- tetellerivNiveau 5
Oui, c'est ce que j'ai fait, mon fils à une reconnaissance MDPH avec un handicap supérieur à 50%, dans les bilans des professionnels, orthophoniste, médecin scolaire, GEVASCO, il est noté le besoin d'AVS. Mais la MDPH a refusé en disant, les évaluations ne sont pas adaptées par les enseignants, les adaptations pédagogiques doivent suffire et en même temps, ils me refusent le PPS en disant qu'un PAI est déjà rédigé, le PPS n'est pas nécessaire. C'est la raison pour laquelle je poursuis la MDPH au tribunal administratif, mais l'audience sera dans combien de temps? Mon dossier MDPH a été déposé au mois d'avril.balthamos a écrit:Il y a une différence entre bienveillance et bonne poire bénévole....
Sinon, vu ce que tu racontes tetelleriv, as tu pensé à faire diagnostiquer ton enfant handicapé par une MDPH ? Cela permettrait une meilleure prise en charge dans l'institution, notamment avec AVS et mise en place d'un PPS et d'un plan personnalisé de compensation, plus adapté au cas que tu décris.
Ce n'est pas aux collègues de prendre en charge les handicaps, mais l’institution, aussi imparfaite soit elle, met quand même des choses en place.
Je sais, ça ne suffit pas et c'est en général le parcours du combattant pour les parents, mais ça le mérite d'exister.
- mathmaxExpert spécialisé
Tetelleriv, désolée si tu te sens blessée, mais ta manière de "faire passer certains messages" est très maladroite et, partant, contre-productive. Je regrette que ces échanges se fassent dans l'agressivité, j'osais espérer plus d'ouverture et de bonne volonté de la part d'une personne venant pour échanger entre pairs. Sans doute à ton insu, tu sembles persuadée de détenir la vérité et étonnée que cette vérité ne soit pas accueillie avec la ferveur méritée. Un effort de compréhension de ta part pourrait éventuellement permettre à un véritable dialogue de s'engager.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- BalthamosDoyen
ecogest a écrit:
Pour les enseignants, la mise en place d'un PPS n'a aucun impact, c'est toujours du bénévolat pour les réunions, les adaptations...
A mon sens un PPS serait plus adapté qu'un PAI dans le cas présenté.
Les deux font appel à la bonne volonté de l'enseignant, à nous de la donner ou non (et de ne pas culpabiliser si on se réserve le droit de faire uniquement notre boulot). Un PPS permettrait un meilleur aménagement de la scolarité, de l'accompagnement et surtout un aménagement des examens de droit.
_________________
- Spoiler:
- BalthamosDoyen
tetelleriv a écrit:
Oui, c'est ce que j'ai fait, mon fils à une reconnaissance MDPH avec un handicap supérieur à 50%, dans les bilans des professionnels, orthophoniste, médecin scolaire, GEVASCO, il est noté le besoin d'AVS. Mais la MDPH a refusé en disant, les évaluations ne sont pas adaptées par les enseignants, les adaptations pédagogiques doivent suffire et en même temps, ils me refusent le PPS en disant qu'un PAI est déjà rédigé, le PPS n'est pas nécessaire. C'est la raison pour laquelle je poursuis la MDPH au tribunal administratif, mais l'audience sera dans combien de temps? Mon dossier MDPH a été déposé au mois d'avril.
Courage dans tes démarches.
- tetellerivNiveau 5
Hélips a écrit:tetelleriv a écrit:Hélips a écrit:Je repose quand même ma question : peux-tu nous dire comment toi, en tant qu'enseignante, tu t'organises ?
Je suis prof d'EPS, donc je ne peux avoir la même organisation que toi mais on nous demande aussi de prendre les enfants inaptes partiels ou en situation de handicap. Certe cela fait du travail en plus. Par exemple lorsque je fais de la course en durée, je prépare en plus un programme de marche. Cela permet ainsi à ces élèves de faire une activité sportive. En badminton, je peux proposer des raquettes à manche plus court, diminuer la taille du terrain. En sport co, limiter la distance de défense ( j'ai une élève qui ne peut se servir de sa main droite, sa main est atrophiée, donc joue seulement d'une main)... Le plus difficile pour moi est de me souvenir de leurs difficultés qui sont différentes d'un élève à un autre. Et j'avoue qu'il m'arrive parfois d'oublier.
en gras : ça je me doute bien....
Et pour l'évaluation ?
Le programme de marche, ça fait effectivement du travail en plus. Pour te souvenir de toutes leurs difficultés, tu t'organises comment ?
Depuis qq années, l'évaluation en course au lycée ne se fait plus sur la performance mais sur le savoir s'entraîner, ils doivent programmer leur entraînement de 30' en fonction des objectifs à atteindre, doivent faire la séance puis repérer les sensations ressenties et programmer un entraînement en fonction des sensations ressenties pour la séance suivante. Je les évalue donc sur quasiment les mêmes compétences sauf qu'ils ne courent pas.
- HélipsProphète
moralité : tu n'as que peu de travail finalement pour adapter à tes élèves, non ? Tente de comprendre que pour d'autres matières, c'est nettement plus de boulot....
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- celitianSage
balthamos a écrit:
A mon sens un PPS serait plus adapté qu'un PAI dans le cas présenté.
Les deux font appel à la bonne volonté de l'enseignant, à nous de la donner ou non (et de ne pas culpabiliser si on se réserve le droit de faire uniquement notre boulot). Un PPS permettrait un meilleur aménagement de la scolarité, de l'accompagnement et surtout un aménagement des examens de droit.
D'accord avec toi mais, comme souvent, l'enseignant est le seul dont le travail n'est pas pris en compte ni par l'EN, ni par certains parents.
Pour les PPS, le référent du rectorat, présent lors des réunions, est payé, le médecin, l'ergothérapeute....sont payés alors que nous, tout est bénévole et parfois obligatoire comme les 2 réunions annuelles pour le prof principal ou le coordonnateur (pour les BTS).
- CelebornEsprit sacré
tetelleriv a écrit:mon fils à une reconnaissance MDPH avec un handicap supérieur à 50%, dans les bilans des professionnels, orthophoniste, médecin scolaire, GEVASCO, il est noté le besoin d'AVS. Mais la MDPH a refusé
Et tu fais donc bien de l'attaquer. Maintenant, permets-moi de ne pas voir le rapport avec tout ton discours concernant tes collègues : ici, le problème est clairement la MDPH, pas les profs.
Je pense qu'il ne faut pas t'étonner des réactions que tu suscites ici : tu as une façon de chercher à culpabiliser des personnes qui ne sont coupables de rien qui est très difficilement supportable.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CelebornEsprit sacré
tetelleriv a écrit:
Depuis qq années, l'évaluation en course au lycée ne se fait plus sur la performance mais sur le savoir s'entraîner, ils doivent programmer leur entraînement de 30' en fonction des objectifs à atteindre, doivent faire la séance puis repérer les sensations ressenties et programmer un entraînement en fonction des sensations ressenties pour la séance suivante. Je les évalue donc sur quasiment les mêmes compétences sauf qu'ils ne courent pas.
Je sais que ce n'est pas le sujet ici, mais tout de même, évaluer dans une activité "course" des élèves qui ne courent pas, ça me fascine.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- tetellerivNiveau 5
mathmax a écrit:Tetelleriv, désolée si tu te sens blessée, mais ta manière de "faire passer certains messages" est très maladroite et, partant, contre-productive. Je regrette que ces échanges se fassent dans l'agressivité, j'osais espérer plus d'ouverture et de bonne volonté de la part d'une personne venant pour échanger entre pairs. Sans doute à ton insu, tu sembles persuadée de détenir la vérité et étonnée que cette vérité ne soit pas accueillie avec la ferveur méritée. Un effort de compréhension de ta part pourrait éventuellement permettre à un véritable dialogue de s'engager.
Mathmax, désolée si j'ai été maladroite, contrairement à ce que vous semblez penser, je connais notre surcharge de travail, je sais que c'est pas évident lorsque l'on n'y connaît rien sur ces troubles ni sur la manière de s'y prendre. Et en même temps , j'aimerais tant vous faire comprendre que ces enfants ont la capacité de réussir avec un peu d'aide, minime soit elle et qu'il y a maintenant des moyens technologiques pour ne pas perdre tant de temps que ça.
- celitianSage
tetelleriv a écrit:mathmax a écrit:Tetelleriv, désolée si tu te sens blessée, mais ta manière de "faire passer certains messages" est très maladroite et, partant, contre-productive. Je regrette que ces échanges se fassent dans l'agressivité, j'osais espérer plus d'ouverture et de bonne volonté de la part d'une personne venant pour échanger entre pairs. Sans doute à ton insu, tu sembles persuadée de détenir la vérité et étonnée que cette vérité ne soit pas accueillie avec la ferveur méritée. Un effort de compréhension de ta part pourrait éventuellement permettre à un véritable dialogue de s'engager.
Mathmax, désolée si j'ai été maladroite, contrairement à ce que vous semblez penser, je connais notre surcharge de travail, je sais que c'est pas évident lorsque l'on n'y connaît rien sur ces troubles ni sur la manière de s'y prendre. Et en même temps , j'aimerais tant vous faire comprendre que ces enfants ont la capacité de réussir avec un peu d'aide, minime soit elle et qu'il y a maintenant des moyens technologiques pour ne pas perdre tant de temps que ça.
Tout dépend des devoirs, pour un devoir de 2-3h avec des tableaux à compléter tu comptes 30 mn pour tout mettre sou la forme d'un formulaire afin de protéger les documents et de laisser juste les cases à remplir.
Edit : je pense que l'on a toujours tendance à minimiser le travail fait par les autres et, également à penser que le PC fonctionne tout seul.
- BalthamosDoyen
tetelleriv a écrit:
j'aimerais tant vous faire comprendre que ces enfants ont la capacité de réussir
Je n'ai lu personne en douter ici
tetelleriv a écrit:
avec un peu d'aide, minime soit elle et qu'il y a maintenant des moyens technologiques pour ne pas perdre tant de temps que ça.
Le diable se cache dans les détails.
De plus, laissons les enseignants jugent sur l'aide à apporter.
- tetellerivNiveau 5
Je dois vous laisser
- AlExpert spécialisé
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Entièrement d'accord.
Sinon, j'ai une autre question : est-ce que quelque chose dans la loi nous interdit de dire en conseil de classe ce que l'on pense de ces histoires ? Car mon matraquage de doigts vient de là : quelque chose, lors d'un conseil, m'avait poussé à dire que moi, je ne croyais pas en ces choses-là, et que je n'en faisais rien. Selon la principale, je n'ai pas le droit de dire cela. Ça me semblerait hallucinant...
Heu... personnellement, j'applique ce que disent les toubibs. Je ne suis personne pour décréter qu'ils ne savent pas ce qu'ils font et/ou qu'ils agissent malhonnêtement. Je n'aimerais pas qu'on me fasse le même procès.
Le CC me parait le dernier endroit où discuter de ce genre de choses : on en parle au moment où on nous demande une évaluation différenciée, si ça nous gêne. On peut rencontrer les parents, l'infirmière scolaire, le principal pour trouver une autre solution. Mais annoncer au CC qu'en fait on n'a rien appliqué de ce qui était prévu à l'échelle de l'établissement me parait douteux, et je passe sur les jugements des diagnostics médicaux. Et pourtant je ne suis pas connue pour ma langue de bois!
_________________
"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- eleonore69Érudit
Celeborn a écrit:tetelleriv a écrit:
Depuis qq années, l'évaluation en course au lycée ne se fait plus sur la performance mais sur le savoir s'entraîner, ils doivent programmer leur entraînement de 30' en fonction des objectifs à atteindre, doivent faire la séance puis repérer les sensations ressenties et programmer un entraînement en fonction des sensations ressenties pour la séance suivante. Je les évalue donc sur quasiment les mêmes compétences sauf qu'ils ne courent pas.
Je sais que ce n'est pas le sujet ici, mais tout de même, évaluer dans une activité "course" des élèves qui ne courent pas, ça me fascine.
moi aussi !
- ysabelDevin
tetelleriv a écrit:mathmax a écrit:Tetelleriv, désolée si tu te sens blessée, mais ta manière de "faire passer certains messages" est très maladroite et, partant, contre-productive. Je regrette que ces échanges se fassent dans l'agressivité, j'osais espérer plus d'ouverture et de bonne volonté de la part d'une personne venant pour échanger entre pairs. Sans doute à ton insu, tu sembles persuadée de détenir la vérité et étonnée que cette vérité ne soit pas accueillie avec la ferveur méritée. Un effort de compréhension de ta part pourrait éventuellement permettre à un véritable dialogue de s'engager.
Mathmax, désolée si j'ai été maladroite, contrairement à ce que vous semblez penser, je connais notre surcharge de travail, je sais que c'est pas évident lorsque l'on n'y connaît rien sur ces troubles ni sur la manière de s'y prendre. Et en même temps , j'aimerais tant vous faire comprendre que ces enfants ont la capacité de réussir avec un peu d'aide, minime soit elle et qu'il y a maintenant des moyens technologiques pour ne pas perdre tant de temps que ça.
Mais ce n'est pas que cela, c'est le temps. Dans ta matière pour la plupart des dys cela n'a aucune incidence ; contrairement aux autres matières.
avec 3 ou 4 dys. dans chaque classe de plus de 30 élèves tu ne te rends pas compte de la surcharge de boulot. A moins qu'on nous donne une décharge d'une heure par dys (remarquez, l'idée est bonne, non ?)
Et ensuite, au bac ? comment faire ? ils ont la même épreuve, sont notés comme les autres ?
Quand mes élèves s'entraînent sur un sujet type bac, je ne vois pas ce que je pourrais retirer : la question du corpus ? l'intro du commentaire ?la conclusion ?
Et le jour de l'épreuve ?
Cette année en 1ère j'ai une élève qui a une AVS, qui aura un lecteur-scripteur le jour de l'écrit. Et on me dit qu'elle se perd dans tous les textes, qu'il en faudrait moins. OK ai-je dit, je veux bien lui faire un descriptif rien que pour elle mais il semblerait que ce n'est pas possible. Nous sommes en attente de la réponse officielle.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- RendashBon génie
Al a écrit:
Heu... personnellement, j'applique ce que disent les toubibs. Je ne suis personne pour décréter qu'ils ne savent pas ce qu'ils font et/ou qu'ils agissent malhonnêtement. Je n'aimerais pas qu'on me fasse le même procès.
Le problème étant que bien souvent, ils posent un diagnostic mais pas de façon d'adapter, puisque ça, c'est (selon eux) le boulot de l'EN. Et d'après une amie à moi qui est orthophoniste, il arrive fréquemment que le seul diagnostic posé par les toubibs soit "vous devriez vous adresser à un orthophoniste", les parents traduisant cela par "votre môme est dys-kekchose" et refusant ensuite face à l'orthophoniste d'entendre un autre discours : lorsque c'est le cas, la réaction est généralement d'aller voir un autre orthophoniste, plus conciliant. Donc, finalement, il n'y a pas eu de vrai diagnostic pour un certain nombre de dys- .
Et une fois ce "diagnostic" posé, donc, l'EN se dit qu'après tout, les profs vont bien réussir à se débrouiller, comme pour beaucoup d'autres choses, quelle que soit la charge de travail en plus. On pond un protocole standard, appliqué sans discernement, tant pis s'il n'est pas adapté, et tant pis si ça devient une galère monstre pour l'enseignant. Les parents se sentent floués (légitimement pour ceux qui font leur part à côté, en tout cas), les élèves sont en galère, et les profs ont la triste alternative de crouler encore un peu plus sous le boulot, ou de refuser de se charger encore un peu plus et se sentir montrés du doigt.
Juste comme ça, en passant : si l'on compte
- un petit quart d'heure pour adapter un cours à un "dys" (je prends volontairement un chiffre qui paraît bas, pour faire comprendre à ceux qui estiment que ce n'est pas grand-chose et qu'on pourrait faire l'effort, quand même, même gratuitement, que ce n'est pas si anodin)
- trois "dys" par classe (pour les besoins de la démonstration. Si quelqu'un a des chiffres précis, je suis preneur)
- trois heures dans la semaine
- six classes par prof (je me base sur le service lambda d'un prof d'histoire-géo de collège)
on arrive à une surcharge de travail de 15x3x3x6 = 810 minutes, soit 13.5 heures de travail en plus, bénévolement.
Admettons que pour chaque séance on fasse la même adaptation pour tous les "dys" d'un même niveau (ce qui n'a plus beaucoup de sens, vu le nombre de "dys" existant et les adaptations très différentes dont ils ont besoin), et qu'on n'ait que trois niveaux différents à gérer : le "minimum" dont il est question plus haut revient tout de même à 2.5h de travail. Avec, donc, des chiffres extrêmement bas.
Donc, oui, il est possible que du point de vue de parents d'un élève dys-kekchose, l'adaptation soit un effort dérisoire à fournir de la part de l'enseignant. Mais de l'autre côté de la barrière, c'est tout autre chose, on parle de plusieurs heures de travail hebdomadaires gratuites.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- *Fifi*Modérateur
On parle ici d'un cas tetelleriv où les parents suivent le gamin... Alors bon chez moi du moins c'est loin d'être le cas. Tu suis ton fils, tu l'aides par les démarches, il a pu avoir un ordinateur. Je ne vois pas le problème dans la mesure de mon possible à faire faire le travail sur l'ordi de l'élève plutôt que sur cahier. Sauf que dans mes 100% de cas, l'élève n'a pas l'ordi. Soit la MPDH ne l'a pas jugé nécessaire, soit les parents n'ont pas fait les démarches, soit les parents refusent que l'élève amène l'ordi.
Donc dans ce cas ???
Je veux bien aider et adapter, mais il faut une participation des parents...
Donc dans ce cas ???
Je veux bien aider et adapter, mais il faut une participation des parents...
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- Isis39Enchanteur
Quand les parents suivent leur enfant, cela change beaucoup de chose. Mais souvent ce n'est pas le cas. Il y a juste le PAI standard inadaptable.
Pour ma part j'ai adopté quelques procédures et je fournis, à la demande, les fichiers numériques. Les PAI, je ne les lis même plus.
Pour ma part j'ai adopté quelques procédures et je fournis, à la demande, les fichiers numériques. Les PAI, je ne les lis même plus.
- Fesseur ProGuide spirituel
tetelleriv a écrit: Je les évalue donc sur quasiment les mêmes compétences sauf qu'ils ne courent pas.
Ca c'est de la bienveillance !
_________________
Pourvu que ça dure...
- roxanneOracle
Çe serait pourtant un sujet à traiter tant ce qu'est devenu l'eps nous est montré en exemple avec certains profs comme modèles du socle et grands donneurs de leçons.eleonore69 a écrit:Celeborn a écrit:tetelleriv a écrit:
Depuis qq années, l'évaluation en course au lycée ne se fait plus sur la performance mais sur le savoir s'entraîner, ils doivent programmer leur entraînement de 30' en fonction des objectifs à atteindre, doivent faire la séance puis repérer les sensations ressenties et programmer un entraînement en fonction des sensations ressenties pour la séance suivante. Je les évalue donc sur quasiment les mêmes compétences sauf qu'ils ne courent pas.
Je sais que ce n'est pas le sujet ici, mais tout de même, évaluer dans une activité "course" des élèves qui ne courent pas, ça me fascine.
moi aussi !
- RendashBon génie
roxanne a écrit:
Çe serait pourtant un sujet à traiter tant ce qu'est devenu l'eps nous est montré en exemple avec certains profs comme modèles du socle et grands donneurs de leçons.
Je ne dirais pas que c'est réservé aux profs d'EPS.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- roxanneOracle
Non, mais l'enseignement de l'eps actuellement est vraiment basé sur le Socle, les compétences, la preuve , on peut évaluer un élève sur la course sans le faire courir. D'ailleurs, la matière est citée en exemple dans le nouveau socle.
- InvitéInvité
Au lieu de se moquer, on pourrait tout bêtement demander comment les profs d'EPS font, non?
- 288Niveau 10
Oui, se moquer, ce n'est pas bien.
- BalthamosDoyen
holderfar a écrit:Au lieu de se moquer, on pourrait tout bêtement demander comment les profs d'EPS font, non?
tetelleriv a écrit:
Je suis prof d'EPS (...) on nous demande aussi de prendre les enfants inaptes partiels ou en situation de handicap. Certe cela fait du travail en plus. Par exemple lorsque je fais de la course en durée, je prépare en plus un programme de marche. Cela permet ainsi à ces élèves de faire une activité sportive. En badminton, je peux proposer des raquettes à manche plus court, diminuer la taille du terrain. En sport co, limiter la distance de défense ( j'ai une élève qui ne peut se servir de sa main droite, sa main est atrophiée, donc joue seulement d'une main)... Le plus difficile pour moi est de me souvenir de leurs difficultés qui sont différentes d'un élève à un autre. Et j'avoue qu'il m'arrive parfois d'oublier.
tetelleriv a écrit:
Depuis qq années, l'évaluation en course au lycée ne se fait plus sur la performance mais sur le savoir s'entraîner, ils doivent programmer leur entraînement de 30' en fonction des objectifs à atteindre, doivent faire la séance puis repérer les sensations ressenties et programmer un entraînement en fonction des sensations ressenties pour la séance suivante. Je les évalue donc sur quasiment les mêmes compétences sauf qu'ils ne courent pas.
Après pour ce qui est du socle ou des compétences, c'est un autre débat.
Pour la moquerie, je ne l'ai pas lu. Ai je peut être une autre lecture...
- Peut-on changer le barème d'une évaluation ?
- Stagiaires 2014 et ESPE : un "parcours adapté" vraiment adapté ?
- Le très officiel C.A.S. se penche sur l'évaluation des enseignants et propose l'évaluation par les élèves + le coaching
- Nouvelle évaluation par le chef d'établissement selon trois critères d'évaluation
- "Les règles d'évaluation du brevet et les autres grandes lignes de l'évaluation" seront fixées en avril-mai 2015.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum