- User17706Bon génie
Oui.Gryphe a écrit:Sauf si l'objectif secret est de ne surtout pas réussir.PauvreYorick a écrit:Ah ben ça, ne pas se présenter cette année, c'est l'erreur stratégique suprême, on est tous bien d'accord.supersoso a écrit:Ce qui veut dire aussi qu'il serait extrêmement ballot de ne pas te présenter dès cette année au concours.
- RendashBon génie
Parménide a écrit: "grand philosophe" (ils ne sont que 5 !)
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- supersosoSage
Parménide a écrit:Désormais je crois que j'ai enfin trouver la stratégie pour les lectures :
Je vais lire un ou deux (maximum) œuvres par auteur, prioritairement par "grand philosophe" (ils ne sont que 5 !) en essayant d'avoir la meilleure connaissance des dites œuvres. Et je vais compléter par un petit nombre de textes-clé issus de manuels de terminale.
J'ai enfin ma bibliographie. Elle ne bougera plus, si ce n'est pour y ajouter des titres.
Après, reste le problème du statut à donner à toute la littérature secondaire : Kambouchner, Muglioni, commentateurs, lexiques, etc...
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:J'ai enfin ma bibliographie.
Et si ce n'est pas indiscret, ça donne quoi, comme bibliographie ?
Et comme rythme de lecture, tu as prévu quoi ?
- supersosoSage
Rendash a écrit:Parménide a écrit: "grand philosophe" (ils ne sont que 5 !)
Je pense qu'il faut entendre les philosophes dont la méconnaissance peut vraiment être mal vue (parce qu'on n'attend pas que l'on connaisse tous les auteurs de la liste de terminale : ne pas connaître Platon ou Aristote, c'est ennuyeux, ne pas connaître Vico l'est quand même moins)
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Oui.Gryphe a écrit:Sauf si l'objectif secret est de ne surtout pas réussir.PauvreYorick a écrit:
Ah ben ça, ne pas se présenter cette année, c'est l'erreur stratégique suprême, on est tous bien d'accord.
Non mais mon objectif n'est pas tellement de réussir le concours : c'est d'éviter de le rater, et avant d'y aller pour le réussir, je dois connaitre la révélation qui me fera passer du statut d'étudiant désordonné et se prenant la tête, au statut d'enseignant et d'initiateur spirituel pour des élèves de terminale. Il faut que je prenne de la hauteur, du recul, et que je passe du niveau scolaire au niveau professoral.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- User17706Bon génie
Ah mais pour ça DesolationRow a maintes fois rappelé que changer de voie suffit.Parménide a écrit:Non mais mon objectif n'est pas tellement de réussir le concours : c'est d'éviter de le raterPauvreYorick a écrit:Oui.Gryphe a écrit:
Sauf si l'objectif secret est de ne surtout pas réussir.
- RendashBon génie
Parménide a écrit: d'initiateur spirituel pour des élèves
:|
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
Ah oui, ça m'avait échappé. Ça, il faut oublier tout de suite... c'est impossible (heureusement !).Rendash a écrit::|Parménide a écrit: d'initiateur spirituel pour des élèves
- supersosoSage
Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:Oui.Gryphe a écrit:
Sauf si l'objectif secret est de ne surtout pas réussir.
Non mais mon objectif n'est pas tellement de réussir le concours : c'est d'éviter de le rater, et avant d'y aller pour le réussir, je dois connaitre la révélation qui me fera passer du statut d'étudiant désordonné et se prenant la tête, au statut d'enseignant et d'initiateur spirituel pour des élèves de terminale. Il faut que je prenne de la hauteur, du recul, et que je passe du niveau scolaire au niveau professoral.
Arghhhhhhhhh
Effectivement en ne te présentant jamais, tu es sûr de ne jamais le rater... (bon de ne jamais le réussir non plus, incidemment ).
Quant aux délires sur la "révélation" et le statut d'"initiateur spirituel"
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Ah oui, ça m'avait échappé. Ça, il faut oublier tout de suite... c'est impossible (heureusement !).Rendash a écrit::|Parménide a écrit: d'initiateur spirituel pour des élèves
C'est impossible de faire de la philosophie avec des élèves de terminale? De leur faire découvrir la philosophie.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- User17706Bon génie
Rendash et moi avons sûrement mal compris ce que tu mettais sous l'expression « initiateur spirituel »...
- philopoussinNiveau 8
Pourtant PY tu es un "guide spirituel"...
- philopoussinNiveau 8
C’est que Parménide remue du spiritus en lisant K... peut être le réveil promis par le texte est-il venu se confondre avec sa prétention professionnelle et PAF!
- ClintNiveau 6
Rendash a écrit:Parménide a écrit: "grand philosophe" (ils ne sont que 5 !)
Personnellement, j'en compte au moins 22, Beckenbauer compris
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Quand on tire, on raconte pas sa vie....
- supersosoSage
philopoussin a écrit:Pourtant PY tu es un "guide spirituel"...
il suffit juste de suivre les pingouins
- DesolationRowEmpereur
PauvreYorick a écrit:Ah oui, ça m'avait échappé. Ça, il faut oublier tout de suite... c'est impossible (heureusement !).Rendash a écrit::|Parménide a écrit: d'initiateur spirituel pour des élèves
Moi je dirais, fi de toute modestie déplacée, utilisons le terme précis : "gourou".
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:PauvreYorick a écrit:Ah oui, ça m'avait échappé. Ça, il faut oublier tout de suite... c'est impossible (heureusement !).Rendash a écrit:
:|
Moi je dirais, fi de toute modestie déplacée, utilisons le terme précis : "gourou".
Oui, c'est adéquat en philo.
Le Kant-gourou?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- DesolationRowEmpereur
Allez, un message sérieux.
Je sais à qui Parménide me fait penser. A moi.
Je suis un bon joueur d'échecs, et j'aurais beaucoup aimé être untrès bon joueur d'échecs. Je pense que j'en aurais été capable, et pour ce faire, je sais très exactement ce qu'il aurait fallu que je fasse.
Après avoir passé l'agrégation, j'ai eu une année de coupure dans mes études, et c'était un objectif que je m'étais fixé. Mais voilà : au lieu de suivre le plan que j'avais établi pour progresser significativement, j'ai trouvé toutes les excuses possibles pour ne pas me mettre au travail sérieusement, et continuer à jouer comme un joueur de café. Moyennant quoi, je continue à être capable de battre des maîtres ou des grands-maîtres ponctuellement, mais je ne serai jamais un joueur vraiment capable. Parce que je n'en ai pas la capacité - je peux essayer de me consoler en me disant que j'aurais pu si j'avais vraiment voulu, mais c'est se chercher des excuses. J'ai juste reculé indéfiniment devant la difficulté.
Parménide, c'est pareil. Tu aimerais bien faire de la philo, mais pourvu que ce soit facile, que tu aies une révélation, un déclic, une épiphanie. Mais bienvenue dans le monde réel, tout cela ça n'existe pas. Seul le travail paie. Et si tu n'es pas prêt à fournir le travail et que tu te mens à toi-même en attendant un miracle, tu vas attendre longtemps. A un moment, il faut prendre une décision. Soit tu travailles vraiment ; soit, si tu en es incapable, ce qui n'est pas honteux, tu abandonnes et tu te fixes un autre but.
Je sais à qui Parménide me fait penser. A moi.
Je suis un bon joueur d'échecs, et j'aurais beaucoup aimé être untrès bon joueur d'échecs. Je pense que j'en aurais été capable, et pour ce faire, je sais très exactement ce qu'il aurait fallu que je fasse.
Après avoir passé l'agrégation, j'ai eu une année de coupure dans mes études, et c'était un objectif que je m'étais fixé. Mais voilà : au lieu de suivre le plan que j'avais établi pour progresser significativement, j'ai trouvé toutes les excuses possibles pour ne pas me mettre au travail sérieusement, et continuer à jouer comme un joueur de café. Moyennant quoi, je continue à être capable de battre des maîtres ou des grands-maîtres ponctuellement, mais je ne serai jamais un joueur vraiment capable. Parce que je n'en ai pas la capacité - je peux essayer de me consoler en me disant que j'aurais pu si j'avais vraiment voulu, mais c'est se chercher des excuses. J'ai juste reculé indéfiniment devant la difficulté.
Parménide, c'est pareil. Tu aimerais bien faire de la philo, mais pourvu que ce soit facile, que tu aies une révélation, un déclic, une épiphanie. Mais bienvenue dans le monde réel, tout cela ça n'existe pas. Seul le travail paie. Et si tu n'es pas prêt à fournir le travail et que tu te mens à toi-même en attendant un miracle, tu vas attendre longtemps. A un moment, il faut prendre une décision. Soit tu travailles vraiment ; soit, si tu en es incapable, ce qui n'est pas honteux, tu abandonnes et tu te fixes un autre but.
- DesolationRowEmpereur
Rendash a écrit:DesolationRow a écrit:PauvreYorick a écrit:
Ah oui, ça m'avait échappé. Ça, il faut oublier tout de suite... c'est impossible (heureusement !).
Moi je dirais, fi de toute modestie déplacée, utilisons le terme précis : "gourou".
Oui, c'est adéquat en philo.
Le Kant-gourou?
- ÆnésidèmeNiveau 6
DesolationRow a écrit:Allez, un message sérieux.
Je sais à qui Parménide me fait penser. A moi.
Je suis un bon joueur d'échecs, et j'aurais beaucoup aimé être untrès bon joueur d'échecs. Je pense que j'en aurais été capable, et pour ce faire, je sais très exactement ce qu'il aurait fallu que je fasse.
Après avoir passé l'agrégation, j'ai eu une année de coupure dans mes études, et c'était un objectif que je m'étais fixé. Mais voilà : au lieu de suivre le plan que j'avais établi pour progresser significativement, j'ai trouvé toutes les excuses possibles pour ne pas me mettre au travail sérieusement, et continuer à jouer comme un joueur de café. Moyennant quoi, je continue à être capable de battre des maîtres ou des grands-maîtres ponctuellement, mais je ne serai jamais un joueur vraiment capable. Parce que je n'en ai pas la capacité - je peux essayer de me consoler en me disant que j'aurais pu si j'avais vraiment voulu, mais c'est se chercher des excuses. J'ai juste reculé indéfiniment devant la difficulté.
Parménide, c'est pareil. Tu aimerais bien faire de la philo, mais pourvu que ce soit facile, que tu aies une révélation, un déclic, une épiphanie. Mais bienvenue dans le monde réel, tout cela ça n'existe pas. Seul le travail paie. Et si tu n'es pas prêt à fournir le travail et que tu te mens à toi-même en attendant un miracle, tu vas attendre longtemps. A un moment, il faut prendre une décision. Soit tu travailles vraiment ; soit, si tu en es incapable, ce qui n'est pas honteux, tu abandonnes et tu te fixes un autre but.
Sérieux, en effet ! Tu parles comme le Stagirite ! Et tu as bien compris à quel genre d'homme tu t'adressais.
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:PauvreYorick a écrit:Oui.Gryphe a écrit:
Sauf si l'objectif secret est de ne surtout pas réussir.
Non mais mon objectif n'est pas tellement de réussir le concours : c'est d'éviter de le rater, et avant d'y aller pour le réussir, je dois connaitre la révélation qui me fera passer du statut d'étudiant désordonné et se prenant la tête, au statut d'enseignant et d'initiateur spirituel pour des élèves de terminale. Il faut que je prenne de la hauteur, du recul, et que je passe du niveau scolaire au niveau professoral.
Mon Dieu.
Enfin bref, parler de "révélation" est hautement inquiétant. En revanche, parler de "déblocage" ou de "déclic" serait plus proche de la réalité.
Petit excursus hors sujet, donc :
L'autre fil montre que tu refuses obstinément de prendre en considération tout ce qui relève des sensations/sentiments/émotions, allègrement rangés du côté du Printemps des poètes.
Le fait est que si tu ne prends pas tout cet aspect en compte, tu ne pourras pas avancer.
- Spoiler:
- Je calque sur ma propre expérience, qui est toujours singulière, mais depuis six mois j'ai bien vu qu'on pouvait avoir quelques points communs. Je me suis rendu compte au même âge que toi que je ne pouvais plus avancer dans ma vie sans émotions/sentiments, que j'avais décidé de ne plus éprouver quinze-vingt plus tôt pour étouffer et surmonter comme je le pouvais un choc affectif. Ça a été génial pendant quinze ans, succès intellectuels sur toute la ligne. Et puis progressivement, je me suis rendu compte que ça ne marchait plus. Et j'ai compris pourquoi. Et j'ai compris qu'il fallait que je m'aventure à restaurer tout cela. Il a fallu que j'ose plonger la tête la première dans un univers qui m'était devenu inconnu. Ça a été douloureux de me remettre à marcher sur mes deux jambes (émotions/intellect), mais c'était nécessaire. Je devrais arrêter de raconter ma life sur internet en accès libre. Bref. Mais si ça peut aider d'autres à avancer, cela ne sera pas totalement perdu.
La "révélation" que tu attends est de cet ordre : descendre à l'intérieur de toi pour déchirer ce qui t'empêche de vivre toute l'épaisseur de la vie humaine. Ce qui t'empêche de comprendre l'instant de Kierkegaard, l'intuition de Bergson et les méditations métaphysiques de Descartes. Comment faire de la philosophie sans, à un moment donné, accepter de plonger à pieds joints dans ce qui fait le cœur de la vie humaine ? Si tu restes dans le pur intellect, ta raison tourne à vide et peut être remplacée par n'importe quel robot (qui, à ta manière, comparerait toutes les copies une à une pour savoir comment les classer).
Le refus mentionné sur l'autre topic de prendre en compte ces questions qui relèvent des sensations, des émotions, des sentiments, de l'âme enfin, est ce qui t'empêche d'avoir cette révélation que tu réclames tout en n'osant pas y aller.
Refus ? Impossibilité temporaire ? Impossibilité définitive liée à ce que l'on évoquait il y a quelques semaines dans un topic plus personnel ? Cela t'appartient et cela nécessite un travail énorme de plusieurs années. Mais tu ne peux pas faire l'impasse dessus.
Question subsidiaire : que cherches-tu à fuir en te réfugiant dans le pur intellect ? La philosophie n'est-elle pas ce moyen trouvé pour, au fond, ne pas vivre ? D'où l'impasse dans laquelle tu te trouves car la philosophie marche elle aussi sur ses deux jambes et prend en compte la totalité de la vie humaine, émotions incluses.
Je ne suis pas philosophe, mais à mon avis, tu te fourvoies en attendant d'une discipline quelque chose qu'elle ne peut pas te donner, car elle propose quelque chose d'autre, de beaucoup plus beau et de beaucoup plus grand, qui suppose pour que tu le reçoives que tu oses franchir cette paroi de verre qui t'empêche de vivre.
Bon courage.
Et non je n'ai rien fumé. Juste bu du thé et du jus d'orange.
- RuthvenGuide spirituel
PauvreYorick a écrit:Ah oui, ça m'avait échappé. Ça, il faut oublier tout de suite... c'est impossible (heureusement !).Rendash a écrit::|Parménide a écrit: d'initiateur spirituel pour des élèves
Ben pourquoi ? Moi, quand je fais cours, je n'oublie jamais mon chapeau à grelots et je suis comme cela :
- GrypheMédiateur
Ruthven a écrit:PauvreYorick a écrit:Ah oui, ça m'avait échappé. Ça, il faut oublier tout de suite... c'est impossible (heureusement !).Rendash a écrit:
:|
Ben pourquoi ? Moi, quand je fais cours, je n'oublie jamais mon chapeau à grelots
Oui mais toi, tu es grand maître, c'est pour ça.
- MaieuHabitué du forum
DesolationRow a écrit:Allez, un message sérieux.
Je sais à qui Parménide me fait penser. A moi.
Je suis un bon joueur d'échecs, et j'aurais beaucoup aimé être untrès bon joueur d'échecs. Je pense que j'en aurais été capable, et pour ce faire, je sais très exactement ce qu'il aurait fallu que je fasse.
Après avoir passé l'agrégation, j'ai eu une année de coupure dans mes études, et c'était un objectif que je m'étais fixé. Mais voilà : au lieu de suivre le plan que j'avais établi pour progresser significativement, j'ai trouvé toutes les excuses possibles pour ne pas me mettre au travail sérieusement, et continuer à jouer comme un joueur de café. Moyennant quoi, je continue à être capable de battre des maîtres ou des grands-maîtres ponctuellement, mais je ne serai jamais un joueur vraiment capable. Parce que je n'en ai pas la capacité - je peux essayer de me consoler en me disant que j'aurais pu si j'avais vraiment voulu, mais c'est se chercher des excuses. J'ai juste reculé indéfiniment devant la difficulté.
Parménide, c'est pareil. Tu aimerais bien faire de la philo, mais pourvu que ce soit facile, que tu aies une révélation, un déclic, une épiphanie. Mais bienvenue dans le monde réel, tout cela ça n'existe pas. Seul le travail paie. Et si tu n'es pas prêt à fournir le travail et que tu te mens à toi-même en attendant un miracle, tu vas attendre longtemps. A un moment, il faut prendre une décision. Soit tu travailles vraiment ; soit, si tu en es incapable, ce qui n'est pas honteux, tu abandonnes et tu te fixes un autre but.
IL y a là bien des questions...
- ParménideNeoprof expérimenté
N'est ce pas étrange que mon devoir valle 10-11 alors que PY pointait les insuffisances de l'introduction?
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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