- ParménideNeoprof expérimenté
N'est ce pas étrange que mon devoir valle 10-11 alors que PY pointait les insuffisances de l'introduction?
- GrypheMédiateur
Quelle importance ?Parménide a écrit:N'est ce pas étrange que mon devoir valle 10-11 alors que PY pointait les insuffisances de l'introduction?
Cherche à comprendre les conseils pour progresser ; le reste, on s'en tape. (Et c'est une personne pro-notes qui parle.)
- supersosoSage
Parménide a écrit:N'est ce pas étrange que mon devoir valle 10-11 alors que PY pointait les insuffisances de l'introduction?
C'est le rôle de quelqu'un qui t'aide à progresser que de pointer ce qui ne va pas. Tu n'as donné que l'introduction. PY ne peut te parler que de ce qu'il a lu. Ton correcteur, lui a eu la totalité de ta dissert. Peut-être que ton développement était plus conséquent que ne le laissait présager l'intro.
Tu ne donnes pas à lire les mêmes choses et tu t'étonnes d'avoir des retours différents. C'est pourtant normal, non ?
- ClintNiveau 6
Parménide a écrit:N'est ce pas étrange que mon devoir valle 10-11 alors que PY pointait les insuffisances de l'introduction?
Rends-toi aux écrits, jeune Padawan et tu trouveras des réponses supplémentaires à ta quête
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Quand on tire, on raconte pas sa vie....
- LevincentNiveau 9
Si tu mettais ici-même ta dissertation en entier, tu aurais un second son de cloche qui te permettrait d'éclaircir ton doute. Mais n'est ce pas quelque chose qu'on t'a déjà conseillé dix fois ?
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« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
- DesolationRowEmpereur
Maieu a écrit:DesolationRow a écrit:Allez, un message sérieux.
Je sais à qui Parménide me fait penser. A moi.
Je suis un bon joueur d'échecs, et j'aurais beaucoup aimé être untrès bon joueur d'échecs. Je pense que j'en aurais été capable, et pour ce faire, je sais très exactement ce qu'il aurait fallu que je fasse.
Après avoir passé l'agrégation, j'ai eu une année de coupure dans mes études, et c'était un objectif que je m'étais fixé. Mais voilà : au lieu de suivre le plan que j'avais établi pour progresser significativement, j'ai trouvé toutes les excuses possibles pour ne pas me mettre au travail sérieusement, et continuer à jouer comme un joueur de café. Moyennant quoi, je continue à être capable de battre des maîtres ou des grands-maîtres ponctuellement, mais je ne serai jamais un joueur vraiment capable. Parce que je n'en ai pas la capacité - je peux essayer de me consoler en me disant que j'aurais pu si j'avais vraiment voulu, mais c'est se chercher des excuses. J'ai juste reculé indéfiniment devant la difficulté.
Parménide, c'est pareil. Tu aimerais bien faire de la philo, mais pourvu que ce soit facile, que tu aies une révélation, un déclic, une épiphanie. Mais bienvenue dans le monde réel, tout cela ça n'existe pas. Seul le travail paie. Et si tu n'es pas prêt à fournir le travail et que tu te mens à toi-même en attendant un miracle, tu vas attendre longtemps. A un moment, il faut prendre une décision. Soit tu travailles vraiment ; soit, si tu en es incapable, ce qui n'est pas honteux, tu abandonnes et tu te fixes un autre but.
IL y a là bien des questions...
Exactly my point. J'ai la capacité de me mettre au travail dans certains domaines, et pas dans d'autres.
- GrypheMédiateur
DesolationRow a écrit:Exactly my point. J'ai la capacité de me mettre au travail dans certains domaines, et pas dans d'autres.
N'est-on pas tous un peu comme ça ? (Bon, certains plus que d'autres, apparemment. :lol: )
Dès lors, prendre conscience de ses points forts et de ses points faibles, s'appuyer sur ses points forts tout en travaillant quand même un peu ses points faibles, peut aider à s'en sortir.
C'est un peu comme si je m'escrimais à passer un CAPES d'EPS. M'enfin. Sérieusement. Je pourrais le passer 500 fois que je ne l'aurais pas.
- RendashBon génie
Parménide a écrit:N'est ce pas étrange que mon devoir valle 10-11 alors que PY pointait les insuffisances de l'introduction?
S'il n'y avait pas d'insuffisances, il vaudrait 18-19.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent a écrit:Si tu mettais ici-même ta dissertation en entier, tu aurais un second son de cloche qui te permettrait d'éclaircir ton doute. Mais n'est ce pas quelque chose qu'on t'a déjà conseillé dix fois ?
Le devoir me sera renvoyé par la poste dans quelques jours. Mais je suis convaincu que PY n'aurait jamais mis 10-11 à ce devoir, c'est pour ça que j'aurais si peur à l'idée de le retranscrire intégralement. Je sens que je vais être mur pour une nouvelle crise de nerf si je le fais...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- GrypheMédiateur
Les difficultés extrêmes auxquelles tu te confrontes sont le signe que, pour le moment, le concours ne t'est pas accessible.
Dans l'absence de recherche d'un plan-B, il m'apparaît que le moins pire serait un plan-C : un an de bénévolat ou de service civique pour se confronter à la vraie vie tout en étant indemnisé. Ça te permettrait de "rebondir". Mais tu ne voudras pas, hein, j'écris juste pour la forme.
http://www.service-civique.gouv.fr/page/les-autres-formes-de-volontariat
Dans l'absence de recherche d'un plan-B, il m'apparaît que le moins pire serait un plan-C : un an de bénévolat ou de service civique pour se confronter à la vraie vie tout en étant indemnisé. Ça te permettrait de "rebondir". Mais tu ne voudras pas, hein, j'écris juste pour la forme.
http://www.service-civique.gouv.fr/page/les-autres-formes-de-volontariat
- ClintNiveau 6
Parménide a écrit:Levincent a écrit:Si tu mettais ici-même ta dissertation en entier, tu aurais un second son de cloche qui te permettrait d'éclaircir ton doute. Mais n'est ce pas quelque chose qu'on t'a déjà conseillé dix fois ?
Le devoir me sera renvoyé par la poste dans quelques jours. Mais je suis convaincu que PY n'aurait jamais mis 10-11 à ce devoir, c'est pour ça que j'aurais si peur à l'idée de le retranscrire intégralement. Je sens que je vais être mur pour une nouvelle crise de nerf si je le fais...
Mettons de côté le style un peu affecté et emphatique des expressions que tu emploies de manière récurrente.....car j'y décèle une certaine exagération.
Mais, n'as tu pas peur, une fois devenu professeur de philosophie, de te laisser trop souvent déborder par tes émotions ? Ne serait-ce pas incompatible avec la fonction ?
C'est une vraie question...
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Quand on tire, on raconte pas sa vie....
- RendashBon génie
Gryphe a écrit:Les difficultés extrêmes auxquelles tu te confrontes sont le signe que, pour le moment, le concours ne t'est pas accessible.
Dans l'absence de recherche d'un plan-B, il m'apparaît que le moins pire serait un plan-C
Il y a aussi le plan X.
http://www.20minutes.fr/insolite/1553603-20150303-pole-emploi-propose-devenir-acteur-actrice-porno
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- GrypheMédiateur
Ah oui, c'est une bonne idée ça. Proposer le pire pour que le moins pire devienne envisageable.
- ClintNiveau 6
Ouh la ! Malheureux, c'est ouvrir la porte à une litanie de questions existentielles sans fin (déjà abordées d'ailleurs, sur un des autres fils parménidiens....)
Est-ce la taille qui compte ? Et si oui, à partir de quelle valeur postuler ?.....
Est-ce la taille qui compte ? Et si oui, à partir de quelle valeur postuler ?.....
presque Parménide a écrit:N'est ce pas étrange que cela valle 10-11 alors que PY pointait les insuffisances de l'introduction?
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Quand on tire, on raconte pas sa vie....
- User17706Bon génie
Si l'intro n'avait aucune insuffisance, elle témoignerait d'un degré de maîtrise qui situerait vraisemblablement le travail nettement plus haut que 10-11 (voire que 14-15). Je maintiens mes remarques, au sens où je pense qu'elles peuvent être utilisées pour améliorer le travail.
Ah, je vois que Rendash m'a précédé.
Ah, je vois que Rendash m'a précédé.
- RendashBon génie
PauvreYorick a écrit:
Ah, je vois que Rendash m'a précédé.
Pardon, je me flagellerai pour me punir de cette outrecuidance
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User19866Expert
Ne te donne donc pas tant de mal, laisse-moi faire :Rendash a écrit:PauvreYorick a écrit:
Ah, je vois que Rendash m'a précédé.
Pardon, je me flagellerai pour me punir de cette outrecuidance
- GrypheMédiateur
Les enfants, ça va dégénérer.
- RendashBon génie
Merci
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ParménideNeoprof expérimenté
A force, le CSA va imposer une signalétique à ce forum !Clint a écrit:Ouh la ! Malheureux, c'est ouvrir la porte à une litanie de questions existentielles sans fin (déjà abordées d'ailleurs, sur un des autres fils parménidiens....)
Est-ce la taille qui compte ? Et si oui, à partir de quelle valeur postuler ?.....presque Parménide a écrit:N'est ce pas étrange que cela valle 10-11 alors que PY pointait les insuffisances de l'introduction?
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Je n'ai jamais parlé de ça encore, mais ça a eu son importance : j'ai passé (ou plutôt nous avons passé) une année de philosophie en hypokhâgne, atroce.
Nous avions un professeur qui n'a jamais tenu compte de sa classe pour faire cours. Nous avons passé un an sans comprendre un traitre mot de ce qu'il disait. Ses cours étaient dépourvus de plan et de structure. Chaque fois, durant deux heures, nous subissions une logorrhée effroyable. Bourrée d'ellipses, de choses non expliquées, de sous-entendus peut-être évidents à ses yeux... Jamais il n'a été en mesure de faire preuve de la moindre pédagogie. Tout le monde le lui reprochait, mais lui ne voulait rien entendre. C'est simple, assister à ses cours c'était comme si un élève n'ayant jamais fait de philosophie se mettait à lire directement du Kant ou du Hegel...
Pour les dissertations : le devoir était quasiment corrigé mot à mot, au mot près, il n'a quasiment jamais mis la moyenne à personne. Les appréciations : uniquement des critiques, jamais quelque valorisation ou encouragement que ce soit. Et surtout : on aurait pu lui rendre n'importe quoi, ça n'aurait jamais pu lui convenir.
Durant toute l'année, la classe est restée à 6 ou 7 de moyenne en philo. Et je me souviens, lors de la dernière séance de l'année, il nous a sermonnés d'une façon absolument indécente en nous disant, les mots me sont restés : "Pour moi, il n'y a aucun progrès notable chez vous".
Tout ça a été la raison pour laquelle, lors de mon passage en khâgne, j'ai demandé à changer de classe pour avoir l'autre professeur de philosophie, qui incarnait le contre-modèle absolu du précédent : une clarté, une pédagogie, une cohérence, que par après à la fac je n'ai jamais retrouvées, d'ailleurs.
Cette toute première année m'a fait très mal démarrer les études supérieures. ça joue encore son rôle aujourd'hui, sans doute. Et j'ai peur de tomber sur des correcteurs comme ce premier prof...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
Mon pauvre, après la fac, la prépa...que d'obstacles sur le chemin de ta guerre sainte!
Et quelle indécence chez cet enseignant d'oser pointer un manque de progrès chez des étudiants dont le principal tort, minime au demeurant, est sans doute de ne pas avoir lu une seule oeuvre!
Et quelle indécence chez cet enseignant d'oser pointer un manque de progrès chez des étudiants dont le principal tort, minime au demeurant, est sans doute de ne pas avoir lu une seule oeuvre!
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- supersosoSage
Dalathée2 a écrit:Ne te donne donc pas tant de mal, laisse-moi faire :Rendash a écrit:PauvreYorick a écrit:
Ah, je vois que Rendash m'a précédé.
Pardon, je me flagellerai pour me punir de cette outrecuidance
J'peux jouer aussi ?
- supersosoSage
Rendash a écrit:Mon pauvre, après la fac, la prépa...que d'obstacles sur le chemin de ta guerre sainte!
Et quelle indécence chez cet enseignant d'oser pointer un manque de progrès chez des étudiants dont le principal tort, minime au demeurant, est sans doute de ne pas avoir lu une seule oeuvre!
Euh pas sûre que le second degré soit bien compris, par Parménide, là
- RendashBon génie
supersoso a écrit:
J'peux jouer aussi ?
Owi! Encore!
Ahem.
supersoso a écrit:
Euh pas sûre que le second degré soit bien compris, par Parménide, là
Chaque chose en son temps : d'abord le concours. Pour le second degré, on verra après.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:Nous avions un professeur qui n'a jamais tenu compte de sa classe pour faire cours.
Jamais il n'a été en mesure de faire preuve de la moindre pédagogie. Tout le monde le lui reprochait, mais lui ne voulait rien entendre. C'est simple, assister à ses cours c'était comme si un élève n'ayant jamais fait de philosophie se mettait à lire directement du Kant ou du Hegel...
Tout ça a été la raison pour laquelle, lors de mon passage en khâgne, j'ai demandé à changer de classe pour avoir l'autre professeur de philosophie, qui incarnait le contre-modèle absolu du précédent : une clarté, une pédagogie, une cohérence, que par après à la fac je n'ai jamais retrouvées, d'ailleurs.
Cette toute première année m'a fait très mal démarrer les études supérieures. ça joue encore son rôle aujourd'hui, sans doute. Et j'ai peur de tomber sur des correcteurs comme ce premier prof...
Quel professeur souhaites-tu devenir ?
Te sens-tu capable de tenir compte de chacun de tes élèves, de les faire progresser chacun à partir du point où il en est ?
Tant que tu parles de tes correcteurs, c'est que tu n'es pas prêt à endosser le rôle du professeur.
- supersosoSage
Mais comme le but est de ne pas le rater, et non de le réussir, le concours, honnêtement il n'en est plus vraiment question (en dehors du rôle de divertissement destiné à ne pas s'intéresser à des sujets probablement plus urgents )
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