Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

The Goon a écrit:croyez-vous que la réforme va arranger le phénomène pour l'année prochaine ?

Explosion du déficit des collectivités locales

L'endettement des collectivités locales a bondi, entre 2012 et 2013, de 3,7 à 9,2 milliards d'euros, soit 10 % du déficit public français, selon un rapport du ministère des finances qu'a pu consulter le Journal du dimanche (JDD).

Selon ce document, intitulé « état des finances locales », cette explosion du déficit des communes, intercommunalités, régions et départements, est liée à une augmentation des dépenses liées à des embauches et au recours à l'emprunt.

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et dans un an, voir deux max, plus d'aide de l'Etat pour la réforme  ...

Avant la réforme des rythmes scolaires, je préparais mes journées de cours du lundi et du mardi le week-end. Et celles du jeudi et du vendredi, pendant ce fameux mercredi. Il faut aussi prendre le temps de faire les raccords entre le planning et ce qui a vraiment été fait en classe, rattraper le retard sur le programme, par exemple. Et je peux vous garantir que même au bout de 20 ans d’expérience, ça demande beaucoup de travail.

Le mercredi était aussi indispensable parce que c’était le seul jour de ma semaine de travail où je pouvais bosser en silence, ce qui, croyez-moi, n’a rien de négligeable.

« C'est surtout le mercredi avec cours le matin qui pose problème, surtout aux parents », constate Laurence Dirou. « Souvent, il y a incompatibilité entre les heures de travail des parents et l'arrêt de l'école à midi. »

Des investissements qui pèsent sur le budget réservé par la commune à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. « Avec les 20 000 € de personnel, et si je compte la rénovation du foyer, on arrive à 150 000 € », lâche le maire.

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : je suis crevée et mes élèves aussi. Je songe à changer de métier

Avant la réforme des rythmes scolaires, je préparais mes journées de cours du lundi et du mardi le week-end. Et celles du jeudi et du vendredi, pendant ce fameux mercredi. Il faut aussi prendre le temps de faire les raccords entre le planning et ce qui a vraiment été fait en classe, rattraper le retard sur le programme, par exemple. Et je peux vous garantir que même au bout de 20 ans d’expérience, ça demande beaucoup de travail.

Le mercredi était aussi indispensable parce que c’était le seul jour de ma semaine de travail où je pouvais bosser en silence, ce qui, croyez-moi, n’a rien de négligeable.

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Cela grondait dans les rangs des vacataires depuis quelques jours, et précisément depuis l’arrivée des feuilles de paie. Leur travail auprès des enfants le midi représente 13 h par semaine. Or ils ont été payés sur la base de 10 h 40, qui est la durée d’accompagnement des enfants à Lille. Spécificité hellemmoise : la pause méridienne est aussi longue qu’à Lille, mais par souci de qualité, on y ajoute (et on y rémunère) un temps de préparation et de réunion. Le paiement des animateurs 10 h 40 au lieu de 13 est « une erreur purement administrative, explique Frédéric Marchand, due au logiciel de paie lillois. Nous allons régulariser. » Hellemmes paiera ce que Lille ne paie pas.

Normandyx a écrit:Je ne comprends pas qu'il y ait autant de maires, d'instits et de parents contre, pourquoi ne les a-t-on pas entendu quand peillon déroulait ses discours avant que Hollande ne soit élu? pourquoi n'ont ils rien dit dans les premiers mois du quinquennat quand d'autres tiraient la sonnette d'alarme et organisaient une pétition pour le maintien raisonné de la semaine de 4 jours?

Des fois, comme je ne suis pas concerné pour longtemps comme professionnel et qu'avant que je ne sois grand père, il risque d'y avoir eu plusieurs réformes et qu'il me restera toujours le secours du privé, m'arrive de penser que c'est bien fait!

Quand je lis que certains comptent sur le lobby du tourisme pour leur éviter la révision du calendrier des vacances, je ris sous cape, j'ai entendu la même chose contre le placement de la demi journée le samedi, et il y en a, j'ai aussi entendu des gens qui étaient certains que ces rythmes seraient trop coûteux à mettre en place et que le projet serait abandonné... je sens que je ne suis pas au bout des rebondissements.

L'image de portes d'écoles cadenassées par des maires qui s'opposent à la réforme des rythmes scolaires a marqué la rentrée scolaire 2014. À vrai dire, elle en a même choqué plus d'un.

Il est vrai qu'à l'heure où l'on parle d'ouvrir l'École sur la société, de faciliter l'accès à la formation et aux diplômes, de refaire de l'École un facteur de mobilité sociale, l'image de ces grilles verrouillées et cadenassées était on ne peut plus malvenue. On ne peut que souhaiter que cet épisode ubuesque soit le dernier avatar de l'instrumentalisation politique dont le dossier des rythmes scolaires a fait l'objet cette année.

Car si la réforme initiée par Vincent Peillon est incontestablement complexe à mettre en œuvre sur le terrain, le rôle des responsables politiques est bien de ne pas en compliquer encore l'application en la chargeant de considérations partisanes. La possibilité de reporter cette application à 2014 avait déjà produit un attentisme assez contre-productif – beaucoup préférant miser sur un abandon plutôt que de consacrer l'année à préparer leur projet –, puis c'est le renouvellement des équipes municipales en mars 2014 qui a ensuite ralenti, et souvent perturbé, la nécessaire concertation avec les personnels, les parents d'élèves, et les différents acteurs de l'accueil des enfants. Il est aujourd’hui plus que temps que chacun assume ses responsabilités et que l'on se recentre sur la mission éducative de l'École.

La semaine de 4,5 jours est désormais la règle nationale, avec toutes ses imperfections. Peut-on enfin rendre 
la parole aux acteurs de terrain et reprendre le débat de fond : comment déconcentrer le travail scolaire, pas seulement dans le primaire, pour assurer une meilleure réussite scolaire des élèves et de meilleures conditions de travail aux personnels ?

forrester1 a écrit:Reçu (encore) un mail de Sgen (le pire est que je les reçois en double):

L'image de portes d'écoles cadenassées par des maires qui s'opposent à la réforme des rythmes scolaires a marqué la rentrée scolaire 2014. À vrai dire, elle en a même choqué plus d'un.

Il est vrai qu'à l'heure où l'on parle d'ouvrir l'École sur la société, de faciliter l'accès à la formation et aux diplômes, de refaire de l'École un facteur de mobilité sociale, l'image de ces grilles verrouillées et cadenassées était on ne peut plus malvenue. On ne peut que souhaiter que cet épisode ubuesque soit le dernier avatar de l'instrumentalisation politique dont le dossier des rythmes scolaires a fait l'objet cette année.

Car si la réforme initiée par Vincent Peillon est incontestablement complexe à mettre en œuvre sur le terrain, le rôle des responsables politiques est bien de ne pas en compliquer encore l'application en la chargeant de considérations partisanes. La possibilité de reporter cette application à 2014 avait déjà produit un attentisme assez contre-productif – beaucoup préférant miser sur un abandon plutôt que de consacrer l'année à préparer leur projet –, puis c'est le renouvellement des équipes municipales en mars 2014 qui a ensuite ralenti, et souvent perturbé, la nécessaire concertation avec les personnels, les parents d'élèves, et les différents acteurs de l'accueil des enfants. Il est aujourd’hui plus que temps que chacun assume ses responsabilités et que l'on se recentre sur la mission éducative de l'École.

La semaine de 4,5 jours est désormais la règle nationale, avec toutes ses imperfections. Peut-on enfin rendre 
la parole aux acteurs de terrain et reprendre le débat de fond : comment déconcentrer le travail scolaire, pas seulement dans le primaire, pour assurer une meilleure réussite scolaire des élèves et de meilleures conditions de travail aux personnels ?

Il est évident que le SGEN devra prendre ses responsabilités? Quant à donner la parole aux "acteurs de terrain", le SGEN n'en n'a pas tenu bien compte suite à son sondage sur le métier l'an passé.

Et que signifie "déconcentrer le travail scolaire" ?

2,58 % des écoles ont choisi de faire classe le samedi matin

7 % des écoles ne font pas classe le vendredi après-midi

NVB a écrit:Sans rupture cet apprentissage se fait mieux

Le fonds d'amorçage aidant au finan­ce­ment de la réforme des rythmes sco­laires sera main­tenu en 2015–2016 pour les com­munes "les plus fra­giles". Selon l'étude d'impact du pro­jet de loi de finances, révé­lée par l'AEF, 7 600 com­munes en béné­fi­cie­ront. Toutefois, seule la part "majo­rée" du fonds d'amorçage (s'élevant aujourd'hui à 40 euros par élève) sera conservée.

Les com­munes qui rece­vront la part majo­rée du fonds d'amorçage pour­ront égale­ment béné­fi­cier d'une aide des Caisses d'allocation fami­liales (CAF) d'un mon­tant de "54 euros par an et par élève accueilli en péri­sco­laire". Ce ver­se­ment sera tou­te­fois sou­mis à "cer­taines condi­tions", notam­ment la conclu­sion d'un pro­jet éduca­tif territorial.

Pas vraiment contents: pour le moment, parents, enfants et certains enseignants ont du mal à se faire au mercredi travaillé.

Les enfants seraient épuisés le vendredi et les activités proposées ne sont pas encore vraiment plébiscitées.

« Avec la semaine de quatre jours et demi, nos enfants tombent de fatigue dès le jeudi midi », affirme Lucie Mouron. Avec Cécile Denis, ces deux mères de famille sont à l’origine de l’opération classe vide à l’école Jules Ferry dans le sillon des gilets jaunes. L’école Marcel Lefèvre est le seul établissement à avoir suivi le mouvement sur la ville.
Durant trois mercredis, les 1er, 8 et 15 octobre, elles incitent les parents à ne pas mettre leurs enfants à l’école afin de protester contre la réforme des rythmes scolaires. Avec distribution de tracts à l’appui, mercredi matin, Lucie Mouron et Cécile Denis étaient postées à l’entrée de l’école et regardaient les enfants entrer avec dépit. « Il n’est pas question de mettre des chaînes au portail de l’école et d’empêcher les enfants d’entrer. On fait ça pour le bien des enfants pas pour embêter les parents », affirmait Lucie.

The Goon a écrit:Quelles écoles ont choisi de faire classe le samedi matin ?

2,58 % des écoles ont choisi de faire classe le samedi matin

7 % des écoles ne font pas classe le vendredi après-midi

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C'est pas faux a écrit:

The Goon a écrit:Quelles écoles ont choisi de faire classe le samedi matin ?

2,58 % des écoles ont choisi de faire classe le samedi matin

7 % des écoles ne font pas classe le vendredi après-midi

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Chez moi, le maire a organisé un référendum municipal éloquent : 90 % des gens refusaient la réforme et, s'il fallait s'y résigner, 90 % préféraient le mercredi matin.
Résultat : la réforme s'est faite et on travaillle ... le samedi. Trop fort, ce maire.

The Goon a écrit: Ce ver­se­ment sera tou­te­fois sou­mis à "cer­taines condi­tions", notam­ment la conclu­sion d'un pro­jet éduca­tif territorial.

La ville de Marseille avait le temps et les moyens d'anticiper et de préparer cette rentrée dans de bonnes conditions. Elle ne l'a pas fait pour diverses raisons. Il faut bien comprendre ce qui est de la responsabilité de l'État et ce qui est de la responsabilité de la ville, comme le périscolaire. Nous ne pouvons pas travailler à la place de la mairie, et c'est à vous, parents, de faire pression.

Des difficultés ont aussi été notées, par les parents en particulier, qui s'inquiètent parfois de voir leurs enfants plus fatigués qu'avant. Mais "à chaque rentrée scolaire, les enfants sont épuisés. C'est le cas par définition dès que l'on doit s'adapter à un nouveau rythme". La ministre demance à ce que chacun attende de voir les résultats sur le moyen et le long terme.

La mairie de Pau arrivera-t-elle à maintenir le système d’horaires mis en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires ? Depuis cette année, « pour le bien-être des enfants qui suivent les activités périscolaires après l’école », la mairie n’autorise plus les parents à venir chercher les enfants après 16h15. Il faut qu’ils arrivent avant ou attendent la fin de ces activités, à 17h15, pour éviter des sorties au compte-gouttes.

Reste que des parents souhaitent venir chercher leurs enfants dès la sortie de leur travail pour les ramener chez eux ou pour leur permettre de participer à des activités périscolaires. D’où la pétition qui tourne actuellement entre parents d’élèves et qui devrait être remise très prochainement au maire François Bayrou. Autre polémique : des directeurs d’école réunis mardi à propos du Pass ont appris que deux écoles, les Lauriers et Bosquet, bénéficieraient d’un système mis en place par la mairie pour permettre aux enfants de se rendre au Conservatoire de musique et de danse.

« Les demandes seront étudiées »

« Cela veut dire que ces écoles ont des dérogations de sortie en plus d’une aide payée par la mairie. Pourquoi pas les autres écoles ? », interroge un directeur.