- NLM76Grand Maître
Vacataire à l'université de temps à autre, j'ai cette année, au second trimestre, pour la première fois, un cours qui distingue vraiment "cours magistral" et "travaux dirigés", avec deux heures d'amphi, et une heure de TD pour chaque groupe. Je ne sais pas encore trop ce que je vais faire en TD ; alors je viens voir comment d'autres font, dans différents domaines ; cela pourrait me donner des idées. (Ce sera probablement très différent pour des disciplines et des sujets différents, mais ça m'intéresse. Mon cours s'intitule "Histoire du français", et concerne des étudiants en sciences du langage, pour un trimestre en tout et pour tout).
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NihtFidèle du forum
Je suppose qu'une réponse dans une discipline scientifique ne vous intéresse que peu ?
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Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Man's world, Marina
- NLM76Grand Maître
Un peu quand même, même si ce sera lointain ! Parce que même ça, je ne sais pas trop comment ça se passe.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NihtFidèle du forum
Je suis curieuse également : je ne sais pas comment se passe un TD en sciences humaines.
En sciences, cela dépend des enseignants pour le contenu :
- des exercices, généralement assez courts, d'application plus ou moins directe du cours ;
- des problèmes, qui demandent davantage de réflexions
et pour la façon de diriger ces travaux, d'un extrême à l'autre :
- étudiants qui travaillent seuls, pas de correction au tableau, juste quelques précisions ;
- professeur qui fait les exercices au tableau, les élèves posent des questions et copient la correction.
En sciences, cela dépend des enseignants pour le contenu :
- des exercices, généralement assez courts, d'application plus ou moins directe du cours ;
- des problèmes, qui demandent davantage de réflexions
et pour la façon de diriger ces travaux, d'un extrême à l'autre :
- étudiants qui travaillent seuls, pas de correction au tableau, juste quelques précisions ;
- professeur qui fait les exercices au tableau, les élèves posent des questions et copient la correction.
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Man's world, Marina
- NLM76Grand Maître
Oui. Cela paraît assez logique. Mais bon , en l'occurrence, je ne vois pas encore comment me précipiter sur des exercices après une seule heure de cours magistral. A moins de leur demander de me reformuler le cours ? Ma nature me pousserait à utiliser les premiers TD pour avancer le cours.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NihtFidèle du forum
Je comprends votre problème : j'ai rencontré le même lors de ma première année d'enseignement dans le supérieur. Impossible de se lancer dans des exercices quand votre premier cours consiste en un ensemble de définitions et d'hypothèses sur le système que vous allez étudier par la suite (je pense en particulier à la thermodynamique)... Depuis, je demande à mes collègues en charge de la réalisation de l'emploi du temps de placer deux séances de cours avant le premier TD.
- User17706Bon génie
Une formule très classique est :
Le cours durant les heures de CM.
Les heures de TD: exercices faits par des étudiants suivis d'un commentaire et d'une reprise, et ce à chaque séance excepté la première, où les exercices sont présentés et un calendrier des passages établi.
Le cours durant les heures de CM.
Les heures de TD: exercices faits par des étudiants suivis d'un commentaire et d'une reprise, et ce à chaque séance excepté la première, où les exercices sont présentés et un calendrier des passages établi.
- NLM76Grand Maître
Merci PauvreYorick. Et quels exercices proposez-vous, en philosophie ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User17706Bon génie
Leçons / explications de texte, données d'une semaine sur l'autre ou en vrac dès la première séance.
Lorsqu'il y a trop d'étudiants pour que tout le monde passe, il est possible (mais ça suppose d'être très ferme dans le calendrier et dans la tenue des discussions et sur le temps) d'instaurer une fonction de « répondant » (ça a du sens lorsqu'il s'agit d'une leçon orale, sur un texte c'est plus délicat, au bout d'un moment les étudiants s'y perdent : mes commentaires sur les commentaires de Machin sur le commentaire du texte par Truc...) : un étudiant passe et défend son propos, et un autre, qui a eu communication du propos en avance, propose une réponse critique (deux fois plus brève). Il m'est arrivé d'organiser ça avec succès, mais j'avais deux heures de suite à chaque séance (20 mn de leçon / 10 mn de réponse ; mes commentaires, 20-25 mn ; ma reprise, toute l'heure suivante après pause-cigarette).
L'avantage de ce système est qu'il tend à « animer » quelque peu les séances et par conséquent à faire pièce au réflexe paresseux qui consiste pour chaque étudiant à se contenter de faire acte de présence pendant que l'orateur du jour planche.
Sinon, les étudiants qui ne sont pas inscrits à l'oral (s'il faut une note de contrôle continu) rendent un travail écrit sur le sujet du jour, en début de séance.
Lorsqu'il y a trop d'étudiants pour que tout le monde passe, il est possible (mais ça suppose d'être très ferme dans le calendrier et dans la tenue des discussions et sur le temps) d'instaurer une fonction de « répondant » (ça a du sens lorsqu'il s'agit d'une leçon orale, sur un texte c'est plus délicat, au bout d'un moment les étudiants s'y perdent : mes commentaires sur les commentaires de Machin sur le commentaire du texte par Truc...) : un étudiant passe et défend son propos, et un autre, qui a eu communication du propos en avance, propose une réponse critique (deux fois plus brève). Il m'est arrivé d'organiser ça avec succès, mais j'avais deux heures de suite à chaque séance (20 mn de leçon / 10 mn de réponse ; mes commentaires, 20-25 mn ; ma reprise, toute l'heure suivante après pause-cigarette).
L'avantage de ce système est qu'il tend à « animer » quelque peu les séances et par conséquent à faire pièce au réflexe paresseux qui consiste pour chaque étudiant à se contenter de faire acte de présence pendant que l'orateur du jour planche.
Sinon, les étudiants qui ne sont pas inscrits à l'oral (s'il faut une note de contrôle continu) rendent un travail écrit sur le sujet du jour, en début de séance.
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