- User5899Demi-dieu
"Si j'avais pris la décision de consulter un médecin qui, vu mon état, m'eût arrêtée parce que j'en avais un besoin vital", là, oui. Le CM, c'est la réponse médicale à un état, on est bien d'accord. Mais formuler cela en disant "je vais prolonger mon CM" comme on va acheter son pain, c'est très limite.Longyearbyen's lover a écrit:kero a écrit:Longyearbyen's lover a écrit: Fais tirer l'arrêt pour l'année scolaire complète, alors.
Et sous quel prétexte, quelqu'un qui souhaite arrêter dans l'éducation nationale après y avoir bossé deux mois, passerait une année en arrêt maladie ?
Tu m'étonnes qu'avec ce genre de conseils, certains tirent la conclusion que le métier est blindé de tir-au-flanc...
C'est ce que je me disais avant. "Longyearbyen, tu es fainéante, il ne faut pas que tu t'arrêtes, ce serait de la pure paresse". Et j'y allais.
Jusqu'au burn out.
Ce genre de remarques, Kéro, peut faire culpabiliser quelqu'un de très sérieux mais qui souffre à s'en rendre malade.
Après, il y a la colère, la haine ...
J'aurais peut être moins de colère en moi si j'avais su m'arrêter à temps.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Cripure a écrit:"Si j'avais pris la décision de consulter un médecin qui, vu mon état, m'eût arrêtée parce que j'en avais un besoin vital", là, oui. Le CM, c'est la réponse médicale à un état, on est bien d'accord. Mais formuler cela en disant "je vais prolonger mon CM" comme on va acheter son pain, c'est très limite.Longyearbyen's lover a écrit:kero a écrit:
Et sous quel prétexte, quelqu'un qui souhaite arrêter dans l'éducation nationale après y avoir bossé deux mois, passerait une année en arrêt maladie ?
Tu m'étonnes qu'avec ce genre de conseils, certains tirent la conclusion que le métier est blindé de tir-au-flanc...
C'est ce que je me disais avant. "Longyearbyen, tu es fainéante, il ne faut pas que tu t'arrêtes, ce serait de la pure paresse". Et j'y allais.
Jusqu'au burn out.
Ce genre de remarques, Kéro, peut faire culpabiliser quelqu'un de très sérieux mais qui souffre à s'en rendre malade.
Après, il y a la colère, la haine ...
J'aurais peut être moins de colère en moi si j'avais su m'arrêter à temps.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Enfin, mettre sur le même plan un cancer et les difficultés d'un stagiaireDalathée2 a écrit:Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.kero a écrit:Longyearbyen's lover a écrit: Fais tirer l'arrêt pour l'année scolaire complète, alors.
Et sous quel prétexte, quelqu'un qui souhaite arrêter dans l'éducation nationale après y avoir bossé deux mois, passerait une année en arrêt maladie ?
Tu m'étonnes qu'avec ce genre de conseils, certains tirent la conclusion que le métier est blindé de tir-au-flanc...
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
- User5899Demi-dieu
Ah, le fameux "respect", au sens bien djeun de "yari1 nadir"... Je respecte infiniment les stagiaires et je les plains sincèrement du marigot dans lequel on les fait barboter. Mais je ne pense pas que ce soit une solution admissible que de conseiller la fuite. Quand on se sent mal, oui, on va voir un médecin. Y compris un psychiatre. Et le praticien qu'on s'est choisi doit pouvoir et poser un diagnostic et proposer des solutions, parmi lesquelles le CM. Là, OK, je ne dirai rien. Mais ces fuites déguisées me heurtent, et je pense qu'on a bien le droit de le dire sans être suspecté de je ne sais quel sentiment de mépris...Ingeborg B. a écrit:Enfin, mettre sur le même plan un cancer et les difficultés d'un stagiaireDalathée2 a écrit:Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.kero a écrit:
Et sous quel prétexte, quelqu'un qui souhaite arrêter dans l'éducation nationale après y avoir bossé deux mois, passerait une année en arrêt maladie ?
Tu m'étonnes qu'avec ce genre de conseils, certains tirent la conclusion que le métier est blindé de tir-au-flanc...
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Nous sommes d'accord.Cripure a écrit:Ah, le fameux "respect", au sens bien djeun de "yari1 nadir"... Je respecte infiniment les stagiaires et je les plains sincèrement du marigot dans lequel on les fait barboter. Mais je ne pense pas que ce soit une solution admissible que de conseiller la fuite. Quand on se sent mal, oui, on va voir un médecin. Y compris un psychiatre. Et le praticien qu'on s'est choisi doit pouvoir et poser un diagnostic et proposer des solutions, parmi lesquelles le CM. Là, OK, je ne dirai rien. Mais ces fuites déguisées me heurtent, et je pense qu'on a bien le droit de le dire sans être suspecté de je ne sais quel sentiment de mépris...Ingeborg B. a écrit:Enfin, mettre sur le même plan un cancer et les difficultés d'un stagiaireDalathée2 a écrit:
Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
- User19866Expert
Personne ne vient vous dire que la tristesse que vous éprouvez à la mort de votre chat relève de l'atermoiement. Chacun ressent les choses d'une manière différente et, une nouvelle fois, il ne vous appartient pas de juger les expériences des autres à l'aune de vos propres impressions. (Je l'écris sans agressivité.)Cripure a écrit:[...] Ensuite, ce n'est pas à la Sécu de payer vos atermoiements (pardon, mais c'est comme ça que je le vois) et votre soumission. Et encore faut-il que le médecin soit d'accord avec l'idée d'un CM prolongé, ce n'est pas vous qui choisissez. De toutes façons, vous allez repiquer l'année de stage si vous avez trop d'absences, alors foutu pour foutu, montrez donc un peu les crocs (lorsqu'il y a matière, bien sûr).Leelooo a écrit:Il y a des gens qui font ça ? Je suis dans le même cas que les demoiselles, ça me rend malade et je ne peux pas lever le pied car tutrice qui me fout la pression en permanence, du coup j'ai pas d'autre choix que l'arrêt. J'ai eu une semaine et je vais essayer de prolonger là, mais j'ai peur que le médecin ne soit réticent à me prolonger longtemps. Par contre la démission c'est se retrouver sans rien donc j'aimerais prolonger l'arrêt, après tout c'est l'EN qui m'en fait voir de toutes les couleurs depuis 2 ans donc je considère que je ne leur dois aucune bienveillance. Des conseils de ce côté là ?Fais tirer l'arrêt pour l'année scolaire complète, alors.
Que la formulation vous déplaise, soit. La réalité est que personne ne "prolonge son CM" tout seul. Le conseil donné est d'aller voir un médecin en expliquant sincèrement ses difficultés. Il est évident que c'est au médecin que reviendra la décision.Cripure a écrit:"Si j'avais pris la décision de consulter un médecin qui, vu mon état, m'eût arrêtée parce que j'en avais un besoin vital", là, oui. Le CM, c'est la réponse médicale à un état, on est bien d'accord. Mais formuler cela en disant "je vais prolonger mon CM" comme on va acheter son pain, c'est très limite.Longyearbyen's lover a écrit:kero a écrit:
Et sous quel prétexte, quelqu'un qui souhaite arrêter dans l'éducation nationale après y avoir bossé deux mois, passerait une année en arrêt maladie ?
Tu m'étonnes qu'avec ce genre de conseils, certains tirent la conclusion que le métier est blindé de tir-au-flanc...
C'est ce que je me disais avant. "Longyearbyen, tu es fainéante, il ne faut pas que tu t'arrêtes, ce serait de la pure paresse". Et j'y allais.
Jusqu'au burn out.
Ce genre de remarques, Kéro, peut faire culpabiliser quelqu'un de très sérieux mais qui souffre à s'en rendre malade.
Après, il y a la colère, la haine ...
J'aurais peut être moins de colère en moi si j'avais su m'arrêter à temps.
- RendashBon génie
Ingeborg B. a écrit:Enfin, mettre sur le même plan un cancer et les difficultés d'un stagiaireDalathée2 a écrit:Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.kero a écrit:
Et sous quel prétexte, quelqu'un qui souhaite arrêter dans l'éducation nationale après y avoir bossé deux mois, passerait une année en arrêt maladie ?
Tu m'étonnes qu'avec ce genre de conseils, certains tirent la conclusion que le métier est blindé de tir-au-flanc...
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
Non, ça répond juste à la question "sous quel prétexte blabla deux mois de boulot blabla un an d'AM?". C'en est une, de raison possible, y'en a d'autres.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User19866Expert
Je répondais à la question de kero, qui sous-entendait (ou, du moins, c'est ainsi que je l'ai compris, mais j'ai pu me tromper) qu'il n'existait aucune raison de passer une année en arrêt maladie après avoir passé deux mois dans l'EN. L'exemple du cancer me paraissait indiscutable. L'analogie n'était là que pour montrer que certains cas nécessitaient bien un arrêt, indépendamment du temps travaillé auparavant.Ingeborg B. a écrit:Enfin, mettre sur le même plan un cancer et les difficultés d'un stagiaireDalathée2 a écrit:Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.kero a écrit:
Et sous quel prétexte, quelqu'un qui souhaite arrêter dans l'éducation nationale après y avoir bossé deux mois, passerait une année en arrêt maladie ?
Tu m'étonnes qu'avec ce genre de conseils, certains tirent la conclusion que le métier est blindé de tir-au-flanc...
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
EDIT : C'est tout pareil comme Rendash il a dit, en fait.
Ce commentaire ne vous honore pas. Je crois avoir exprimé les choses autrement que sous la forme : "yari1 nadir".Cripure a écrit:Ah, le fameux "respect", au sens bien djeun de "yari1 nadir"...Dalathée2 a écrit:
Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
- RendashBon génie
Baway, j'ai fait Dalathée LV2
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Sauf que, en cas de cancer, on n'est pas en CMO mais en clm, nuance importante. Sans vouloir être brutale, un stagiaire qui ne supporte pas le métier de prof au point de devoir longuement s' arrêter, doit sérieusement s' interroger sur son choix de carrière. Je voulais ainsi signifier que ces deux cas de figure ne sont absolument pas comparables. Les conditions d'entrée dans le métier sont effectivement difficiles.Dalathée2 a écrit:Je répondais à la question de kero, qui sous-entendait (ou, du moins, c'est ainsi que je l'ai compris, mais j'ai pu me tromper) qu'il n'existait aucune raison de passer une année en arrêt maladie après avoir passé deux mois dans l'EN. L'exemple du cancer me paraissait indiscutable. L'analogie n'était là que pour montrer que certains cas nécessitaient bien un arrêt, indépendamment du temps travaillé auparavant.Ingeborg B. a écrit:Enfin, mettre sur le même plan un cancer et les difficultés d'un stagiaireDalathée2 a écrit:
Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
EDIT : C'est tout pareil comme Rendash il a dit, en fait.Ce commentaire ne vous honore pas. Je crois avoir exprimé les choses autrement que sous la forme : "yari1 nadir".Cripure a écrit:Ah, le fameux "respect", au sens bien djeun de "yari1 nadir"...Dalathée2 a écrit:
Quelqu'un à qui les médecins diagnostiquent un cancer se verra sûrement arrêté longuement, quel que soit le temps passé dans l'EN. De même, quelqu'un foncièrement incapable d'aller travailler se verra sûrement prescrit un arrêt de travail.
Je ne vois pas bien l'utilité de venir exprimer cette opinion-là sur ce fil-ci, où des stagiaires font état de leur souffrance au travail. A défaut de la comprendre, peut-être pourrais-tu la respecter ?
bref, quand tu te chopes un cancer, tu n'as pas d'autre choix qu'un traitement. Si tu ne supportes pas le métier d'enseignant, tu peux démissionner. Dans le deuxième cas, il y a une alternative, dans le premier, non.
- Dadoo33Grand sage
+1000 avec Ingeborg et Cripure et je suis stagiaire
- RendashBon génie
Ingeborg, tu sais très bien que parfois ce ne sont pas les conditions d'exercice du métier qui rendent malades certains stagiaires, mais bien les conditions du stage. Tu as eu des témoignages de gens qui se plaignent d'une ESPé inutile et envahissante, de tuteurs tordus voire franchement malveillants, de la pression permanente et du chantage perpétuel à la titularisation, et j'en passe. Et, encore une fois, il n'a jamais été question de hiérarchiser la souffrance entre un cancer et autre chose, sauf dans tes posts, et je pense que ce n'était pas ton but (...j'espère).
S'il vous plaît, les stagiaires qui se posent ce genre de questions n'ont pas besoin qu'on leur serine des trucs comme ça, ils se le disent déjà bien assez tous seuls, et leur entourage IRL ne s'en fait probablement pas faute non plus. Vous désapprouvez, c'est votre droit, mais point trop n'en faut.
S'il vous plaît, les stagiaires qui se posent ce genre de questions n'ont pas besoin qu'on leur serine des trucs comme ça, ils se le disent déjà bien assez tous seuls, et leur entourage IRL ne s'en fait probablement pas faute non plus. Vous désapprouvez, c'est votre droit, mais point trop n'en faut.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Ingeborg B.Esprit éclairé
On va pas jouer le pathos. Cela peut te paraître brutal mais c'est la vraie vie.... La pression est quotidienne, bien au-delà de l'année de stage. Comment supporter ensuite des classes difficiles ou la pression des parents ?Rendash a écrit:Ingeborg, tu sais très bien que parfois ce ne sont pas les conditions d'exercice du métier qui rendent malades certains stagiaires, mais bien les conditions du stage. Tu as eu des témoignages de gens qui se plaignent d'une ESPé inutile et envahissante, de tuteurs tordus voire franchement malveillants, de la pression permanente et du chantage perpétuel à la titularisation, et j'en passe. Et, encore une fois, il n'a jamais été question de hiérarchiser la souffrance entre un cancer et autre chose, sauf dans tes posts, et je pense que ce n'était pas ton but (...j'espère).
S'il vous plaît, les stagiaires qui se posent ce genre de questions n'ont pas besoin qu'on leur serine des trucs comme ça, ils se le disent déjà bien assez tous seuls, et leur entourage IRL ne s'en fait probablement pas faute non plus. Vous désapprouvez, c'est votre droit, mais point trop n'en faut.
Dire à un stagiaire qu'il n'est pas fait pour ce métier, ce n'est pas être méchant. Au contraire, ce genre de remarque peut lui permettre d'éviter des souffrances plus grandes.
- dandelionVénérable
Rendash, je crois que ce qui choque c'est le côté 't'as qu'à te mettre en arrêt maladie'. D'une part, ça ne se fait pas comme ça, et jette le discrédit à la fois sur les enseignants et sur les médecins. D'autre part, cela a des conséquences importantes sur le stagiaire: passage à demi-traitement, dossier comportant de nombreux arrêts maladies. Sans compter que les enseignants qui ont vécu la suspicion concernant leur arrêt maladie peuvent trouver ça saumâtre.
Certes l'année de stage n'est pas facile, certes elle peut déclencher une véritable dépression, mais présenter l'arrêt maladie comme une solution, qui plus est une solution 'de facilité', ce n'est pas très responsable.
Certes l'année de stage n'est pas facile, certes elle peut déclencher une véritable dépression, mais présenter l'arrêt maladie comme une solution, qui plus est une solution 'de facilité', ce n'est pas très responsable.
- RendashBon génie
Ingeborg B. a écrit:
On va pas jouer le pathos. Cela peut te paraître brutal mais c'est la vraie vie.... La pression est quotidienne, bien au-delà de l'année de stage. Comment supporter ensuite des classes difficiles ou la pression des parents ?
Certainement pas en enfonçant le clou inutilement ici, je pense. D'ailleurs je n'ai pas vu ça sur les fils où des collègues non stagiaires sont en souffrance.
Et ce n'est pas la même chose de supporter les parents/les classes difficiles/les clips du SGEN que de subir la malveillance d'un tuteur tordu, je crois. D'ailleurs, plus d'un collègue qui en a sérieusement bavé en stage, a bien réussi ensuite, débarrassé de ces pressions particulières, d'après les témoignages que j'ai eus. Et j'espère que ceux qui en bavent vraiment cette année en stage ne se laisseront pas décourager par ton affirmation.
Après, si la réponse est "c'est brutal mais c'est la vie, c'est comme ça", c'est applicable à tout et n'importe quoi, y compris deuil et cancer. Pourtant ça choquerait pas mal de monde, m'est avis, si ce genre de réponse était donné sur un sujet comme ça. Non?
"Dire à un stagiaire qu'il n'est pas fait pour ce métier, ce n'est pas être méchant. Au contraire, ce genre de remarque peut lui permettre d'éviter des souffrances plus grandes." ET sur la base de trois posts ici, ou de trois mois de stage, tu arrives à avoir cette lucidité et cette clairvoyance? Hé bien, chapeau, je m'incline dans ce cas. J'espère que tu jugeras que je suis fait pour ça, hein, ça m'ennuierait de me battre pour quelque chose qui ne me convient pas. Tu me tiendras au courant, dis, dis?
Blague à part, si tu as voulu dire "envisager que", chaque stagiaire se pose la question, à un moment ou un autre, voire en permanence.
dandelion >> mais justement, ça ne se fait pas comme ça! Si c'est possible dans ce cas, c'est qu'il y a une bonne raison, et donc rien à redire.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- dandelionVénérable
Mais même s'ils en bavent vraiment, en quoi est-ce une solution de leur conseiller un arrêt maladie longue durée? Soit on fait une vraie dépression, et ça s'impose en effet, soit on passe un très mauvais moment mais on peut s'accrocher. Et ton affirmation comme quoi ça se passe mieux après le stage, c'est vrai, ça a été mon cas d'ailleurs, sauf que ça a été aussi pire, parce que j'ai dû changer de poste plusieurs fois.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Le problème étant que tu interprètes mal ce que les autres écriventRendash a écrit:Ingeborg B. a écrit:
On va pas jouer le pathos. Cela peut te paraître brutal mais c'est la vraie vie.... La pression est quotidienne, bien au-delà de l'année de stage. Comment supporter ensuite des classes difficiles ou la pression des parents ?
Certainement pas en enfonçant le clou inutilement ici, je pense. D'ailleurs je n'ai pas vu ça sur les fils où des collègues non stagiaires sont en souffrance.
Et ce n'est pas la même chose de supporter les parents/les classes difficiles/les clips du SGEN que de subir la malveillance d'un tuteur tordu, je crois. D'ailleurs, plus d'un collègue qui en a sérieusement bavé en stage, a bien réussi ensuite, débarrassé de ces pressions particulières, d'après les témoignages que j'ai eus. Et j'espère que ceux qui en bavent vraiment cette année en stage ne se laisseront pas décourager par ton affirmation.
Après, si la réponse est "c'est brutal mais c'est la vie, c'est comme ça", c'est applicable à tout et n'importe quoi, y compris deuil et cancer. Pourtant ça choquerait pas mal de monde, m'est avis, si ce genre de réponse était donné sur un sujet comme ça. Non?
"Dire à un stagiaire qu'il n'est pas fait pour ce métier, ce n'est pas être méchant. Au contraire, ce genre de remarque peut lui permettre d'éviter des souffrances plus grandes." ET sur la base de trois posts ici, ou de trois mois de stage, tu arrives à avoir cette lucidité et cette clairvoyance? Hé bien, chapeau, je m'incline dans ce cas. J'espère que tu jugeras que je suis fait pour ça, hein, ça m'ennuierait de me battre pour quelque chose qui ne me convient pas. Tu me tiendras au courant, dis, dis?
Blague à part, si tu as voulu dire "envisager que", chaque stagiaire se pose la question, à un moment ou un autre, voire en permanence.
dandelion >> mais justement, ça ne se fait pas comme ça! Si c'est possible dans ce cas, c'est qu'il y a une bonne raison, et donc rien à redire.
- RendashBon génie
Tu réponds toi-même à ta question, dandelion. Soit ça s'impose, soit ça ne s'impose pas. Voilà.
Et je n'affirme rien, je dis que ça a été le cas pour certains, qui en ont témoigné.
Ingeborg, suffit de m'expliquer ce que j'ai mal interprété, en quoi je l'ai mal interprété, et ce que j'aurais dû comprendre, ça ira aussi vite et ça avancera à quelque chose.
Et je n'affirme rien, je dis que ça a été le cas pour certains, qui en ont témoigné.
Ingeborg, suffit de m'expliquer ce que j'ai mal interprété, en quoi je l'ai mal interprété, et ce que j'aurais dû comprendre, ça ira aussi vite et ça avancera à quelque chose.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- VerpaNiveau 6
Est-ce que le contraire existe ? Des ESPÉ où tout va pour le mieux ?Rendash a écrit:Tu as eu des témoignages de gens qui se plaignent d'une ESPé inutile et envahissante, de la pression permanente et du chantage perpétuel à la titularisation
- RendashBon génie
Verpa a écrit:Est-ce que le contraire existe ? Des ESPÉ où tout va pour le mieux ?Rendash a écrit:Tu as eu des témoignages de gens qui se plaignent d'une ESPé inutile et envahissante, de la pression permanente et du chantage perpétuel à la titularisation
Je ne sais pas, je n'ai pas eu assez de témoignages
Mais si l'on part du principe que quand ça va mal, les stagiaires râlent, et que par conséquent s'ils ne râlent pas c'est que ça va, il y a des ESPé où tout se passe bien.
En tout cas même dans des ESPé où c'est le foutoir, des formateurs sont salués et reconnus comme très bons par des stagiaires, ce n'est pas le système qui est critiqué, ce sont les contenus et conditions.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- VerpaNiveau 6
Ce qui est drôle, c'est de lire les commentaires sur un ESPÉ différent du sien, et de remarquer que la situation est quasi-identique. Même organisation, mêmes problèmes....
- RendashBon génie
Verpa a écrit:Ce qui est drôle, c'est de lire les commentaires sur un ESPÉ différent du sien, et de remarquer que la situation est quasi-identique. Même organisation, mêmes problèmes....
Même organisation, t'es optimiste
Mais on nous a expliqué longuement qu'on payait le spots cassés cette année, les ESPé sont tout neufs, il y aura nécessairement un temps de flottement jusqu'à ce que ça roule.
Mais pas de bienveillance pour autant.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- lalilalaEmpereur
Ingeborg B. a écrit:On va pas jouer le pathos. Cela peut te paraître brutal mais c'est la vraie vie.... La pression est quotidienne, bien au-delà de l'année de stage. Comment supporter ensuite des classes difficiles ou la pression des parents ?Rendash a écrit:Ingeborg, tu sais très bien que parfois ce ne sont pas les conditions d'exercice du métier qui rendent malades certains stagiaires, mais bien les conditions du stage. Tu as eu des témoignages de gens qui se plaignent d'une ESPé inutile et envahissante, de tuteurs tordus voire franchement malveillants, de la pression permanente et du chantage perpétuel à la titularisation, et j'en passe. Et, encore une fois, il n'a jamais été question de hiérarchiser la souffrance entre un cancer et autre chose, sauf dans tes posts, et je pense que ce n'était pas ton but (...j'espère).
S'il vous plaît, les stagiaires qui se posent ce genre de questions n'ont pas besoin qu'on leur serine des trucs comme ça, ils se le disent déjà bien assez tous seuls, et leur entourage IRL ne s'en fait probablement pas faute non plus. Vous désapprouvez, c'est votre droit, mais point trop n'en faut.
Dire à un stagiaire qu'il n'est pas fait pour ce métier, ce n'est pas être méchant. Au contraire, ce genre de remarque peut lui permettre d'éviter des souffrances plus grandes.
Euh...désolée, mais si, les conditions de travail peuvent tout changer et tout faire basculer. Je suis bien placée pour le savoir. Mon année de stage a été horrible, mes années de tézédariat loin de chez moi également. Je me suis rendue malade, mais vraiment MALADE (certains le savent sur ce forum parce que je suis souvent venue pleurer ici et cracher mon désespoir), un paquet de fois. Cette année bizarrement, en poste fixe dans un bahut normal et avec une vie de couple normale, tout va bien...curieux non? On ne peut pas dire à un stagiaire, au bout de quelques mois seulement, qu'il est fait ou non pour ce métier. Non.
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- VerpaNiveau 6
Oui, les ESPÉ sont tout neufs mais les formateurs eux, ne sont pas nouveaux. C'est simplement une remise au goût du jour des IUFM avec quelques nouveaux formateurs (heureusement). La vieille structure est toujours là.Rendash a écrit:Verpa a écrit:Ce qui est drôle, c'est de lire les commentaires sur un ESPÉ différent du sien, et de remarquer que la situation est quasi-identique. Même organisation, mêmes problèmes....
Même organisation, t'es optimiste
Mais on nous a expliqué longuement qu'on payait le spots cassés cette année, les ESPé sont tout neufs, il y aura nécessairement un temps de flottement jusqu'à ce que ça roule.
Mais pas de bienveillance pour autant.
Pour les pots cassés, on a l'habitude en H-G, on a déjà fait les frais du nouveaux Capes
- RendashBon génie
Verpa a écrit:Oui, les ESPÉ sont tout neufs mais les formateurs eux, ne sont pas nouveaux. C'est simplement une remise au goût du jour des IUFM avec quelques nouveaux formateurs (heureusement). La vieille structure est toujours là.Rendash a écrit:Verpa a écrit:Ce qui est drôle, c'est de lire les commentaires sur un ESPÉ différent du sien, et de remarquer que la situation est quasi-identique. Même organisation, mêmes problèmes....
Même organisation, t'es optimiste
Mais on nous a expliqué longuement qu'on payait le spots cassés cette année, les ESPé sont tout neufs, il y aura nécessairement un temps de flottement jusqu'à ce que ça roule.
Mais pas de bienveillance pour autant.
Pour les pots cassés, on a l'habitude en H-G, on a déjà fait les frais du nouveaux Capes
Ben quoi, il est très bien ce nouveau CAPES, puisqu'on l'a eu
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- VerpaNiveau 6
Exactement il était très bien (enfin, le résultat !!).
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