- PascalNiveau 9
Est-ce que certains d'entre vous ont le sentiment que les professeurs du secondaire adoptent des positions de plus en plus droitières? Est-ce un leurre ou une réalité, que les enseignants autrefois majoritairement de gauche ont changé d'idéologie?
- retraitéeDoyen
On a changé de génération, et on a mesuré l'incapacité de ce qui se prétend la gauche à faire une vraie politique éducative.
Les jeunes professeurs sont peu politisés, adhèrent peu aux associations de discipline, et sont fort peu au fait de ce qui se trame dans leur dos. L'individualisme fait des ravages.
Quant aux anciens, ils sont souvent désabusés.
Alors, la tentation est grande d'aller voir ailleurs, ou de s'abstenir.
Les jeunes professeurs sont peu politisés, adhèrent peu aux associations de discipline, et sont fort peu au fait de ce qui se trame dans leur dos. L'individualisme fait des ravages.
Quant aux anciens, ils sont souvent désabusés.
Alors, la tentation est grande d'aller voir ailleurs, ou de s'abstenir.
- SeiferÉrudit
retraitée a écrit:On a changé de génération, et on a mesuré l'incapacité de ce qui se prétend la gauche à faire une vraie politique éducative.
Les jeunes professeurs sont peu politisés, adhèrent peu aux associations de discipline, et sont fort peu au fait de ce qui se trame dans leur dos. L'individualisme fait des ravages.
Quant aux anciens, ils sont souvent désabusés.
Alors, la tentation est grande d'aller voir ailleurs, ou de s'abstenir.
C'est vrai que dans ma promotion, si j'ai bien cerné tout le monde, on est peu à être vraiment politisés. Après pour ceux qui le sont, comme moi, on est plutôt d'extrême gauche, mais cela doit dépendre des endroits également.
- OsmieSage
Pleinement d'accord avec toi, Retraitée.retraitée a écrit:On a changé de génération, et on a mesuré l'incapacité de ce qui se prétend la gauche à faire une vraie politique éducative.
Les jeunes professeurs sont peu politisés, adhèrent peu aux associations de discipline, et sont fort peu au fait de ce qui se trame dans leur dos. L'individualisme fait des ravages.
Quant aux anciens, ils sont souvent désabusés.
Alors, la tentation est grande d'aller voir ailleurs, ou de s'abstenir.
- Escargot GéantNiveau 8
+1 . Et je rajoute que les anciens sont aussi individualistes, et les jeunes déjà désabusés.Janne a écrit:Pleinement d'accord avec toi, Retraitée.retraitée a écrit:On a changé de génération, et on a mesuré l'incapacité de ce qui se prétend la gauche à faire une vraie politique éducative.
Les jeunes professeurs sont peu politisés, adhèrent peu aux associations de discipline, et sont fort peu au fait de ce qui se trame dans leur dos. L'individualisme fait des ravages.
Quant aux anciens, ils sont souvent désabusés.
Alors, la tentation est grande d'aller voir ailleurs, ou de s'abstenir.
- User5899Demi-dieu
Je vois bien une différence entre la gauche et la droite dans la société, mais au bahut, je ne comprends pas. Vouloir faire respecter un règlement et la discipline, par exemple, est l'expression d'une volonté de ne pas laisser les plus fragiles scolairement parlant perdre leur temps et se noyer dans les difficultés : est-ce cela que vous qualifiez de gauche ? Qu'est-ce que gauche et droite au bahut ?Pascal a écrit:Est-ce que certains d'entre vous ont le sentiment que les professeurs du secondaire adoptent des positions de plus en plus droitières? Est-ce un leurre ou une réalité, que les enseignants autrefois majoritairement de gauche ont changé d'idéologie?
- PascalNiveau 9
C'est quand même bizarre qu'aux dernières présidentielles les profs aient majoritairement voté Hollande, mais que sur le terrain ça n'apparaisse pas. Quant à l'individualisme, il est parfois présent, mais certains enseignants sont aussi isolés quand des groupuscules de droite, de gauche ou d'extrême gauche (pas d'extrême-droite encore j'espère) verrouillent tout dans un établissement et qu'ils ne partagent pas leur manière d'être ou de penser.
- PascalNiveau 9
Cripure a écrit:Je vois bien une différence entre la gauche et la droite dans la société, mais au bahut, je ne comprends pas. Vouloir faire respecter un règlement et la discipline, par exemple, est l'expression d'une volonté de ne pas laisser les plus fragiles scolairement parlant perdre leur temps et se noyer dans les difficultés : est-ce cela que vous qualifiez de gauche ? Qu'est-ce que gauche et droite au bahut ?Pascal a écrit:Est-ce que certains d'entre vous ont le sentiment que les professeurs du secondaire adoptent des positions de plus en plus droitières? Est-ce un leurre ou une réalité, que les enseignants autrefois majoritairement de gauche ont changé d'idéologie?
Par exemple organiser des voyages scolaires uniquement pour les latinistes et les bilangues anglais. Ca me paraît excluant. Entendre des propos discriminatoires. C'est très loin des valeurs de gauche.
- DimkaVénérable
Bonjour,
Il y a une droitisation de la gauche, surtout…
Quand la totalité du discours médiatique dit qu’« il n’y a pas d’alternative », que les grands patrons et les riches sont trop malheureux, que la principale préoccupation c’est l’économie, que l’Europe c’est forcément ultra-libéral, que les gens qui protestent sont des casseurs, que les sans papiers, les arabes, les musulmans, les pauvres, les fraudeurs, les étudiants de l’unif’… sont une plaie si ce n’est la plaie, que les Grecs c’est bien fait pour leur tronche, et que le principal parti dit de gauche, loin de proposer un discours alternatif, dit exactement la même chose… comment peut-on imaginer qu’une idéologie opposée à tout cela pourrait spontanément et massivement émerger ?
Quant à l’éducation nationale, quand on voit que la principale alternative à Meirieu, soit une caricature de progressisme béat et ultra-libéral au service des entreprises, mais quand même dit de gauche… c’est des types comme Brighelli ou Michéa, autant dire un vieux conservatisme ronchon… En gros, il y a le choix entre une droite traditionnelle et une droite ultra-libérale, les deux se déguisant plus ou moins en gauches.
Il y a une droitisation de la gauche, surtout…
Quand la totalité du discours médiatique dit qu’« il n’y a pas d’alternative », que les grands patrons et les riches sont trop malheureux, que la principale préoccupation c’est l’économie, que l’Europe c’est forcément ultra-libéral, que les gens qui protestent sont des casseurs, que les sans papiers, les arabes, les musulmans, les pauvres, les fraudeurs, les étudiants de l’unif’… sont une plaie si ce n’est la plaie, que les Grecs c’est bien fait pour leur tronche, et que le principal parti dit de gauche, loin de proposer un discours alternatif, dit exactement la même chose… comment peut-on imaginer qu’une idéologie opposée à tout cela pourrait spontanément et massivement émerger ?
Quant à l’éducation nationale, quand on voit que la principale alternative à Meirieu, soit une caricature de progressisme béat et ultra-libéral au service des entreprises, mais quand même dit de gauche… c’est des types comme Brighelli ou Michéa, autant dire un vieux conservatisme ronchon… En gros, il y a le choix entre une droite traditionnelle et une droite ultra-libérale, les deux se déguisant plus ou moins en gauches.
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- User17706Bon génie
Je crois comme Cripure qu'un moratoire (et un long : vingt ou trente ans) sur l'utilisation des termes « droite » et « gauche » en contexte pédagogique aiderait à y voir plus clair, quand même.
- User5899Demi-dieu
Brighelli est un prof, hein, ne confondez pas le pamphlétaire et l'enseignant dans sa classe. Comme enseignant, il travaille non dans une prestigieuse (hypo)khâgne, mais dans une "prépa à la prépa" qu'il a fait ouvrir pour que les populations peu aidées de certains lycées du sud puissent entrer en khâgne ou en prépa HEC. Comme enseignant, il est co-auteur d'une série de manuels remarquables et d'une collection, ancienne hélas, d'éditions de classiques avec des centaines de documents contextuels. Alors je m'excuse, mais Brighelli, dans sa classe, pour moi, il ne mérite pas les marques de mépris que je lis ici ou là. Il serait sain de distinguer les casquettes. Il est en tout cas une vraie alternative intellectuelle à Meirieu.Dimka a écrit:Bonjour,
Il y a une droitisation de la gauche, surtout…
Quand la totalité du discours médiatique dit qu’« il n’y a pas d’alternative », que les grands patrons et les riches sont trop malheureux, que la principale préoccupation c’est l’économie, que l’Europe c’est forcément ultra-libéral, que les gens qui protestent sont des casseurs, que les sans papiers, les arabes, les musulmans, les pauvres, les fraudeurs, les étudiants de l’unif’… sont une plaie si ce n’est la plaie, que les Grecs c’est bien fait pour leur tronche, et que le principal parti dit de gauche, loin de proposer un discours alternatif, dit exactement la même chose… comment peut-on imaginer qu’une idéologie opposée à tout cela pourrait spontanément et massivement émerger ?
Quant à l’éducation nationale, quand on voit que la principale alternative à Meirieu, soit une caricature de progressisme béat et ultra-libéral au service des entreprises, mais quand même dit de gauche… c’est des types comme Brighelli ou Michéa, autant dire un vieux conservatisme ronchon… En gros, il y a le choix entre une droite traditionnelle et une droite ultra-libérale, les deux se déguisant plus ou moins en gauches.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Alors je m'excuse, mais Brighelli, dans sa classe, pour moi, il ne mérite pas les marques de mépris que je lis ici ou là. Il serait sain de distinguer les casquettes. Il est en tout cas une vraie alternative intellectuelle à Meirieu.
Brighelli enseigne !
Et puis dans le caronisme ambiant, je préfère un Brighelli qui sait manger et boire à tous ces prêcheurs et dames patronnesses qui ne se dérident pas souvent les fesses !
- DimkaVénérable
Je ne juge pas l’individu ni ses pratiques avérées (je ne suis pas inspecteur), mais ce que j’en ai lu, et même ce qu’il écrit sur l’éducation ne m’a pas convaincu, notamment parce que l’aspect pamphlétaire « général » (sur la société) déborde sur la réflexion à propos de l’école. Je « préfère » l’école de Brighelli à celle de Meirieu, mais elle ne me fait clairement pas rêver pour autant. Et pour en revenir au sujet, je ne serais pas étonné qu’à prendre Brighelli contre Meirieu, on finisse par se droitiser. En gros, la gauche ne porte pas, hors quelques expériences marginales, de vision intellectuellement satisfaisante de l’école. À supposer qu’il y ait encore une gauche viable, quelque part.
https://www.neoprofs.org/t56435p80-en-reaction-aux-pedagogies-nouvelles-essai-de-bibliographie#2543594retraitée a écrit:Quant à Michéa, l'avez-vous seulement lu ?
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- Spoiler:
- Tonio KrögerNiveau 8
Dimka a écrit:Bonjour,
Il y a une droitisation de la gauche, surtout…
Quand la totalité du discours médiatique dit qu’« il n’y a pas d’alternative », que les grands patrons et les riches sont trop malheureux, que la principale préoccupation c’est l’économie, que l’Europe c’est forcément ultra-libéral, que les gens qui protestent sont des casseurs, que les sans papiers, les arabes, les musulmans, les pauvres, les fraudeurs, les étudiants de l’unif’… sont une plaie si ce n’est la plaie, que les Grecs c’est bien fait pour leur tronche, et que le principal parti dit de gauche, loin de proposer un discours alternatif, dit exactement la même chose… comment peut-on imaginer qu’une idéologie opposée à tout cela pourrait spontanément et massivement émerger ?
Pour expliquer cela, je trouve que les intuitions de Foucault et d'Arendt sont toujours fertiles en les recoupant.
Le premier indique bien comment la gauche au XXe siècle s'est établie sur la base d'un commentaire de texte (celui de Marx), tandis que la droite élaborait des techniques de gouvernement. Bien entendu, les techniques "libérales" (sans gros mot) avaient pour elles leur efficacité et leur souplesse pragmatique, tandis qu'un commentaire de texte qui prétend en même temps décrire une réalité mouvante et complexe perdrait forcément en valeur politique à cause de sa rigidité et de son abstraction.
La seconde indique comment l'époque moderne s'est mise à tout interpréter en termes de processus historiques, le couple progressisme/conservatisme exprimant leur commune dépendance à cette idée. Or un processus historique implique l'idée d'inexorabilité et de développement continu (d'où les discussions interminables sur la possibilité d'échapper soit à la lutte des classes, soit à la montée du libéralisme - deux facettes de la même pièce). Le développement technologique s'inscrit aujourd'hui dans ce cadre.
Ces deux aspects me semblent vraiment importants pour expliquer la désaffection du politique (réduction du politique à une technique - libérale - de gestion + sentiment que le cours du monde obéit à une logique autonome sur laquelle la politique n'a pas de prise).
- Ma'amÉrudit
Cripure a écrit:Je vois bien une différence entre la gauche et la droite dans la société, mais au bahut, je ne comprends pas. Vouloir faire respecter un règlement et la discipline, par exemple, est l'expression d'une volonté de ne pas laisser les plus fragiles scolairement parlant perdre leur temps et se noyer dans les difficultés : est-ce cela que vous qualifiez de gauche ? Qu'est-ce que gauche et droite au bahut ?Pascal a écrit:Est-ce que certains d'entre vous ont le sentiment que les professeurs du secondaire adoptent des positions de plus en plus droitières? Est-ce un leurre ou une réalité, que les enseignants autrefois majoritairement de gauche ont changé d'idéologie?
Vous vouliez dire "de droite" non ?
Même questionnement que Cripure. A quoi vois-tu la "droitisation" des enseignants ?
Tu dis que les enseignants ont voté Hollande, mais que cela ne se voit pas dans les faits ? Que devraient faire les enseignants selon toi pour être socialistes ?
Je rappelle qu'Hollande a été élu et pas au ras des pâquerettes et qu'il a maintenant une cote de popularité à 12%. Alors les enseignants ne sont pas les seuls à être déçus, hein...
- retraitéeDoyen
Michéa développe des thèses proches de celles de Dany Robert Dufour. Je connais ce dernier, et il est tout sauf réac .
Je vous joins quelques articles, anciens pour certains, mais très "prophétiques".
http://www2.cndp.fr/archivage/valid/72765/72765-11336-14412.pdf
http://www.lemonde.fr/idees/article/2008/10/17/mutation-du-psychisme-en-vue-par-dany-robert-dufour_1108115_3232.html
Je vous joins quelques articles, anciens pour certains, mais très "prophétiques".
http://www2.cndp.fr/archivage/valid/72765/72765-11336-14412.pdf
http://www.lemonde.fr/idees/article/2008/10/17/mutation-du-psychisme-en-vue-par-dany-robert-dufour_1108115_3232.html
- User21714Expert spécialisé
Pour répondre clairement:
OUI, je voterai dorénavant à droite afin que les syndicats jaunes retrouvent le chemin de la lutte pour les travailleurs, ça leur fera du bien de retrouver la rue...
Je parle, bien sûr de l'UNSA et de la CFDT!
Il n'y a absolument rien à attendre de la pseudo-gauche au pouvoir...
(Désolé, je n'avais pas lu que c'était réservé aux profs du second degré... Si un modérateur veut effacer mon message...)
OUI, je voterai dorénavant à droite afin que les syndicats jaunes retrouvent le chemin de la lutte pour les travailleurs, ça leur fera du bien de retrouver la rue...
Je parle, bien sûr de l'UNSA et de la CFDT!
Il n'y a absolument rien à attendre de la pseudo-gauche au pouvoir...
(Désolé, je n'avais pas lu que c'était réservé aux profs du second degré... Si un modérateur veut effacer mon message...)
- David30Niveau 9
Il faudrait me donner une définition de la droite et la gauche pour répondre à cette question, actuellement, hormis l'Amérique du sud ou vous avez clairement des pays qui appliquent une politique de gauche, les pays industrialisés pratiquent une politique centriste libéral, les clivages n'existent plus.
- ChopinNiveau 9
Pour ma part, je pense surtout que le clivage droite/gauche ne veut plus rien dire... Quant aux jeunes collègues, ils n'ont surtout plus de tabous et osent dire qu'ils veulent gagner de la thune, qu'ils veulent travailler plus pour justement gagner plus, que la violence scolaire n'est pas une fatalité et qu'il faut prendre en compte certains facteurs culturels pour la résoudre, qu'il y en a un peu marre de sacrifier une classe entière à cause de deux emmerdeurs, que la grève ça ne sert à rien, qu'on paye beaucoup trop d'impôts et qu'un retour à un certain ordre moral, ça ne ferait peut-être pas de mal... etc. etc.
- JPhMMDemi-dieu
Je les trouve qu'ils adoptent une position de plus en plus droitière dans l'enseignement du théorème de Pythagore et dans l'enseignement de la dérivation.Pascal a écrit:Est-ce que certains d'entre vous ont le sentiment que les professeurs du secondaire adoptent des positions de plus en plus droitières? Est-ce un leurre ou une réalité, que les enseignants autrefois majoritairement de gauche ont changé d'idéologie?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- pmullerHabitué du forum
Pascal a écrit:Est-ce que certains d'entre vous ont le sentiment que les professeurs du secondaire adoptent des positions de plus en plus droitières? Est-ce un leurre ou une réalité, que les enseignants autrefois majoritairement de gauche ont changé d'idéologie?
Je n'ai rien remarqué de tel. Mais il est certain que des syndicats comme le Sgen et l'Unsa font quand même beaucoup pour dégoûter les enseignants de la gauche! Il y a même jusqu'au Snalc qui s'y met, depuis son changement de président. Ne parlons pas du Snes qui cogère l'EN. Si les syndicats pactisent avec des gouvernants dont tout le monde s'accorde pour dire qu'ils sont une catastrophe, comment les enseignants ne chercheraient-ils pas ailleurs ? J'ai quand même un doute sur ce qu'ils vont trouver... à droite ! Car après tout, le gouvernement actuel prend surtout des mesures de droite : comme le pacte de responsabilité, la réforme du statut des enseignants voulue par Chatel (mais il n' a pas pu), etc.
- eleonore69Érudit
L'individualisme forcené, je l'ai constaté! Avant (j'enseigne depuis 20 ans) on se serrait les coudes pour que le collègue garde son poste(lorsque ce dernier était en danger) : on refusait les heures sups... maintenant (et je dirai surtout lorsque Sarkozy a défiscalisé les heures sups ) , on est prêt à dépecer le poste d'un collègue pour avoir ces fameuses heures sups !. Elles ont été refiscalisées mais le ver est dans le fruit !!
Droitisation, je n'en suis pas sûre par contre...
Droitisation, je n'en suis pas sûre par contre...
- senaNiveau 8
Le problème de la gauche gouvernementale est un problème d'incapacité à traduire par des actes son discours égalitaire. N'ayant plus de prise, dans le cadre de la mondialisation, sur le monde économique , la gauche gouvernementale s'invente un discours progressif dans le domaine éducatif, qui finalement est du social-libéralisme moralisateur.
Si la droite casse l'école publique en la saignant financièrement, la gauche gouvernementale s'attaque à son essence par un discours moralisateur qui se veut progressiste. On détruit les notes car elles sont sources d'inégalités, on supprime le redoublement car il est socialement injuste, on tolère l'intolérable au niveau de la discipline au nom de la pauvreté du milieu social, on ne voit qu'une seule violence la violence institutionnelle.
En gros, la droite s'attaque à nos conditions ( matérielles) de travail et la gauche gouvernementale s'attaque à l'essence même de notre métier.
L'école est fondée sur la raison , elle est source de progrès par les connaissances acquises et le travail fourni. Le discours actuel, simpliste et démagogique est destructeur!
Je comprends que les collègues soient perdus!
Si la droite casse l'école publique en la saignant financièrement, la gauche gouvernementale s'attaque à son essence par un discours moralisateur qui se veut progressiste. On détruit les notes car elles sont sources d'inégalités, on supprime le redoublement car il est socialement injuste, on tolère l'intolérable au niveau de la discipline au nom de la pauvreté du milieu social, on ne voit qu'une seule violence la violence institutionnelle.
En gros, la droite s'attaque à nos conditions ( matérielles) de travail et la gauche gouvernementale s'attaque à l'essence même de notre métier.
L'école est fondée sur la raison , elle est source de progrès par les connaissances acquises et le travail fourni. Le discours actuel, simpliste et démagogique est destructeur!
Je comprends que les collègues soient perdus!
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