- LeclochardEmpereur
JPhMM a écrit:J'adore celui-là.Marie Laetitia a écrit:"vous ne pouvez pas comprendre les élèves, vous qui avez tous été de bons-élèves"
Manifestement, les personnes qui me le sortent ne m'ont pas eu comme élève en Allemand. :lol:
Moi aussi. Après des années d'études, j'étais incapable de faire deux phrases de suite sans faute. Et dire que j'aimais bien la sonorités des mots. Qu'est-ce que j'ai fait souffrir mes deux profs d'allemand ! Elles devaient me prendre pour un débile.
- User21714Expert spécialisé
Leclochard a écrit:JPhMM a écrit:J'adore celui-là.Marie Laetitia a écrit:"vous ne pouvez pas comprendre les élèves, vous qui avez tous été de bons-élèves"
Manifestement, les personnes qui me le sortent ne m'ont pas eu comme élève en Allemand. :lol:
Moi aussi. Après des années d'études, j'étais incapable de faire deux phrases de suite sans faute. Et dire que j'aimais bien la sonorités des mots. Qu'est-ce que j'ai fait souffrir mes deux profs d'allemand ! Elles devaient me prendre pour un débile.
Je ne savais pas qu'un double de ma personne existait!
- InvitéInvité
Un triple... Seule matière où j'ai été vraiment le cancre absolu de la classe...
- Marie LaetitiaBon génie
Attends! Je vois encore la tête ébahie de mon ancienne prof. de français au collège quand je suis venue voir mes anciens professeurs de collègue, alors que j'étais en licence d'histoire. Elle n'en revenait pas que j'ai réussi à aller jusque-là. Alors, les "vous ne pouvez pas comprendre..." ça me donne des envies de violence...Olympias a écrit:Vilaine fille !Marie Laetitia a écrit:JPhMM a écrit:
J'adore celui-là.
Manifestement, les personnes qui me le sortent ne m'ont pas eu comme élève en Allemand. :lol:
Ils ne m'ont pas eu comme élève tout court du primaire au lycée :lol:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- barègesÉrudit
PauvreYorick a écrit:Tamerlan a écrit:PauvreYorick a écrit: Apprenant, ça traduit juste, au choix, la pédanterie ou l'illettrisme du locuteur.
Non. On est d'accord ou pas avec le néologisme, le concept, et la mise en perspective peut hérisser (ou pas), mais il s'agit d'un point de vue assumé par ses utilisateurs et qui traduit un positionnement pédagogique réel. S'en débarrasser par ce type de qualificatifs ne suffit pas.
Je crains que nous ne puissions partager le diagnostic. L'introduction d'un vocabulaire technique a un intérêt évident lorsqu'il s'agit de modifier la dénotation ou de dénoter quelque chose que les concepts disponibles ne dénotent pas exactement. Si tout ce qui est requis est d'ajouter ou de retirer une ou plusieurs connotations à un concept sans en modifier la dénotation, évidemment il faudrait détailler selon les cas, mais très souvent ça trahit effectivement un pur positionnement, ou une pure posture, et par conséquence rien du tout si ce n'est, une nouvelle fois, l'état dans lequel se trouve le locuteur. Certes, ça permet de savoir à qui l'on a affaire (ça indique l'existence d'un point de vue, assumé ou non, d'un positionnement pédagogique, comme vous dites), mais le simple fait que ça ne fasse rien d'autre, vu que les apprenants sont les élèves et les élèves les apprenants, me paraît quasi suffisant pour juger de l'intérêt de l'introduction de ce nouveau vocabulaire. En outre, si véritablement l'on veut un nouveau mot pour la même chose d'un point de vue supposé nouveau (et mettons même qu'il le soit, supposons par exemple que le terme «élève» traduise le point de vue du professeur, ce qui constitue une affirmation, autant que je puisse voir, entièrement gratuite), encore une fois il y avait «apprenti». L'excogitation d'un barbarisme aussi malsonnant que laborieux ne plaide pas en faveur de ses auteurs.
Bien dit. Je ne sais pas si un point sémantique a été fait, systématiquement, dans le champ didactique. Quelques remarques tirées du dictionnaire d'A. Rey et d'autres :
Le TLF ignore tout simplement "enseignant" comme nom.
"Apprenant" aurait été introduit pour traduire "learner" (couple learner/teacher en anglais ?)
J'aime beaucoup le sens ancien de "séquence", quand il désigne les petites pièces en vers ou rythmées insérées dans la liturgie. A. Rey, après avoir donné des sens médiévaux, pré-modernes, et scientifiques du terme (en maths, linguistique, astronomie) et mentionné l'emploi cinématographique, termine par un savoureux et lapidaire "Le mot a fourni dans la seconde moitié du XXe siècle des dérivés didactiques", sans avoir préalablement donné le sens du terme en didactique, d'ailleurs. Un peu comme s'il s'en débarrassait. Je ne suis pas objective, mais ça m'a plu.
- User17706Bon génie
Alain Rey a de ces petites perfidies savoureuses
- évolutionsNiveau 6
Marmont a écrit:Sur le fond il a raison : on ne peut ainsi laisser faire des satrapes locaux qui font ce qui leur chante (je suis aussi choqué par certains de vos témoignages : c'est quoi ces fous ? :shock: ) par manque évident d'un cadrage national clair. C'est la remise en cause de cette formation des enseignants qui avait été tant promise par le gouvernement depuis 2012.
Mais il se trompe sur le "nerf de la guerre" : les ESPE n'ont pas un centime en fonds propres et la plupart du temps elles doivent littéralement mendier en direction des services centraux des Universités autonomes. Il se trompe aussi sur l'année de stage avant l'arrivée de la gauche au pouvoir, qui n'avait pas lieu en M2, mais après. Enfin les IUFM ont été intégrés aux universités en 2009, pas en 2004. Certaines autres phrases me semblent être d'une inspiration connue par ici.
A côté de cela, plus la vie de ces nouvelles usines à gaz se dévoile, plus je pense que rien n'avait été prévu par les initiateurs de la réforme et qu'on occupe les stagiaires comme on peut et parfois, visiblement, très mal. C'est navrant, désolant et au fond honteux.
Je dirais même plus : "C'est désESPérant."
- retraitéeDoyen
ycombe a écrit:Rendash a écrit:
Mais de la part de formateurs, entendre que tout prof a forcément été un bon élève à la scolarité sans faille, c'est difficile à avaler.
Dans ma promo de l'IUFM, un collègue (stagiaire certifié en math) avait été camionneur après s'être fait virer de je ne sais combien de collèges. Il s'était retrouvé au chômage et avait repris ses études. Il n'avait pas le bac, il était entré à la fac en passant un examen d'entrée dont le nom m'échappe.
Ce qui fait que ce discours là, au moins à l'IUFM on y a pas eu droit.
Autrefois, il y eut un IPR (ou IG) de philo qui avait commencé comme menuisier !
"J'ai vu le menuisier tirer parti du bois"
Maintenant, les IPR/G soufflent dans les flûtes !
- JPhMMDemi-dieu
Id est ?retraitée a écrit:Maintenant, les IPR/G soufflent dans les flûtes !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- retraitéeDoyen
Dans les pipeaux, plutôt
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