Le cours magistral, c'est...
- BalthamosDoyen
Finalement cette discussion est intéressante....
Si ce "combat" entre partisans du CM et opposants au CM n'était qu'un problème de définition...
Si ce "combat" entre partisans du CM et opposants au CM n'était qu'un problème de définition...
- keroGrand sage
balthamos a écrit:Finalement cette discussion est intéressante....
Si ce "combat" entre partisans du CM et opposants au CM n'était qu'un problème de définition...
En même temps, au travers des définitions différentes que nous en donnons, s'expliquent beaucoup de malentendus.
Si quelqu'un m'explique que le magistral, c'est nul, je lui dis que non. Si quelqu'un m'explique que faire une heure de magistral au collège, les élèves prenant des notes, c'est pas possible, je lui dis que je suis d'accord.
Pour moi, le magistral décrit un mode d'enseignement, dans lequel le contenu est fourni tel quel par l'enseignant. Les modalités d'appropriation de la leçon s'adaptent au public: prise de note à la fac, début de prise de note au lycée, copie de la TE au collège. Par ailleurs, pour moi, le magistral, décrit un mode d'enseignement dont la nature est indépendante du temps qu'il dure. Du cours magistral demeure, pour moi, du cours magistral, qu'il dure 10 minutes ou 1 heure.
- BalthamosDoyen
kero a écrit:balthamos a écrit:Finalement cette discussion est intéressante....
Si ce "combat" entre partisans du CM et opposants au CM n'était qu'un problème de définition...
En même temps, au travers des définitions différentes que nous en donnons, s'expliquent beaucoup de malentendus.
Si quelqu'un m'explique que le magistral, c'est nul, je lui dis que non. Si quelqu'un m'explique que faire une heure de magistral au collège, les élèves prenant des notes, c'est pas possible, je lui dis que je suis d'accord.
- InvitéInvité
kero a écrit:balthamos a écrit:Finalement cette discussion est intéressante....
Si ce "combat" entre partisans du CM et opposants au CM n'était qu'un problème de définition...
En même temps, au travers des définitions différentes que nous en donnons, s'expliquent beaucoup de malentendus.
Si quelqu'un m'explique que le magistral, c'est nul, je lui dis que non. Si quelqu'un m'explique que faire une heure de magistral au collège, les élèves prenant des notes, c'est pas possible, je lui dis que je suis d'accord.
+ 1 ...
- keroGrand sage
Oui alors je me suis planté dans la phrase que vous avez citée de moi.
Lire: Si quelqu'un m'explique que le magistral, c'est nul, je lui dis que non. Si quelqu'un m'explique que faire une heure de magistral au collège, les élèves prenant des notes, c'est bien, je suis moins d'accord.
Lire: Si quelqu'un m'explique que le magistral, c'est nul, je lui dis que non. Si quelqu'un m'explique que faire une heure de magistral au collège, les élèves prenant des notes, c'est bien, je suis moins d'accord.
- Isis39Enchanteur
Blan6ine a écrit:kero a écrit:Isis39 a écrit:
C'est ce que j'écris : "des moments de magistral". Ce qui ne fait pas de ton cours d'une heure un cours magistral.
Et bien donc, tu fais du cours magistral aussi.
Mais Isis n'a jamais dit le contraire!
Tout est une question de proportion.
Voilà. Simplement, Kero, dans ton premier post tu dis que tu ne fais que du cours magistral. C'est faux. Tu recours au magistral par moment. C'est très différent.
- JEMSGrand Maître
En Technologique ou Pro... c'est la mort assurée, donc je ne suis pas concerné et je n'ai que très très peu pratiqué.
- TDK2Niveau 2
Je ne fais que des cours magistraux d'une heure en prise de notes autonomes pour les élèves.
Ils adorent.
Par contre, ce qui est important c'est que le cours magistral soit semi-improvisé. J'ai mon canevas de plan sur le powerpoint, dans ma tête les mots clefs et les personnages que je veux leur présenter, mais je me laisse guider par le raisonnement, ce qui permet d'éviter les transitions artificielles. Cela permet aussi de changer la structure du cours en fonction des questions des élèves.
Un immense avantage du magistral, c'est qu'il permet de construire le cours selon une logique de montagnes russes en dosant les moments humoristiques, les moments effrayants, les moments qui sont du pur événementiel et ceux qui sont du conceptuel. En fait, cela permet d'avoir une construction des cours sur le même modèle que les séries américaines aux schémas narratifs desquels nos élèves sont habitués ce qui permet d'être extrêmement moderne, notamment face à une génération accroc au zapping (puisqu'avec un cours 100% magistral, on peut changer de sujet toutes les cinq minutes, ce qui est difficile avec un cours d'analyse de docs par exemple).
Ils adorent.
Par contre, ce qui est important c'est que le cours magistral soit semi-improvisé. J'ai mon canevas de plan sur le powerpoint, dans ma tête les mots clefs et les personnages que je veux leur présenter, mais je me laisse guider par le raisonnement, ce qui permet d'éviter les transitions artificielles. Cela permet aussi de changer la structure du cours en fonction des questions des élèves.
Un immense avantage du magistral, c'est qu'il permet de construire le cours selon une logique de montagnes russes en dosant les moments humoristiques, les moments effrayants, les moments qui sont du pur événementiel et ceux qui sont du conceptuel. En fait, cela permet d'avoir une construction des cours sur le même modèle que les séries américaines aux schémas narratifs desquels nos élèves sont habitués ce qui permet d'être extrêmement moderne, notamment face à une génération accroc au zapping (puisqu'avec un cours 100% magistral, on peut changer de sujet toutes les cinq minutes, ce qui est difficile avec un cours d'analyse de docs par exemple).
- InvitéInvité
kero a écrit:Oui alors je me suis planté dans la phrase que vous avez citée de moi.
Lire: Si quelqu'un m'explique que le magistral, c'est nul, je lui dis que non. Si quelqu'un m'explique que faire une heure de magistral au collège, les élèves prenant des notes, c'est bien, je suis moins d'accord.
Heu, en fait je crois que votre reformulation aboutit à la même chose.
- Isis39Enchanteur
Tamerlan a écrit:kero a écrit:Oui alors je me suis planté dans la phrase que vous avez citée de moi.
Lire: Si quelqu'un m'explique que le magistral, c'est nul, je lui dis que non. Si quelqu'un m'explique que faire une heure de magistral au collège, les élèves prenant des notes, c'est bien, je suis moins d'accord.
Heu, en fait je crois que votre reformulation aboutit à la même chose.
Cela en devient comique, non ?
- InvitéInvité
TDK2 a écrit:Je ne fais que des cours magistraux d'une heure en prise de notes autonomes pour les élèves.
Ils adorent.
Par contre, ce qui est important c'est que le cours magistral soit semi-improvisé. J'ai mon canevas de plan sur le powerpoint, dans ma tête les mots clefs et les personnages que je veux leur présenter, mais je me laisse guider par le raisonnement, ce qui permet d'éviter les transitions artificielles. Cela permet aussi de changer la structure du cours en fonction des questions des élèves.
Un immense avantage du magistral, c'est qu'il permet de construire le cours selon une logique de montagnes russes en dosant les moments humoristiques, les moments effrayants, les moments qui sont du pur événementiel et ceux qui sont du conceptuel. En fait, cela permet d'avoir une construction des cours sur le même modèle que les séries américaines aux schémas narratifs desquels nos élèves sont habitués ce qui permet d'être extrêmement moderne, notamment face à une génération accroc au zapping (puisqu'avec un cours 100% magistral, on peut changer de sujet toutes les cinq minutes, ce qui est difficile avec un cours d'analyse de docs par exemple).
Sur quel niveaux et dans quelles proportions sur l'ensemble des cours ?
- Isis39Enchanteur
TDK2 a écrit:Je ne fais que des cours magistraux d'une heure en prise de notes autonomes pour les élèves.
Ils adorent.
Par contre, ce qui est important c'est que le cours magistral soit semi-improvisé. J'ai mon canevas de plan sur le powerpoint, dans ma tête les mots clefs et les personnages que je veux leur présenter, mais je me laisse guider par le raisonnement, ce qui permet d'éviter les transitions artificielles. Cela permet aussi de changer la structure du cours en fonction des questions des élèves.
Un immense avantage du magistral, c'est qu'il permet de construire le cours selon une logique de montagnes russes en dosant les moments humoristiques, les moments effrayants, les moments qui sont du pur événementiel et ceux qui sont du conceptuel. En fait, cela permet d'avoir une construction des cours sur le même modèle que les séries américaines aux schémas narratifs desquels nos élèves sont habitués ce qui permet d'être extrêmement moderne, notamment face à une génération accroc au zapping (puisqu'avec un cours 100% magistral, on peut changer de sujet toutes les cinq minutes, ce qui est difficile avec un cours d'analyse de docs par exemple).
Vous êtes sur quels niveaux ?
Changer de sujet toutes les 5 minutes ? Drôle de cours...
- leskhalNiveau 9
Je ne sais pas faire autrement que du cours magistral, mais je dirais plutôt du cours magistral participatif, c'est-à-dire que je ne fais pas réinventer la roue à mes élèves, que j'apporte les cadres nouveaux de façon autoritaire en les reliant à ce qu'on a déjà vu et en me permettant de leur dire que c'est normal de ne pas tout comprendre tout de suite et que les choses s'éclairciront avec les exos qui suivent. Je n'ai jamais su faire des activités qui me semblent totalement hypocrites, j'aime mettre du vocabulaire en place et des noms sur les notions le plus vite possible pour avoir un discours clair. Ils posent des questions, mon cours évoluent en fonction de leurs questions, je reste libre de mon plan puisque j'improvise tout depuis belle lurette, sans tableau moderne ni powerprout mais à la main, en usant des tonnes de feutres. En fait, le cadre strict du cours dit magistral est restreint, tout est dans les exemples bien choisis qui tiennent compte de leurs interrogations. Je parle pour les maths, c'est sans doute différent dans d'autres matières mais je tiens à mettre en place des cadres stricts et pérennes.
Un IPR l'année dernière m'a vaguement reproché mon autorité pour diriger un cours mais en même temps a bien dû reconnaître que c'était efficace pour clarifier le chaos cognitif de nos lycéens.
Un IPR l'année dernière m'a vaguement reproché mon autorité pour diriger un cours mais en même temps a bien dû reconnaître que c'était efficace pour clarifier le chaos cognitif de nos lycéens.
_________________
- BalthamosDoyen
TDK2 a écrit:Je ne fais que des cours magistraux d'une heure en prise de notes autonomes pour les élèves.
Tu enseignes à quel niveau?
TDK2 a écrit:
Ils adorent.
Les miens aussi, mais ils détestent travailler. Donc Ils préfèrent que je parle....
TDK2 a écrit:
de construire le cours selon une logique de montagnes russes en dosant les moments humoristiques, les moments effrayants.
TDK2 a écrit:
notamment face à une génération accroc au zapping (puisqu'avec un cours 100% magistral, on peut changer de sujet toutes les cinq minutes, ce qui est difficile avec un cours d'analyse de docs par exemple).
En zappant, on ne retient pas grand chose (expérience personnelle avec une télécommande en main).
Puis l'histoire géographie passe aussi par du savoir faire.
Apprendre à lire une carte ? A faire une carte? A analyser différents documents? A rédiger?
_________________
- Spoiler:
- BalthamosDoyen
kero a écrit:Bon. Apero, hein ?
- Spoiler:
- perso, j'ai pas soif ...
- keroGrand sage
Voilà. Simplement, Kero, dans ton premier post tu dis que tu ne fais que du cours magistral. C'est faux. Tu recours au magistral par moment. C'est très différent.
Ah non. Je dis que j'en fais sans hésiter, en aucun cas que je ne fais que ça.
- anthinéaGuide spirituel
En fait, je fais du cours magistral à ma sauce en troisième.
Ils rédigent des réponses à des questionnaires sur des textes.
Je les corrige en analysant les textes et ils prennent des notes puis rédigent des synthèses.
Ils rédigent des réponses à des questionnaires sur des textes.
Je les corrige en analysant les textes et ils prennent des notes puis rédigent des synthèses.
- Isis39Enchanteur
kero a écrit:Bon. Apero, hein ?
tu ne l'avais pas déjà pris ?
- Blan6ineÉrudit
kero a écrit:Voilà. Simplement, Kero, dans ton premier post tu dis que tu ne fais que du cours magistral. C'est faux. Tu recours au magistral par moment. C'est très différent.
Ah non. Je dis que j'en fais sans hésiter, en aucun cas que je ne fais que ça.
En fait, tu as dit cela (second poste):
> https://www.neoprofs.org/t85633-modernite-du-cours-magistral#2879447Personnellement, du magistral j'en fais des masses (je me suis fait taper sur les doigts par un IPR à ce sujet) et je ne doute pas une seconde de son intérêt et son utilité.
en faire des masses = sans ne faire que cela, tu en fais plus que tout le reste selon ton expression, non?
- Isis39Enchanteur
kero a écrit:Voilà. Simplement, Kero, dans ton premier post tu dis que tu ne fais que du cours magistral. C'est faux. Tu recours au magistral par moment. C'est très différent.
Ah non. Je dis que j'en fais sans hésiter, en aucun cas que je ne fais que ça.
C'est la manière de le dire je pense. On a l'impression que tu ne fais que ça.
Bref, on est arrivé à se comprendre.
- Isis39Enchanteur
anthinéa a écrit:En fait, je fais du cours magistral à ma sauce en troisième.
Ils rédigent des réponses à des questionnaires sur des textes.
Je les corrige en analysant les textes et ils prennent des notes puis rédigent des synthèses.
Ce n'est donc pas du magistral.
- TDK2Niveau 2
Isis39 a écrit:TDK2 a écrit:Je ne fais que des cours magistraux d'une heure en prise de notes autonomes pour les élèves.
Ils adorent.
Par contre, ce qui est important c'est que le cours magistral soit semi-improvisé. J'ai mon canevas de plan sur le powerpoint, dans ma tête les mots clefs et les personnages que je veux leur présenter, mais je me laisse guider par le raisonnement, ce qui permet d'éviter les transitions artificielles. Cela permet aussi de changer la structure du cours en fonction des questions des élèves.
Un immense avantage du magistral, c'est qu'il permet de construire le cours selon une logique de montagnes russes en dosant les moments humoristiques, les moments effrayants, les moments qui sont du pur événementiel et ceux qui sont du conceptuel. En fait, cela permet d'avoir une construction des cours sur le même modèle que les séries américaines aux schémas narratifs desquels nos élèves sont habitués ce qui permet d'être extrêmement moderne, notamment face à une génération accroc au zapping (puisqu'avec un cours 100% magistral, on peut changer de sujet toutes les cinq minutes, ce qui est difficile avec un cours d'analyse de docs par exemple).
Vous êtes sur quels niveaux ?
Changer de sujet toutes les 5 minutes ? Drôle de cours...
J'ai cette année toutes les classes de la 4ème à la Terminale S (sauf des 3èmes mais j'en avais l'année dernière).
Tout dépend ce que l'on appelle un sujet, le terme est peut-être maladroit et je devrais plutôt parler de perspectives... Par exemple j'ai fait aujourd'hui un cours sur l'invention de la loi pendant la Révolution Française : j'ai parlé cinq minutes du but des constituants en l'imposant (centraliser le pays), puis j'ai passé cinq minutes sur la création des archives en montrant la différence entre écrit et tradition orale coutumière (on avait beaucoup travaillé sur cette question avant les vacances) et ensuite je suis passé aux problèmes de réception que posait cette loi pour les populations habituées à tricher grâce à leurs coutumes avec la Bretagne et les Chouans. En fait, pendant une vingtaine de minutes j'ai toujours parlé de la même chose mais les élèves ont eu l'impression qu'on avançait rapidement.
- LombalgiaNiveau 10
Ah punaise merci pour l'éclat de rire en découvrant les résultats
- keroGrand sage
Pour être clair. Je dirais qu'approximativement 50% de mes cours sont construits en magistral. (J'explique, puis ils ecrivent la TE, souvent plus succinte que la partie orale).
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum