J'en ai plus que marre!

vivi, je compatis. Je suis sûre que tes cours sont très bien. Je ne comprends pas le système actuel de l'école publique et me pose la question aberrante de la scolarisation de mon fils en école privée. Je suis une adulte responsable, je travaille sans cesse, je corrige des copies à n'en plus finir pour que mes élèves progressent. En revanche, je ne sais pas faire valoir ce travail auprès de ma direction, et je ne m'en souciais guère jusque là. J'ai besoin que vous m'aidiez à rédiger la lettre à l'attention de l'inspecteur. L'an dernier, il avait fait mes éloges. Certes, je suis exigeante avec mes élèves. Mais est-ce là raison de me blâmer? Je souhaiterais voir cela avec l'inspecteur, précisément. Je sais que ce n'est pas un gage de réussite professorale, mais j'ai aussi été reçue dans les premières places au concours. Je ne pense pas aligner tout un tas de sottises en cours. J'aimerais que l'on respecte ma parole: des élèves sont pénibles, et je ne suis pas responsable de cela.

Moi mon atout c'était ma note brillante d'inspection, que le cde a quasiment remise en cause (si, si!!!!). En plus je lui ai déjà dit que j'avais discuté l'an dernier des classes difficiles de 4ème avec l'inspecteur et qu'il m'avait déjà donné des conseils (j'avais été inspectée avec des 3ème), et il n'était pas dupe non plus, je lui ai clairement demandé des conseils pour gérer le très faible niveau de ces classes et le décrochage de certains. Donc il m'a mis ma note en connaissance de cause, pas en croyant que c'était tout beau tout rose tous les jours. En gros à entendre le CDE, j'aurais été bien juste le jour de l'inspection! Il ne l'a pas dit comme ça, mais c'est ce que j'ai compris de ses propos!

Mais j'ai bien compris le fonctionnement de ce nouveau chef: ne pas faire de vaques, ne pas punir pour ne pas contrarier les parents, et faire des choses qui se voient pour faire la pub du collège! Donc des projets, des projets, des projets ...
Evidemment la grammaire et l'orthographe, c'est sûr, ça ne se voit pas!!!!!!

Et quand je doute de mes cours, j'essaie de relativiser en me disant que j'ai récupéré ces élèves en 4ème, avant ils ont eu en 6ème et 5ème mes deux collègues dont les cours sont soit-disant FORMIDABLES (pour les élèves, parents, CDE) et que leur niveau est toujours lamentable! Sauf qu'elles font des choses qui se voient!

Pfff, vivi, je ne sais pas quoi dire. Je fatigue. J'ai lutté pour instaurer le calme dans mes classes; j'ai le sentiment d'y être parvenue, même si ma quatrième difficile continue de me tester. Les chefs n'ont visiblement, pour certains, aucune compassion pour ceux qui débutent doués des meilleures intentions du monde. Je ne me plains même pas de mon salaire. Mais je comprends que certains puissent avoir envie d'aller voir ailleurs. Mon but n'est pas d'être populaire auprès des élèves. Mon but est/était de les pousser vers le haut.

Mezzo voce a écrit:Visiblement, je ne sais pas me faire apprécier, c'est un fait.

Tut tut tut...
J'avais d'excellentes relations avec mes élèves, collègues, ma CPE et mon PA l'an dernier. Vraiment.

J'ai changé pour me rapprocher de chez moi (30 minutes au lieu d'1h45 !) - et fuir un nouveau CDE qui faisait mal son boulot.
J'ai râlé comme un putois sous amphétamine tout le début de l'année tellement mon nouveau collège me semblait partir en live (CDE changée en cours d'année après une grève d'une semaine à la rentrée, CPE néo-tit en arrêt et CPE stagiaire très pro-élèves) : bizarrement, comme j'étais une de celles qui faisaient des vagues, je doute d'être très appréciée ! Si tu y ajoutes mon congé mater, je crois même qu'ils me détestent :lol:

Et alors ?
Je préfère être celle qui refuse d'entendre "oh, mais c'était pire l'an dernier !" ou "oh, mais les ado sont comme ça partout, de nos jours." que celle qui s’aplatit devant une situation inacceptable pour être bien vue.

Donc je râle quand la perm à côté de ma salle empêche mes élèves d'entendre la lecture du texte, que mes collègues montent avec des meutes hurlantes 10 minutes après la sonnerie et me bousillent mon début de cours, qu'on propose une heure de colle à un élève qui se lève pour m'arracher son cahier des mains, que des élèves se frappent dans les couloirs et que les autres profs ou surveillants passent en faisant mine de ne rien voir, etc.

Le problème c'est eux, pas toi.
Toi, tu es soucieuse de pouvoir faire ton travail et pas d'acheter la paix sociale. Alors oui, c'est plus dur, surtout quand on arrive (je ne pensais pas être testée comme ça par les élèves après 10 ans de carrière, mais c'est un fait). Mais courage, tu es dans le vrai
Protège-toi en notant tout, en te faisant accompagner.

Mezzo voce, plutôt que de démissionner, comme tu le dis dans ton premier post, à ta place j'aurais posé ma mut' à l'inter ou à l'intra, d'autant plus qu'il y a pas mal d'académies disponibles dans ta matière avec des barres pas très élevées.
Enfin, moi je dis ça en pensant aussi à moi, car, pour ma part, je n'ai rien qui me retient dans mon académie (famille, amis etc.).

C'est dommage. J'apprécie mes collègues, l'équipe de lettres. J'ai réussi à asseoir une certaine réputation de professeur "dur" (vilaine, vilaine MV). Subir une année de tests pour partir... Mais j'y songe.

Ce que je lis me peine...
J'ai été dans une situation assez similaire l'année dernière. L'administration ne voulait pas faire de vague. J'ai vraiment cette impression qu'on nous donne pas toutes les armes pour nous battre gérer convenablement nos classes dans certains établissements.

Courage !!

Je voulais vous souhaiter à toutes beaucoup de courage ; j'ai vécu moi-même en début de carrière des choses similaires , avec une administration qui a tout fait pour me mettre des bâtons dans les roues pendant deux ans. 
 Pour moi, le changement d' établissement a été la seule solution ; j'ai perdu mes points d'ancienneté , certes, mais le changement en valait largement la peine !

Mezzo Voce, je me permets de te dire ceci, car je me reconnais dans ce que tu écris, dans les situations. Je crois que là où le bât blesse pour toi, outre le fait qu'on te mette des bâtons dans les roues ; c'est que tu as besoin de reconnaissance. Tu as envie de revoir l'inspecteur pour t'entendre dire que tu es une bonne prof. Je le comprends parfaitement, c'est un besoin légitime, presque naturel, après l'année de stage, quand on débute, et parfois même après.
Néanmoins, il faut que tu te rendes compte que ce besoin là, tes chefs ne le rempliront pas. Ils ne te soutiendront pas de façon inconditionnelle, ils ne te diront pas que tu es une bonne prof. (en tous cas, pas la PA, pas le proviseur). C'est simple : ce besoin que tu as va à l'encontre de leur besoin a eu de donner une bonne image à leur établissement. Et comme il y a, dans l'EN, une notion de hiérarchie très importante, au-dessus, au rectorat, on soutiendra TOUJOURS le proviseur (sauf cas rare, j'imagine que ça doit pouvoir exister.)
Le système est fait comme ça. Les chefs d'établissement touchent une prime si il n'y a pas de "faits de violence". C'est ainsi.
Le système est schizophrène, boiteux, on te demande de faire cours à un élève qui n'est pas en position d'élève, il y a de quoi devenir dingue.
Et si tu tiens, si tu t'accroches, à ce besoin qu'on te dise "tu es une bonne prof", qu'on reconnaisse ton investissement, ton travail, etc etc, tout ce que tu vas faire, c'est te faire du mal. (en tous cas, pour moi c'est ainsi.)
Renonce à ça. L'avis de tes chefs ne vaut rien. RIEN.
Tu es une bonne prof. C'est sûr. Tu l'es parce que tu es là, devant tes classes, tu réfléchis, tu cherches comment mieux faire, tu essaies de donner le maximum au plus grand nombre.
Tu es même excellente de tenir dans ces conditions, de t'investir autant.
Ne doute pas de toi. Cherche ce soutien, cette reconnaissance, ailleurs. Et comprends que les CDE ne peuvent pas te donner ce dont tu as besoin. Alors tu pourras relâcher la pression, et t'en foutre complètement de leur avis. Ils ne valent rien. TU VAUX ENORMEMENT.

Alors, pas de culpabilité, si tu as relâché la bride niveau travail. Tu as besoin de repos. Tu as besoin de te recentrer sur toi.
Prends-soin de toi.

J'oubliais de signaler dans mon premier message que j'ai mis en avant qu'en outre j'avais ma quatrième pénible trois heures sur quatre de 16 à 17. Au début la PA, sans m'écouter véritablement, m'a répondu du tac au tac qu'on ne pouvait pas exiger que les cours de français soient calés en matinée. j'ai répété, après avoir soufflé un coup intérieurement, que j'avais trois heures sur quatre cette quatrième de 16 à 17! Que ce n'était pas là un emploi du temps qui était à même d'aider les élèves ni de m'aider d'ailleurs. "Oh, mais oui, mais on peut peut-être regarder..." Et paf: on passe à autre chose: "Bon, on en reparlera le jour de l'entretien. Dans tous les cas, c'est la dernière fois: faites attention à ne pas vous mettre la classe à dos." Quand je suis ensuite revenue voir la PA pour lui signaler que la discussion engagée avec cette classe avait été si ce n'est positive (les élèves n'ont pas compris l'objet de cette discussion, et ils sont très "contents" - surtout de se retrouver entre copains: bref, discussion inutile), tout au moins improductive: "Oh, mais vous savez, moi, je ne fais que vous répéter ce que dit la rumeur, allez, passez un bon week-end, etc". La rumeur... La rumeur... Je pense à tous ces textes qui abordent la question de la rumeur... Je vais inviter ma PA dans mes cours et j'espère bien qu'elle va faire l'effort de venir voir non la rumeur mais la réalité. Je n'ai rien à me reprocher et si j'assouplis les règles maintenant, je vais me faire bouffer par cette classe. Il n'en reste pas moins que cette convocation a affaibli mon moral.

Je viens de lire ton message, WW. Tu me fais douter de la nécessité de demander une inspection. Ce que tu dis me désespère. Et tu as raison: je suis en colère parce que je fais de mon mieux, que j'ai le vif sentiment d'être dans la bonne direction et de progresser, et que je m'attendais à un retour bien différent du côté de la hiérarchie. Et j'ai été conne d'écouter la PA et de lui envoyer les élèves exclus.

J'ajoute que du côté travail, je n'ai rien fait hier soir, mais comme je n'ai pas dormi, cela fait dix heures que je prépare mes cours tout en lisant vos messages. Comme un besoin de se raccrocher à quelque chose...

Va voir le toubib, fais-toi arrêter une semaine. Et réfléchis à tout cela à tête reposée.

Je ne peux pas. Ce serait donner raison à tout cela. Et je trouve bien pire de rester à la maison à ruminer ce sentiment d'injustice.

et tes collègues ? ont-ils des soucis avec la classe et quelles relations ont-ils avec l'équipe de direction ?

La coordinatrice de mon équipe ne s'entend pas avec la PA. Quant aux autres, je ne sais pas. Pour ce qui est des collègues partageant la classe de quatrième: en anglais, mêmes plaintes que moi; en H-Géo, pire que moi ("ils me cassent les c...", m'a dit ma collègue hier soir), en maths, aveu récent que la classe est difficile, en techno, c'est l'omerta. Les élèves semblent se tenir chez le PP, et tout se passe bien en sport. J'oublie: en musique, catastrophe, de même en arts plastiques. Ce sont toujours les mêmes élèves qui posent problème. Et les carnets témoignent d"un mauvais comportement en dehors des cours en outre.

Mezzo voce a écrit:La coordinatrice de mon équipe ne s'entend pas avec la PA. Quant aux autres, je ne sais pas. Pour ce qui est des collègues partageant la classe de quatrième: en anglais, mêmes plaintes que moi; en H-Géo, pire que moi ("ils me cassent les c...", m'a dit ma collègue hier soir), en maths, aveu récent que la classe est difficile, en techno, c'est l'omerta. Les élèves semblent se tenir chez le PP, et tout se passe bien en sport. J'oublie: en musique, catastrophe, de même en arts plastiques. Ce sont toujours les mêmes élèves qui posent problème. Et les carnets témoignent d"un mauvais comportement en dehors des cours en outre.

Sauf que les autres ne disent pas et ne montrent pas. Comme chez moi.

J'ai une collègue qui m'a dit carrément d'inviter les parents à venir dans les cours pour casser la rumeur! Une fois elle a fait ça, après elle a été tranquille!
J'appréhende encore les conseils mais les élèves aussi!

Exact: les autres se taisent, sauf si on aborde avec eux la question. Ils ne vont pas monter au créneau, et se s'ennuient pas à gérer des heures de colle. Ils ont aussi certainement plus de recul. De mon côté, j'ai l'impression d'avoir passé le cap de la peur des conseils, du coup. J'ai presque hâte d'y être, je n'ai rien à me reprocher. C'est le monde à l'envers. De toute façon, si la rumeur importe plus que la réalité, que les faits:

Mezzo voce a écrit:Je viens de lire ton message, WW. Tu me fais douter de la nécessité de demander une inspection. Ce que tu dis me désespère. Et tu as raison: je suis en colère parce que je fais de mon mieux, que j'ai le vif sentiment d'être dans la bonne direction et de progresser, et que je m'attendais à un retour bien différent du côté de la hiérarchie. Et j'ai été conne d'écouter la PA et de lui envoyer les élèves exclus.

Je suis passée par ce sentiment de désespoir, aussi, et c'est passé. On fait ce boulot du mieux qu'on peut, avec les moyens qu'on a. Et quand tu arriveras à te dire que ça, et à y croire, vraiment, au profond de toi, ça ira mieux. En tous cas je l'espère. Je me suis sentie soulagée d'un gros poids pour ma part. Je ne culpabilise plus quand je suis arrêtée. Je m'en fous de leur avis, ils n'ont plus de moyen de pression sur moi du coup. J'en ai longuement discuté avec la psychologue, qu'on a droit de voir via le rectorat après avoir été agressée. Cette psychologue, qui du coup, ne reçois que des profs, me disait une chose qui m'a semblé très juste : on croit qu'on a la sécurité de l'emploi, et objectivement, c'est un fait. Mais du coup, il y a des biais qui font qu'on souffre plus de harcèlement moral que partout ailleurs. Il y a des moyens de pression pour nous faire craquer, nous montrer la porte, nous pousser à la démission.
Tu peux légitimement te poser la question du "vouloir rester ou vouloir partir". Mais il faut que ce choix vienne de toi, pas parce qu'on t'a poussée à bout, culpabilisée, fait croire que tu es une mauvaise prof. Mais parce que tu te dis "objectivement, voilà les choix qui s'imposent à moi : accepter que mon métier à ça et ça et ça comme contraintes, dysfonctionnements et autres, voir si je peux m'y adapter (en investissant d'autres champs pour se sentir valorisé, du coup, en travaillant moins) OU je ne peux pas m'y faire, parce que ça me heurte, parce que ça ne rentre pas dans mon système de valeur, parce que je ne parviendrai pas à m'adapter et qu'un boulot n'est qu'un boulot, et je refuse de souffrir à cause de ça."
Alors, ça ne sera pas un échec, ça sera une décision dont tu seras responsable.
D'ici là, ce qu'il te faut, je crois, c'est retrouver la confiance en toi. Et pour cela, il faut que tu te reposes. Que tu prennes soin de toi. Je comprends que tu aies peur de te mettre en arrêt, parce que forcément, forcément, ça va jaser. Et alors. On s'en fout, non ? Leur avis ne vaut rien. Je t'assure. Si tu te mets ça en tête, si tu y crois, se dire "c'est leur donner raison" n'aura plus d'importance. Parce que l'important, là, c'est toi. IL FAUT QUE TU PRENNES SOIN DE TOI CAR DANS CE BOULOT PERSONNE NE LE FERA POUR TOI.
Personne.

Ah et j'oubliais : demande l'inspection, si tu veux. ça peut peut être te faire du bien, surtout si ton inspecteur a été bienveillant. Cela dit ça n'empêchera pas les rumeurs de se répandre.
Je sais que mon chef voulait tellement que je sois nulle, qu'en lisant mon rapport d'inspection, il a appelé l'inspecteur pour savoir si il était sûre que j'étais apte à faire cours, ahahaha ! Et l'inspecteur a maintenu ce qu'il a dit. ça m'a mis dans une colère folle, je me suis dit "mais quelle bande de sales emmerdeurs", mais avec du recul, ils me font de la peine, tous. Ils sont si minables, si lamentables, qu'ils ont besoin de se défouler sur des gens qu'ils trouvent/pensent faibles. Sauf que bon, depuis que je suis montée au créneau, des langues se délient, des choses se passent dans cet établissement "où tout se passe si bien, où il n'y a que vous qui avez des pb, Mme WW". Le chef me fait des courbettes maintenant, ils m'ont déchargée d'une heure pour "bien faire", et autres.
Ces gens sont si petits, et tu es si grande. Crois-en toi.

Merci WW. Ton message me donne les larmes aux yeux.

Je suis désolée, je ne voulais pas te faire pleurer ! Je veux juste te redonner du courage !

WW dit très bien les choses.

MV, moi je pense que tu devrais ne pas hésiter à écrire à l'inspecteur : tu es sûre de toi, tu as des éléments objectifs pour mesurer la progression de tes élèves,  et comme tu te sens à ta place dans ton établissement, il te faut seulement marquer à la direction que tu n'as pas de crainte.
Tu seras en position de force ensuite.
Tout mon soutien, tant de travail et d'investissement seront récompensés, j'en suis certaine.

Bravo aussi à vivi1982 !

@WW ton otite va mieux ? tu reprends lundi ? je ne t'ai pas suivie cette semaine

Oudemia a écrit:

@WW ton otite va mieux ? tu reprends lundi ? je ne t'ai pas suivie cette semaine

ça va mieux, merci, même si la cicatrisation est plus délicate que prévue : je saigne ponctuellement...
Je n'ai pas tellement écrit, je crois, rien de spécial à raconter (pas de retour sur la réunion, par ex)
Je compte bien reprendre lundi, j'ai des secondes à engueuler et d'autres à féliciter Enfin, on verra pour le moment, j'ai toujours de la fièvre ! (à priori, les otites sont épouvantables cette année, un collègue de mon mari, qui n'est jamais malade, vient d'avoir 15j d'antiobio + cortisone pour se débarrasser de son otite !)

Oudemia, comment écrit-on à un inspecteur? La lettre doit-elle passer par la hiérarchie pour marquer le coup? Et que dire, sans risquer de mettre en route tous les faisceaux dans ma direction?