- BalthazaardVénérable
plotch a écrit:PauvreYorick a écrit:Vous ne répondez pas à la remarque précédente. Vous restreignez en outre le sens d'« activité » (et de « test »), ce qui vous conduit ici à considérer que seule l'expérimentation stricto sensu et non l'observation est concernée. Il faut élargir.Ce qui a été mesuré lors de l'éclipse de 1919 et la trajectoire de Mercure sont deux choses bien différentes, non ?plotch a écrit: La démarche doit être active pour extraire une information, ce qui a été le cas pour mercure, on a cherché à tester réellement Newton en observant l'éclipse : il s'agit d'une démarche active.
Oui en effet, j'ai tapé un peu vite, il s'agissait de la déviation de la lumière par la masse du soleil, concernant mercure l'avance du périhélie est une observation du même type que pour Uranus.
PY, avec vos exemples, vous éludez la notion de "test", la notion d'interrogation "active" de la nature, bref vous êtes à côté des points importants du texte soulignés dès le premier alinéa.
je pense que d'un point de vue historique, on a cherché à valider Einstein...et c'est là le problème. Popper tourne cela suivant sa vision mais je crains qu'à l'époque (il était au berceau) il ne soit le seul à penser ça. Cela invalide t-il l'exemple? Pour moi (qui ne vénère pas Popper et plutôt dans le clan d'un Reichenbach) je pense quand même que cela en diminue la portée
- plotchHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:Vous ne répondez pas à la remarque précédente. Vous restreignez en outre le sens d'« activité » (et de « test »), ce qui vous conduit ici à considérer que seule l'expérimentation stricto sensu et non l'observation est concernée. Il faut élargir.Ce qui a été mesuré lors de l'éclipse de 1919 et la trajectoire de Mercure sont deux choses bien différentes, non ?plotch a écrit: La démarche doit être active pour extraire une information, ce qui a été le cas pour mercure, on a cherché à tester réellement Newton en observant l'éclipse : il s'agit d'une démarche active.
Quelle remarque ? Le mot "test" n'est pas choisi au hasard, et je ne vois pas comment on pourrait l'élargir pour le faire rentrer dans le cadre de l'observation de la trajectoire d'Uranus (qu'a t-on testé ?).
D'autre part cela ne signifie pas se limiter à l'expérimentation, mais les observations sont menées dans un but précis, guidé par une ou plusieurs théories afin d'effectuer le test. Par exemple l'observation de l'éclipse était clairement régie par cette volonté de tester les deux théories en concurrence. C'est le même principe que ce que j'avais exposé pour l'expérience de Michelson et Morley.
- plotchHabitué du forum
Balthazaard a écrit:plotch a écrit:PauvreYorick a écrit:Vous ne répondez pas à la remarque précédente. Vous restreignez en outre le sens d'« activité » (et de « test »), ce qui vous conduit ici à considérer que seule l'expérimentation stricto sensu et non l'observation est concernée. Il faut élargir.
Ce qui a été mesuré lors de l'éclipse de 1919 et la trajectoire de Mercure sont deux choses bien différentes, non ?
Oui en effet, j'ai tapé un peu vite, il s'agissait de la déviation de la lumière par la masse du soleil, concernant mercure l'avance du périhélie est une observation du même type que pour Uranus.
PY, avec vos exemples, vous éludez la notion de "test", la notion d'interrogation "active" de la nature, bref vous êtes à côté des points importants du texte soulignés dès le premier alinéa.
je pense que d'un point de vue historique, on a cherché à valider Einstein...et c'est là le problème. Popper tourne cela suivant sa vision mais je crains qu'à l'époque (il était au berceau) il ne soit le seul à penser ça. Cela invalide t-il l'exemple? Pour moi (qui ne vénère pas Popper et plutôt dans le clan d'un Reichenbach) je pense quand même que cela en diminue la portée
Ici il s'agit d'expliquer la vision de Popper, après en conclusion du commentaire je suppose que l'on peut la critiquer Mais rien que le fait de "valider" Einstein suppose de concevoir la possibilité de réfuter Newton par une expérience.
- henrietteMédiateur
Je crains fort que Parménide n'ait été aspiré par un trou noir, ou une vacherie d'astrophysique quantique de ce genre...Cripure a écrit:Bon, eh bien si avec tout ça, Parménide n'a pas compris, c'est à désespérer.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- plotchHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:Ce ne sont pas les exemples qui à eux seuls éludent ou n'éludent pas une notion (d'autant que j'en ai proposé plusieurs qui ne sont pas du tout susceptibles de la même critique), mais en grande partie le traitement détaillé qu'on en fait. Mais d'un autre côté, à restreindre trop, on va oublier que chez Popper, potentiellement toute observation, même faite par hasard, est susceptible de constituer un « test » pour une théorie dès lors qu'elle entre en contradiction avec ce que cette théorie prévoit. La notion de « test » ne désigne pas uniquement une activité particulière de l'expérimentateur (même si évidemment dans de nombreux cas elle l'implique) ; elle désigne avant tout une relation établie entre un énoncé de forme générale et une donnée observationnelle, où la seconde est conçue comme pouvant potentiellement contredire le premier.plotch a écrit: PY, avec vos exemples, vous éludez la notion de "test", la notion d'interrogation "active" de la nature, bref vous êtes à côté des points importants du texte soulignés dès le premier alinéa.
Ceci est vrai mais ce n'est pas la plus efficace des méthodes, Popper suggère plutôt :
"Nous ne tombons pas fortuitement sur des expériences pas plus que nous ne les laissons venir à nous comme un fleuve. Nous devons, au contraire, être actifs"
C'est cela qu'il faut illustrer non ?
- plotchHabitué du forum
henriette a écrit:Je crains fort que Parménide n'ait été aspiré par un trou noir, ou une vacherie d'astrophysique quantique de ce genre...Cripure a écrit:Bon, eh bien si avec tout ça, Parménide n'a pas compris, c'est à désespérer.
snif, mais il suffit de parler de lui pour qu'il s'évapore du trou noir par effet tunnel et revienne à nous
- BalthazaardVénérable
Oui bien sur mais d'un point de vue épistémologique, expliquer ce que font les scientifiques en prenant le contrepied de leurs intentions déclarées (cf Eddington et d'autres), autrement dit dire qu'ils font du "Popper" comme M Jourdain pose quand même un problème! (je ne parle pas pour toi mais pour Popper)
par contre je ne me prononce pas sur le texte , bien loin de moi l'idée de conseiller sur un commentaire ou un texte , je ne suis pas prof de Philo, mais puisqu'on parle de Popper..
par contre je ne me prononce pas sur le texte , bien loin de moi l'idée de conseiller sur un commentaire ou un texte , je ne suis pas prof de Philo, mais puisqu'on parle de Popper..
- User17706Bon génie
Au moment où l'on illustre cela on choisira bien entendu un autre exemple qu'une observation fortuite. Ce passage-là est un quasi-démarquage d'un passage célèbre de Kant que j'ai cité plus haut, où Kant évoque entre autres le plan incliné de Galilée. Pour ce passage, bien sûr qu'une expérimentation au sens strict sera la meilleure illustration. Aucun désaccord là-dessus.
- plotchHabitué du forum
Balthazaard a écrit:Oui bien sur mais d'un point de vue épistémologique, expliquer ce que font les scientifiques en prenant le contrepied de leurs intentions déclarées (cf Eddington et d'autres), autrement dit dire qu'ils font du "Popper" comme M Jourdain pose quand même un problème! (je ne parle pas pour toi mais pour Popper)
par contre je ne me prononce pas sur le texte , bien loin de moi l'idée de conseiller sur un commentaire ou un texte , je ne suis pas prof de Philo, mais puisqu'on parle de Popper..
La communauté scientifique dans son ensemble faisait sans doute du Popper, après Einstein ou Eddington pensaient peut être trouver la théorie suprême ... Cet état d'esprit a ensuite nuit à Einstein, concernant la physique quantique.
- BalthazaardVénérable
plotch a écrit:PauvreYorick a écrit:Vous ne répondez pas à la remarque précédente. Vous restreignez en outre le sens d'« activité » (et de « test »), ce qui vous conduit ici à considérer que seule l'expérimentation stricto sensu et non l'observation est concernée. Il faut élargir.Ce qui a été mesuré lors de l'éclipse de 1919 et la trajectoire de Mercure sont deux choses bien différentes, non ?plotch a écrit: La démarche doit être active pour extraire une information, ce qui a été le cas pour mercure, on a cherché à tester réellement Newton en observant l'éclipse : il s'agit d'une démarche active.
Quelle remarque ? Le mot "test" n'est pas choisi au hasard, et je ne vois pas comment on pourrait l'élargir pour le faire rentrer dans le cadre de l'observation de la trajectoire d'Uranus (qu'a t-on testé ?).
D'autre part cela ne signifie pas se limiter à l'expérimentation, mais les observations sont menées dans un but précis, guidé par une ou plusieurs théories afin d'effectuer le test. Par exemple l'observation de l'éclipse était clairement régie par cette volonté de tester les deux théories en concurrence. C'est le même principe que ce que j'avais exposé pour l'expérience de Michelson et Morley.
Je met encore un peu mon grain de sel (ça fait pas mal de message sans s'énerver , c'est rare, pourvu que ça dure), je ne crois pas que l'expérience ait testé deux théorie...c'était existence de l'ether ou...gros point d'interrogation. De toute façon , elle est bien antérieure au mémoire d'Einstein
- User17706Bon génie
Pas tellement : ce ne sont pas les intentions du scientifique qui font que ce qu'il fait est de la science, mais (selon Popper) une certaine démarche de confrontation de leurs énoncés théoriques aux observations recueillies. Il n'est pas illégitime, en tout cas, de dissocier en principe l'idée qu'un scientifique se fait de son activité et une théorie correcte de la nature de cette activité, les deux ne coïncidant pas nécessairement.Balthazaard a écrit:Oui bien sur mais d'un point de vue épistémologique, expliquer ce que font les scientifiques en prenant le contrepied de leurs intentions déclarées (cf Eddington et d'autres), autrement dit dire qu'ils font du "Popper" comme M Jourdain pose quand même un problème! (je ne parle pas pour toi mais pour Popper)
En l'occurrence il y a tout de même énormément de choses dans ce texte qu'on peut comprendre sans avoir fait d'études de philosophie, simplement en s'intéressant à l'épistémologie. La seule contrainte qu'il faut soigneusement respecter pour l'exercice, c'est de commenter cette page plutôt que Popper-en-général, sans que cela exclue qu'on s'appuie sur la connaissance qu'on a par ailleurs de Popper (ou bien sûr de la physique et de son histoire).Balthazaard a écrit: par contre je ne me prononce pas sur le texte , bien loin de moi l'idée de conseiller sur un commentaire ou un texte , je ne suis pas prof de Philo, mais puisqu'on parle de Popper..
- plotchHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:Au moment où l'on illustre cela on choisira bien entendu un autre exemple qu'une observation fortuite. Ce passage-là est un quasi-démarquage d'un passage célèbre de Kant que j'ai cité plus haut, où Kant évoque entre autres le plan incliné de Galilée. Pour ce passage, bien sûr qu'une expérimentation au sens strict sera la meilleure illustration. Aucun désaccord là-dessus.
Bon et bien maintenant il semble logique de trouver un exemple présentant à la fois les deux notions de "test" et d'expérience "active" simultanément ... Sinon on fait du saucissonnage du texte (un exemple qui marche pour une phrase et pas la suivante et un autre qui marche pour la suivante mais pas la première) Quelle expérience proposer alors ?
- User17706Bon génie
C'est exact, mais Einstein lui-même la revendique et l'embrigade. Peu importent les intentions justement. C'est la relation (quasi « logique ») entre l'expérience et la théorie qui constitue le terrain que Popper juge pertinent pour traiter de la science ; ce qui se passe dans la tête des chercheurs et des expérimentateurs n'a selon lui strictement aucune importance.Balthazaard a écrit:plotch a écrit:PauvreYorick a écrit:Vous ne répondez pas à la remarque précédente. Vous restreignez en outre le sens d'« activité » (et de « test »), ce qui vous conduit ici à considérer que seule l'expérimentation stricto sensu et non l'observation est concernée. Il faut élargir.
Ce qui a été mesuré lors de l'éclipse de 1919 et la trajectoire de Mercure sont deux choses bien différentes, non ?
Quelle remarque ? Le mot "test" n'est pas choisi au hasard, et je ne vois pas comment on pourrait l'élargir pour le faire rentrer dans le cadre de l'observation de la trajectoire d'Uranus (qu'a t-on testé ?).
D'autre part cela ne signifie pas se limiter à l'expérimentation, mais les observations sont menées dans un but précis, guidé par une ou plusieurs théories afin d'effectuer le test. Par exemple l'observation de l'éclipse était clairement régie par cette volonté de tester les deux théories en concurrence. C'est le même principe que ce que j'avais exposé pour l'expérience de Michelson et Morley.
Je met encore un peu mon grain de sel (ça fait pas mal de message sans s'énerver , c'est rare, pourvu que ça dure), je ne crois pas que l'expérience ait testé deux théorie...c'était existence de l'ether ou...gros point d'interrogation. De toute façon , elle est bien antérieure au mémoire d'Einstein
- plotchHabitué du forum
Balthazaard a écrit:plotch a écrit:PauvreYorick a écrit:Vous ne répondez pas à la remarque précédente. Vous restreignez en outre le sens d'« activité » (et de « test »), ce qui vous conduit ici à considérer que seule l'expérimentation stricto sensu et non l'observation est concernée. Il faut élargir.
Ce qui a été mesuré lors de l'éclipse de 1919 et la trajectoire de Mercure sont deux choses bien différentes, non ?
Quelle remarque ? Le mot "test" n'est pas choisi au hasard, et je ne vois pas comment on pourrait l'élargir pour le faire rentrer dans le cadre de l'observation de la trajectoire d'Uranus (qu'a t-on testé ?).
D'autre part cela ne signifie pas se limiter à l'expérimentation, mais les observations sont menées dans un but précis, guidé par une ou plusieurs théories afin d'effectuer le test. Par exemple l'observation de l'éclipse était clairement régie par cette volonté de tester les deux théories en concurrence. C'est le même principe que ce que j'avais exposé pour l'expérience de Michelson et Morley.
Je met encore un peu mon grain de sel (ça fait pas mal de message sans s'énerver , c'est rare, pourvu que ça dure), je ne crois pas que l'expérience ait testé deux théorie...c'était existence de l'ether ou...gros point d'interrogation. De toute façon , elle est bien antérieure au mémoire d'Einstein
L'autre théorie ce sont les équations de Maxwell qui prédisent la propagation de la lumière dans le vide à vitesse constante, indépendamment du référentiel d'étude. Il s'agissait de voir si les équations de Maxwell n'étaient pas valable uniquement dans un référentiel donné : celui de l'éther.
- plotchHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:C'est exact, mais Einstein lui-même la revendique et l'embrigade. Peu importent les intentions justement. C'est la relation (quasi « logique ») entre l'expérience et la théorie qui constitue le terrain que Popper juge pertinent pour traiter de la science ; ce qui se passe dans la tête des chercheurs et des expérimentateurs n'a selon lui strictement aucune importance.Balthazaard a écrit:plotch a écrit:
Quelle remarque ? Le mot "test" n'est pas choisi au hasard, et je ne vois pas comment on pourrait l'élargir pour le faire rentrer dans le cadre de l'observation de la trajectoire d'Uranus (qu'a t-on testé ?).
D'autre part cela ne signifie pas se limiter à l'expérimentation, mais les observations sont menées dans un but précis, guidé par une ou plusieurs théories afin d'effectuer le test. Par exemple l'observation de l'éclipse était clairement régie par cette volonté de tester les deux théories en concurrence. C'est le même principe que ce que j'avais exposé pour l'expérience de Michelson et Morley.
Je met encore un peu mon grain de sel (ça fait pas mal de message sans s'énerver , c'est rare, pourvu que ça dure), je ne crois pas que l'expérience ait testé deux théorie...c'était existence de l'ether ou...gros point d'interrogation. De toute façon , elle est bien antérieure au mémoire d'Einstein
Einstein revendique l'expérience de Michelson Morley ? je n'ai pas tout saisi là.
- User17706Bon génie
Je dis seulement que cette expérience figure en bonne place dans la présentation qu'Einstein donne lui-même de sa théorie et des étapes de sa construction.
- BalthazaardVénérable
PauvreYorick a écrit:C'est exact, mais Einstein lui-même la revendique et l'embrigade. Peu importent les intentions justement. C'est la relation (quasi « logique ») entre l'expérience et la théorie qui constitue le terrain que Popper juge pertinent pour traiter de la science ; ce qui se passe dans la tête des chercheurs et des expérimentateurs n'a selon lui strictement aucune importance.Balthazaard a écrit:plotch a écrit:
Quelle remarque ? Le mot "test" n'est pas choisi au hasard, et je ne vois pas comment on pourrait l'élargir pour le faire rentrer dans le cadre de l'observation de la trajectoire d'Uranus (qu'a t-on testé ?).
D'autre part cela ne signifie pas se limiter à l'expérimentation, mais les observations sont menées dans un but précis, guidé par une ou plusieurs théories afin d'effectuer le test. Par exemple l'observation de l'éclipse était clairement régie par cette volonté de tester les deux théories en concurrence. C'est le même principe que ce que j'avais exposé pour l'expérience de Michelson et Morley.
Je met encore un peu mon grain de sel (ça fait pas mal de message sans s'énerver , c'est rare, pourvu que ça dure), je ne crois pas que l'expérience ait testé deux théorie...c'était existence de l'ether ou...gros point d'interrogation. De toute façon , elle est bien antérieure au mémoire d'Einstein
A vérifier! je crois au contraire qu'Einstein à toujours dit que cela avait joué un role marginal voire inexistant dans l'elaboration de sa théorie
- BalthazaardVénérable
plotch a écrit:Balthazaard a écrit:plotch a écrit:
Quelle remarque ? Le mot "test" n'est pas choisi au hasard, et je ne vois pas comment on pourrait l'élargir pour le faire rentrer dans le cadre de l'observation de la trajectoire d'Uranus (qu'a t-on testé ?).
D'autre part cela ne signifie pas se limiter à l'expérimentation, mais les observations sont menées dans un but précis, guidé par une ou plusieurs théories afin d'effectuer le test. Par exemple l'observation de l'éclipse était clairement régie par cette volonté de tester les deux théories en concurrence. C'est le même principe que ce que j'avais exposé pour l'expérience de Michelson et Morley.
Je met encore un peu mon grain de sel (ça fait pas mal de message sans s'énerver , c'est rare, pourvu que ça dure), je ne crois pas que l'expérience ait testé deux théorie...c'était existence de l'ether ou...gros point d'interrogation. De toute façon , elle est bien antérieure au mémoire d'Einstein
L'autre théorie ce sont les équations de Maxwell qui prédisent la propagation de la lumière dans le vide à vitesse constante, indépendamment du référentiel d'étude. Il s'agissait de voir si les équations de Maxwell n'étaient pas valable uniquement dans un référentiel donné : celui de l'éther.
je ne suis pas sur de bien comprendre.En tous cas sans chercher des références, il me semble que Lorentz à expliqué le résultat par un ralentissement des durées suivant la direction vis à vis du vent d'ether...et que tout le monde s'est finalement rangé à l'abandon de l'ether et à la relativité restreinte, non pas par une expérience cruciale (puisqu'il y avait à l'époque une explication "bricolée), mais justement par sa simplicité et sa cohérence. il est tard, merci à tous
- plotchHabitué du forum
Personnellement je pense que les termes "revendiquer" et "embrigader" sont étranges dans ce contexte.
Einstein s'appuie sur les résultats de cette expériences et surtout sur les équations de Maxwell pour développer sa théorie.
Le cadre de la relativité est exactement celui qui correspond aux équations de Maxwell, qui y apparaissent sous une très belle forme d'ailleurs.
Einstein s'appuie sur les résultats de cette expériences et surtout sur les équations de Maxwell pour développer sa théorie.
Le cadre de la relativité est exactement celui qui correspond aux équations de Maxwell, qui y apparaissent sous une très belle forme d'ailleurs.
- User17706Bon génie
Cf., sur ces déclarations, Einstein, Œuvres choisies (puf), t. 5, p. 52, note marginale (note 88). Il s'appuie dessus dans La Relativité, par ailleurs (mais ma traduction doit être sous une pile, je ne peux pas donner la page).Balthazaard a écrit: A vérifier! je crois au contraire qu'Einstein à toujours dit que cela avait joué un role marginal voire inexistant dans l'elaboration de sa théorie
Cf. tome 3 cette fois, p. 201.Balthazaard a écrit: En tous cas sans chercher des références, il me semble que Lorentz à expliqué le résultat par un ralentissement des durées suivant la direction vis à vis du vent d'ether...et que tout le monde s'est finalement rangé à l'abandon de l'ether et à la relativité restreinte, non pas par une expérience cruciale (puisqu'il y avait à l'époque une explication "bricolée), mais justement par sa simplicité et sa cohérence. il est tard, merci à tous
- User17706Bon génie
Pas de pb si vous préférez dire « s'appuyer ». C'est ce que ça voulait dire.plotch a écrit:Personnellement je pense que les termes "revendiquer" et "embrigader" sont étranges dans ce contexte.
Einstein s'appuie sur les résultats de cette expériences et surtout sur les équations de Maxwell pour développer sa théorie.
- plotchHabitué du forum
Balthazaard a écrit:plotch a écrit:Balthazaard a écrit:
Je met encore un peu mon grain de sel (ça fait pas mal de message sans s'énerver , c'est rare, pourvu que ça dure), je ne crois pas que l'expérience ait testé deux théorie...c'était existence de l'ether ou...gros point d'interrogation. De toute façon , elle est bien antérieure au mémoire d'Einstein
L'autre théorie ce sont les équations de Maxwell qui prédisent la propagation de la lumière dans le vide à vitesse constante, indépendamment du référentiel d'étude. Il s'agissait de voir si les équations de Maxwell n'étaient pas valable uniquement dans un référentiel donné : celui de l'éther.
je ne suis pas sur de bien comprendre.En tous cas sans chercher des références, il me semble que Lorentz à expliqué le résultat par un ralentissement des durées suivant la direction vis à vis du vent d'ether...et que tout le monde s'est finalement rangé à l'abandon de l'ether et à la relativité restreinte, non pas par une expérience cruciale (puisqu'il y avait à l'époque une explication "bricolée), mais justement par sa simplicité et sa cohérence. il est tard, merci à tous
Théories en concurrence :
- Equations de Maxwell valables dans un référentiel particulier : celui de l'éther, la vitesse de la lumière vaut alors c dans l'éther, par rapport au référentiel ou ce dernier est immobile.
- Equations de Maxwell valables dans tout référentiel si on fait les transformations adéquate pour passer de l'un à l'autre. La vitesse de la lumière vaut alors c dans le vide dans tout référentiel.
Après on peut toujours bricoler ad hoc une théorie pour faire rentrer l'expérience dedans, un peu ce que font les physiciens des particules ces derniers temps :p mais on privilégie la théorie la plus simple qui rende compte des expériences.
- RobinFidèle du forum
plotch a écrit:PauvreYorick a écrit:Au moment où l'on illustre cela on choisira bien entendu un autre exemple qu'une observation fortuite. Ce passage-là est un quasi-démarquage d'un passage célèbre de Kant que j'ai cité plus haut, où Kant évoque entre autres le plan incliné de Galilée. Pour ce passage, bien sûr qu'une expérimentation au sens strict sera la meilleure illustration. Aucun désaccord là-dessus.
Bon et bien maintenant il semble logique de trouver un exemple présentant à la fois les deux notions de "test" et d'expérience "active" simultanément ... Sinon on fait du saucissonnage du texte (un exemple qui marche pour une phrase et pas la suivante et un autre qui marche pour la suivante mais pas la première) Quelle expérience proposer alors ?
On ne peut pas faire l'économie de Kant et de la référence aux expériences de Galilée sur les plan inclinés, d'autant que la formulation de Popper est très proche de celle de Kant ; mais je ne vois pas comment on peut éviter par ailleurs de montrer la relation problématique entre théorie et expérience, illustrée par l'expérience de Michelson et Morley. A moins de continuer sur la lancée (c'est le cas de le dire) de Galilée en montrant que la Loi de la chute des corps n'était pas démontrable expérimentalement du temps de Galilée (la Loi n'est valide que pour des objets tombant dans le vide) et d'expliquer que l'expérience de la Tour de Pise était une vaste blague (cf. Alexandre Koyré). Pour bien faire, il faudrait reprendre les trois exemples. Mais en tout état de cause, à bien y réfléchir, il me semble que la référence à Galilée (et à Kant) me semble incontournable (Nature, nous avons les moyens de fous faire parler !
- GrypheMédiateur
Ah si, il nous a dit au tout début que Poppers faisait mal à la tête.Igniatius a écrit:Et dire que ça fait bien 16 pages que Cripure se retient de nous expliquer un usage plus récréatif du Popper.
Plutôt que de se prendre la tête...
Dites-voir les savants, plutôt que de vous battre pour savoir quel exemple serait davantage maîtrisable par un étudiant au CAPES, ne pourriez-vous pas détailler un peu ? Le seul exemple détaillé que j'aie lu ici, c'est une histoire de corpuscules qui se comportent en particules quand on fait une expérience et en ondes quand on en fait une autre, parce qu'en fait ils sont les deux en même temps (c'est magique).
Je crois que j'ai compris Neptune (si même les sixièmes savent, alors c'est que c'est bon).
Les UV ne sont pas bons pour la peau, mais je ne suis pas sûre que ce soit à ça que fait allusion votre catastrophe violette.
Merci à tous.
Et Parménide, comment est-ce que ça avance, ce commentaire ?
- ZakalweNiveau 9
Gryphe a écrit:
Je crois que j'ai compris Neptune (si même les sixièmes savent, alors c'est que c'est bon).
Mmm, moi j'ai des sixièmes qui pensent qu'il y a deux soleils pour éclairer en bas, et que le soleil et la Lune se chassent mutuellement..., pas sur que les questions neptuniennes les touchent... Faut se méfier maintenant quand on évoque les références attendues à un certain âge...
Gryphe a écrit:
Merci à tous.
Pareil.
Et, tant qu'à faire, une question aux physiciens : que lire pour se remettre à jour en matière de sciences physiques ? (aussi bien du point de vue historique que du point de vue "vulgarisation accessible" des développements modernes) J'ai bien avalé ça dernièrement, mais quant à connaître sa valeur épistémologique... Manjit Kumar
_________________
INJUSTE Terme utilisé pour désigner les avantages dont on a essayé de spolier d'autres gens, mais sans y arriver. Voir aussi MALHONNETETE, DISSIMULATION, et TIENS J'AI DU POT
- User5899Demi-dieu
Merci, Ô fidèle exégète !Gryphe a écrit:Ah si, il nous a dit au tout début que Poppers faisait mal à la tête.Igniatius a écrit:Et dire que ça fait bien 16 pages que Cripure se retient de nous expliquer un usage plus récréatif du Popper.
Plutôt que de se prendre la tête...
- K. Popper, La logique de la découverte scientifique (aide au commentaire d'un extrait)
- Ivar Ekeland, ancien président du conseil scientifique de l'ENS, demande à Polytechnique de ne pas collaborer avec la recherche scientifique et militaire israélienne.
- Axes de lecture/lecture analytique/commentaire/ Commentaire composé ????
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