- ParménideNeoprof expérimenté
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:supersoso a écrit:Parménide, pour avoir laissé tomber la philo, être passée à autre chose (alors même que je ne rencontrais pas les mêmes difficultés que toi), je peux t'assurer que le plaisir à y revenir est d'autant plus important, que l'on relativise grandement les concours quand on a un autre boulot. Du coup, on peut même prendre un vrai plaisir à ce qui nous gonflait avant (parce que par exemple, la métaphysique, et moi, grand Dieu Rolling Eyes ! Et bien là, je me laisse prendre au jeu, même si bon, si je faisais mon M2 demain, je ne travaillerai certainement pas dessus, hein Very Happy ).
Et je peux même t'assurer que j'ai pris du plaisir à passer les épreuves de l'agreg interne (même si je me suis plantée, que c'était laborieux, etc...) : une vraie bouffée d'air frais dans mon quotidien.
Des fois, ça vaut la peine de faire des détours. Pour se comprendre. Pour découvrir d'autres choses.
Ce qui est dingue, c'est que je vis des choses similaires avec la discipline que j'enseigne. Si Parménide pouvait goûter un instant cette sérénité avec laquelle on peut revenir à ce qui occupait notre tête avant le concours...
ça finira bien par arriver ! Les choses sont en marche pour.
- GrypheMédiateur
Si c'était une fac qui ne préparait pas suffisamment au CAPES, il fallait en changer, basta.Parménide a écrit:Ne pourrait on pas y compter la fac par hasard? Qui proposait 2 devoirs par semestre...
(C'est ce que j'avais fait à l'époque. Deux déménagements, 2x400 km en moins d'un an pour cette raison.)
Quand on passe le CAPES, c'est qu'on est assez grand pour gérer sa préparation comme un grand. Il y a des facs qui préparent plus ou moins aux concours de l'enseignement, c'est un fait, mais il faut faire avec. Ce n'est pas leur mission.
Pour rappel, Cripure, comme moi, n'avons pas passé les concours blancs l'année de notre préparation au CAPES et à l'agreg. Ça n'a pas empêché... A croire que tu ne lis même pas ce qu'on t'écrit. Ou alors tu ne retiens rien, c'est à se demander pourquoi on te répond encore.
Tu tiens vraiment à te faire du mal ?Et quels sont les autres?
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:
Tu tiens vraiment à te faire du mal ?Et quels sont les autres?
:shock:
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- InvitéInvité
Parménide a écrit:Gryphe a écrit:Ah, ce n'est clairement pas le seul coupable, mais c'est rédhibitoire.Parménide a écrit:Si au moins on pouvait me certifier que le fait de n'avoir quasiment jamais lu de philosophie en dehors des manuels de terminale est le responsable essentiel de ma situation actuelle, je crois que ça me rassurerait vraiment, mais je ne suis même pas sur que le coupable soit celui-ci...
Et quels sont les autres?
Ne pourrait on pas y compter la fac par hasard? Qui proposait 2 devoirs par semestre...
Non.
Quand j'ai passé l'agrégation externe de Lettres modernes pour la première fois, il n'y avait même pas de préparation.
J'ai bossé l'ancien français seule, avec des livres. Je m'étais fait mon propre classeur, mes propres fiches parce que j'avais essayé de suivre les cours de Capes mais que n'ayant jamais fait d'ancien français, ni en prépa (où j'étais restée trois ans, passant la licence sans avoir suivi les cours), ni en maîtrise, j'avais un niveau zéro, que j'avais tout à apprendre.
Version anglaise ? Aucun cours. Version latine ? Je suivais les cours niveau Capes.
Littérature comparée ? Aucun cours, aucun devoir dans l'année.
Littérature française ? Je suivais les cours niveau maîtrise.
Français moderne ? Je ne comprenais rien aux cours...niveau Capes. Mais comme pour l'ancien français, j'apprenais dans les manuels, à la BU, à mon rythme, en autodidacte.
Aucun concours blanc. Aucun devoir rendu dans l'année.
J'ai été admissible et admise au Capes.
Et il y a d'autres années depuis où j'ai rendu plusieurs devoirs dans l'année, tout en enseignant à plein temps, sans être admissible.
Alors la réussite n'est pas due à la fac, à la préparation, aux cours. Elle est due à la confiance que l'on a en soi-même, au travail personnel et sans doute à la chance (tomber sur un auteur qu'on connaît bien, par exemple).
- ParménideNeoprof expérimenté
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
laisse tomber ce maudit concours, prends l'air !
C'est absolument hors de question ! Il y a des années que les circonstances m'empêchent de réussir , je dois être vainqueur de ça.
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- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:C'est absolument hors de question ! Il y a des années que les circonstances m'empêchent de réussir , je dois être vainqueur de ça.
Pour être radié l'année d'après (cf. message ci-dessus).
Comment pourrais-tu réussir le CAPES sans te présenter aux épreuves ? Ça risque d'être un peu compliqué, non ?
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
En lettres, à Paris 8, l'écrasante majorité des professeurs ne proposent jamais ni commentaires stylistiques en temps limité, ni dissertations en bonne et due forme. Cela ne m'a pas empêché de réussir le concours avec une place près des cimes, simplement j'ai eu la bonne idée de suivre les cours de préparation au Capes dès ma 2e année de licence, histoire mettre un peu d'académisme dans ma formation soixante-huitarde. Mais il est vrai que la littérature n'est pas la philosophie.
Et nous te proposons un moyen d'y parvenir, qui consiste à prendre l'air. Tu n'as ni la discipline, ni l'état d'esprit pour réussir ce concours. J'ajouterais à présent qu'y aller au nom de cette étrange injonction t'en éloigne encore.
Parménide a écrit:C'est absolument hors de question ! Il y a des années que les circonstances m'empêchent de réussir , je dois être vainqueur de ça.
Et nous te proposons un moyen d'y parvenir, qui consiste à prendre l'air. Tu n'as ni la discipline, ni l'état d'esprit pour réussir ce concours. J'ajouterais à présent qu'y aller au nom de cette étrange injonction t'en éloigne encore.
- InvitéInvité
Parménide a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
laisse tomber ce maudit concours, prends l'air !
C'est absolument hors de question ! Il y a des années que les circonstances m'empêchent de réussir , je dois être vainqueur de ça.
Je m'acharne de la même façon après l'agrégation. Sauf qu'après des années d'échecs, c'est de pire en pire au moment de passer le concours. J'arrive quand même à aller passer les épreuves, à rendre deux dissertations au bout de 7 heures. Mais au niveau du moral, du "je vais être agrégée, j'en suis capable !", ce n'est plus ça du tout. Je m'interroge sur les raisons de mes échecs, j'essaie de comprendre, quite à devenir chiante, mais le temps qui a passé me dessert parce que j'ai envie d'être vainqueur de ça, bien sûr, sauf que je pars d'avance plutôt défaitiste.
Or tu ne vas même pas te présenter aux épreuves en 2015 ! Tu es en train de réfléchir à ce qui n'a pas été dans tes préparations précédentes, de réfléchir à ce qui te bloque psychologiquement. A partir de là, tu me sembles dans un état encore pire que le mien (et pourtant...je suis désespérante aussi, quand je m'y mets, par rapport au concours) et effectivement, tu devrais prendre l'air, pas forcément définitivement, mais le temps de revenir avec un moral de vainqueur, histoire de ne pas t'inscrire au concours pour ne même pas le passer.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Lornet a écrit:et effectivement, tu devrais prendre l'air, pas forcément définitivement, mais le temps de revenir avec un moral de vainqueur, histoire de ne pas t'inscrire au concours pour ne même pas le passer.
Mais oui !
De toute façon, je suis absolument certain que c'est ce que tu lui recommandera son psy. J'espère que lui fera autorité.
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:
Pour être radié l'année d'après (cf. message ci-dessus).
Déjà, je pense que ça ne sert à rien de prévoir les malheurs de si loin.
Ensuite :
Gryphe a écrit:
Comment pourrais-tu réussir le CAPES sans te présenter aux épreuves ? Ça risque d'être un peu compliqué, non ?
Je ne peux pas encore y aller, ça ne sert à rien !
Tant que je n'ai pas fait suffisamment d'entrainements et tant que je n'ai pas trouvé mes méthodes pour être efficace.
Mais là il faut que je sache rapidement comment remédier au problème de l'explication de texte. Je ne sais pas si je dois continuer à m'entrainer sur des textes de concours, ou bien plutôt m'entrainer sur des lectures faites a même les ouvrages.
***
Si j'étais tombé sur ce forum en 2007-2008 il y a longtemps que j'aurais été reçu, ça j'en suis sur !
On ne peut rien comprendre à ma situation si on ne l'a pas vécue. Et la façon absolument invraisemblable ou décalée avec laquelle je réagis depuis des mois est pour moi liée à la singularité de mon profil "hors-norme".
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- InvitéInvité
Parménide a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
laisse tomber ce maudit concours, prends l'air !
C'est absolument hors de question ! Il y a des années que les circonstances m'empêchent de réussir , je dois être vainqueur de ça.
Si tu as un master II, pourquoi ne pas suivre les cours de préparation à l'agrégation externe ? Au niveau de la méthodologie et de l'étude en profondeur de quelques oeuvres, de l'entraînement au commentaire de textes en écoutant les prestations d'autres étudiants, ça peut te permettre de progresser. Tu resterais dans ton domaine, mais qui peut le plus peut le moins. En lettres, généralement, les agrégatifs ont le CAPES. Je ne sais pas ce qu'il en est en philosophie mais ça consiste à viser très haut pour toucher la cible.
- InvitéInvité
Tu peux aussi t'inscrire à la préparation à distance de Paris X : tu suis les cours devant ton écran d'ordinateur, tu peux envoyer à la correction un devoir par semaine. Le tout pour environ 500 euros, payable en trois fois. Il faut seulement que tu économises cette somme d'ici septembre.
http://dep-philo.u-paris10.fr/dpt-ufr-phillia-philosophie/les-etudes/preparation-au-capes-et-a-l-agregation-de-philosophie-67958.kjsp?RH=1287655890308
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- GrypheMédiateur
C'est plutôt gentil pour le forum, pour le coup.Parménide a écrit:Si j'étais tombé sur ce forum en 2007-2008 il y a longtemps que j'aurais été reçu, ça j'en suis sur !
Sauf que c'est comme ça, c'est la vie.
Si j'étais tombée sur ce forum plus tôt, je me serais peut-être lancée dans le syndicalisme, il me semble.
Sauf que je suis tombée prem's sur un autre forum, et que ça m'a entraînée prem's à changer de métier (pour le dire vite).
C'est la vie. Et c'est beau, la vie, une part de hasard, une part de rencontres et une part que l'on se construit soi-même délibérément.
Accepter la fantaisie de la vie, c'est un grand pas, aussi, parfois. :flower:
- supersosoSage
Lornet a écrit:Tu peux aussi t'inscrire à la préparation à distance de Paris X : tu suis les cours devant ton écran d'ordinateur, tu peux envoyer à la correction un devoir par semaine. Le tout pour environ 500 euros, payable en trois fois. Il faut seulement que tu économises cette somme d'ici septembre.
http://dep-philo.u-paris10.fr/dpt-ufr-phillia-philosophie/les-etudes/preparation-au-capes-et-a-l-agregation-de-philosophie-67958.kjsp?RH=1287655890308
Il n'y a pas de préparation à distance pour l'agreg à Paris X. Ils font "juste" un master. La seule préparation à distance pour l'agreg c'est le CNED. Mais Parménide refuse et de s'inscrire à la fac et de s'inscrire au CNED.
- InvitéInvité
Oui, je viens de voir : la préparation à distance existe en lettres mais pas en philo.
- ParménideNeoprof expérimenté
Il faut que j'apprenne le plus vite possible à travailler sur les textes et notamment à trouver leur problématique. C'est ça qui déterminera beaucoup de choses.
Ensuite il faut absolument que je me débarrasse des comportements obsessionnels liés à mes blocages lors des lectures et qui me bouffent nerveusement depuis des années...
Ensuite il faut absolument que je me débarrasse des comportements obsessionnels liés à mes blocages lors des lectures et qui me bouffent nerveusement depuis des années...
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- OlympiasProphète
Mais comment définirais-tu ton profil hors-norme ?Parménide a écrit:Gryphe a écrit:
Pour être radié l'année d'après (cf. message ci-dessus).
Déjà, je pense que ça ne sert à rien de prévoir les malheurs de si loin.
Ensuite :Gryphe a écrit:
Comment pourrais-tu réussir le CAPES sans te présenter aux épreuves ? Ça risque d'être un peu compliqué, non ?
Je ne peux pas encore y aller, ça ne sert à rien !
Tant que je n'ai pas fait suffisamment d'entrainements et tant que je n'ai pas trouvé mes méthodes pour être efficace.
Mais là il faut que je sache rapidement comment remédier au problème de l'explication de texte. Je ne sais pas si je dois continuer à m'entrainer sur des textes de concours, ou bien plutôt m'entrainer sur des lectures faites a même les ouvrages.
***
Si j'étais tombé sur ce forum en 2007-2008 il y a longtemps que j'aurais été reçu, ça j'en suis sur !
On ne peut rien comprendre à ma situation si on ne l'a pas vécue. Et la façon absolument invraisemblable ou décalée avec laquelle je réagis depuis des mois est pour moi liée à la singularité de mon profil "hors-norme".
- User5899Demi-dieu
1°) Je ne dirais pas "Dans cet extrait. Quel extrait ?Parménide a écrit:Je constate avec une terreur grandissante que je ne sais pas quel est mon objectif réel : réussir le concours officiellement ou bien enseigner la philosophie à des classes terminales. J'ai l'impression que c'est deux choses qui ont rien à voir.
J'arrive pas du tout à jeter un pont entre les deux choses.
***
Revenons à Popper, je vais taper mon introduction, je doute qu'il soit nécessaire d'aller plus loin.
Dans cet extrait de La logique de la découverte scientifique, Popper s'interroge sur la science ainsi que sur la dimension de vérité dont celle-ci est porteuse. Le philosophe cherche à montrer que l'activité scientifique est bien moins connaissance de vérités indubitables qu'une interrogation sans cesse renouvelée à propos de la nature, et assortie de moyens expérimentaux toujours plus performants. Il s'agit d'un texte qui soulève la question de la possibilité de la réduction de la science à un ensemble de connaissances.
Il est possible de distinguer dans ce texte quatre étapes distinctes de l'argumentation. Popper va mettre en avant dans un premier temps l'importance du pôle de la subjectivité dans l'expérience scientifique, autrement dit l'importance de l'esprit humain. Dans un deuxième temps, cette importance de la subjectivité permettra de déduire que l'énoncé scientifique n'est rien moins qu'un essai. D'où dans un troisième temps la nécessité de contester la notion de certitude dans l'activité scientifique. Enfin, il sera possible de déduire de tous ces éléments une nouvelle définition de la science, s'éloignant de toute idée de capitalisation de connaissances irréfutables et absolues.
2°) Je trouve le futur proche insupportable dans une explication. C'est, à l'extrême limite, un temps du récit, il est impropre.
2°) Je pense que votre "déduire" final est plus vraisemblablement un "induire". Mais induire une définition d'un exemple me semble une démarche mal fondée.
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:
Ensuite il faut absolument que je me débarrasse des comportements obsessionnels liés à mes blocages lors des lectures et qui me bouffent nerveusement depuis des années...
On progresse.
- Spoiler:
- Cinq mois de boulot, quand même, pour parvenir à un début de prise de conscience. J'ai l'impression de ramer un peu...
- User5899Demi-dieu
C'est stupide, l'ami. Un exercice est l'occasion de bosser le contenu. On travaille sans filet le jour du concours, c'est bien assez.Parménide a écrit:Gryphe a écrit:Et donc tu as profité de ton temps de préparation pour acquérir les dites connaissances ?Parménide a écrit:J'ai trouvé ce texte de Popper long, pénible, difficile, elliptique, allusif, requérant beaucoup d'exemples et de connaissances pour être expliqué...
Non vu que je tiens à constamment composer sans m'appuyer sur quoi que ce soit. Aussi bien en dissertation qu'en commentaire.
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:Parménide a écrit:
Ensuite il faut absolument que je me débarrasse des comportements obsessionnels liés à mes blocages lors des lectures et qui me bouffent nerveusement depuis des années...
On progresse.
- Spoiler:
Cinq mois de boulot, quand même, pour parvenir à un début de prise de conscience. J'ai l'impression de ramer un peu...
Mais cette question du blocage sur les textes est plutôt liée, tout comme celle de l'hors-normalite sur laquelle m'interroge Olympias, à l'autre topic sur mes problèmes cognitifs. J'y rajouterai des choses demain d'ailleurs
Et il me semble aussi qu'au fil de toutes les discussions quelque chose de très récurrent chez moi à été repéré, c'est la volonté excessive de vouloir tout contrôler. Et ça c'est vraiment la psy qui pourra m'en débarrasser
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- RendashBon génie
Cripure a écrit:C'est stupide, l'ami. Un exercice est l'occasion de bosser le contenu. On travaille sans filet le jour du concours, c'est bien assez.Parménide a écrit:Gryphe a écrit:
Et donc tu as profité de ton temps de préparation pour acquérir les dites connaissances ?
Non vu que je tiens à constamment composer sans m'appuyer sur quoi que ce soit. Aussi bien en dissertation qu'en commentaire.
Et on attend d'avoir le concours pour fêter ça et sans filet.
Puis on commence à préparer ses khôns cours.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- GrypheMédiateur
On est parfaitement d'accord, excusez-moi pour le crossing-topic sauvage, il se trouve que les comportements obsessionnels, c'est malheureusement ma spécialité. C'était donc plus que flagrant dès les tout premiers messages de toi que j'ai lus.Parménide a écrit:Gryphe a écrit:Parménide a écrit:
Ensuite il faut absolument que je me débarrasse des comportements obsessionnels liés à mes blocages lors des lectures et qui me bouffent nerveusement depuis des années...
On progresse.
- Spoiler:
Cinq mois de boulot, quand même, pour parvenir à un début de prise de conscience. J'ai l'impression de ramer un peu...
Mais cette question du blocage sur les textes est plutôt liée [...] à l'autre topic sur mes problèmes cognitifs.
- User5899Demi-dieu
Mais p*ute borgne ! Mais ça fait 200 pages que tu t'expliques toi-même linéairement ! Tu ne pourrais pas faire la même chose sur un texte ? Ou prendre un livre et le lire, tu sais, cette occupation délicieuse qui fait vibrer de plaisir vingt minutes avant qu'on s'y mette ! Juste lire, lire et comprendre, lire et confronter, lire et lire ensuite autre chose, puis autre chose, puis autre chose ! Va bosser nom de dieu ! Et va dans ta chambre, tu m'énervesParménide a écrit:Olympias a écrit:Parménide, je suppose que tu as suivi des études de philosophie et que tu as des diplômes de philo, puisque tu souhaites passer le concours pour enseigner la philo. Donc, comment est-ce possible que tu manques de certaines méthodes ? Je n'ai pas tout lu, donc je me permets de te poser la question pour y voir plus clair.
Je n'ai jamais eu de formation concernant le commentaire de texte. Alors qu'en prépa j'avais eu une formation très complète concernant la dissertation. Et une fois arrivé en fac, une très mauvaise compréhension de l'institution ainsi qu'un manque d'intégration ont fait que je n'ai pas été en mesure d'en retirer les avantages que j'étais censé en retirer.
En plus de ça, j'ai un état d'esprit qui fait que l'apprentissage de méthodes rigoureuses et contraignantes n'est pas toujours facile chez moi, pour semble t il différentes raisons d'ordre cognitif, etc... J'en parle d'ailleurs dans un autre fil.
- RendashBon génie
Cripure a écrit:tu sais, cette occupation délicieuse qui fait vibrer de plaisir vingt minutes avant qu'on s'y mette !
Cripure, qu'est-ce que vous avez avec la vaisselle ces jours-ci?
(et j'ai entendu l'asseng jusqu'ici ♥ )
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- User5899Demi-dieu
Démasqué je suis... Mon mari m'a quittéRendash a écrit:Cripure, qu'est-ce que vous avez avec la vaisselle ces jours-ci?
- Spoiler:
- Il est parti avec 32 CM1 en classe de neige
- K. Popper, La logique de la découverte scientifique (aide au commentaire d'un extrait)
- Ivar Ekeland, ancien président du conseil scientifique de l'ENS, demande à Polytechnique de ne pas collaborer avec la recherche scientifique et militaire israélienne.
- Axes de lecture/lecture analytique/commentaire/ Commentaire composé ????
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