- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:Et puis, tout ce que j'ai raconté sur ma fac, je ne voudrais pas que ça ait des conséquences lorsque j'irai à l'oral, s'il y a certains de mes anciens profs dans le jury...
Et comment le jury saurait-il que c'est toi, Parménide, qui passe l'oral au moment où il t'interroge ? Même en faisant l'hypothèse que tu tombes sur un membre assidu du forum, comment saurait-il que c'est toi qu'il a devant lui ? Tu t'appelles vraiment Parménide ? Tu ressembles à ton avatar ? Et quand bien même, il serait assez immature pour faire fi de la qualité réelle de ta prestation pour régler un compte personnel ? C'est ridicule.
- ÆnésidèmeNiveau 6
Parménide a écrit: Et puis, tout ce que j'ai raconté sur ma fac, je ne voudrais pas que ça ait des conséquences lorsque j'irai à l'oral, s'il y a certains de mes anciens profs dans le jury...
Tu as eu un comportement disons... problématique dans ton université ou vis-à-vis de ton université ?
- JPhMMDemi-dieu
On ? qui on ?Parménide a écrit:Je suis sur la bonne voie, c'est évident.
Mais ça n'empêche pas que régulièrement des obstacles de tous ordre se mettent sur mon chemin.
La différence d'état d'esprit entre les correcteurs me donne froid dans le dos.
On a l'impression que c'est juste la loterie.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
50 bacs blancs sur mon bureau. Un seul atteint 6 pagesPauvreYorick a écrit:Que c'est une copie de Terminale.Parménide a écrit:PY : que penserais-tu a priori d'une dissertation de seulement 6 pages?
- Spoiler:
- J'ai une copie de 12 lignes, qui se termine par : "Je sé pas ce que je fai" :lol!:
- Spoiler:
- J'ai bien envie de lui répondre que "Faire, en français, signifie "chier"", en ajoutant la référence (Aragon, début du Traité du style). Qu'en pensez-vous ? Est-ce assez bienveillant ?
Des gens du SGEN dans la salle ?
- GrypheMédiateur
Parménide, si par hypothèse absurde tu étais jury du CAPES, tu te déclarerais apte à enseigner à la rentrée et à traiter le programme de Terminale de front à plusieurs classes en même temps, 50 notions, plusieurs œuvres intégrales, préparations au bac, copies, bulletins, rencontres parents-profs, cahier de textes en ligne et tutti quanti ?
- User5899Demi-dieu
Le seul obstacle que je vois est toujours le même : au lieu de travailler, vous ne travaillez pas.Parménide a écrit:Je suis sur la bonne voie, c'est évident.
Mais ça n'empêche pas que régulièrement des obstacles de tous ordre se mettent sur mon chemin.
Point.
- AspasieNiveau 10
Pas même d'ailleurs pour simplement poster une dissertation qui est censée ne plus avoir qu'à être recopiée puisqu'elle a été (ou est censée avoir été) transmise à un correcteur...Cripure a écrit:
Le seul obstacle que je vois est toujours le même : au lieu de travailler, vous ne travaillez pas.
Point.
- ParménideNeoprof expérimenté
Aspasie a écrit:Pas même d'ailleurs pour simplement poster une dissertation qui est censée ne plus avoir qu'à être recopiée puisqu'elle a été (ou est censée avoir été) transmise à un correcteur...Cripure a écrit:
Le seul obstacle que je vois est toujours le même : au lieu de travailler, vous ne travaillez pas.
Point.
Je l'ai remise mercredi. Mais j'hésite désormais à transcrire des devoirs. Si je dois à chaque fois constater un abime entre la correction de PY (ou du moins les remarques) et celles de mon correcteur , ce n'est pas bon pour mes nerfs...
***
Je voudrais faire un intermède bref sur Heidegger :
ça fait un certain temps que je lis des choses contradictoires sur le rapport existentiel-existential.
L'existentiel s'enracine-t-il dans l'existential ou bien est-ce l'inverse? Car j'ai lu les deux...
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- AspasieNiveau 10
Plutôt qu'un intermède dans un sujet par ailleurs intéressant sur "le désir de connaissance", pourquoi ne pas ouvrir un fil sur Heidegger ? Histoire de garder un semblant de sens au titre de ce fil-ci...Parménide a écrit:
Je voudrais faire un intermède bref sur Heidegger :
ça fait un certain temps que je lis des choses contradictoires sur le rapport existentiel-existential.
L'existentiel s'enracine-t-il dans l'existential ou bien est-ce l'inverse? Car j'ai lu les deux...
- ProvençalLeGauloisExpert
Parménide a écrit:Aspasie a écrit:Pas même d'ailleurs pour simplement poster une dissertation qui est censée ne plus avoir qu'à être recopiée puisqu'elle a été (ou est censée avoir été) transmise à un correcteur...Cripure a écrit:
Le seul obstacle que je vois est toujours le même : au lieu de travailler, vous ne travaillez pas.
Point.
Je l'ai remise mercredi. Mais j'hésite désormais à transcrire des devoirs. Si je dois à chaque fois constater un abime entre la correction de PY (ou du moins les remarques) et celles de mon correcteur , ce n'est pas bon pour mes nerfs...
Surtout ne poste pas tes dissertations ici, tu risquerais d'avoir des conseils constructifs de personnes bien patientes qui te permettraient de progresser. Surtout continue de ne rien faire, ça marche du tonnerre.
- ParménideNeoprof expérimenté
Aspasie a écrit:Plutôt qu'un intermède dans un sujet par ailleurs intéressant sur "le désir de connaissance", pourquoi ne pas ouvrir un fil sur Heidegger ? Histoire de garder un semblant de sens au titre de ce fil-ci...Parménide a écrit:
Je voudrais faire un intermède bref sur Heidegger :
ça fait un certain temps que je lis des choses contradictoires sur le rapport existentiel-existential.
L'existentiel s'enracine-t-il dans l'existential ou bien est-ce l'inverse? Car j'ai lu les deux...
Je prévois déjà d'ouvrir quelque chose, peut être ce soir, sur Kierkegaard, que je lis vraiment actuellement.
Mais je repense à ce problème chez Heidegger du rapport existentiel-existential. Qui m'ennuie. Car je ne sais pas lequel fonde l'autre.
L'existentiel désigne le niveau de l'existence concrète tel qu'il est compris de prime abord par le Dasein. Tandis que l'existential désigne le niveau de l'être de l'existence du Dasein, par conséquent compréhension non vulgaire de son être.
Mais il semble, tantôt que l'analytique existentiale n'est possible qu'à partir d'un fondement existentiel, tantôt que le vécu concret existentiel n'est possible qu'à partir de ces structures assurant l'être du Dasein.
Alors ce que je me demande c'est : est ce que les existentiaux ont une existence objective, au fondement de notre existence concrète, ou bien au contraire, est ce que l'analytique existentiale n'est possible qu'à partir de notre existence concrète?
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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- AspasieNiveau 10
Ouvrir deux fils sur deux sujets différents le même jour et organiser ainsi les problèmes abordés dans la section "philo" te pose problème ?Parménide a écrit:
Je prévois déjà d'ouvrir quelque chose, peut être ce soir, sur Kierkegaard, que je lis vraiment actuellement.
Mais je repense à ce problème chez Heidegger du rapport existentiel-existential. Qui m'ennuie. Car je ne sais pas lequel fonde l'autre.
Pas de souci, j'ouvre pour toi le fil sur Heidegger : par ici
Et pour ce qui est de ce fil-ci, restons-en à ce dont il doit traiter, à savoir "le désir de connaissance".
L'ordre et la rigueur, en philosophie comme dans bien d'autres disciplines, ce ne sont pas juste des mots, mais des nécessités, et ce d'autant plus que tout est lié à tout à un certain moment...
- LeclochardEmpereur
Parménide a écrit:
L'existentiel s'enracine-t-il dans l'existential ou bien est-ce l'inverse? Car j'ai lu les deux...
Laisse-moi le temps de relire deux, trois bouquins et je te réponds demain matin.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:Parménide, si par hypothèse absurde tu étais jury du CAPES, tu te déclarerais apte à enseigner à la rentrée et à traiter le programme de Terminale de front à plusieurs classes en même temps, 50 notions, plusieurs œuvres intégrales, préparations au bac, copies, bulletins, rencontres parents-profs, cahier de textes en ligne et tutti quanti ?
Peut être pas dans l'immédiat. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je ne tenterai pas le concours le mois prochain.
***
Et sinon, désolé, mais je me sens obligé d'y revenir :
Parménide a écrit:
Je repense à ce qu'a écrit PY hier, à savoir qu'une copie de 6 pages est une copie de terminale. Si jamais je ne parviens pas à faire plus long au capes ou à l'agrégation est ce que ça peut quand même être un bon travail ?
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:
Et sinon, désolé, mais je me sens obligé d'y revenir :Parménide a écrit:
Je repense à ce qu'a écrit PY hier, à savoir qu'une copie de 6 pages est une copie de terminale. Si jamais je ne parviens pas à faire plus long au capes ou à l'agrégation est ce que ça peut quand même être un bon travail ?
Copie déjà ta dissertation ici et tu obtiendras une réponse.
- ParménideNeoprof expérimenté
C'est incroyable, je ne comprends pas. De nouveau mon devoir est assez bon. Ce n'est pas normal, je ne sais pas ce que je dois penser, c'est à se taper la tête contre les murs. Voici le compte-rendu que j'ai reçu :
"Je viens de lire votre devoir, qui est dans l’ensemble assez bon (toujours difficile de noter une copie isolée mais je pense qu’elle vaut 10-11).
Vous avez bien vu le paradoxe, en introduction. Les trois parties sont très claires, introduction, conclusion et transitions conviennent. Je me contente de 4 remarques :
1) Dans la deuxième partie vous abordez l’idée d’un « engouement pour le fait de connaître ». Oui, cette passion désintéressée existe, mais il faudrait mieux distinguer entre la passion de connaître et la passion pour la fin dont la connaissance est parfois le moyen (ce qui annoncerait votre développement de la partie III, où vous montrez bien que la fin de la connaissance peut être un intérêt : domination militaire, idéologique, etc.)
2) Toujours dans cette partie II, vous allez un peu vite en déclarant que connaître c’est vouloir « se mettre à la place de Dieu ». C’est toujours possible (vous notez bien que le christianisme a combattu cette conception de la connaissance, il la nommait libido cognoscendi). Mais on peut aussi interpréter différemment cette passion de connaître : comme vouloir « être à l’image de Dieu ». Ce n’est plus la même chose, cette dernière formule souligne la distance entre l’homme et Dieu, et la distance entre le savoir absolu divin et l’amour de la connaissance humaine (votre excellente page 4 va dans ce sens, lorsque vous parlez de la philosophie comme amour de la sagesse). Pour résumer : vous auriez pu mieux distinguer ces deux attitudes : vouloir être Dieu, vouloir être comme Dieu…
3) Cette dernière distinction aurait pu être mise en relation avec votre page 5, toujours dans la partie II, où vous parlez du savoir absolu hégélien. Il aurait fallu noter que cette notion de savoir absolu ne fait pas bon ménage avec l’idée d’amour de la sagesse… Vous le sentez bien, d’ailleurs, lorsque vous dites que l’esprit humain ne peut jamais tout connaître. Il aurait fallu peut-être critiquer davantage cette notion de savoir absolu (qui équivaut effectivement à se mettre à la place de Dieu) et l’opposer à l’amour de la sagesse (qui équivaut à chercher à être l’image, mais l’image seulement, de Dieu).
4) On s’attendait à ce que vous abordiez, d’une manière ou d’une autre, la critique kantienne de la métaphysique dogmatique (dans la Dialectique transcendantale). Sous le nom d’intérêt de la raison pour l’inconditionné (une tendance indéracinable de la nature humaine, dit Kant), Kant montre qu’il existe un désir profond de connaître, qu’il nomme métaphysique, qui conduit l’homme à dépasser le seul savoir dont il est capable (scientifique et philosophique, au sens de connaissance critique du pouvoir et des limites de la raison) pour s’envoler (le mot est de Kant, cf. sa métaphore de la blanche colombe de la métaphysique) vers les Idées de l’âme, du monde et de Dieu (qui, pour Kant, ne peuvent être connues, mais seulement pensées).
Je pense que le devoir aurait pu valoir 12-13 si vous aviez mieux distingué être à la place de / être à l’image de, savoir absolu et amour de la sagesse. Rien n’est exigible, bien sûr, mais la référence à Kant et à la critique de la métaphysique comme passion de la raison (dépassant l’entendement, au sens que Kant donne à ce terme par opposition à la raison) aurait permis au devoir d’aller vers 14-15…"
"Je viens de lire votre devoir, qui est dans l’ensemble assez bon (toujours difficile de noter une copie isolée mais je pense qu’elle vaut 10-11).
Vous avez bien vu le paradoxe, en introduction. Les trois parties sont très claires, introduction, conclusion et transitions conviennent. Je me contente de 4 remarques :
1) Dans la deuxième partie vous abordez l’idée d’un « engouement pour le fait de connaître ». Oui, cette passion désintéressée existe, mais il faudrait mieux distinguer entre la passion de connaître et la passion pour la fin dont la connaissance est parfois le moyen (ce qui annoncerait votre développement de la partie III, où vous montrez bien que la fin de la connaissance peut être un intérêt : domination militaire, idéologique, etc.)
2) Toujours dans cette partie II, vous allez un peu vite en déclarant que connaître c’est vouloir « se mettre à la place de Dieu ». C’est toujours possible (vous notez bien que le christianisme a combattu cette conception de la connaissance, il la nommait libido cognoscendi). Mais on peut aussi interpréter différemment cette passion de connaître : comme vouloir « être à l’image de Dieu ». Ce n’est plus la même chose, cette dernière formule souligne la distance entre l’homme et Dieu, et la distance entre le savoir absolu divin et l’amour de la connaissance humaine (votre excellente page 4 va dans ce sens, lorsque vous parlez de la philosophie comme amour de la sagesse). Pour résumer : vous auriez pu mieux distinguer ces deux attitudes : vouloir être Dieu, vouloir être comme Dieu…
3) Cette dernière distinction aurait pu être mise en relation avec votre page 5, toujours dans la partie II, où vous parlez du savoir absolu hégélien. Il aurait fallu noter que cette notion de savoir absolu ne fait pas bon ménage avec l’idée d’amour de la sagesse… Vous le sentez bien, d’ailleurs, lorsque vous dites que l’esprit humain ne peut jamais tout connaître. Il aurait fallu peut-être critiquer davantage cette notion de savoir absolu (qui équivaut effectivement à se mettre à la place de Dieu) et l’opposer à l’amour de la sagesse (qui équivaut à chercher à être l’image, mais l’image seulement, de Dieu).
4) On s’attendait à ce que vous abordiez, d’une manière ou d’une autre, la critique kantienne de la métaphysique dogmatique (dans la Dialectique transcendantale). Sous le nom d’intérêt de la raison pour l’inconditionné (une tendance indéracinable de la nature humaine, dit Kant), Kant montre qu’il existe un désir profond de connaître, qu’il nomme métaphysique, qui conduit l’homme à dépasser le seul savoir dont il est capable (scientifique et philosophique, au sens de connaissance critique du pouvoir et des limites de la raison) pour s’envoler (le mot est de Kant, cf. sa métaphore de la blanche colombe de la métaphysique) vers les Idées de l’âme, du monde et de Dieu (qui, pour Kant, ne peuvent être connues, mais seulement pensées).
Je pense que le devoir aurait pu valoir 12-13 si vous aviez mieux distingué être à la place de / être à l’image de, savoir absolu et amour de la sagesse. Rien n’est exigible, bien sûr, mais la référence à Kant et à la critique de la métaphysique comme passion de la raison (dépassant l’entendement, au sens que Kant donne à ce terme par opposition à la raison) aurait permis au devoir d’aller vers 14-15…"
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- RendashBon génie
Où est le problème? C'est plutôt positif, ce qui est dit, non?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
Quand on est en progrès c'est normal d'expérimenter des difficultés ou même d'avoir le sentiment qu'elles se font toujours plus grandes alors même qu'on réussit mieux. Il faut juste faire nettement moins confiance à son feeling. Si ton correcteur estime que ça progresse il n'y a pas de raison de mettre en doute ce qu'il dit.
- supersosoSage
Ce qui veut dire aussi qu'il serait extrêmement ballot de ne pas te présenter dès cette année au concours.
- ParménideNeoprof expérimenté
Rendash a écrit:Où est le problème? C'est plutôt positif, ce qui est dit, non?
C'est bien ce qui me fait peur...
Je n'ai jamais dépassé 7 en dissertation au concours, et désormais je me hausse assez facilement au-dessus de ce chiffre... C'est étrange. De toute façon c'est faussé par le fait que je ne travaille pas en temps limité.
J'ai toujours et encore l'impression de ne pas saisir, de ne pas cerner la réalité à laquelle je fais face. L'aléatoire règne en maitre. J'ai l'impression de plus en plus prégnante que la manière de corriger diffère selon chaque correcteur.
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- User17706Bon génie
Ah ben ça, ne pas se présenter cette année, c'est l'erreur stratégique suprême, on est tous bien d'accord.supersoso a écrit:Ce qui veut dire aussi qu'il serait extrêmement ballot de ne pas te présenter dès cette année au concours.
- supersosoSage
Parménide a écrit:Rendash a écrit:Où est le problème? C'est plutôt positif, ce qui est dit, non?
C'est bien ce qui me fait peur...
Je n'ai jamais dépassé 7 en dissertation au concours, et désormais je me hausse assez facilement au-dessus de ce chiffre... C'est étrange. De toute façon c'est faussé par le fait que je ne travaille pas en temps limité.
J'ai toujours et encore l'impression de ne pas saisir, de ne pas cerner la réalité à laquelle je fais face. L'aléatoire règne en maitre. J'ai l'impression de plus en plus prégnante que la manière de corriger diffère selon chaque correcteur.
Peut-être que tu as débloqué certaines choses sans vraiment t'en apercevoir et que les discussions avec ton correcteur comme celles qui ont eu lieu ici, ont été plus bénéfiques que tu ne le penses. Le moyen le plus sûr pour vérifier tout ça est d'y aller en avril.
- GrypheMédiateur
Sauf si l'objectif secret est de ne surtout pas réussir.PauvreYorick a écrit:Ah ben ça, ne pas se présenter cette année, c'est l'erreur stratégique suprême, on est tous bien d'accord.supersoso a écrit:Ce qui veut dire aussi qu'il serait extrêmement ballot de ne pas te présenter dès cette année au concours.
- ClintNiveau 6
Parménide a écrit:Rendash a écrit:Où est le problème? C'est plutôt positif, ce qui est dit, non?
C'est bien ce qui me fait peur...
Je n'ai jamais dépassé 7 en dissertation au concours, et désormais je me hausse assez facilement au-dessus de ce chiffre... C'est étrange. De toute façon c'est faussé par le fait que je ne travaille pas en temps limité.
J'ai toujours et encore l'impression de ne pas saisir, de ne pas cerner la réalité à laquelle je fais face. L'aléatoire règne en maitre. J'ai l'impression de plus en plus prégnante que la manière de corriger diffère selon chaque correcteur.
Ce n'est pas en n'y allant pas cette année, que tu pourras éclairer cette question.....
J'avoue que je comprends de moins en moins tes raisonnements alambiqués
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Quand on tire, on raconte pas sa vie....
- ParménideNeoprof expérimenté
Désormais je crois que j'ai enfin trouver la stratégie pour les lectures :
Je vais lire un ou deux (maximum) œuvres par auteur, prioritairement par "grand philosophe" (ils ne sont que 5 !) en essayant d'avoir la meilleure connaissance des dites œuvres. Et je vais compléter par un petit nombre de textes-clé issus de manuels de terminale.
J'ai enfin ma bibliographie. Elle ne bougera plus, si ce n'est pour y ajouter des titres.
Après, reste le problème du statut à donner à toute la littérature secondaire : Kambouchner, Muglioni, commentateurs, lexiques, etc...
Je vais lire un ou deux (maximum) œuvres par auteur, prioritairement par "grand philosophe" (ils ne sont que 5 !) en essayant d'avoir la meilleure connaissance des dites œuvres. Et je vais compléter par un petit nombre de textes-clé issus de manuels de terminale.
J'ai enfin ma bibliographie. Elle ne bougera plus, si ce n'est pour y ajouter des titres.
Après, reste le problème du statut à donner à toute la littérature secondaire : Kambouchner, Muglioni, commentateurs, lexiques, etc...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- User17706Bon génie
Oui.Gryphe a écrit:Sauf si l'objectif secret est de ne surtout pas réussir.PauvreYorick a écrit:Ah ben ça, ne pas se présenter cette année, c'est l'erreur stratégique suprême, on est tous bien d'accord.supersoso a écrit:Ce qui veut dire aussi qu'il serait extrêmement ballot de ne pas te présenter dès cette année au concours.
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