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Parménide
Neoprof expérimenté

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par Parménide Ven 23 Jan 2015 - 10:37
Gryphe a écrit:

Tu fonctionnes beaucoup plus comme quelqu'un d'Asperger que comme quelqu'un d'IP, m'est avis. Avec un zest de personnalité obsessionnelle.
Ça peut vouloir dire que tu peux avoir des capacités très très très fortes, mais d'autres points pour lesquels tu as une incapacité absolue.


Ah ça, je le sais depuis très longtemps...

***

Je vous JURE que je suis SERIEUX. C'est que j'ai juste été "traumatisé" par mes années d'imbécilité qui ont fait que je me suis présenté 6 fois. Point. C'est simple non? Et tout ça explique cette espèce de paranoïa dans laquelle je verse vis à vis de ma préparation et qui me fait sans arrêt douter d'avoir sélectionné les bonnes options niveau méthode de travail.

La grande difficulté pour moi est que je ne sais pas ce que je dois maitriser des notions et concepts qui ne font pas explicitement partie du programme de terminale. On sait qu'il y a 23 notions officielles. Mais en plus de ça il y a une multitude de notions et concepts (plutôt des concepts) qui ne forment pas un ensemble bien défini mais plutôt une nébuleuse. Et il y en a des dizaines et des dizaines comme ça. C'est ce que j'avais appelé dans un ancien message à PY les "micro-notions", le terme avait d'ailleurs suscité sa perplexité, je me souviens.

Ces choses existent en nombre incroyablement élevé. Au hasard : la matière, l'esprit, l'âme, la démocratie, la métaphysique, la nécessité, l'absolu, l'imagination, la représentation, le jugement, l'image, la laïcité, la loi, la science, la dialectique, les catégories, Dieu, le corps... et je pourrais évidemment allonger la liste à l'infini

On pourrait y mettre aussi les notions de "limite", de "connaissance" et de "différence", par exemple, intégrées dans les sujets "le droit à la différence" et les "limites de la connaissance". Des sujets face auxquels je suis sur de regretter de pas avoir travaillé les "micro-notions", et qui me donneront plus ou moins envie de déclarer forfait.

C'est toujours la même énigme : je ne sais pas jusqu'à quel point , jusqu'à quel degré de précision, les choses doivent être connues.

Quand j'étais en khâgne, il n'y avait pour le concours de l'ENS, en philo, que peu de notions, au total. Et donc, malgré ma façon b...lique et déstructurée de travailler, je suis quand même arrivé malgré tout à une certaine efficacité, simplement parce que le programme était assez circonscrit. Mais là, on est dans tout à fait autre chose.

Et ça explique aussi en partie pourquoi je me dirige bien plus vers les extraits que vers les textes intégraux. Avec des extraits j'ai affaire à une entité plus circonscrite qui me permet davantage d'aller à l'essentiel. Meme si des extraits me posent aussi beaucoup de problèmes de mémorisation et de méthode. Mais pour moi c'est plus facile à gérer que des cathédrales et des icebergs philosophiques. Il est clair qu'après avoir ruminé suffisamment la caverne de Platon, le morceau de cire de Descartes, et la dialectique maitre-esclave de Hegel, des choses finissent par s'imprimer dans le cerveau. De façon brouillonne, certes, mais elles finissent par s'imprimer. Après, le problème c'est que ça ne dure pas, je dois toujours reprendre les mêmes choses.


Dernière édition par Parménide le Ven 23 Jan 2015 - 10:41, édité 1 fois
Rendash
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par Rendash Ven 23 Jan 2015 - 10:39
On attend donc d'un élève qu'il maîtrise 23 notions en fin de terminale.
Que peut-on attendre de quelqu'un qui a cinq années d'études de philosophie?
C'est censé répondre à ta question.

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
Elaïna
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par Elaïna Ven 23 Jan 2015 - 10:40
Parménide a écrit:La chose qui m'épouvante c'est que face à un sujet, mon premier réflexe ça va être de déplorer le fait de n'avoir pas bossé une notion ou un concept en jeu dans le libellé.

Ce que je me demande c'est si cette tendance à "sécher" devant les sujets est due à un blocage psychologique ou à un manque de connaissances pour penser le libellé et le problématiser. C'est peut être parfois les deux.  

Quand ce bazar innommable a commencé, en 2007-2008, je suis parti sur l'idée qu'il fallait TOUT connaitre du programme de terminale. J'ai jamais vraiment réussi à m'en détacher. J'ai l'impression que les sujets tomberont forcément sur ce que je ne maitrise pas.

Je rebondis sur cette "peur de sécher". Tout vient du fait que, Parménide, tu n'as visiblement pas bossé pendant plusieurs années, te reposant sur tes acquis de khâgne, ou alors pas comme il fallait.
Quand j'étais en prépa (Ecole des chartes), une floppée d'élèves fonctionnait comme toi : paralysés devant la masse des choses à connaître (à l'époque, y'avait pas de programme... enfin si : en histoire, "la France de Clovis à Napoléon, plus les pays autour, et un peu avant et un peu après aussi". Voilà voilà.
Je colle maintenant dans cette prépa et je vois régulièrement le même type d'élèves s'effondrer parce que je donne un sujet que, horresco referens, il n'ont pas fiché.

Je leur chante sur tous les tons que P*** c'est pas ficher le moindre truc qui compte, c'est de faire de l'histoire, de l'histoire et encore de l'histoire. Lire, commencer par les manuels de base pour étudiants, approfondir avec des ouvrages de références. Les biographies des rois, un livre d'histoire économique, un livre d'histoire religieuse, puis approfondir encore, un livre sur une ville, un livre sur tel personnage, lire, lire, lire encore et toujours, FAIRE DE L HISTOIRE, aimer sa matière, bon sang de bois !!! Au bout d'un moment, qu'on ait fiché tel ou tel sujet, on s'en branle. Le mec qui fait de l'histoire nuit et jour, on peut lui demander n'importe quoi sur n'importe quel sujet, il sait répondre, ou alors, il sait expliquer le minimum qu'on lui demande (et le soir il file dans sa bibliothèque pour approfondir sa réponse). J'ai vu des mecs intégrer l'Ecole des chartes avec des sujets tout moisis comme "la poste à l'époque moderne", et faire illusion, à partir des trois trucs qu'ils connaissaient par ailleurs. Genre, personne ne lui avait dit qu'il fallait apprendre un truc sur la poste, il n'avait pas fait de fiche sur la poste. Simplement, il connaissait quelques éléments sur la circulation des lettres, il a parlé des épistoliers, il a raconté l'affaire du courrier de Lyon, bref, il était capable de mobiliser toutes ses connaissances alors même qu'il ne maîtrisait pas le sujet en soi. Mobiliser ses connaissances pour traiter un sujet. C'est cela qu'il faut faire.

Pareil pour toi. FAIS DE LA PHILO, lis de la philo, encore, encore, encore, lis des auteurs, lis des manuels de premier cycle (lâche les manuels de terminale), lis des ouvrages thématiques (le concept de bidule, la vision d'Abélard sur je ne sais quoi, etc). BOSSE, bon sang ! Et si tu tombes sur l'Anamorphose au capes (j'ai un copain à uqi c'est arrivé), tu n'auras probablement pas fiché un bouquin sur l'anamorphose, mais on s'en FOUT ! l'essentiel c'est que tu connaisses le tableau d'Holbein, que tu sois capable d'en tirer des conclusions philosophiques, bref que tu sois capable de mobiliser la masse des choses que tu auras vues par ailleurs. Mais pour ça, faut bosser. Pour de vrai.

Tant que tu en resteras à geindre parce qu'à la fac y sont crocro méssants, tant que tu te plaindras que tu n'a pas tout fiché (je vais te dire un truc : c'est pas possible), tu n'y arriveras pas. Alors oui, c'est pas juste, certains s'en sortent en lisant trois manuels et demie. La différence, c'est peut-être qu'eux retiennent l'intégralité du peu qu'ils ont lu, alors que d'autres retiennent un peu de beaucoup de lectures. Et certains retiennent tout de très nombreuses lectures. S'pas juste. Mais c'est comme ça.


Dernière édition par Elaïna le Ven 23 Jan 2015 - 10:46, édité 1 fois

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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.

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Rendash
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par Rendash Ven 23 Jan 2015 - 10:44
Elaïna a écrit:à la fac y sont crocro méssants,

C'est une Nîmes-age? Razz

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
DesolationRow
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par DesolationRow Ven 23 Jan 2015 - 10:47
J'essaie une dernière fois. Et après je me contente de lire d'un air amusé et attristé.

Parménide a écrit:


Je vous JURE que je suis SERIEUX. C'est j'ai juste que j'ai été "traumatisé" par mes années d'imbécilité qui ont fait que je me suis présenté 6 fois. Point. C'est simple non? Et tout ça explique cette espèce de paranoïa dans laquelle je verse vis à vis de ma préparation et qui me fait sans arrêt douter d'avoir sélectionné les bonnes options niveau méthode de travail.

La grande difficulté pour moi est que je ne sais pas ce que je dois maitriser des notions et concepts qui ne font pas explicitement partie du programme de terminale. On sait qu'il y a 23 notions officielles. Mais en plus de ça il y a une multitude de notions et concepts (plutôt des concepts) qui ne forment pas un ensemble bien défini mais plutôt une nébuleuse. Et il y en a des dizaines et des dizaines comme ça. C'est ce que j'avais appelé dans un ancien message à PY les "micro-notions", le terme avait d'ailleurs suscité sa perplexité, je me souviens.


Tu n'as AUCUNE chance d'avoir le concours tant que tu perds ton temps à te poser ce genre de questions. Tu ne maîtriseras JAMAIS l'ensemble des notions qui peuvent faire leur apparition dans un sujet de concours.
En revanche, tu peux mettre un certain nombre de chances de ton côté en LISANT DES OEUVRES COMPLETES pour te familiariser avec la pensée d'auteurs qui ont abordé des notions qui peuvent être en jeu le jour de ton écrit. Tu ne couvriras jamais l'intégralité du champ des possibles sujets. C'est pour cela que préparer un concours, en philo comme en lettres comme en histoire, c'est boucher des trous, et plus tu bouches de trous, plus tu te rends compte qu'il en reste de nouveaux à boucher. C'est comme ça. Ton problème, c'est que tu n'as tellement jamais rien lu, et tellement jamais travaillé la philo comme on doit travailler la philo, c'est que le trou est immense.

Tu as deux manières de réagir à ce constat : pleurnicher et être pris de vertige (ce que tu fais, et qui t'amènera INEVITABLEMENT à l'échec, pas seulement cette année, mais aussi l'année prochaine, et la suivante, et encore celle d'après et ainsi de suite). Ou alors tu fais ce que TOUT LE MONDE te conseille, id est :

1) te mettre au travail, en mêlant entraînement et lectures d'OEUVRES COMPLETES
2) voir un psy qui t'aidera à sortir de ton hébétude complète et de tes réactions obsessionnelles
3) accepter que tu ne seras JAMAIS prêt pour passer le CAPES, au sens où tu entends "prêt". Jamais PERSONNE n'a été "prêt" en ce sens pour AUCUN concours.
En gros, tu fais au mieux, et tu arrêtes de prendre ton imperfection comme excuse pour ne pas même essayer.

Parménide a écrit:


Quand j'étais en khâgne, il n'y avait pour le concours de l'ENS, en philo, que peu de notions, au total. Et donc, malgré ma façon b...lique et déstructurée de travailler, je suis quand même arrivé malgré tout à une certaine efficacité, simplement parce que le programme était assez circonscrit. Mais là, on est dans tout à fait autre chose.


Note sans importance : c'est amusant, il y a une dizaine d'années, il n'y avait pas de programme au concours A/L d'Ulm en philo, il me semble. Peut-être en option philo, mais certainement pas pour l'épreuve de dissertation générale. Ou alors on me l'avait caché Wink

Parménide a écrit:
Et ça explique aussi en partie pourquoi je me dirige bien plus vers les extraits que vers les textes intégraux. Avec des extraits j'ai affaire à une entité plus circonscrite qui me permet davanatage d'aller à l'essentiel. Meme si des extraits me posent aussi beaucoup de problème de mémorisation et de méthode. Mais pour moi c'est plus facile à gérer que des cathédrales et des icebergs philosophiques. Il est clair qu'après avoir ruminé suffisamment la caverne de Platon, le morceau de cire de Descartes, et la dialectique maitre-esclave de Hegel, des choses finissent par s'imprimer dans le cerveau. De façon brouillonne, certes, mais elles finissent par s'imprimer.

On te l'a dit mille fois, je tente une mille-et-unième. Tu ne réussiras pas le CAPES en travaillant sur des extraits. Si jamais tu réussissais le CAPES en travaillant sur des extraits, tu ne pourrais pas assumer convenablement le travail de professeur de philosophie. Voilà.
Elaïna
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Enchanteur

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par Elaïna Ven 23 Jan 2015 - 10:47
Rendash a écrit:
Elaïna a écrit:à la fac y sont crocro méssants,

C'est une Nîmes-age? Razz

Mais pas un acronyme (je m'esbaudis devant ce bon mot).
Rendash
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par Rendash Ven 23 Jan 2015 - 10:49
Hoo, joli, Elaïna veneration

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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par Elaïna Ven 23 Jan 2015 - 10:51
Pour toi Rendash https://www.youtube.com/watch?v=BjHop46tdKE


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par Rendash Ven 23 Jan 2015 - 10:57
Hihi, je connais, mon ex est Nîmoise Razz
Je ne m'en lasse pas.

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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par Parménide Ven 23 Jan 2015 - 11:08
DesolationRow a écrit:

Si jamais tu réussissais le CAPES en travaillant sur des extraits, tu ne pourrais pas assumer convenablement le travail de professeur de philosophie. Voilà.

ça je pense que c'est assez vrai, mais du toute façon, une fois prof, je peux consulter tous les documents que je veux pour préparer mes cours, et puis je n'aurai pas une contrainte de temps de 5 h

Pour l'histoire de "impossible de réussir le capes avec des extraits", je pense que c'est faux, et il y a plein d'indices qui vont dans ce sens.

Mais c'est très dur de définir ce que sont des "connaissances" en philo : est ce que c'est restituer l'argumentation d'un passage très précis (pour ça bosser des extraits est infiniment plus adapté que de se perdre dans des labyrinthes d'œuvres intégrales) ou est ce que c'est travailler du "cours" sous la forme de recueils thématiques, lexiques, encyclopédies, etc...

Et j'ai l'impression que pour éviter les "séchages" en matière d'analyse du libellé (et donc de problématisation) , il vaut mieux se diriger vers le deuxième support.

Il me semble que j'aurais plus de chances de réussir à traiter "les limites de la connaissances" en maitrisant cours, lexiques, encyclopédies, etc... qu'en maitrisant des passages vraiment précis de Descartes, Hegel, etc... qui tomberont à coté du sujet, qui seront pas adaptés, que je serai obligé de tordre pour faire rentrer dans le sujet. Bref, ce sera l'horreur.

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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)

"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)

"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)

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https://www.babelio.com/monprofil.php
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par Rendash Ven 23 Jan 2015 - 11:10
Parménide a écrit: je n'aurai pas une contrainte de temps de 5 h

Que tu crois.

Parménide a écrit:Pour l'histoire de "impossible de réussir le capes avec des extraits", je pense que c'est faux, et il y a plein d'indices qui vont dans ce sens.

Ta propre réussite avec cette méthode est effectivement un argument massue. Bien plus que le "on m'a dit que quelqu'un avait réussi, une fois, le CAPES, de cette façon".

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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
sansara
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Modérateur

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par sansara Ven 23 Jan 2015 - 11:11
Rendash a écrit:
Parménide a écrit: je n'aurai pas une contrainte de temps de 5 h

Que tu crois.

Précisément, tu auras moins, même en commençant à 9h, vu le poids de la formation... Et cette fois, tu ne pourras plus te contenter de travailler sur les mêmes ouvrages que tes élèves... Rolling Eyes
DesolationRow
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par DesolationRow Ven 23 Jan 2015 - 11:13
Tu ne veux vraiment pas écouter ce que l'on te dit, hein ?

Sérieusement, j'ai plus de succès avec mon bébé de dix mois.
philopoussin
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par philopoussin Ven 23 Jan 2015 - 11:47
Parménide a écrit:

Il me semble que j'aurais plus de chances de réussir à traiter "les limites de la connaissances" en maitrisant cours, lexiques, encyclopédies, etc... qu'en maitrisant des passages vraiment précis de Descartes, Hegel, etc... qui tomberont à coté du sujet, qui seront pas adaptés, que je serai obligé de tordre pour faire rentrer dans le sujet. Bref, ce sera l'horreur.

C’est vrai qu’il faut drôlement forcer Kant et la distinction connaître/penser que l’on trouve farpaitement exposée dans Crit' Pure pour un sujet tel que les limites de la connaissance... et que de façon générale, tous ces philosophes verbeux auraient pu se contenter de petites synthèses.
La précision fait partie des joies de la philosophie, dans la lecture, dans la compréhension, dans l’exigence de la discipline. Si tu n’y as pas de joie, Parménide, j’entends de joie à la fabriquer aussi - lire une oeuvre intégrale ne s’oppose pas à l’exigence de précision - alors je ne sais pas. Enfin si, effectivement, peut-être, il faut penser à changer de perspective...
Nannnie
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Habitué du forum

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par Nannnie Ven 23 Jan 2015 - 11:56
Heu .... On va faire combien de pages encore ??? 

Sérieusement, le capes de Philo de Parménide nous occupe depuis (au moins) 120 pages et cela n'avance toujours pas car il ne VEUT pas de nos conseils. 
Imaginez si tous les candidats aux concours, inscrits sur le forum, faisaient pareil ! :shock:

Donc, en conclusion Parménide, bonne chance pour le concours et refais un post lorsque tu l'auras décroché !
Gryphe
Gryphe
Médiateur

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par Gryphe Ven 23 Jan 2015 - 12:01
Parménide a écrit:je n'aurai pas une contrainte de temps de 5 h
Ah si, le temps est beaucoup plus contraint pour un prof, notamment débutant, que pour quelqu'un qui prépare un concours.

C'est d'ailleurs ce qui m'avait "surprise" en devenant prof. Après quelques années de vie étudiante où tu t’organises à peu près comme tu veux tant que de temps en temps tu rends un devoir, tout à coup, tu es astreint à avoir x cours prêts par semaine. Il faut que ce soit prêt pile-poil le lundi à 7h55, le mardi à 8h55, le mercredi t'as formation, donc pas le temps de travailler tes cours, le jeudi rebelotte à 10h10 et le vendredi, t'as cours que l'aprem, mais les élèves sont terribles.
Les contraintes de temps sont réellement beaucoup plus fortes quand tu es prof que quand tu es étudiant.
Leclochard
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par Leclochard Ven 23 Jan 2015 - 12:04
Elaïna a écrit:
Je rebondis sur cette "peur de sécher". Tout vient du fait que, Parménide, tu n'as visiblement pas bossé pendant plusieurs années, te reposant sur tes acquis de khâgne, ou alors pas comme il fallait.
Quand j'étais en prépa (Ecole des chartes), une floppée d'élèves fonctionnait comme toi : paralysés devant la masse des choses à connaître (à l'époque, y'avait pas de programme... enfin si : en histoire, "la France de Clovis à Napoléon, plus les pays autour, et un peu avant et un peu après aussi". Voilà voilà.
Je colle maintenant dans cette prépa et je vois régulièrement le même type d'élèves s'effondrer parce que je donne un sujet que, horresco referens, il n'ont pas fiché.

Je leur chante sur tous les tons que P*** c'est pas ficher le moindre truc qui compte, c'est de faire de l'histoire, de l'histoire et encore de l'histoire. Lire, commencer par les manuels de base pour étudiants, approfondir avec des ouvrages de références. Les biographies des rois, un livre d'histoire économique, un livre d'histoire religieuse, puis approfondir encore, un livre sur une ville, un livre sur tel personnage, lire, lire, lire encore et toujours, FAIRE DE L HISTOIRE, aimer sa matière, bon sang de bois !!! Au bout d'un moment, qu'on ait fiché tel ou tel sujet, on s'en branle. Le mec qui fait de l'histoire nuit et jour, on peut lui demander n'importe quoi sur n'importe quel sujet, il sait répondre, ou alors, il sait expliquer le minimum qu'on lui demande (et le soir il file dans sa bibliothèque pour approfondir sa réponse). J'ai vu des mecs intégrer l'Ecole des chartes avec des sujets tout moisis comme "la poste à l'époque moderne", et faire illusion, à partir des trois trucs qu'ils connaissaient par ailleurs. Genre, personne ne lui avait dit qu'il fallait apprendre un truc sur la poste, il n'avait pas fait de fiche sur la poste. Simplement, il connaissait quelques éléments sur la circulation des lettres, il a parlé des épistoliers, il a raconté l'affaire du courrier de Lyon, bref, il était capable de mobiliser toutes ses connaissances alors même qu'il ne maîtrisait pas le sujet en soi. Mobiliser ses connaissances pour traiter un sujet. C'est cela qu'il faut faire.

Pareil pour toi. FAIS DE LA PHILO, lis de la philo, encore, encore, encore, lis des auteurs, lis des manuels de premier cycle (lâche les manuels de terminale), lis des ouvrages thématiques (le concept de bidule, la vision d'Abélard sur je ne sais quoi, etc). BOSSE, bon sang ! Et si tu tombes sur l'Anamorphose au capes (j'ai un copain à uqi c'est arrivé), tu n'auras probablement pas fiché un bouquin sur l'anamorphose, mais on s'en FOUT ! l'essentiel c'est que tu connaisses le tableau d'Holbein, que tu sois capable d'en tirer des conclusions philosophiques, bref que tu sois capable de mobiliser la masse des choses que tu auras vues par ailleurs. Mais pour ça, faut bosser. Pour de vrai.

Tant que tu en resteras à geindre parce qu'à la fac y sont crocro méssants, tant que tu te plaindras que tu n'a pas tout fiché (je vais te dire un truc : c'est pas possible), tu n'y arriveras pas. Alors oui, c'est pas juste, certains s'en sortent en lisant trois manuels et demie. La différence, c'est peut-être qu'eux retiennent l'intégralité du peu qu'ils ont lu, alors que d'autres retiennent un peu de beaucoup de lectures. Et certains retiennent tout de très nombreuses lectures. S'pas juste. Mais c'est comme ça.

Ton message sonne juste. Il y a une part d'improvisation au concours (sans parler de la chance), une part qui elle s'appuie sur des connaissances antérieures, parfois très anciennes. On ne peut pas avoir listé tous les sujets, tous les thèmes, avoir lu toutes les oeuvres, avoir réfléchi à tous les problématiques. Parménide me semble trop scolaire. Comme l'omniscience est inaccessible et qu'il veut "rattraper le temps", il a l'idée saugrenue que lire et étudier des extraits lui serait plus profitable que l'approfondissement des oeuvres.

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Leclochard
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par Leclochard Ven 23 Jan 2015 - 12:09
Gryphe a écrit:
Parménide a écrit:je n'aurai pas une contrainte de temps de 5 h
Ah si, le temps est beaucoup plus contraint pour un prof, notamment débutant, que pour quelqu'un qui prépare un concours.

C'est d'ailleurs ce qui m'avait "surprise" en devenant prof. Après quelques années de vie étudiante où tu t’organises à peu près comme tu veux tant que de temps en temps tu rends un devoir, tout à coup, tu es astreint à avoir x cours prêts par semaine. Il faut que ce soit prêt pile-poil le lundi à 7h55, le mardi à 8h55, le mercredi t'as formation, donc pas le temps de travailler tes cours, le jeudi rebelotte à 10h10 et le vendredi, t'as cours que l'aprem, mais les élèves sont terribles.
Les contraintes de temps sont réellement beaucoup plus fortes quand tu es prof que quand tu es étudiant.

A moins de bosser tout en étant à la fac, la belle vie, c'est quand on est étudiant. Dommage qu'on ne le découvre trop tard. Les années qui suivent le lycée sont si enrichissantes. On goûte à une rare liberté.

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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
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par Parménide Ven 23 Jan 2015 - 12:14
philopoussin a écrit:


C’est vrai qu’il faut drôlement forcer Kant et la distinction connaître/penser que l’on trouve farpaitement exposée dans Crit' Pure ...

Je ne connais pas. Je n'ai jamais lu la CRP. Je n'en ai lu que des "extraits-clés" : esthétique transcendantale, exposé du cogito kantien, et un ou deux autres passages. Mais ma mémoire est un telle passoire... Je ne les ai jamais durablement retenus Sad

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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)

"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)

"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)

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par sansara Ven 23 Jan 2015 - 12:21
Parménide a écrit:
philopoussin a écrit:


C’est vrai qu’il faut drôlement forcer Kant et la distinction connaître/penser que l’on trouve farpaitement exposée dans Crit' Pure ...

Je ne connais pas. Je n'ai jamais lu la CRP. Je n'en ai lu que des "extraits-clés" : esthétique transcendantale, exposé du cogito kantien, et un ou deux autres passages. Mais ma mémoire est un telle passoire... Je ne les ai jamais durablement retenus Sad

Mais Parménide, franchement, pourquoi t'obstines-tu, alors ?
Qu'aurais-tu pensé de moi si je t'avais dit, à la veille du CAPES de lettres classiques, que je n'ai jamais retenu durablement mes déclinaisons latines, parce que ma mémoire est une vraie passoire ? Me jugerais-tu apte à les enseigner à mes élèves ?
Quand tes élèves te poseront une question sur Kant ou Platon, tu ne pourras pas leur répondre à chaque fois : "Je regarde ça ce soir et je vous donne la réponse demain"... Il va falloir être lucide, un jour.
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par User14996 Ven 23 Jan 2015 - 13:48
Le message d'Elaïna fait beaucoup de bien !
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par kero Ven 23 Jan 2015 - 14:14
Relis le message d'Elaïna. Relis-le encore et encore.
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par Parménide Ven 23 Jan 2015 - 14:31
Sullien a écrit:Le message d'Elaïna fait beaucoup de bien !

Oui, je l'ai lu, je trouve ça très bon, bien sur, mais il y a quelque chose chez moi qui ne peut pas accepter le risque, le danger, dans un tel concours. Ou du moins j'ai conscience que dans mon cas le risque est bien trop inconsidéré, en regard de ce que j'ai retiré de mes études de philo qualitativement et quantitativement. Et puis on peut pas vraiment comparer avec les autres capes. Parce que c'est pas le même travail, le nombre de postes est pas le même, etc...

J'ai l'impression que quelle que soit la stratégie dans laquelle je vais m'engager je vais me planter. Mais ça c'est du au fait que quel que soit le support choisi, je ne saurai pas vraiment m'en débrouiller. C'est moins un problème de choix face au vertige des possibles bibliographiques (même si cet aspect entre bien sur en jeu !) qu'un problème de méthode pur dans la lecture.  

Encore un fois, ça a été une expérience terrible et absurde d'aller là bas 6 fois pour se rendre compte que j'étais dans la même position qu'un marathonien voulant courir les pieds attachés ! Enfin je parle surtout là des 4 premières fois.  

C'est un vrai scandale, c'est même inhumain que juste parce que je ne sais pas vraiment travailler et parce que je ne sais pas gérer mes supports j'en sois réduit à une efficacité proche de zéro. parce qu'indépendamment de ça il y a tout lieu de penser que j'ai du potentiel philosophique, les notes des entrainements commencent à le prouver Sad

Mon rêve ce serait que tout devienne simple, fluide, limpide, clair, que tout coule de source, en fait. Et que ma préparation devienne une sorte de mécanisme parfaitement huilé se déroulant sans accrocs, ou du moins juste avec les problèmes que chacun connait à certains moments, et pas comme maintenant cette difficulté généralisée.  

Et mon souhait le plus cher ce serait de trouver le livre, ou du moins les 2-3 livres maximum dont le contenu consistera dans la fin de tous mes problèmes pour ma préparation.

Cela ne sert à rien mais vraiment A RIEN, pour l'instant, que je me mesure à des gens qui ont retiré tout le bénéfice de leurs études de philo, alors que moi j'ai pour l'essentiel été une passoire, ne retenant que sur le très court terme.

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par Croustibapt Ven 23 Jan 2015 - 14:34
Parménide, je ne suis qu'un modeste prof d'histoire-géo curieux.
Pourtant, j'ai lu la CRP durant mes études, j'ai lu le Gorgias aussi, ainsi que pas mal de Saint-Augustin, du Calvin, du Hobbes (jock inside), du Locke, du Hegel ... Cela fait partie des cursus d'histoire culturelle. Pourtant, jamais je ne me suis vu comme un philosophe.

Cela me terrifie de me dire que j'ai peut-être lu plus d'oeuvres de philosophie que toi, alors jamais, jamais, jamais je n'envisagerais de présenter le capes de philosophie.

Cours lire ! C'est ta passion, assouvis-la !

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par kero Ven 23 Jan 2015 - 14:37
Croustibapt a écrit:Parménide, je ne suis qu'un modeste prof d'histoire-géo curieux.
Pourtant, j'ai lu la CRP durant mes études, j'ai lu le Gorgias aussi, ainsi que pas mal de Saint-Augustin, du Calvin, du Hobbes, du Locke, du Hegel ... Cela fait partie des cursus d'histoire culturelle. Pourtant, jamais je ne me suis vu comme un philosophe.

J'ai failli comprendre Calvin et Hobbes. Wink

Parménide a écrit:Et mon souhait le plus cher ce serait de trouver le livre, ou du moins les 2-3 livres maximum dont le contenu consistera dans la fin de tous mes problèmes pour ma préparation.

Parménide, à l'évidence tu n'as rien compris à ce qui t'as été dit. T'en sortir avec deux/trois livres ? Si tu penses qu'une telle chose est possible, c'est que tu es complètement à côté de la plaque.

Elaïna te l'a dit: un bon candidat à ces concours, c'est quelqu'un qui dévore tellement de lectures que, sans même en avoir conscience, il va sans trop de difficulté élaborer quelques réflexions sur tout sujet qui lui est proposé.

Mais pour ça, il faut être passionné par la discipline en question. Or, tu n'es absolument pas intéressé par la philosophie (car sinon tu ne pourrais t'empêcher d'aller lire tous les livres dont il est question ici). Tu veux passer un concours pour l'enseignement d'une discipline qui ne t'intéresse pas. Tu ne vois pas la contradiction profonde ?
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par DesolationRow Ven 23 Jan 2015 - 14:44
Parménide a écrit:
Sullien a écrit:Le message d'Elaïna fait beaucoup de bien !

C'est un vrai scandale, c'est même inhumain que juste parce que je ne sais pas vraiment travailler et parce que je ne sais pas gérer mes supports j'en sois réduit à une efficacité proche de zéro. parce qu'indépendamment de ça il y a tout lieu de penser que j'ai du potentiel philosophique, les notes des entrainements commencent à le prouver Sad

Mon rêve ce serait que tout devienne simple, fluide, limpide, clair, que tout coule de source, en fait. Et que ma préparation devienne une sorte de mécanisme parfaitement huilé se déroulant sans accrocs, ou du moins juste avec les problèmes que chacun connait à certains moments, et pas comme maintenant cette difficulté généralisée.  

[b]Et mon souhait le plus cher ce serait de trouver le livre, ou du moins les 2-3 livres maximum dont le contenu consistera dans la fin de tous mes problèmes pour ma préparation.

Tout cela est du plus haut comique.
Franchement, est-ce que quiconque peut lire ces trois paragraphes et encore croire que Parménide existe vraiment ? Ce n'est pas possible, c'est trop parfait.
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