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- expérienceNiveau 9
Rabelais a écrit:Tout ceci m'inquiète réellement.
Et je ne parle même pas de la charge de travail, ni même des rapports gouvernementaux qui ne considèrent pas les classes à petits effectifs comme " utiles"...bref
Non, je m'inquiète de tous ces petits .
Que se passe-t-il? Et comment peux-t-on " devenir " dys en cinquième ?
Il compensait avant et n'y arrive plus à présent?
Est-ce que le redoublement ne permettait -t-il pas finalement de laisser une chance à ces enfants en refaisant le programme deux ans de suite pour prendre un bon départ?
Est-ce qu'il y avait autant de dys avant? Masqués par les redoublements? Par l'orientation précoce en cinquième ?
Ou alors fabriquons -nous des dys à l'école maternelle et primaire ( à cause des méthodes, pas des PE) ? A la maison?
Est-ce l'ingestion de toxines? Quoi, qu'est-ce?
Pourquoi ?
Merci de poser les questions que je me pose tous les jours.
- anndreinaNiveau 4
Je comprends, je suis PE, et entre les PPRE, les PAP et parfois les classes à niveaux multiples, la situation est compliquée, et quand la coupe est pleine on a envie de dire stop!
Mais je partage la pensée d'Elisa18 qui dit qu'il faut être un parent concerné par la situation pour se rendre compte de ce qu'il en est vraiment.
Mon fiston1 est malentendant. Il n'est qu'en maternelle, mais je m'inquiète déjà pour sa scolarité élémentaire (et la suite). J'espère que ses enseignants prendront ses besoins en compte, et qu'il ne sera pas laissé de côté, parce que vous comprenez, c'est difficile à gérer.
Je sais bien que c'est lourd, je suis moi-même amenée à faire des aménagements dans ma classe, et je sais très bien également que parfois il y a un monde entre le contenu du PPRE et ce qu'on a pu faire en classe, parce que c'est vrai, c'est du travail supplémentaire. Je m'en rend compte (et il m'arrive aussi de râler parce que j'en ai marre et que ça m'énerve d'avoir toujours plus de travail).
Mais pourquoi mon enfant devrait-il aller dans l'enseignement spécialisé alors qu'il est normalement intelligent, qu'il est est capable de comprendre le travail à faire, mais qu'il a besoin d'aménagements?
Bien sûr, je me rends compte qu'une aide spécifique sera nécessaire dans le cas de mon fils, et c'est pourquoi mon mari et moi avons entrepris des démarches en ce sens auprès de la MDPH. Mais si nous faisons notre "travail" de parents, je trouve normal que ses enseignants fassent aussi leur part.
Il ne s'agit pas de faire des choses incroyables, mais des aménagements. Et bien sûr, quand on a plusieurs élèves concernés dans notre classe, il est normal d'aligner au maximum les aides proposées, on a tous une vie privée et la journée n'est extensible pour personne.
Après, que ce travail mérite salaire, je l'entends, et je ne suis pas contre! Et bien sûr qu'il est normal de garder du temps pour sa famille, moi-même je ne m'en prive pas! Mais ces enfants méritent également d'être pris en compte.
Très honnêtement, depuis que mon fils a été diagnostiqué, je vois vraiment les choses d'une autre manière et mon regard d'enseignante a changé sur la question.
Mais je partage la pensée d'Elisa18 qui dit qu'il faut être un parent concerné par la situation pour se rendre compte de ce qu'il en est vraiment.
Mon fiston1 est malentendant. Il n'est qu'en maternelle, mais je m'inquiète déjà pour sa scolarité élémentaire (et la suite). J'espère que ses enseignants prendront ses besoins en compte, et qu'il ne sera pas laissé de côté, parce que vous comprenez, c'est difficile à gérer.
Je sais bien que c'est lourd, je suis moi-même amenée à faire des aménagements dans ma classe, et je sais très bien également que parfois il y a un monde entre le contenu du PPRE et ce qu'on a pu faire en classe, parce que c'est vrai, c'est du travail supplémentaire. Je m'en rend compte (et il m'arrive aussi de râler parce que j'en ai marre et que ça m'énerve d'avoir toujours plus de travail).
Mais pourquoi mon enfant devrait-il aller dans l'enseignement spécialisé alors qu'il est normalement intelligent, qu'il est est capable de comprendre le travail à faire, mais qu'il a besoin d'aménagements?
Bien sûr, je me rends compte qu'une aide spécifique sera nécessaire dans le cas de mon fils, et c'est pourquoi mon mari et moi avons entrepris des démarches en ce sens auprès de la MDPH. Mais si nous faisons notre "travail" de parents, je trouve normal que ses enseignants fassent aussi leur part.
Il ne s'agit pas de faire des choses incroyables, mais des aménagements. Et bien sûr, quand on a plusieurs élèves concernés dans notre classe, il est normal d'aligner au maximum les aides proposées, on a tous une vie privée et la journée n'est extensible pour personne.
Après, que ce travail mérite salaire, je l'entends, et je ne suis pas contre! Et bien sûr qu'il est normal de garder du temps pour sa famille, moi-même je ne m'en prive pas! Mais ces enfants méritent également d'être pris en compte.
Très honnêtement, depuis que mon fils a été diagnostiqué, je vois vraiment les choses d'une autre manière et mon regard d'enseignante a changé sur la question.
- ycombeMonarque
Pourquoi penses-tu que l'enseignement spécialisé, c'est pour les enfants pas normalement intelligents? Il y a des ULIS pour "sourds", dans lesquels on enseigne et utilise la langue des signes (je sais, ton fils n'est "que" malentendant mais c'est pour que tu comprennes l'idée).anndreina a écrit:
Mon fiston1 est malentendant.
[..]
Mais pourquoi mon enfant devrait-il aller dans l'enseignement spécialisé alors qu'il est normalement intelligent, qu'il est est capable de comprendre le travail à faire, mais qu'il a besoin d'aménagements?
Si les aménagements consistent à faire l'effort de lui parler en face et en articulant bien, d'accord, ça peut aller. S'il faut enregistrer les consignes à l'avance pour qu'il se les repasse sur un lecteur MP3, ça ne va pas le faire. Le problème, c'est que les parents réclament des aménagements irréalistes et pensent qu'ils sont dus parce qu'ils sont écris sur un papier signé par des gens qui n'enseignent pas et ne savent pas comment chaque enseignant concerné travaille.
Tu trouves normal...
Bien sûr, je me rends compte qu'une aide spécifique sera nécessaire dans le cas de mon fils, et c'est pourquoi mon mari et moi avons entrepris des démarches en ce sens auprès de la MDPH. Mais si nous faisons notre "travail" de parents, je trouve normal que ses enseignants fassent aussi leur part.
Mais les parents des 4 dys-quelque chose qui seront dans la même classe trouvent normal aussi que les enseignants fassent leur part , mais ce n'est pas la même chose qu'ils demandent. Et les enseignants des autres, les "normaux" trouvent aussi normal que les enseignants fassent leur part. Il y a un moment où la somme de ces parts devient un trop gros morceaux qui ne peut plus être géré par l'enseignant. Les enseignants de ton fils ne sont pas des précepteurs, ils ont des classe d'une trentaine d'élève. Avant de demander qu'ils fasse leur part, demande-toi ce que ça implique vraiment.
Déjà, pour les dyslexiques, on nous demande des aménagements différents. À moins d'inscrire ton fils dans une structure spécialisée pour malentendants, je ne vois pas comment cela serait possible.
Il ne s'agit pas de faire des choses incroyables, mais des aménagements. Et bien sûr, quand on a plusieurs élèves concernés dans notre classe, il est normal d'aligner au maximum les aides proposées, on a tous une vie privée et la journée n'est extensible pour personne.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- anndreinaNiveau 4
Je comprends tout à fait que cela demande du travail supplémentaire, et crois moi, je râle aussi à cause de tout cette paperasse qu'on nous ajoute constamment (et le reste). Moi aussi je peste de devoir faire tel et tel aménagement, parce que c'est lourd, parce que je ne sais pas comment faire, parce que je dois m'occuper de tout un groupe et pas que de ces deux (ou trois, ou plus ) élèves particuliers.
Je suis enseignante moi aussi, vraiment, j'ai essayé de dire les choses comme je les ressentais, sans faire la morale (parce que je n'ai aucun droit de le faire, on est tous des adultes et des professionnels) ni donner de leçons, je m'excuse si certains ont eu cette impression, mais ces situations ne sont faciles pour personne, ni pour les enseignants, ni pour les parents, ni pour les élèves.
Concernant mon fils, j'ai peut-être été maladroite, mais j'ai dit les choses comme je les pense. Il est petit (il va grandir, soit), mais est-ce qu'il faut vraiment qu'il soit scolarisé dans un établissement à une heure de son foyer pour que sa situation soit prise en compte (et oui, pas d'Ulis spécialisé dans le coin, mais un IJS éloigné)?
Toujours concernant mon fils, oui, il s'agit de lui parler en le regardant, et de porter (si la MDPH nous l'accorde) un micro qui enverra les sons directement dans ses appareils auditifs, pas de tout enregistrer à l'avance. Je répète que je suis enseignante, je comprends la situation et ne demande certainement pas des choses insurmontables, ni demandeuses de beaucoup de temps, parce que oui, il y a tout une classe à côté (et vous dans le secondaire, plusieurs classes, ce qui ajoute à la difficulté)... Mais de petites choses qui montrent qu'on a compris la situation et qu'on essaie de faire ce qu'on peut. Et oui, je trouve ça normal d'essayer et de ne pas faire comme si ces élèves n'étaient pas là.
J'ajoute que si j'ai parlé de mon fils, c'était juste pour dire qu'une fois concerné par la situation, on voit les choses autrement. Ses enseignantes sont fantastiques et je reconnais volontiers le travail qu'elles font.
Mais encore une fois, je connais la réalité du terrain, j'ai moi-même une dizaine de PPRE à préparer pour ma classe, et non, je ne vais pas le faire en chantant, parce que oui, c'est du travail et c'est lourd. Mais sinon, on fait quoi?
Je suis enseignante moi aussi, vraiment, j'ai essayé de dire les choses comme je les ressentais, sans faire la morale (parce que je n'ai aucun droit de le faire, on est tous des adultes et des professionnels) ni donner de leçons, je m'excuse si certains ont eu cette impression, mais ces situations ne sont faciles pour personne, ni pour les enseignants, ni pour les parents, ni pour les élèves.
Concernant mon fils, j'ai peut-être été maladroite, mais j'ai dit les choses comme je les pense. Il est petit (il va grandir, soit), mais est-ce qu'il faut vraiment qu'il soit scolarisé dans un établissement à une heure de son foyer pour que sa situation soit prise en compte (et oui, pas d'Ulis spécialisé dans le coin, mais un IJS éloigné)?
Toujours concernant mon fils, oui, il s'agit de lui parler en le regardant, et de porter (si la MDPH nous l'accorde) un micro qui enverra les sons directement dans ses appareils auditifs, pas de tout enregistrer à l'avance. Je répète que je suis enseignante, je comprends la situation et ne demande certainement pas des choses insurmontables, ni demandeuses de beaucoup de temps, parce que oui, il y a tout une classe à côté (et vous dans le secondaire, plusieurs classes, ce qui ajoute à la difficulté)... Mais de petites choses qui montrent qu'on a compris la situation et qu'on essaie de faire ce qu'on peut. Et oui, je trouve ça normal d'essayer et de ne pas faire comme si ces élèves n'étaient pas là.
J'ajoute que si j'ai parlé de mon fils, c'était juste pour dire qu'une fois concerné par la situation, on voit les choses autrement. Ses enseignantes sont fantastiques et je reconnais volontiers le travail qu'elles font.
Mais encore une fois, je connais la réalité du terrain, j'ai moi-même une dizaine de PPRE à préparer pour ma classe, et non, je ne vais pas le faire en chantant, parce que oui, c'est du travail et c'est lourd. Mais sinon, on fait quoi?
- ycombeMonarque
Disons que les malentendants étant un peu moins fréquents que les autres, on peut trouver normal que les IJS soient éloignés. Cela dit en IJS, il pourrait apprendre comment compenser efficacement (avec la langue des signes par exemple), ce qu'il n'apprendra pas en établissement normal. Et il y bénéficierait de relations avec des enfants souffrant du même handicap que lui, ce qui peut être bien aussi. Je dirais que cela se discute, et si c'était moi j'irais en parler avec des parents d'enfants souffrant du même handicap et aux parents d'élèves de l'IJS. Je comprends que l'heure de route fasse peur cela dit, mais elle est prise en charge via un taxi, non?anndreina a écrit:mais est-ce qu'il faut vraiment qu'il soit scolarisé dans un établissement à une heure de son foyer pour que sa situation soit prise en compte (et oui, pas d'Ulis spécialisé dans le coin, mais un IJS éloigné)?
Si l'élève se balade avec le micro et vient le donner en début d'heure à l'enseignant, je ne vois pas où est le problème. Un aménagement comme ça je suis prêt à le faire. Même sans PAP. Je demande bien à mes élèves s''il y a des daltoniens dans ma classe (j'écris les exemples en vert). S'il y en a je ne demande pas un PAP pour m'adapter... Faut pas déconner non plus.
Toujours concernant mon fils, oui, il s'agit de lui parler en le regardant, et de porter (si la MDPH nous l'accorde) un micro qui enverra les sons directement dans ses appareils auditifs, pas de tout enregistrer à l'avance.
C'est fiable ces systèmes audio?
On signale que non, telle et telle partie ne sont pas possible pour cause de trop de temps à y passer. Par écrit avec copie aux signataires du PPRE (c'est toujours PPRE au primaire? Au collège c'est PAP maintenant.)
Mais encore une fois, je connais la réalité du terrain, j'ai moi-même une dizaine de PPRE à préparer pour ma classe, et non, je ne vais pas le faire en chantant, parce que oui, c'est du travail et c'est lourd. Mais sinon, on fait quoi?
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- anndreinaNiveau 4
Oui, je pense que le trajet en taxi est pris en charge, mais vu qu'il est en maternelle, je ne le sens pas, non! Par contre, nous avons fait une demande à la MDPH pour qu'il puisse y aller une matinée par semaine (en notre compagnie) afin d'être en contact avec d'autres enfants malentendants, et qu'il apprenne la LPC. De plus, s'il est suivi (et non pas scolarisé) par l'IJS, un enseignant spécialisé pourra venir dans sa classe (dans son école) à certains moments de la semaine pour s'occuper de mon fils, en soutien de l'enseignante de la classe.
Concernant le système audio, j'espère que c'est fiable. Notre audioprothésiste nous a dit qu'on pouvait même l'utiliser en faisant du vélo par exemple
A l'élémentaire, nous avons les PPRE et les PAP: les PAP sont destinés à des élèves qui ont un handicap reconnu alors que les PPRE concernent des élèves ayant des difficultés (plus ou moins) passagères. J'avoue que c'est nouveau pour moi, cette année ce sera la première année que je dois en remplir un (alors que les PPRE, pfffou!)
Je ne sais pas comment vous faites au collège, mais à l'élémentaire, chaque enseignant rempli ses PPRE et donc prévoit les aménagements qui seront possibles (normalement) à réaliser.
Concernant le système audio, j'espère que c'est fiable. Notre audioprothésiste nous a dit qu'on pouvait même l'utiliser en faisant du vélo par exemple
A l'élémentaire, nous avons les PPRE et les PAP: les PAP sont destinés à des élèves qui ont un handicap reconnu alors que les PPRE concernent des élèves ayant des difficultés (plus ou moins) passagères. J'avoue que c'est nouveau pour moi, cette année ce sera la première année que je dois en remplir un (alors que les PPRE, pfffou!)
Je ne sais pas comment vous faites au collège, mais à l'élémentaire, chaque enseignant rempli ses PPRE et donc prévoit les aménagements qui seront possibles (normalement) à réaliser.
- ycombeMonarque
Nous, on les reçoit déjà remplis dans nos casiers.anndreina a écrit:
Je ne sais pas comment vous faites au collège, mais à l'élémentaire, chaque enseignant rempli ses PPRE et donc prévoit les aménagements qui seront possibles (normalement) à réaliser.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- anndreinaNiveau 4
ycombe a écrit:Nous, on les reçoit déjà remplis dans nos casiers.anndreina a écrit:
Je ne sais pas comment vous faites au collège, mais à l'élémentaire, chaque enseignant rempli ses PPRE et donc prévoit les aménagements qui seront possibles (normalement) à réaliser.
Ah oui, je comprends que cela soit agaçant. Nous, on peut prévoir ce qui ne sera vraiment pas faisable et on peut préparer des PPRE avec des aménagements identiques, si les difficultés de nos élèves sont similaires. Nos situations ne sont pas les mêmes.
- AwottNiveau 10
ycombe a écrit:
Si l'élève se balade avec le micro et vient le donner en début d'heure à l'enseignant, je ne vois pas où est le problème. Un aménagement comme ça je suis prêt à le faire.
Toujours concernant mon fils, oui, il s'agit de lui parler en le regardant, et de porter (si la MDPH nous l'accorde) un micro qui enverra les sons directement dans ses appareils auditifs, pas de tout enregistrer à l'avance.
C'est fiable ces systèmes audio?
anndreina a écrit:
Concernant le système audio, j'espère que c'est fiable. Notre audioprothésiste nous a dit qu'on pouvait même l'utiliser en faisant du vélo par exemple
J'ai eu le cas pour une élève il y a deux ans. C'est assez fiable ( micro accroché à la veste tu peux encore te déplacer, une fois porté tu n'y penses même plus ). Le seul problème c'est l'autonomie de l'élève pour te donner le micro ( et à ne pas l'oublier, le perdre, etc ... ).
Une ou deux fois par contre cette élève m'a demandé d'enlever ou de couvrir le micro parce que je parlais un poil trop fort ( bon pédagogue je passais un savon verbal avec le volume adéquat à un turbulent de première catégorie )
- anndreinaNiveau 4
Merci de ton témoignage Awott, c'est rassurant.
- toubyExpert
anndreina a écrit:ycombe a écrit:Nous, on les reçoit déjà remplis dans nos casiers.anndreina a écrit:
Je ne sais pas comment vous faites au collège, mais à l'élémentaire, chaque enseignant rempli ses PPRE et donc prévoit les aménagements qui seront possibles (normalement) à réaliser.
Ah oui, je comprends que cela soit agaçant. Nous, on peut prévoir ce qui ne sera vraiment pas faisable et on peut préparer des PPRE avec des aménagements identiques, si les difficultés de nos élèves sont similaires. Nos situations ne sont pas les mêmes.
C'est même pire que ça : l'an dernier, en tant que PP, on m'a demandé de les remplir et de les faire remplir aux collègues en y indiquant les aménagements que nous allions mettre en place. Mais, il n'y avait aucune indication du type de handicap ou de difficulté. On devait prévoir des aménagements sans savoir les difficultés à pallier. Vaste fumisterie, donc !
- NasopiBon génie
ycombe a écrit: Je comprends que l'heure de route fasse peur cela dit, mais elle est prise en charge via un taxi, non?
Voir le fil des parents d'enfants handicapés à propos de tous les problèmes liés au taxi.
Je fais un petit résumé, pour ceux qui ont la flemme d'aller voir :
Une heure de route, en taxi, vu qu'il y aura d'autres enfants à prendre, ça deviendra vite trois heures de route, aller, puis trois heures retour (enfin, très exactement, pour ma fille, pour une demi-heure de route, ça a donné deux heures dans chaque sens). Tous les jours.
Le taxi n'est pas forcément accordé tout de suite. Il peut s'écouler un mois, ou deux, avant que l'enfant puisse bénéficier de son taxi. Un mois ou deux, sur une année scolaire, c'est long.
Selon l'emploi du temps des autres enfants du taxi, l'enfant d'anndreina pourra être amené, chaque jour, à louper des heures de cours, ou au contraire à attendre son taxi pendant un temps fou.
Je ne fais pas état des problèmes liés aux troubles du comportement des autres enfants du taxi, vu que ça ne concerne pas forcément les enfants sourds.
Quoi qu'il en soit, dire qu'une heure de route, c'est pas grave, parce qu'il y a un taxi, comment dire...
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- ycombeMonarque
Je n'ai pas dit non plus que ce n'était pas grave, faut pas exagérer. J'ai dit que c'était prévu.Nasopi a écrit:
Quoi qu'il en soit, dire qu'une heure de route, c'est pas grave, parce qu'il y a un taxi, comment dire...
Cela dit, la demi-heure qui devient 2h, comment dire...
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- NasopiBon génie
ycombe a écrit:
Cela dit, la demi-heure qui devient 2h, comment dire...
Voilà.
Il faut bien avoir conscience de ces réalités.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- anndreinaNiveau 4
Nasopi, ce que tu écris me fait peur. De toute façon, notre fils est en maternelle, il est hors de question qu'il parte seul en taxi.
Pour la suite de sa scolarité, et bien, nous verrons. Nous voulons qu'il ait la possibilité de poursuivre sa scolarité en milieu ordinaire, avec les aménagements dont j'ai parlé plus haut. Si jamais cela ne suffisait pas, mon mari et moi reconsidérerions la question de l'enseignement spécialisé. Mais nous en sommes encore loin.
Pour la suite de sa scolarité, et bien, nous verrons. Nous voulons qu'il ait la possibilité de poursuivre sa scolarité en milieu ordinaire, avec les aménagements dont j'ai parlé plus haut. Si jamais cela ne suffisait pas, mon mari et moi reconsidérerions la question de l'enseignement spécialisé. Mais nous en sommes encore loin.
- NasopiBon génie
Je suis désolée de t'avoir fait peur, anndreina, ce n'était pas le but. L'enseignement spécialisé peut avoir des tas d'avantages, en particulier pour les enfants qui n'y arrivent plus à l'école ordinaire, mais il y a des inconvénients aussi ; entre école ordinaire et enseignement spécialisé, le choix n'est jamais simple à faire pour des parents.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- anndreinaNiveau 4
Tu as raison Nasopi.
- RabelaisVénérable
Nous sommes dans un cercle vicieux.
Je pense qu'inclure tout le monde permet de faire de sacrés économies, de fermer de petites structures spécialisées, d'empêcher d'avoir des structures spécialisées dans tel ou tel handicap et finalement, dessert les enfants .
On en vient à un système ubuesque, avec des heures de taxi, des mélanges de handicap incompatibles, une prise en charge de masse dans les structures ou alors l'obligation pour les parents d'envoyer leurs enfants loin pour trouver une bonne prise en charge.
Et les parents ont peur, peur que ces structures deviennent des pièges et c'est ce qu'ils vont devenir, s'adressant aux cas les plus lourds , sans réels moyens d'ailleurs pour eux non plus.
La spécialisation de secteur, avec matériel, éducateurs, professeurs formés et compétents est ce qui reste le plus adapté.
De petites structures , avec des classes à faible effectif, avec une prise en compte individuelle, précise, des besoins de l'enfant pour qu'il puisse évaluer, grandir, s'inclure ensuite dans la societe serait une solution acceptable.
L'inclusion, pour la majorité des eleves dys, sourds, aveugles , avec des besoins individuels, individualisés, est inacceptable.
L'inclusion, pour la plupart, devient une souffrance . C'est un mensonge de leur faire croire qu'ils y seront choyés et qu'ils pourront suivre comme les autres.mc'est un mensonge que cachent les PAI, les PAP ou autre, (pour la plupart, je le répète.)
Parce qu'ils ne sont PAS comme les autres, parce qu'ils ont des DROITS et que ces droits sont bafoués par l'idée même d'inclusion.
Inclusion où? À 30 dans une classe agitée ? Et comment cela pourrait-il répondre à leurs besoins spécifiques ?
J'amenage de bon cœur, dans la limite du raisonnable, mais je les vois, je les vois galerer, en cours, à la récré , je regarde mes petits moyens, mon ordinateur mourant, ma salle triste et je me dis:" quel gâchis "
Je pense qu'inclure tout le monde permet de faire de sacrés économies, de fermer de petites structures spécialisées, d'empêcher d'avoir des structures spécialisées dans tel ou tel handicap et finalement, dessert les enfants .
On en vient à un système ubuesque, avec des heures de taxi, des mélanges de handicap incompatibles, une prise en charge de masse dans les structures ou alors l'obligation pour les parents d'envoyer leurs enfants loin pour trouver une bonne prise en charge.
Et les parents ont peur, peur que ces structures deviennent des pièges et c'est ce qu'ils vont devenir, s'adressant aux cas les plus lourds , sans réels moyens d'ailleurs pour eux non plus.
La spécialisation de secteur, avec matériel, éducateurs, professeurs formés et compétents est ce qui reste le plus adapté.
De petites structures , avec des classes à faible effectif, avec une prise en compte individuelle, précise, des besoins de l'enfant pour qu'il puisse évaluer, grandir, s'inclure ensuite dans la societe serait une solution acceptable.
L'inclusion, pour la majorité des eleves dys, sourds, aveugles , avec des besoins individuels, individualisés, est inacceptable.
L'inclusion, pour la plupart, devient une souffrance . C'est un mensonge de leur faire croire qu'ils y seront choyés et qu'ils pourront suivre comme les autres.mc'est un mensonge que cachent les PAI, les PAP ou autre, (pour la plupart, je le répète.)
Parce qu'ils ne sont PAS comme les autres, parce qu'ils ont des DROITS et que ces droits sont bafoués par l'idée même d'inclusion.
Inclusion où? À 30 dans une classe agitée ? Et comment cela pourrait-il répondre à leurs besoins spécifiques ?
J'amenage de bon cœur, dans la limite du raisonnable, mais je les vois, je les vois galerer, en cours, à la récré , je regarde mes petits moyens, mon ordinateur mourant, ma salle triste et je me dis:" quel gâchis "
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- NasopiBon génie
Tout dépend de ce qu'on appelle inclusion.
A l'IME des enfants, il y a une classe incluse dans une école primaire ordinaire, où ils allaient deux fois par semaine quand ils étaient plus jeunes. Une sorte de CLIS, mais pour enfants plus lourdement handicapés : les élèves sont quatre dans la classe, avec une institutrice spécialisée et un éducateur. A la récréation, à la cantine, ils sont avec les autres enfants, sous la surveillance des éducateurs, et cela permet de travailler des choses extrêmement intéressantes.
L'inclusion, pourquoi pas, si ça se fait dans de bonnes conditions, comme là ? L'idée, c'est justement d'éviter des "structures ghettos" réservées aux handicapés, où ne vont que des handicapés.
Les problèmes dont tu parles Rabelais (les heures de taxis, les mélanges de handicap incompatibles, les prises en charge de masse dans les structures ou l'obligation pour les parents d'envoyer leurs enfants loin) n'ont pas grand chose à voir avec l'inclusion scolaire des enfants handicapés et la précèdent d'ailleurs largement. Ce sont des problèmes anciens.
J'ajoute qu'il y a beaucoup plus de structures spécialisées pour enfants aujourd'hui qu'il y a 30 ou 40 ans, et pourtant, il y a 30 ou 40 ans, on parlait beaucoup moins d'inclure les enfants handicapés à l'école.
Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que l'inclusion scolaire des enfants handicapés ne doit pas être faite dans de mauvaises conditions, et donc qu'il faut y mettre les moyens, pas comme ce qui se fait en ce moment. Mais après, si elle est faite dans de bonnes conditions, si elle répond à la fois aux besoins des enfants handicapés et aux besoins des enfants valides, pourquoi serait-ce une mauvaise idée ?
A l'IME des enfants, il y a une classe incluse dans une école primaire ordinaire, où ils allaient deux fois par semaine quand ils étaient plus jeunes. Une sorte de CLIS, mais pour enfants plus lourdement handicapés : les élèves sont quatre dans la classe, avec une institutrice spécialisée et un éducateur. A la récréation, à la cantine, ils sont avec les autres enfants, sous la surveillance des éducateurs, et cela permet de travailler des choses extrêmement intéressantes.
L'inclusion, pourquoi pas, si ça se fait dans de bonnes conditions, comme là ? L'idée, c'est justement d'éviter des "structures ghettos" réservées aux handicapés, où ne vont que des handicapés.
Les problèmes dont tu parles Rabelais (les heures de taxis, les mélanges de handicap incompatibles, les prises en charge de masse dans les structures ou l'obligation pour les parents d'envoyer leurs enfants loin) n'ont pas grand chose à voir avec l'inclusion scolaire des enfants handicapés et la précèdent d'ailleurs largement. Ce sont des problèmes anciens.
J'ajoute qu'il y a beaucoup plus de structures spécialisées pour enfants aujourd'hui qu'il y a 30 ou 40 ans, et pourtant, il y a 30 ou 40 ans, on parlait beaucoup moins d'inclure les enfants handicapés à l'école.
Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que l'inclusion scolaire des enfants handicapés ne doit pas être faite dans de mauvaises conditions, et donc qu'il faut y mettre les moyens, pas comme ce qui se fait en ce moment. Mais après, si elle est faite dans de bonnes conditions, si elle répond à la fois aux besoins des enfants handicapés et aux besoins des enfants valides, pourquoi serait-ce une mauvaise idée ?
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RabelaisVénérable
Parce que l'Etat ne se donnera jamais les moyens pour que cela fonctionne.
Une prof+ un prof/PE spécialisé + un éducateur dans chaque classe de collège où on accueille des eleves à besoins spécifiques ?
De l'utopie.
Accepter l'inclusion, c'est accepter des conditions inacceptables.
Pour pouvoir lettre en place une inclusion qui fonctionne, il faut la refuser en bloc et maintenir un bras de fer jusqu'à ce que soient présentés des projets acceptables.
Une prof+ un prof/PE spécialisé + un éducateur dans chaque classe de collège où on accueille des eleves à besoins spécifiques ?
De l'utopie.
Accepter l'inclusion, c'est accepter des conditions inacceptables.
Pour pouvoir lettre en place une inclusion qui fonctionne, il faut la refuser en bloc et maintenir un bras de fer jusqu'à ce que soient présentés des projets acceptables.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- NasopiBon génie
Le problème est plus général : l'Etat ne se donne pas les moyens non plus d'ouvrir des institutions spécialisées en nombre suffisant. On ne sait même pas quel est le nombre exact des enfants handicapés qui sont 24h/24 chez leurs parents, sans avoir droit ni à l'école, ni à des soins spécialisés, ni à aucune prise en charge d'aucune sorte. Mais ils sont nombreux, et leurs parents et eux sont laissés dans l'abandon le plus total par l'ensemble de la société. C'est un scandale, mais tout le monde s'en fout. On en parle juste de temps en temps dans les journaux, à la rubrique des faits divers ("Une mère assassine son enfant"...).
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- NasopiBon génie
Il n'y a pas si longtemps, par exemple :
http://loractu.fr/nancy/14165-meurthe-et-moselle-une-mere-a-bout-soupconnee-du-meurtre-de-son-fils-autiste-de-14-ans.html
http://loractu.fr/nancy/14165-meurthe-et-moselle-une-mere-a-bout-soupconnee-du-meurtre-de-son-fils-autiste-de-14-ans.html
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RabelaisVénérable
Tu as 1000 fois raison, Nasopi.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- anndreinaNiveau 4
Nasopi a écrit:Le problème est plus général : l'Etat ne se donne pas les moyens non plus d'ouvrir des institutions spécialisées en nombre suffisant. On ne sait même pas quel est le nombre exact des enfants handicapés qui sont 24h/24 chez leurs parents, sans avoir droit ni à l'école, ni à des soins spécialisés, ni à aucune prise en charge d'aucune sorte. Mais ils sont nombreux, et leurs parents et eux sont laissés dans l'abandon le plus total par l'ensemble de la société. C'est un scandale, mais tout le monde s'en fout. On en parle juste de temps en temps dans les journaux, à la rubrique des faits divers ("Une mère assassine son enfant"...).
C'est à désespérer.
- NasopiBon génie
J'ai une copine qui est dans cette situation avec sa fille autiste de 10 ans, qu'elle élève seule : ça fait plus d'un an qu'elle n'a plus aucune prise en charge.
Sa fille dort 3 heures par nuit, donc elle aussi. Le jour (ou la nuit, d'ailleurs) elle fait des heures de crise pendant lesquelles elle est violente et où sa force est décuplée. Chez elle, elle a arraché tous les radiateurs, qui étaient pourtant fixés aux murs. Tous les meubles sont éventrés. Elle a brisé toutes les vitres des fenêtres.
Elles ne sortent de l'appartement que pour l'indispensable, parce qu'elle n'ose pas se promener avec sa fille : à pied, elle agresse les passants. En voiture, pendant que sa mère conduit, elle lui prend les cheveux et les tire à toute force, lui renversant la tête.
Si elle téléphone, crise d'angoisse de sa fille ; si elle fait de l'ordinateur, pareil ; si elle regarde la télé, si elle lit, c'est la même chose. Elle ne peut rien faire d'autre que surveiller sa fille, tout le temps. Une fois elle a été inattentive quelques secondes, et sa fille en a profité pour jeter l'ordinateur par la fenêtre.
Ma copine n'a aucune perspective d'avenir, aucun espoir que sa situation change un jour. Et sa fille n'a que 10 ans ! Qu'est-ce que ça donnera quand elle sera adolescente, avec les troubles du comportement qui vont avec ? Et quand elle sera adulte, avec la force physique d'une adulte ? Combien de temps vont-elles tenir, toutes les deux ?
J'en ai déjà parlé sur ce forum, mais j'en reparle ici, parce que c'est important que ces choses se sachent.
Sa fille dort 3 heures par nuit, donc elle aussi. Le jour (ou la nuit, d'ailleurs) elle fait des heures de crise pendant lesquelles elle est violente et où sa force est décuplée. Chez elle, elle a arraché tous les radiateurs, qui étaient pourtant fixés aux murs. Tous les meubles sont éventrés. Elle a brisé toutes les vitres des fenêtres.
Elles ne sortent de l'appartement que pour l'indispensable, parce qu'elle n'ose pas se promener avec sa fille : à pied, elle agresse les passants. En voiture, pendant que sa mère conduit, elle lui prend les cheveux et les tire à toute force, lui renversant la tête.
Si elle téléphone, crise d'angoisse de sa fille ; si elle fait de l'ordinateur, pareil ; si elle regarde la télé, si elle lit, c'est la même chose. Elle ne peut rien faire d'autre que surveiller sa fille, tout le temps. Une fois elle a été inattentive quelques secondes, et sa fille en a profité pour jeter l'ordinateur par la fenêtre.
Ma copine n'a aucune perspective d'avenir, aucun espoir que sa situation change un jour. Et sa fille n'a que 10 ans ! Qu'est-ce que ça donnera quand elle sera adolescente, avec les troubles du comportement qui vont avec ? Et quand elle sera adulte, avec la force physique d'une adulte ? Combien de temps vont-elles tenir, toutes les deux ?
J'en ai déjà parlé sur ce forum, mais j'en reparle ici, parce que c'est important que ces choses se sachent.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- anndreinaNiveau 4
Ton amie ne reçoit aucune aide? De personne? Commet se fait-il que sa fille n'a aucune prise en charge?
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