- DesolationRowEmpereur
Parménide a écrit:Sullien a écrit:Le message d'Elaïna fait beaucoup de bien !
C'est un vrai scandale, c'est même inhumain que juste parce que je ne sais pas vraiment travailler et parce que je ne sais pas gérer mes supports j'en sois réduit à une efficacité proche de zéro. parce qu'indépendamment de ça il y a tout lieu de penser que j'ai du potentiel philosophique, les notes des entrainements commencent à le prouver
Mon rêve ce serait que tout devienne simple, fluide, limpide, clair, que tout coule de source, en fait. Et que ma préparation devienne une sorte de mécanisme parfaitement huilé se déroulant sans accrocs, ou du moins juste avec les problèmes que chacun connait à certains moments, et pas comme maintenant cette difficulté généralisée.
[b]Et mon souhait le plus cher ce serait de trouver le livre, ou du moins les 2-3 livres maximum dont le contenu consistera dans la fin de tous mes problèmes pour ma préparation.
Tout cela est du plus haut comique.
Franchement, est-ce que quiconque peut lire ces trois paragraphes et encore croire que Parménide existe vraiment ? Ce n'est pas possible, c'est trop parfait.
- keroGrand sage
Pis moi j'ai craqué. J'avais décidé de ne plus intervenir, puisqu'à l'évidence, on parle dans le vide.
- ParménideNeoprof expérimenté
Croustibapt a écrit:
Cela me terrifie de me dire que j'ai peut-être lu plus d'oeuvres de philosophie que toi, alors jamais, jamais, jamais je n'envisagerais de présenter le capes de philosophie.
Il y a 8 ans, à la fac, j'ai rencontré des personnes qui préparaient aussi les concours de philo, et qui me disaient que les manuels de terminale c'était ce qu'il y a de mieux pour travailler les grands textes. Et ça me semblait d'une logique imparable dans la mesure où précisément le programme du capes coïncide avec celui de terminale. Pour moi, l'affaire était claire, ça pouvait pas être remis en question une seconde. A partir de là, dans une perspective vraiment pragmatique, ça ne m'a jamais effleuré l'esprit que lire des textes intégraux allait être essentiel. Il faut dire aussi que je n'ai commencé ma "préparation" au capes qu'au milieu de l'année de M1 donc ça m'a pas aidé. C'est quelque chose qui se prépare bien en amont.
Je pense qu'on m'intente un faux procès quand on me reproche de vouloir travailler sur des extraits, d'autant qu'il existe des recueils qui sont adressés aux prépas et aux étudiants de fac !
kero a écrit:
Mais pour ça, il faut être passionné par la discipline en question. Or, tu n'es absolument pas intéressé par la philosophie (car sinon tu ne pourrais t'empêcher d'aller lire tous les livres dont il est question ici). Tu veux passer un concours pour l'enseignement d'une discipline qui ne t'intéresse pas. Tu ne vois pas la contradiction profonde ?
Je l'ai dit plusieurs fois : ma façon d'être , mes problèmes de méthode, etc... tuent mon gout pour la discipline !
De même que toutes ses prises de têtes sur des problèmes de méthode et des problèmes purement disciplinaires, me donnent cette impression assez affreuse que ce pour quoi je me bats à l'heure actuelle , la réussite au concours lui-même, a vraiment rien à voir avec le travail que je ferai avec les élèves. J'ai l'impression qu'il y a une cloison étanche entre les deux domaines, alors que c'est évidemment une illusion, j'en suis conscient.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- Une passanteEsprit éclairé
Mais que connais-tu de la philosophie si tu n'as jamais lu aucune œuvre philosophique ???
La lecture d'extraits est utile pour mémoriser quand on a déjà lu les œuvres dont ils sont extraits...
La lecture d'extraits est utile pour mémoriser quand on a déjà lu les œuvres dont ils sont extraits...
- NannnieHabitué du forum
En fait, tu veux qu'on te donne le concours parce que TOI tu penses être au niveau.
Or, à te lire, tu dis ne jamais avoir lu d'œuvre complètes et en plus tu penses que seuls 2 ou 3 livres te permettraient d'avoir le concours.
Comment peut on penser réussir dans ces conditions ??
Beaucoup d'entre nous ont eu le concours sans faire partie de la caste des Universités, sans avoir de réseaux, sans faire de copinage.
Comme quoi c'est possible, sauf que nous, on a bossé réellement pour avoir ce concours et certains ont même persévéré après l'échec en se remettant vraiment en question. On n'a pas cherché des raisons loufoques pour justifier notre échec comme tu le fais.
En fait, tu es comme nos élèves, tu voudrais avoir 20/20 sans bosser sous prétexte que tu te crois bon.
Je ne peux que remercier les membres du jury qui 6 fois de suite ne t'ont pas donné le concours, pour une fois, ils ont su écarter un candidat qui pourrait être un véritable danger public devant les élèves !
Or, à te lire, tu dis ne jamais avoir lu d'œuvre complètes et en plus tu penses que seuls 2 ou 3 livres te permettraient d'avoir le concours.
Comment peut on penser réussir dans ces conditions ??
Beaucoup d'entre nous ont eu le concours sans faire partie de la caste des Universités, sans avoir de réseaux, sans faire de copinage.
Comme quoi c'est possible, sauf que nous, on a bossé réellement pour avoir ce concours et certains ont même persévéré après l'échec en se remettant vraiment en question. On n'a pas cherché des raisons loufoques pour justifier notre échec comme tu le fais.
En fait, tu es comme nos élèves, tu voudrais avoir 20/20 sans bosser sous prétexte que tu te crois bon.
Je ne peux que remercier les membres du jury qui 6 fois de suite ne t'ont pas donné le concours, pour une fois, ils ont su écarter un candidat qui pourrait être un véritable danger public devant les élèves !
- CathyFidèle du forum
Ce fil est incroyable!
Parménide, si je résume, tu espères enseigner la philo sans avoir lu les oeuvres, sans avoir appris les notions de base et sans t'appuyer sur les conseils multiples de personnes bien placées pour t'aider.
Tu sembles surtout apprécier de remuer des mots dans des posts sans fin....
Désolée d'être directe mais tu n'iras nulle part comme ça....Enseigner la philosophie, ça demande autre chose que d'avoir ouvert trois bouquins au rayon "développement personnel et culture générale"...
Parménide, si je résume, tu espères enseigner la philo sans avoir lu les oeuvres, sans avoir appris les notions de base et sans t'appuyer sur les conseils multiples de personnes bien placées pour t'aider.
Tu sembles surtout apprécier de remuer des mots dans des posts sans fin....
Désolée d'être directe mais tu n'iras nulle part comme ça....Enseigner la philosophie, ça demande autre chose que d'avoir ouvert trois bouquins au rayon "développement personnel et culture générale"...
- RendashBon génie
Parménide a écrit:
Il y a 8 ans, à la fac, j'ai rencontré des personnes qui préparaient aussi les concours de philo, et qui me disaient que les manuels de terminale c'était ce qu'il y a de mieux pour travailler les grands textes. Et ça me semblait d'une logique imparable dans la mesure où précisément le programme du capes coïncide avec celui de terminale. Pour moi, l'affaire était claire, ça pouvait pas être remis en question une seconde. A partir de là, dans une perspective vraiment pragmatique, ça ne m'a jamais effleuré l'esprit que lire des textes intégraux allait être essentiel. Il faut dire aussi que je n'ai commencé ma "préparation" au capes qu'au milieu de l'année de M1 donc ça m'a pas aidé. C'est quelque chose qui se prépare bien en amont.
Et, encore une fois, tu administres avec brio la preuve que pour quelqu'un qui se croit et se prétend méfiant, tu es prêt à avaler n'importe quelle salade. C'est assez fantastique.
A tous les coups ces personnes ont juste voulu éliminer un potentiel concurrent :lol: Auquel cas elles ont magnifiquement réussi.
Cela dit, j'ai même ma doute là-dessus (fine citation, toussah). Après tout, tu as attribué ces propos à SosoB., la semaine dernière, qui te les as renvoyés sur le nez. Donc bon, pour ce qu'on en voit, tu as cru entendre ça, à tort, pour la seule raison que ça s'accordait avec ce que tu espérais en tant que grosse feignasse qui n'a juste pas envie de se secouer et de se mettre sérieusement au travail en lisant sérieusement des choses sérieuses.
"[...] ça ne pouvait pas être remis en question une seconde". Ni une seconde, ni une minute, ni huit années, apparemment.
Si tu étais réellement dans une perspective pragmatique, tu suivrais les conseils de gens qui, eux, ont tous réussi les concours auxquels il se sont confrontés.
Parménide a écrit:Et puis on peut pas vraiment comparer avec les autres capes. Parce que c'est pas le même travail, le nombre de postes est pas le même, etc...
Autrement dit, encore une fois : "ceux qui ne sont pas philosophes, merci de la fermez, vous n'y connaissez rien".
Voire même "oui, mais vos CAPES à vous y sont faciles :" ".
C'est plus mignon qu'agaçant, en fin de compte.
Ce n'est pas un procès qu'on te fait. On t'explique la raison de tes dix ans d'échecs.Parménide a écrit:
Je pense qu'on m'intente un faux procès quand on me reproche de vouloir travailler sur des extraits, d'autant qu'il existe des recueils qui sont adressés aux prépas et aux étudiants de fac !
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LeclochardEmpereur
Parménide a écrit:Sullien a écrit:Le message d'Elaïna fait beaucoup de bien !
Oui, je l'ai lu, je trouve ça très bon, bien sur, mais il y a quelque chose chez moi qui ne peut pas accepter le risque, le danger, dans un tel concours. Ou du moins j'ai conscience que dans mon cas le risque est bien trop inconsidéré, en regard de ce que j'ai retiré de mes études de philo qualitativement et quantitativement. Et puis on peut pas vraiment comparer avec les autres capes. Parce que c'est pas le même travail, le nombre de postes est pas le même, etc...
J'ai l'impression que quelle que soit la stratégie dans laquelle je vais m'engager je vais me planter. Mais ça c'est du au fait que quel que soit le support choisi, je ne saurai pas vraiment m'en débrouiller. C'est moins un problème de choix face au vertige des possibles bibliographiques (même si cet aspect entre bien sur en jeu !) qu'un problème de méthode pur dans la lecture.
Encore un fois, ça a été une expérience terrible et absurde d'aller là bas 6 fois pour se rendre compte que j'étais dans la même position qu'un marathonien voulant courir les pieds attachés ! Enfin je parle surtout là des 4 premières fois.
C'est un vrai scandale, c'est même inhumain que juste parce que je ne sais pas vraiment travailler et parce que je ne sais pas gérer mes supports j'en sois réduit à une efficacité proche de zéro. parce qu'indépendamment de ça il y a tout lieu de penser que j'ai du potentiel philosophique, les notes des entrainements commencent à le prouver
Mon rêve ce serait que tout devienne simple, fluide, limpide, clair, que tout coule de source, en fait. Et que ma préparation devienne une sorte de mécanisme parfaitement huilé se déroulant sans accrocs, ou du moins juste avec les problèmes que chacun connait à certains moments, et pas comme maintenant cette difficulté généralisée.
Et mon souhait le plus cher ce serait de trouver le livre, ou du moins les 2-3 livres maximum dont le contenu consistera dans la fin de tous mes problèmes pour ma préparation.
Cela ne sert à rien mais vraiment A RIEN, pour l'instant, que je me mesure à des gens qui ont retiré tout le bénéfice de leurs études de philo, alors que moi j'ai pour l'essentiel été une passoire, ne retenant que sur le très court terme.
Si tu renonces à participer maintenant par veulerie ou lâcheté, ce serait un énorme foutage de g... pour tous ceux qui ont essayé de t'aider, qui t'ont soutenu (voire supporté), et écouté durant des mois.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DimkaVénérable
Parce que ça force à réfléchir sur ses propres pratiques, et à expliciter des choses qu’on fait instinctivement.Arverne a écrit:La question est : pourquoi les fils de Parménide ont-ils autant de succès ?
Puis à vrai dire, ça me donne bonne conscience, avant j’avais toujours l’impression d’avoir été un gros branleur qui n’aurait eu ses concours que grâce à une chance absolument injuste, en fait je me rends compte que peut-être pas tant que ça.
Mais carrément !Elaïna a écrit:Mobiliser ses connaissances pour traiter un sujet.
Au bout d’un moment, tu as un réseau de connaissances qui te permet de traiter tous les sujets. Tu ne couvres jamais tout le programme, les révisions ne sont pas un truc fini, c’est juste un maillage de connaissances de plus en plus serré, au fur et à mesure. Est admis celui qui réutilise au mieux ces connaissances pour répondre au sujet, ce qui nécessite… des connaissances, et une capacité à les réutiliser même en improvisant, même sur une question inédite.
On ne te demande pas de maîtriser précisément un auteur. On te demande de le lire, juste le lire, t’imprégner de sa pensée, de sa manière de raisonner, de passer d’un élément à l’autre… Tu es trop terre-à-terre, trop utilitaire, tu veux trop voir les choses : quand tu lis, tu n’as pas un bénéfice intellectuel évident et visible, ton cerveau fait la plupart du boulot à ton insu. Et un jour, en lisant tel bouquin, tu te dis que tiens, ça te fait penser à tel autre bouquin lu auparavant, et tu te rends compte que ton cerveau est en train d’établir des liens entre les choses. En fait, tu te poses trop de questions, au lieu de te lancer : lis, lis et lis, et fiche tes vingt-trois concepts en les associant à des auteurs, des controverses, des débtas, et ficher un concept t’ameneras à avoir besoin d’un autre concept (qui n’est pas dans ta liste), bah fais-le, suis le fil, perds-toi, à la fin de ta préparation, tu auras fait le tour de ce que tu dois savoir, et avec un peu de chance, tu auras pris conscience que la connaissance n’est pas « limitée », qu’une préparation à un concours n’est jamais quelque chose de fini.Parménide a écrit:Il me semble que j'aurais plus de chances de réussir à traiter "les limites de la connaissances" en maitrisant cours, lexiques, encyclopédies, etc... qu'en maitrisant des passages vraiment précis de Descartes, Hegel, etc... qui tomberont à coté du sujet, qui seront pas adaptés, que je serai obligé de tordre pour faire rentrer dans le sujet. Bref, ce sera l'horreur.
Et arrête de te demander par quoi commencer : commence. Va dans une BU, c’est plein de livres…
_________________
- Spoiler:
- keroGrand sage
Dimka a écrit:Et arrête de te demander par quoi commencer : commence. Va dans une BU, c’est plein de livres…
Et plein de jolies filles. Ça aide à se motiver.
- DimkaVénérable
Ah non, ça c’est pénible. Les filles sont toujours en train de glousser, de s’agiter et de bavarder.
(les garçons aussi, d’ailleurs)
Les livres sont d’un caractère plus calme et plus posé.
(les garçons aussi, d’ailleurs)
Les livres sont d’un caractère plus calme et plus posé.
_________________
- Spoiler:
- SphinxProphète
DesolationRow a écrit:
Note sans importance : c'est amusant, il y a une dizaine d'années, il n'y avait pas de programme au concours A/L d'Ulm en philo, il me semble. Peut-être en option philo, mais certainement pas pour l'épreuve de dissertation générale. Ou alors on me l'avait caché
Je confirme. D'ailleurs, pour la philo, je ne sais plus ma note d'écrit (la moyenne je crois), mais je me souviens que j'ai eu 7 à l'oral sur un sujet de philo politique que je maîtrisais rien moins que pas du tout et sur lequel j'ai hâtivement bricolé quelque chose à partir de bribes d'extraits que je me souvenais (mal) avoir lus (mon prof de philo, qui y a assisté, m'a dit "hum, bon, c'est pas grave..." ) Vous croyez que je peux m'inscrire au CAPES de philo ?
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- HélipsProphète
Parménide a écrit:
Et mon souhait le plus cher ce serait de trouver le livre, ou du moins les 2-3 livres maximum dont le contenu consistera dans la fin de tous mes problèmes pour ma préparation.
Cela ne sert à rien mais vraiment A RIEN, pour l'instant, que je me mesure à des gens qui ont retiré tout le bénéfice de leurs études de philo, alors que moi j'ai pour l'essentiel été une passoire, ne retenant que sur le très court terme.
même pas sur le très court terme puisqu'un post sur deux ici est se résume en "il faut lire plein de livres en entier",que 2-3, c'est pas plein et que visiblement, le temps de cliquer sur "répondre", tu as déjà oublié ce que tu as lu dans ce fil.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- IlianaGrand sage
Parmenide, en deux-trois jours, là, j'ai fiché 2 bouquins et relu une cinquantaine de pages de cours.
Je révise des citations dans le métro, et je suis à la bibliothèque de 10h à 20h.
Je pense donc que tu peux ambitionner de lire et maîtriser davantage que deux ou trois livres pour préparer le capes.
On t'a conseillé de maîtriser un manuel de term il y a 6 ou 8 ans, manifestement ce n'est pas un franc succès.
Pour la millième fois, tu prends une biblio, tu regardes les œuvres indispensables, tu les lis pour en saisir la dynamique globale, l'enchaînement, la construction de la pensée, et oui, tu reviens ensuite à des extraits pour en reprendre la substantifique moëlle. Plus un livre ou deux sur de grands courants de pensée, des notions, des auteurs, des thématiques.
Au bout d'un moment, tout ça fait boule de neige (Rendash nous trouvera bien une blague !), et les concepts, les courants, les auteurs se croisent, font écho, mais pour ça il faut les fréquenter quotidiennement...
Enfin bref.
Je révise des citations dans le métro, et je suis à la bibliothèque de 10h à 20h.
Je pense donc que tu peux ambitionner de lire et maîtriser davantage que deux ou trois livres pour préparer le capes.
On t'a conseillé de maîtriser un manuel de term il y a 6 ou 8 ans, manifestement ce n'est pas un franc succès.
Pour la millième fois, tu prends une biblio, tu regardes les œuvres indispensables, tu les lis pour en saisir la dynamique globale, l'enchaînement, la construction de la pensée, et oui, tu reviens ensuite à des extraits pour en reprendre la substantifique moëlle. Plus un livre ou deux sur de grands courants de pensée, des notions, des auteurs, des thématiques.
Au bout d'un moment, tout ça fait boule de neige (Rendash nous trouvera bien une blague !), et les concepts, les courants, les auteurs se croisent, font écho, mais pour ça il faut les fréquenter quotidiennement...
Enfin bref.
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- IlianaGrand sage
Dimka a écrit:Ah non, ça c’est pénible. Les filles sont toujours en train de glousser, de s’agiter et de bavarder.
(les garçons aussi, d’ailleurs)
Les livres sont d’un caractère plus calme et plus posé.
:lol:
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- dandelionVénérable
Did you mean 'joke' or didn't I get the pun? Jocks= slipCroustibapt a écrit:Parménide, je ne suis qu'un modeste prof d'histoire-géo curieux.
Pourtant, j'ai lu la CRP durant mes études, j'ai lu le Gorgias aussi, ainsi que pas mal de Saint-Augustin, du Calvin, du Hobbes (jock inside), du Locke, du Hegel ... Cela fait partie des cursus d'histoire culturelle. Pourtant, jamais je ne me suis vu comme un philosophe.
Cela me terrifie de me dire que j'ai peut-être lu plus d'oeuvres de philosophie que toi, alors jamais, jamais, jamais je n'envisagerais de présenter le capes de philosophie.
Cours lire ! C'est ta passion, assouvis-la !
Parménide, j'ai l'impression que tu ne comprends même pas vraiment ce qu'est la philo. Move on! Passe à autre chose! Get a life! La philo américaine, ça a du bon parfois. C'est simple, voire simpliste, mais c'est accessible à tous.
J'ai lu la Critique de la Raison Pure, et au moins une dizaine d'autres oeuvres de philosophes (je ne dirai pas que j'ai tout compris, mais j'y ai passé du temps). C'est marrant parce que, comme d'autres sur le forum, à l'oral à l'agrég je me souviens avoir parlé de la tabula rasa de Locke, sur un sujet d'histoire de l'Australie, et du sourire satisfait du jury. Et, en effet, ça remontait à ma terminale cette connaissance là.
- NaooFidèle du forum
Donc, si l'on résume, Parménide est un ignare non comprenant avec de graves problèmes de méthode, qui refuse de lire autre chose que des manuels composés d'extraits (qu'il ne retient de toute manière pas), mais sinon, il a toutes ses chances pour le capes, et puis enseigner à des terminales se fera certainement les doigts dans le nez après ça. Et la marmotte...
- ParménideNeoprof expérimenté
Oui, je comprends les conseils qui me sont donnés. D'ailleurs je vais essayer à un moment de me faire une compilation des meilleurs conseils qui m'ont été donnés en les imprimant. Mais va falloir que je relise tout.
Pendant toutes ces années le simple fait de savoir que mes lectures ne serviraient à rien a fait que ça m'a dégouté des lectures philosophiques. Et le cas des lectures d'extrait c'était pour moi la solution la moins mauvaise et la moins désagréable vu que j'avais affaire, comme je l'ai dit, à des entités circonscrites.
Il est faux, ou du moins en très grande partie faux, de dire que c'est la stratégie des extraits qui m'a mené à l'échec. Ce qui m'a mené à l'échec c'est AVANT TOUT le manque d'entrainement ainsi que le manque de méthode dans la façon de travailler les dits extraits. Il me semble qu'il faut aussi souligner le fait qu'en philo on est avant tout évalué sur la capacité à problématiser, la clarté, la cohérence, et la maitrise du raisonnement. Tout ce qui est : auteurs, références, textes, édudition, etc... ça tend à passer au second plan. ça explique qu'on puisse atteindre 10-12 sans citer grand monde , voire personne.
Après, le truc qui me fait peur c'est le fait d'avoir affaire à des sujets que je ne pourrai pas problématiser par manque de lectures, non pas forcément d'auteurs, mais plutôt de cours, lexiques, encyclopédies, etc...
De toute façon, que je lise des extraits, des œuvres complètes, des lexiques, des encyclopédies, des monographies, des ouvrages spécialisés, ou n'importe quoi d'autre, dans tous les cas, le problème de méthode lié à l'exploitation du support reste LE MEME. La seule différence c'est que pour les extraits c'est un peu moins l'enfer, mais c'est tout.
Je n'ai pas besoin d'aller en BU, j'ai une foule de choses inexploitées à 95% chez moi. Inexploitées par incapacité durant des années. Et il est temps que je rentabilise les sommes dépensées, c'est vrai.
Mais dans mon cas, ça risque d'etre une très mauvaise idée d'abandonner la stratégie par extraits. Et le problème ne se situe pas à ce niveau, réellement.
Le problème c'est plutôt "lire utile" pour avoir toujours une solution de secours pour problématiser et maximiser ses chances de jamais avoir moins de 8.
Si là, par exemple, je dois traiter en 5 h sans document "le droit à la différence" ou "les limites de la connaissance", je pense que je suis plié.
Pendant toutes ces années le simple fait de savoir que mes lectures ne serviraient à rien a fait que ça m'a dégouté des lectures philosophiques. Et le cas des lectures d'extrait c'était pour moi la solution la moins mauvaise et la moins désagréable vu que j'avais affaire, comme je l'ai dit, à des entités circonscrites.
Il est faux, ou du moins en très grande partie faux, de dire que c'est la stratégie des extraits qui m'a mené à l'échec. Ce qui m'a mené à l'échec c'est AVANT TOUT le manque d'entrainement ainsi que le manque de méthode dans la façon de travailler les dits extraits. Il me semble qu'il faut aussi souligner le fait qu'en philo on est avant tout évalué sur la capacité à problématiser, la clarté, la cohérence, et la maitrise du raisonnement. Tout ce qui est : auteurs, références, textes, édudition, etc... ça tend à passer au second plan. ça explique qu'on puisse atteindre 10-12 sans citer grand monde , voire personne.
Après, le truc qui me fait peur c'est le fait d'avoir affaire à des sujets que je ne pourrai pas problématiser par manque de lectures, non pas forcément d'auteurs, mais plutôt de cours, lexiques, encyclopédies, etc...
De toute façon, que je lise des extraits, des œuvres complètes, des lexiques, des encyclopédies, des monographies, des ouvrages spécialisés, ou n'importe quoi d'autre, dans tous les cas, le problème de méthode lié à l'exploitation du support reste LE MEME. La seule différence c'est que pour les extraits c'est un peu moins l'enfer, mais c'est tout.
Je n'ai pas besoin d'aller en BU, j'ai une foule de choses inexploitées à 95% chez moi. Inexploitées par incapacité durant des années. Et il est temps que je rentabilise les sommes dépensées, c'est vrai.
Mais dans mon cas, ça risque d'etre une très mauvaise idée d'abandonner la stratégie par extraits. Et le problème ne se situe pas à ce niveau, réellement.
Le problème c'est plutôt "lire utile" pour avoir toujours une solution de secours pour problématiser et maximiser ses chances de jamais avoir moins de 8.
Si là, par exemple, je dois traiter en 5 h sans document "le droit à la différence" ou "les limites de la connaissance", je pense que je suis plié.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
Parménide a écrit:Oui, je comprends les conseils qui me sont donnés.
Parménide a écrit:Il est faux, ou du moins en très grande partie faux, de dire que c'est la stratégie des extraits qui m'a mené à l'échec.
Parménide a écrit:Je n'ai pas besoin d'aller en BU,
Je regarde une grosse mouche se cogner à toutes les fenêtres de mon appartement, alors que la porte-fenêtre du balcon est grande ouverte.
Je l'ai appelée Parménide.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- NaooFidèle du forum
Normalement, si tu as fait hypokhâgne/khâgne, tu sais problématiser une dissert, tu sais faire un commentaire de document. Normalement...Parménide a écrit:Il est faux, ou du moins en très grande partie faux, de dire que c'est la stratégie des extraits qui m'a mené à l'échec. Ce qui m'a mené à l'échec c'est AVANT TOUT le manque d'entrainement ainsi que le manque de méthode dans la façon de travailler les dits extraits. Il me semble qu'il faut aussi souligner le fait qu'en philo on est avant tout évalué sur la capacité à problématiser, la clarté, la cohérence, et la maitrise du raisonnement.
Parménide a écrit:Tout ce qui est : auteurs, références, textes, édudition, etc... ça tend à passer au second plan.
Vois-tu la contradiction inhérente à tes propos ? La vois-tu ?Parménide a écrit:Après, le truc qui me fait peur c'est le fait d'avoir affaire à des sujets que je ne pourrai pas problématiser par manque de lectures, non pas forcément d'auteurs, mais plutôt de cours, lexiques, encyclopédies, etc...
Si, SI, SIIIII.Parménide a écrit:Mais dans mon cas, ça risque d'etre une très mauvaise idée d'abandonner la stratégie par extraits. Et le problème ne se situe pas à ce niveau, réellement.
Parménide a écrit:
Si là, par exemple, je dois traiter en 5 h sans document "le droit à la différence" ou "les limites de la connaissance", je pense que je suis plié.
Je reformule : si je dois traiter sans connaissances n'importe quel sujet, je suis plié.
- NadejdaGrand sage
Parménide a écrit:Oui, je comprends les conseils qui me sont donnés. D'ailleurs je vais essayer à un moment de me faire une compilation des meilleurs conseils qui m'ont été donnés en les imprimant. Mais va falloir que je relise tout.
Te faut-il aussi une méthode pour relire les quelques 200 pages de conversations et compiler les meilleurs conseils donnés par les intervenants ?
- sansaraModérateur
Nadejda a écrit:Parménide a écrit:Oui, je comprends les conseils qui me sont donnés. D'ailleurs je vais essayer à un moment de me faire une compilation des meilleurs conseils qui m'ont été donnés en les imprimant. Mais va falloir que je relise tout.
Te faut-il aussi une méthode pour relire les 200 quelques pages de conversations et compiler les meilleurs conseils donnés par les intervenants ?
Chuuuuuuuut, ne lui donne pas de mauvaises idées !
- SphinxProphète
Il faut que tu connaisses toutes choses, et les entrailles incorruptibles de la vérité persuasive, et les opinions des mortels, qui ne renferment pas la vraie conviction.
Parménide, si l'on en croit Diogène Laërce, Vie et Doctrine des Philosophes Illustres, vie de Parménide.
C'était la minute pédante
Parménide, si l'on en croit Diogène Laërce, Vie et Doctrine des Philosophes Illustres, vie de Parménide.
C'était la minute pédante
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- 288Niveau 10
C'est à se demander si ce ne sont pas les éternels conseilleurs de Parménide qui lui font le plus de mal, à la fin.
- RendashBon génie
:malmaisbien:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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