Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

The Goon a écrit:

soit la gamine était cochée pour le périsco, et dans ce cas c'est l'instit qui est en tort, soit elle ne l'était pas, et là c'est la municipalité qui est en tort puisque ses listings ne sont pas à jour ou ses animateurs ne font pas l'appel convenablement. Mais en aucun cas un instit d'élémentaire n'a à remettre ses élèves aux parents, il est juste tenu de les amener jusqu'à la sortie.
Les collègues ont intérêt à se bouger sinon TOUTES les erreurs de cette municipalité vont leur retomber dessus.

Normandyx a écrit:les instits du primaire laissent les enfants à la porte ou au point de répartition, mais je peux vous dire que c'est un sacré bins un peu partout, que les animateurs n'ont pas toujours la liste des participants à leur atelier et que quand ils l'ont elle n'est pas renseignée sur les absences du jour.

Pour les maternelles, les gamins sont souvent ignorants de ce qu'ils font, ils doivent être remis aux personnes désignées et quand il en reste 2 ou 2 qui ne sont pas sur la liste, elle fait quoi l'instit? j'en connais une qui terminant normalement à 16h30 n'a jamais pu quitter son école avant 16h55 l'an dernier, heureusement que les enfants sont élevés...
en prime, comme elle a évoqué le problème au conseil d'école et que l'inspecteur s'est fendu d'un courrier pour rappeler la règle et les horaires et était présent au conseil suivant, l'adjoint aux affaires scolaires (de la mairie socialiste comme beaucoup de ceux qui mettaient en place l'an dernier) a dit mezzo vocce "qu'elle le veuille ou pas, elle les fera ses 20 minutes supplémentaires, si elle voulait être payer, elle n'avait qu'à prendre un atelier...

Normandyx a écrit:les instits du primaire laissent les enfants à la porte ou au point de répartition, mais je peux vous dire que c'est un sacré bins un peu partout, que les animateurs n'ont pas toujours la liste des participants à leur atelier et que quand ils l'ont elle n'est pas renseignée sur les absences du jour.

Pour les maternelles, les gamins sont souvent ignorants de ce qu'ils font, ils doivent être remis aux personnes désignées et quand il en reste 2 ou 2 qui ne sont pas sur la liste, elle fait quoi l'instit? j'en connais une qui terminant normalement à 16h30 n'a jamais pu quitter son école avant 16h55 l'an dernier, heureusement que les enfants sont élevés...
en prime, comme elle a évoqué le problème au conseil d'école et que l'inspecteur s'est fendu d'un courrier pour rappeler la règle et les horaires et était présent au conseil suivant, l'adjoint aux affaires scolaires (de la mairie socialiste comme beaucoup de ceux qui mettaient en place l'an dernier) a dit mezzo vocce "qu'elle le veuille ou pas, elle les fera ses 20 minutes supplémentaires, si elle voulait être payer, elle n'avait qu'à prendre un atelier...

"Nous avons été obligés de céder sous la pression de l'administration et nous avons envoyé nos enfants à l'école le mercredi matin", précise Séverine Chantebel, présidente de l'association des parents d'élèves de l'école. Résignés, donc, les parents d'élèves de Carbay ? C'est aller un peu vite en besogne. "Même si nous avons plié sous la menace, nous ne baissons pas les bras et continuons de clamer haut et fort l'absurdité de cette réforme." Du coup, dans le cadre d'un appel national à boycott, personne n'a emmené les élèves à l'école de Carbay, ce mercredi matin. Le retour de la chaise vide, en somme.

Et oui, ce que dénoncent avec force les syndicats de parents d'élèves, c'est bien le prix à payer. Car les activités sportives, culturelles et ludiques proposées à leur chère progéniture jusqu'à 16 h 30 ont un coût. Ce qui n'aura aucune sorte de conséquence pour les familles inscrivant leurs enfants à la garderie ou à l'étude après 16 h 30, qui savent qu'il leur faut payer pour bénéficier de ce service complémentaire.

En revanche, les parents habitués à récupérer leurs bambins à 16 h 30 - et qui n'ont pas la possibilité d'aller les chercher à 15 h 45 (sachant que les activités périscolaires ont un caractère optionnel) - devront, eux aussi, débourser désormais quelques euros supplémentaires chaque mois.

« Ce ne sont pas les activités qui sont payantes, mais bien le fait qu'elles se déroulent sur le temps périscolaire. Or, le périscolaire a toujours été payant, tient à préciser Rose-Marie Ottavy-Sarrola. Le montant demandé à chaque famille est calculé sur la base du quotient familial et il est indexé sur le coût de la vie. Malgré tout, cela n'aura pas de répercussions sur les tarifs pratiqués pour assurer l'accueil des enfants. Les prix restent rigoureusement les mêmes. »

La protestation locale va bien au-delà, aujourd’hui du choix, du jour travaillé. Au printemps 2013, le sondage mené auprès des parents d’élèves avait laissé apparaître que plus de 53 % d’entre eux souhaitaient mettre leur enfant à l’école le samedi plutôt que le mercredi. Le choix du mercredi avait alors été imposé directement par les autorités de tutelle, et la municipalité avait décidé, dès cet été, de tester un accueil de loisirs le mercredi après-midi, dont la fréquentation reste timide.

« Nous ne sommes pas très nombreux, mais le mouvement est quand même très suivi. Près de 70 % d’absentéisme ont été comptabilisés dans les écoles de la région, et c’est un beau succès pour nous ». Caroline Chérifi, porte-parole des parents d’élèves de Noyon (Oise), a commenté ainsi, ce matin, le rassemblement organisé devant l’école Charles-Perrault, afin de montrer leur mécontentement face à la mise en place de la réforme sur les rythmes scolaires.

A l'école de la Ferme Baumet, 270 élèves sur près de 400 ont séché les cours et une trentaine de parents se sont rassemblés en fin de matinée devant l'établissement où ils ont pu rencontrer la maire.

Marie-Pierre Mouton, elle-même opposée à la réforme, va leur faire passer un questionnaire pour essayer d'améliorer les temps d'activités pédagogiques. Au lieu de trois quarts d'heure par jour (15h45-16h30), ils pourraient passer à deux fois 1h30 ou une fois 3 heures par semaine. Cela permettrait de proposer des activités plus enrichissantes aux enfants explique Marie-Pierre Mouton. Mais le changement, si changement il y a, ne pourra pas intervenir avant la rentrée 2015.

Selon nos informations, sont dans le viseur du ministère les communes qui traînent les pieds. Faute d'argent disent-elles, alors qu'elles reçoivent des sommes non négligeables au titre du fameux fonds d'amorçage : 300 millions d'euros octroyés par l'Etat l'an prochain.

The Goon a écrit:

Normandyx a écrit:Pour les maternelles, les gamins sont souvent ignorants de ce qu'ils font, ils doivent être remis aux personnes désignées et quand il en reste 2 ou 2 qui ne sont pas sur la liste, elle fait quoi l'instit? j'en connais une qui terminant normalement à 16h30 n'a jamais pu quitter son école avant 16h55 l'an dernier, heureusement que les enfants sont élevés...
en prime, comme elle a évoqué le problème au conseil d'école et que l'inspecteur s'est fendu d'un courrier pour rappeler la règle et les horaires et était présent au conseil suivant, l'adjoint aux affaires scolaires (de la mairie socialiste comme beaucoup de ceux qui mettaient en place l'an dernier) a dit mezzo vocce "qu'elle le veuille ou pas, elle les fera ses 20 minutes supplémentaires, si elle voulait être payer, elle n'avait qu'à prendre un atelier...

pourquoi les collègues de maternelle n'emmènent-elles pas systématiquement les élèves dont les parents ne sont pas à l'heure au périsco au bout de 5 minutes ? Il faudrait expliquer ça en réunion de rentrée en expliquant que c'est pour des raisons de sécurité, que parfois elles ont des réunions ou des RDV, etc prétexte prétexte, donc que cette solution a été choisie. Ca renvoie la balle à la mairie qui ne peut pas refuser.

L'article 55 de la loi de finances 2015 prévoit la prolongation du fonds d'amorçage pour la réforme des rythmes scolaires en 2015-2016. Cette prolongation est demandée par l'association des maires (AMF). Mais le projet de loi ne la prévoit que pour les communes éligibles au fonds de solidarité urbaine ou de solidarité rurale.

Contrairement aux années pré­cé­dentes, la pro­gres­sion est plus nette dans le pre­mier degré, avec 7.376 élèves sup­plé­men­taires, que dans le secon­daire. Dans les col­lèges et lycées, les effec­tifs n'augmentent en effet que de 2.372 élèves. [...] Pascal Balmand a cal­culé un "effet rythmes" cor­res­pon­dant à 1.500 élèves sup­plé­men­taires en élémen­taire, soit "moins de 0,3 enfant par école", "et la ten­dance est la même pour ce qui concerne les classes maternelles".

Selon lui, "il s'est bien mani­festé un cer­tain +effet rythmes+, mais d'une part rien ne prouve a priori son carac­tère durable, et d'autre part il ne cor­res­pond abso­lu­ment pas au raz-de-marée que d'aucuns pré­di­saient".

coindeparadis a écrit:C'est gardiennage dans la cour les jours de soleil ou Gulli les jours de pluie. Bref du culturel du pédagogique. Comme dirait notre ministre, nous avons à apprendre du périscolaire !

À Billy-Montigny, le bras de fer entre l’académie et le maire communiste Bruno Troni a même des atours rocambolesques. On vous passe le cadenassage des grilles des écoles en début d’année. Ou l’éventualité écartée à la force du bulldozer d’une mise en place d’activités périscolaires (TAP). « Mais on prendra l’argent du fonds d’amorçage (50 voire 90 euros par enfant et par an). L’État nous en pique en baissant ses dotations, on ne va pas se gêner. » À la place, une garderie seulement accessible aux enfants dont les deux parents travaillent. Et ce n’est pas tout : la mairie n’autorise plus les enseignants à rester dans leur classe le midi pour déjeuner ou même travailler. Question d’hygiène – alors qu’ils déjeunaient en salle des profs et évidemment pas en étalant le beurre de leurs sandwichs sur les tables des enfants.

Les syndicats d' enseignants et la FCPE sont montés au créneau ces jours derniers pour dénoncer l' "impréparation" de la mise en place des rythmes scolaires dans les écoles de Gap. Dans leur ligne de mire, la Ville de Gap et son maire, qui n'ont pas mis en place les activités dont bénéficient les enfants d'autres communes, et ne devraient proposer un programme d'activités qu'après les vacances de Toussaint.

Luigi_B a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Contrairement aux années pré­cé­dentes, la pro­gres­sion est plus nette dans le pre­mier degré, avec 7.376 élèves sup­plé­men­taires, que dans le secon­daire. Dans les col­lèges et lycées, les effec­tifs n'augmentent en effet que de 2.372 élèves. [...] Pascal Balmand a cal­culé un "effet rythmes" cor­res­pon­dant à 1.500 élèves sup­plé­men­taires en élémen­taire, soit "moins de 0,3 enfant par école", "et la ten­dance est la même pour ce qui concerne les classes maternelles".

Selon lui, "il s'est bien mani­festé un cer­tain +effet rythmes+, mais d'une part rien ne prouve a priori son carac­tère durable, et d'autre part il ne cor­res­pond abso­lu­ment pas au raz-de-marée que d'aucuns pré­di­saient".

En rappelant qu'avant la rentrée 2014 les rythmes n'ont concerné que 22% des élèves. Si effet rythmes il y a il sera surtout perceptible à partir de 2015.

La Ville s’est heurtée, le jour de démarrage venu, le 22 septembre, à la défaillance de plus de 100 de ces intervenants, beaucoup d’étudiants s’étant désisté, des enseignants aussi retirés du dispositif, explique Samy Kéfy-Jérome, adjoint à l’éducation, qui a dû faire appel en urgence à un vivier de 50 personnes identifiées, mais sans résoudre totalement le déficit d’encadrement qui ressenti « gravement » dans six écoles principalement

Normandyx a écrit:quelles activités construites avec des enfants de 3 à 11 ans peuvent se mettre en place en 45 minutes à la fin de journée, transferts installation et équipement éventuel compris?

en dehors de l'occupationnel, rien, je connais une maman d'une petite de 8 ans qui n'a plus de place sur son frigo pour les coloriages de mandalas... :lol:

l'organisation en une demi journée est plus cohérente si on cherche la qualité des activités, mais dans ce cas, il n'y a plus allègement des journées de classe, encore un projet pensé par des technocrates loin des réalités du terrain.  

Dans notre département la sainte alliance Snuipp UNSA FCPE s'est fendue d'une lettre à la ministre pour attirer son attention sur la coincidence avec les élections des représentants de parents, le reste ne semble pas les gêner plus que ça, sans doute sont ils plus ou moins à la manoeuvre pour écrire ces trucs, la FCPE pour supprimer notes et devoirs et les autres pour remplir les instructions des formules creuses en pédagol qu'ils adorent et instaurer de nouvelles réunions tupperware de l'éducation...