Stagiaire : envie d'abandonner

http://athon-perez-avocat.com/fonctionnaire-demission-avocat.html


Lui ne fait pas la différence en tout cas.

Bon, en gros, si on démissionne et que l'administration ne veut pas, et qu'on ne va pas bosser, on est radié pour abandon de poste. pas une surprise.
Restent à voir les conséquences de la radiation pour abandon de poste

Il faudrait voir en effet si c'est handicapant si l'on veut passer des concours de la Fonction Publique. Je n'en sais rien.

J'ai suivi le fil depuis le début et je vois maintenant que la décision est prise.
Vert.M.Raude
J'ai quitté mon emploi il y a peu pour devenir prof (et oui, quelle idée !) et ça fait un bien fou. C'est vrai que l'idéal aurait été de t'y plaire,  d'attendre de trouver autre chose,  mais à 21 ans, toutes les opportunités sont devant toi. Bonne chance !
Par ailleurs, le fonctionnement de l'éducation nationale me dépasse complètement. J'espère que je vais m'y faire verdict en septembre prochain.

En fait, je le dis parce que j'y repense, démissionner depuis la position de stagiaire, je ne sais pas si c'est la meilleure idée qui soit.

On n'a pas forcément une perception très exacte du métier depuis cette position. Mais sur cette remarque, je me laisserai volontiers corriger par d'autres, dont le témoignage aura sûrement plus de valeur que cette petite idée qui vient de me venir.

Rendash a écrit:A quel titre un employeur, quel qu'il soit, pourrait-il refuser d'accepter une démission? Si la procédure (respect du délai de préavis, entre autres) est correctement suivie?

Dans mon ancien boulot, nous avions refusé la démission d'une fille uniquement parce qu'elle se moquait de nous. Je bossais dans une petite équipe, la nana part une semaine en vacances à la Guadeloupe, tombe amoureuse, décide de rester. Elle se met en arrêt pour une semaine... ça a duré 3 mois (des arrêts envoyés depuis la Guadeloupe pour un job en région parisienne...). Pendant ce temps pour la petite boite pour laquelle je bossais impossible d'embaucher qqun, une vraie galère du boulot par dessus la tête pour tous, des plannings modifiés... Puis, elle n'a plus eu d’arrêts et à donc décidé d'abandonner son poste. Nous étions arrivé dans la période creuse de l'année. Alors quand elle a voulu démissionner, mon boss a refusé, et a continué à lui envoyer des fiches de paye à 0 euros, l’empêchant ainsi de s'inscrire à pole emploi et de bosser ailleurs. Une basse vengeance. ça a duré 4 mois pour elle, et finalement, il lui a envoyé son solde de tout compte.

Dans le privé si tu démissionnes, il faut attendre 4 mois avant d'avoir droit aux allocations chômage, au bout de 4 mois, tu peux plaider ta cause auprès de pole emploi.

PauvreYorick a écrit:En fait, je le dis parce que j'y repense, démissionner depuis la position de stagiaire, je ne sais pas si c'est la meilleure idée qui soit.

On n'a pas forcément une perception très exacte du métier depuis cette position. Mais sur cette remarque, je me laisserai volontiers corriger par d'autres, dont le témoignage aura sûrement plus de valeur que cette petite idée qui vient de me venir.

Je plussoie complètement. C'est quand même une année particulière avec des demandes et pressions de tous les côtés. Il faut voir ce que ça donne après, je pense.

Mais après, comme toujours les conseils et remarques, hein, on ne les fait que de notre petite expérience de vie, donc ils ne sont pas forcément valables, ni ne sont forcément destinés à être suivis...

PauvreYorick a écrit:En fait, je le dis parce que j'y repense, démissionner depuis la position de stagiaire, je ne sais pas si c'est la meilleure idée qui soit.

On n'a pas forcément une perception très exacte du métier depuis cette position. Mais sur cette remarque, je me laisserai volontiers corriger par d'autres, dont le témoignage aura sûrement plus de valeur que cette petite idée qui vient de me venir.

Si tant est que la cause de la démission soit le métier en lui-même J'adore être face à mes élèves, là n'est pas la question.
Pour Vert.M.Raude, le problème est peut-être différent, à elle de voir.
Mais je ne crois pas qu'il soit sage de se rendre malade en s'accrochant au boulot parce qu'on espère que ce sera différent plus tard =/

Simgajul a écrit:

Rendash a écrit:A quel titre un employeur, quel qu'il soit, pourrait-il refuser d'accepter une démission? Si la procédure (respect du délai de préavis, entre autres) est correctement suivie?

Dans mon ancien boulot, nous avions refusé la démission d'une fille uniquement parce qu'elle se moquait de nous. Je bossais dans une petite équipe, la nana part une semaine en vacances à la Guadeloupe, tombe amoureuse, décide de rester. Elle se met en arrêt pour une semaine... ça a duré 3 mois (des arrêts envoyés depuis la Guadeloupe pour un job en région parisienne...). Pendant ce temps pour la petite boite pour laquelle je bossais impossible d'embaucher qqun, une vraie galère du boulot par dessus la tête pour tous, des plannings modifiés... Puis, elle n'a plus eu d’arrêts et à donc décidé d'abandonner son poste. Nous étions arrivé dans la période creuse de l'année. Alors quand elle a voulu démissionner, mon boss a refusé, et a continué à lui envoyer des fiches de paye à 0 euros, l’empêchant ainsi de s'inscrire à pole emploi et de bosser ailleurs. Une basse vengeance. ça a duré 4 mois pour elle, et finalement, il lui a envoyé son solde de tout compte.

Dans le privé si tu démissionnes, il faut attendre 4 mois avant d'avoir droit aux allocations chômage, au bout de 4 mois, tu peux plaider ta cause auprès de pole emploi.

D'accord, mais là on n'est pas dans le même cas

Simgajul a écrit:

Rendash a écrit:A quel titre un employeur, quel qu'il soit, pourrait-il refuser d'accepter une démission? Si la procédure (respect du délai de préavis, entre autres) est correctement suivie?

Dans mon ancien boulot, nous avions refusé la démission d'une fille uniquement parce qu'elle se moquait de nous. Je bossais dans une petite équipe, la nana part une semaine en vacances à la Guadeloupe, tombe amoureuse, décide de rester. Elle se met en arrêt pour une semaine... ça a duré 3 mois (des arrêts envoyés depuis la Guadeloupe pour un job en région parisienne...). Pendant ce temps pour la petite boite pour laquelle je bossais impossible d'embaucher qqun, une vraie galère du boulot par dessus la tête pour tous, des plannings modifiés... Puis, elle n'a plus eu d’arrêts et à donc décidé d'abandonner son poste. Nous étions arrivé dans la période creuse de l'année. Alors quand elle a voulu démissionner, mon boss a refusé, et a continué à lui envoyer des fiches de paye à 0 euros, l’empêchant ainsi de s'inscrire à pole emploi et de bosser ailleurs. Une basse vengeance. ça a duré 4 mois pour elle, et finalement, il lui a envoyé son solde de tout compte.

Dans le privé si tu démissionnes, il faut attendre 4 mois avant d'avoir droit aux allocations chômage, au bout de 4 mois, tu peux plaider ta cause auprès de pole emploi.

On ne peut refuser une démission dans le privé. A partir du moment où tu envois ta dém en lettre recommandée et que tu as la preuve de la réception, je ne vois pas comment ton employeur peut te le refuser (puisque légalement il n'en a pas le droit et peut être poursuivi). Par contre, il peut ne pas te licencier en cas d'abandon de poste et effectivement trainer : là, c'est le risque de ce type de pratique.

Quel gâchis... je ne réitère pas mes arguments sur la démission , ils sont sur ce fil.

Gurdulù a écrit:Vous voulez dire que la police pourrait nous amener de force au travail ? Ou qu'elle pourrait amener directement nos élèves chez nous pour que le cours ait lieu à tout prix ? :shock: :lol:

Il est toujours mieux d'être en position parfaitement régulière pour retrouver un emploi éventuel dans la FP, surtout que certains oraux ont accès au dossier. Et c'st aussi des droits à pension qui risquent de passer à l'as. La meilleure manière de démissionner, c'est d'être radié des cadres en obtenant un autre concours de la FP , et en gardant son point d'indice et son ancienneté.

Jenny a écrit:

Gryphe a écrit:

Dalathée2 a écrit:Concrètement, combien de temps s'écoule-t-il en moyenne entre l'envoi de la lettre et la date de départ ?

Ah non Dalathée2, ne me dis pas que toi aussi. Allez, s'te plaît, reste avec nous. :etoilecoeur:

+1

C'est gentil. Je ne suis pas encore partie, mais je l'envisage sérieusement.

Dalathée2 a écrit:

Jenny a écrit:

Gryphe a écrit:
Ah non Dalathée2, ne me dis pas que toi aussi. Allez, s'te plaît, reste avec nous. :etoilecoeur:

+1

C'est gentil. Je ne suis pas encore partie, mais je l'envisage sérieusement.

Et l'enthousiasme de naguère ?
Pas de démission "sèche", hein, même conseils qu'à VertMraude. Il faut que ce qui a été accompli soit utilisé pour autre chose, "recyclé sans perte", en quelque sorte.

Dalathée2 a écrit:

Jenny a écrit:

Gryphe a écrit:
Ah non Dalathée2, ne me dis pas que toi aussi. Allez, s'te plaît, reste avec nous. :etoilecoeur:

+1

C'est gentil. Je ne suis pas encore partie, mais je l'envisage sérieusement.

Oh

Dalathée2 a écrit:

Jenny a écrit:

Gryphe a écrit:
Ah non Dalathée2, ne me dis pas que toi aussi. Allez, s'te plaît, reste avec nous. :etoilecoeur:

+1

C'est gentil. Je ne suis pas encore partie, mais je l'envisage sérieusement.

Mais... euh...

Dalathée, je suis triste de voir que tu envisages la démission, mais fais au mieux de ce que tu ressens. Si effectivement le boulot ne te convient pas (du moins, l'environnement dans lequel tu l'exerces) , ne te rends pas malade pour lui. Tu pourras toujours rebondir.

Vert-M-raude, bon courage

Et pour les vieux, on peut toujours partir en retraite avec une jouissance différée? Ça peut être refusé?

Non, je n'envisage pas de partir, c'est juste pour savoir si ça existe encore.

Hm, il semble que ça existe toujours. Les modalités sont apparemment précisées chaque année dans des circulaires de rentrée comme celle-ci : http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2014-06/circulaire_rentree_2015.pdf

Mais, si cela devait être supprimé un jour, rien ne t'empêche d'organiser toi-même le versement différé, en virant immédiatement la pension, chaque mois, sur un compte épargne sur lequel tu ne viendras te servir qu'après une certaine date. Evidemment, ça demande un peu d'auto-discipline, mais ça ne paraît pas insurmontable.

...

Je sais qu'on vous l'a déjà dit... mais essayez de tenir bon la première année ! Je vous assure que tous les professeurs ont des difficultés, non seulement pendant l'année de stage, mais même après. Si je peux vous donner un conseil : apprenez à relativiser. Faites de votre mieux chaque jour en cours, mais une fois rentrés chez vous, pensez à autre chose, faites du sport, allez au ciné, sortez avec vos copains !

C'est un métier très difficile, et surtout ce n'est pas vous le problème ! Entourez-vous de gens sympas, qui vous soutiennent et qui vous aident à dédramatiser... L'année passera vite et l'année prochaine ça ira un peu mieux ! Courage !

Gurdulù a écrit: et surtout ce n'est pas vous le problème !

Merci, Cousin !

supersoso a écrit:

PauvreYorick a écrit:En fait, je le dis parce que j'y repense, démissionner depuis la position de stagiaire, je ne sais pas si c'est la meilleure idée qui soit.

On n'a pas forcément une perception très exacte du métier depuis cette position. Mais sur cette remarque, je me laisserai volontiers corriger par d'autres, dont le témoignage aura sûrement plus de valeur que cette petite idée qui vient de me venir.

Je plussoie complètement. C'est quand même une année particulière avec des demandes et pressions de tous les côtés. Il faut voir ce que ça donne après, je pense.

Mais après, comme toujours les conseils et remarques, hein, on ne les fait que de notre petite expérience de vie, donc ils ne sont pas forcément valables, ni ne sont forcément destinés à être suivis...

Je suis d'accord avec toi et ne te corrigerai point. Mon premier poste en tant que vacataire fut une horreur, mon deuxième en tant que contractuelle préparant les écrits du CAPES exceptionnel fut pépère, mon année de CAD2 fut particulière (pas ZEP mais franchement pas loin, des soirs à me demander pourquoi je passais le concours) et cette année je suis au pays des bisounours. Mais... nous avons beaucoup de pression, nous sommes évalués/jugés/observés (tuteurs, CDE, chargés de mission) et nous savons que cette année tout se joue.
Personnellement, je jouerais le jeu jusqu'au bout ou, si la santé en prend un sérieux coup : aller voir un médecin. Ensuite, nous en sommes en automne et même si cette saison n'a aucun effet sur moi, elle affecte beaucoup de personnes.

supersoso a écrit:

Simgajul a écrit:

Rendash a écrit:A quel titre un employeur, quel qu'il soit, pourrait-il refuser d'accepter une démission? Si la procédure (respect du délai de préavis, entre autres) est correctement suivie?

Dans mon ancien boulot, nous avions refusé la démission d'une fille uniquement parce qu'elle se moquait de nous. Je bossais dans une petite équipe, la nana part une semaine en vacances à la Guadeloupe, tombe amoureuse, décide de rester. Elle se met en arrêt pour une semaine... ça a duré 3 mois (des arrêts envoyés depuis la Guadeloupe pour un job en région parisienne...). Pendant ce temps pour la petite boite pour laquelle je bossais impossible d'embaucher qqun, une vraie galère du boulot par dessus la tête pour tous, des plannings modifiés... Puis, elle n'a plus eu d’arrêts et à donc décidé d'abandonner son poste. Nous étions arrivé dans la période creuse de l'année. Alors quand elle a voulu démissionner, mon boss a refusé, et a continué à lui envoyer des fiches de paye à 0 euros, l’empêchant ainsi de s'inscrire à pole emploi et de bosser ailleurs. Une basse vengeance. ça a duré 4 mois pour elle, et finalement, il lui a envoyé son solde de tout compte.

Dans le privé si tu démissionnes, il faut attendre 4 mois avant d'avoir droit aux allocations chômage, au bout de 4 mois, tu peux plaider ta cause auprès de pole emploi.

On ne peut refuser une démission dans le privé. A partir du moment où tu envois ta dém en lettre recommandée et que tu as la preuve de la réception, je ne vois pas comment ton employeur peut te le refuser (puisque légalement il n'en a pas le droit et peut être poursuivi). Par contre, il peut ne pas te licencier en cas d'abandon de poste et effectivement trainer : là, c'est le risque de ce type de pratique.

En pratique, oui on peut démissionner (en France, avant de rejoindre l'EN, j'avais fait une rupture de contrat à l'amiable) mais comme Simgajul l'a expliqué, certains patrons peuvent casser les ovaires. En revanche, quand on démissionne on ne touche pas le chômage pendant un moment, ce qui est un peu normal.

Dalathée2 a écrit:

Jenny a écrit:

Gryphe a écrit:
Ah non Dalathée2, ne me dis pas que toi aussi. Allez, s'te plaît, reste avec nous. :etoilecoeur:

+1

C'est gentil. Je ne suis pas encore partie, mais je l'envisage sérieusement.

Ben, ninine ! Je suis attristée, Dalathée.

Dalathée : Bon courage, quel que soit ton choix.
Réfléchis bien et pense aussi à la dispo (je pense que dans ce cas, il faut finir l'année, mais ça peut être moins pénible si tu te dis que tu pars bientôt).

Verte M Raude je veux bien des nouvelles aussi.
Dalathée, encore.

Je comprends tout à fait qu'on soit découragé, fatigué, perdu, stressé, au point de penser à démissionner pendant qu'on a encore le temps. Et moi je n'ai eu aucun souci de gestion de classe, de parent ou de CDE.

Cripure a écrit:Cripure, 26 ans d'EN, je suis dans la 27e. Ce que vous décrivez m'arrive depuis trois ans. Mais la paye est bonne... Alors je tente de rester.

Moi, trente ans de boutique. Solide comme un roc, revenu de tout, l'as des as. Et puis de 2008 à 2010, pfuit, plus rien. Depuis ça va très bien mais je fais moins le malin.

Mais c'est comme ça partout, non ? 10 de marketing (entre autre) et ça m'a gonflée : nouvelles directives, nouvelle forme de management, le fric le fric le fric. Oh et encore le fric et comment manipuler les gens. Sans compter que dans le privé on n'est pas garantis un emploi à vie...

Bonjour,
Je donne quelques nouvelles pour ceux qui demandent, même s'il n'y a rien de bien nouveau.
Je suis en arrêt maladie depuis 20jours. Je ne me sens pas capable d'assurer mes cours la semaine prochaine donc je vais voir si mon médecin peut me prolonger. Au fond, je crois que prendre un arrêt ce n'est pas une solution et d'ailleurs, ça ne m'aide pas à aller mieux. Mais ai-je vraiment le choix?
Je n'arrive pas à redresser la barre, je ne peux pas aller donner des cours mais en même temps j'ai très peur de démissionner. Je me dis que c'est irréversible alors et si je me trompais !? Si je pouvais y arriver un jour ? Je ne sais plus ... Je n'arrive pas à franchir le pas et à démissionner. ça implique tellement de choses. J'ai peur de faire ce choix et de le regretter plus tard.
Je ne sais plus quoi faire.

Le collège n'arrête pas de m'appeler, pour signer des papiers, remplir les appréciations pour les conseils de classes... J'ai encore eu un entretien avec le principal de mon collège. A chaque fois c'est une torture de devoir en parler, de me justifier, d'expliquer que je n'arrive pas à continuer.

Je n'ai pas le courage qu'il faut pour remonter la pente.

Pourquoi tu ne vas pas voir un psy ? Tu changes de place, il y a des aménagements psychologiques, c'est un peu précipité pour toi, ça t'aiderait à faire évoluer les choses en douceur. Je t'y encourage !