ? C'est quand même la raison la plus lamentable de choisir un texte, et dès qu'un texte est choisi comme ça, on devine comment il va être traité. À cette époque, j'étais modératrice d'une liste de discussion de profs de Lettres, et je peux vous dire que c'était sans arrêt, ce type de demande. Et je crains qu'on y revienne.
En outre, c'est le grand retour du relativisme, avec sur le même plan des textes "littéraires et non littéraires", des articles de presse, des textes documentaires, de la littérature de jeunesse... Or, que voulez-vous faire d'autre, sur des textes aussi pauvres, dont le sens n'appelle aucun dévoilement, que de la technique ? Moins le texte est résistant, et plus nous en sommes réduits à nous contenter de relevés sans intérêt - les temps du récit, les expansions du nom, des adjectifs... Et c'est ce type de texte vers lequel on nous pousse sous couvert de citoyenneté et d'actes de langage.
Si vous avez oublié, ou si vous n'avez jamais connu, recherchez des manuels d'avant 2009, aux grandes heures de la séquences et de la typologie des textes, vous verrez ce que donne ce cocktail détonnant : une séquence sur le chat, sous couvert de typologie des textes, avec un article de dictionnaire, 15 lignes de Colette (que j'aime beaucoup au demeurant), une page documentaire sur les chat, un texte d'un roman jeunesse sans intérêt du style Le Chat égyptien, un strip de Geluck... Un peu plus loin, un truc sur la cuisine, avec le passage de Vendredi ou la vie sauvage où Vendredi cuisine son poulet (passage sans intérêt aucun pour qui ne lit pas l'OI), une recette de cuisine (pour travailler l'injonction - allez, ne me dites pas que ça ne vous rappelle rien...), un poème vaguement en forme de recette de cuisine, écrit par un auteur contemporain tout à fait mineur, et au milieu de tout ça, Gargantua avalant saucisses et pèlerins...
Alors ici, on s'émeut, on dit qu'on va résister. mais par ailleurs, on a bien vu le nombre de collègues qui se sont engouffrés dans la brèche ouverte dès 2012 en Troisième, avec la "littérature du XXIe siècle", se précipitant sur "La Maison verte" ou "Happy Meal", tout en reconnaissant qu'il n'y a rien à en dire, mais bon, ça permet d'aborder des thèmes de société... Exactement ce qu'on va nous demander désormais. Et tout autant de collègues vont se précipiter vers les nouveaux contenus indigents promus par les programmes, et même plus, car le cadre des compétences pousse bien davantage dans ce sens.
Car enfin, il ne faut pas oublier de placer ces nouveaux programmes dans leur cadre plus général, une réforme qui mélange toutes les disciplines, qui veut nous obliger, nous, professeurs de Français, à enseigner l'HIDA, l'EMC, la découverte des métiers (PIIODMEP)... bref, qui développe une vision utilitariste de notre matière. J'ai déjà des collègues qui déclarent : ben oui, c'est important d'aider les élèves à travailler leur orientation, ça fait partie du volet "éduquer" de notre métier. Et de plébisciter les chapitres pareils à ceux des années 80 où l'on faisait découvrir des métiers via des textes sans intérêt (chouette, on va pouvoir étudier Goldmann et son cordonnier !), instrumentalisant encore une littérature toujours plus médiocre. C'est aussi ça, qu'on va nous demander : en Français (et en EPI, mais en Français aussi : lire attentivement le volet "contribution du Français aux différentes compétences"), travailler l'orientation, la citoyenneté, le développement durable... On nous le demande, et tu peux compter sur les IPR pour insister là-dessus (c'est déjà écrit noir sur blanc dans la prose ministérielle).
Bref, évidemment que c'est pas marqué noir sur blanc : instrumentalisez les textes, ne lisez plus vraiment (de toute façon, les élèves ne savent plus, et on a renoncé à leur apprendre, ça coûte trop cher), contentez-vous de faire vos petites manips de langue sur des textes (courts de préférence), enfin, faites n'importe quoi du moment que ça rentre dans les thèmes citoyens et que ça tend vers l'interdisciplinarité - mais c'est quand même ce que je vois se profiler, parce qu'on a tous les ingrédients qui ont déjà produit cette catastrophe, et même pire.
- FeuchtwangerNiveau 9
@ V. Marchais: Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Le vers est dans le fruit à partir du moment où on attend du prof de français d'étudier des "textes". En littérature, on étudie des oeuvres. Point.
Je trouve par certains côtés que cela redonne à notre métier une certaine gloire : si nous ne nous battons pas, nos élèves seront broyés par un système de déculturation tel que la France n'en a jamais sans doute connu de tel dans toute son histoire (et qui est déjà bien installé).
Cela me donne une raison de me lever chaque matin et d'aborder chaque cours comme on monte sur un ring.
Le vers est dans le fruit à partir du moment où on attend du prof de français d'étudier des "textes". En littérature, on étudie des oeuvres. Point.
Je trouve par certains côtés que cela redonne à notre métier une certaine gloire : si nous ne nous battons pas, nos élèves seront broyés par un système de déculturation tel que la France n'en a jamais sans doute connu de tel dans toute son histoire (et qui est déjà bien installé).
Cela me donne une raison de me lever chaque matin et d'aborder chaque cours comme on monte sur un ring.
- marjoDoyen
Il faut qu'on fasse quelque chose pour que l'ensemble de cette réforme soit bazardée : ce n'est pas possible d'accepter quoi que ce soit (ni les programmes, ni les modifications horaires, ni la suppression des options). Statu quo : on prend TOUT et on met TOUT aux ordures !
- BussyNiveau 10
Je suis d'accord avec tout cela, vraiment. C'est pourquoi j'ai écrit, juste avant, que je savais ce que j'allais faire de ces programmes mais que j'avais peur de ce qui en serait fait majoritairement par les collègues, car sur ce point je ne me fais malheureusement pas d'illusions. Je n'ai vécu les "anciens programmes" que 2 ans, en tant que remplaçante, mais cela a été suffisant à mon goût : j'ai vu beaucoup d'horreurs.
Le "rien de trop choquant a priori" signifiait que je ne lisais rien m'interdisant absolument de travailler comme je l'entends les textes littéraires, dans le but d'élargir la culture de mes élèves ou de les faire réfléchir à la portée de ces œuvres, à ce qu'ils peuvent en tirer aujourd'hui encore.
Il est hors de question que je travaille en séquences mélangeant tout et n'importe quoi.
Bref, je ne veux pas de ces programmes ! Le seul point intéressant, à mon sens, concerne le retour de l'apprentissage de la rédaction au cycle 3. Or je n'ai pas attendu ces programmes pour y réfléchir.
J'ai été consternée aujourd'hui de voir que personne dans mon collège n'avait jeté un œil sur ces programmes, alors que j'alerte mes collègues à ce sujet depuis quelque temps déjà. Lorsque j'ai tenté d'en discuter, les répliques ont été terrifiants : je suis trop "alarmiste", "Bof, moi, la grammaire, de toute façon je ne maîtrise pas" (collègue de LM), "on verra ça plus tard", "moi, je suis à fond pour l'eist" (techno)...
Le "rien de trop choquant a priori" signifiait que je ne lisais rien m'interdisant absolument de travailler comme je l'entends les textes littéraires, dans le but d'élargir la culture de mes élèves ou de les faire réfléchir à la portée de ces œuvres, à ce qu'ils peuvent en tirer aujourd'hui encore.
Il est hors de question que je travaille en séquences mélangeant tout et n'importe quoi.
Bref, je ne veux pas de ces programmes ! Le seul point intéressant, à mon sens, concerne le retour de l'apprentissage de la rédaction au cycle 3. Or je n'ai pas attendu ces programmes pour y réfléchir.
J'ai été consternée aujourd'hui de voir que personne dans mon collège n'avait jeté un œil sur ces programmes, alors que j'alerte mes collègues à ce sujet depuis quelque temps déjà. Lorsque j'ai tenté d'en discuter, les répliques ont été terrifiants : je suis trop "alarmiste", "Bof, moi, la grammaire, de toute façon je ne maîtrise pas" (collègue de LM), "on verra ça plus tard", "moi, je suis à fond pour l'eist" (techno)...
- BussyNiveau 10
marjolie.june a écrit:on prend TOUT et on met TOUT aux ordures !
J'aime beaucoup la formule ! Et j'approuve totalement.
- DicloniaExpert
Ce sont des projets, on devrait pouvoir faire faire des modifications, non ?
@ bussy, pas mieux chez moi... les collègues attendent... d'avoir le temps pour lire...
D'autres se disent que, ma foi, oui, le français ça doit servir au reste (heu... on n'est pas là pour corriger les erreurs qu'ils ne devraient pas faire sur leurs affiches ou sur les bulletins... si ? )
D'autres... 2016 ?? On a le temps... c'est pas demain....
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@ bussy, pas mieux chez moi... les collègues attendent... d'avoir le temps pour lire...
D'autres se disent que, ma foi, oui, le français ça doit servir au reste (heu... on n'est pas là pour corriger les erreurs qu'ils ne devraient pas faire sur leurs affiches ou sur les bulletins... si ? )
D'autres... 2016 ?? On a le temps... c'est pas demain....
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- InvitéPPPNiveau 8
Pour ma part, je n'ai pas lu ces programmes mais vos commentaires me suffisent.
Une remarque : il me semble que les fameux "thèmes" en tous genres ne font qu'évoquer tout ce à quoi doit être habitué et "formé" un enfant par ses parents, sa famille, son contexte social et culturel. C'est donc un pas de plus vers l'éducation au détriment de l'instruction, qui elle bien sûr est de plus en plus prise en charge par la famille, en fonction de ses moyens.
C'est n'est donc bien jamais que l'immense renoncement de l'école face à toutes les difficultés possibles, et on peut en partie le comprendre dans un contexte de massification de l'enseignement. Mais on n'a pas le droit à un tel renoncement, à supposer toutefois que l'on admette encore que l'école est là pour sortir l'enfant de sa famille, de son milieu en lui apportant des éléments de culture nationaux voire universels et un développement intellectuel, une réussite sociale possible par le travail : c'est-à-dire en l'instruisant.
Une remarque : il me semble que les fameux "thèmes" en tous genres ne font qu'évoquer tout ce à quoi doit être habitué et "formé" un enfant par ses parents, sa famille, son contexte social et culturel. C'est donc un pas de plus vers l'éducation au détriment de l'instruction, qui elle bien sûr est de plus en plus prise en charge par la famille, en fonction de ses moyens.
C'est n'est donc bien jamais que l'immense renoncement de l'école face à toutes les difficultés possibles, et on peut en partie le comprendre dans un contexte de massification de l'enseignement. Mais on n'a pas le droit à un tel renoncement, à supposer toutefois que l'on admette encore que l'école est là pour sortir l'enfant de sa famille, de son milieu en lui apportant des éléments de culture nationaux voire universels et un développement intellectuel, une réussite sociale possible par le travail : c'est-à-dire en l'instruisant.
- ValivalouNiveau 6
Un espoir demeure puisque ce sont des "projets de programme". Est-ce que quelqu'un sait à quelle date ces programmes doivent être validés pour être appliqués à la rentrée?
Y a-t-il des chances pour qu'ils soient modifiés?
Y a-t-il des chances pour qu'ils soient modifiés?
- lalivrophileNiveau 6
Valivalou a écrit: Y a-t-il des chances pour qu'ils soient modifiés?
Les mêmes chances que lors de la "consultation" sur la réforme...
- calypsoNiveau 5
Mais où est passé le programme de 6e ?
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