- keroGrand sage
Effectivement, la titularisation est un peu moins systématique qu'avant. Ils sont devenus un peu plus regardant (à juste titre ?)
M'enfin bon, si on se concentre vraiment à faire un bon boulot sur l'année de stage, en général il n'y a pas de raison que çe ne passe pas.
M'enfin bon, si on se concentre vraiment à faire un bon boulot sur l'année de stage, en général il n'y a pas de raison que çe ne passe pas.
- User17706Bon génie
C'est vrai que tel est bien le cas, et fort heureusement (mais c'est valable en principe pour toute discipline, et certainement pas uniquement en philosophie).Parménide a écrit: l'effort demandé à des lycéens en philo est sans commune mesure avec l'effort exigé par le jury du concours aux candidats prétendant enseigner la discipline
et pourtant...Parménide a écrit: de là à dire que le concours est plus facile que ce qui se passera ensuite...
- AudreyOracle
Il suffit pour ne pas être validé de ne pas réussir à transmettre le savoir, de ne pas mettre les élèves au travail, de ne pas arriver à construire un échange pédagogique...
Evidemment, si on met les élèves en danger, là, il n'y a même pas de seconde chance, mais j'imagine que ça doit être rare... même notre ancien stagiaire qui laissait dans ses cours les élèves faire des lance-flammes avec des bombes de déo a été renouvelé...mais pas titularisé.
Evidemment, si on met les élèves en danger, là, il n'y a même pas de seconde chance, mais j'imagine que ça doit être rare... même notre ancien stagiaire qui laissait dans ses cours les élèves faire des lance-flammes avec des bombes de déo a été renouvelé...mais pas titularisé.
- User24373Neoprof expérimenté
Audrey a écrit:Il suffit pour ne pas être validé de ne pas réussir à transmettre le savoir, de ne pas mettre les élèves au travail, de ne pas arriver à construire un échange pédagogique...
Evidemment, si on met les élèves en danger, là, il n'y a même pas de seconde chance, mais j'imagine que ça doit être rare... même notre ancien stagiaire qui laissait dans ses cours les élèves faire des lance-flammes avec des bombes de déo a été renouvelé...mais pas titularisé.
Est ce que tu aurais la grille des compétences à valider par les stagiaires ? Ma tutrice m'en avait parlée, elle me l'avait montrée mais j'ai oublié de la photocopier. Et je n'ose plus la lui demander. J'ai essayé de chercher sur le net mais je ne la trouve pas.
- JPhMMDemi-dieu
http://www.education.gouv.fr/cid73215/le-referentiel-de-competences-des-enseignants-au-bo-du-25-juillet-2013.html
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AudreyOracle
Voilà le guide des tuteurs reçus à Lyon pour cette année.
- User24373Neoprof expérimenté
Parménide a écrit:+ 1Croustibapt a écrit:Parménide, selon moi, le concours est une vaste blague par rapport au métier.
Le capes de philo? Une vaste blague?
Quand je pense que tout le monde a failli s'évanouir quand j'ai parlé d'une promenade de santé
Tu devrais faire un remplacement (court pour que ça ne te bloque pas dans ta préparation au capes) en lycée pour te rendre compte de ce que c'est.
- User24373Neoprof expérimenté
Audrey a écrit:Voilà le guide des tuteurs reçus à Lyon pour cette année.
Oh ! Génial ! Merci beaucoup !
- ParménideNeoprof expérimenté
Oudemia a écrit:En tout cas tu as travaillé aujourd'hui ! Continue, quand envoies-tu le devoir ?
Et n'oublies pas le Gorgias
Après tout, tu es en (bonne) voie, même si ce n'est qu'au début du chemin...
Je vais plutôt essayer de me déplacer, pour le devoir
Pour le Gorgias la dernière fois que je l'ai ouvert j'ai commencé à souligner certaines choses, mais ça ne règle en rien mon immense problème de savoir comment lire ce que je dois lire.
Cela fait plus de 10 ans que j'étudie la philosophie en bachotant comme un élève de terminale. Je vais avoir toutes les peines du monde à sortir de ça
Et c'est le programme du capes lui-même qui me maintient dans cette position je crois. Il a une structure telle qui fait que quelqu'un de pas organisé ni méthodique et n'ayant aucune rigueur ne peut strictement rien faire.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- JPhMMDemi-dieu
Après l'avoir lu une fois comme un roman, tu sauras comment le lire une seconde fois.Parménide a écrit:Pour le Gorgias la dernière fois que je l'ai ouvert j'ai commencé à souligner certaines choses, mais ça ne règle en rien mon immense problème de savoir comment lire ce que je dois lire.
Je veux dire, lis-le de façon dé-tendue. Le livre t'enseignera lui-même comment tu dois le lire. Autrement dit, et encore une fois : c'est en lisant le Gorgias qu'on apprend comment lire le Gorgias.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- keroGrand sage
Audrey a écrit:Voilà le guide des tuteurs reçus à Lyon pour cette année.
Oula. Niveau compétences, vous êtes bien servis, en tant que tuteurs aussi.
- ParménideNeoprof expérimenté
JPhMM a écrit:Après l'avoir lu une fois comme un roman, tu sauras comment le lire une seconde fois.Parménide a écrit:Pour le Gorgias la dernière fois que je l'ai ouvert j'ai commencé à souligner certaines choses, mais ça ne règle en rien mon immense problème de savoir comment lire ce que je dois lire.
Je veux dire, lis-le de façon dé-tendue. Le livre t'enseignera lui-même comment tu dois le lire. Autrement dit, et encore une fois : c'est en lisant le Gorgias qu'on apprend comment lire le Gorgias.
Une deuxième lecture c'est toujours chronophage. J'ai tenté sur d'autres livres . Je suis à peine plus efficace en deuxième lecture. On retombe sur le vieux problème de l'exploitation générale des supports bibliographiques. Tant que j'aurai pas de maîtrise de la méthode d'exploitation (ou plutôt de celle qui me convient) je ne pourrai rien faire !
J'ai le vertige de la prise de notes face à un seul livre tout comme je suis désorienté devant le programme du concours...
Ce qui est tout à fait effrayant c'est que même ce que je lis avec le plus d'intérêt je ne sais pas m'en débrouiller. Ce n'est pas parce que ça m'intéresse que j'ai une plus grande capacité de synthèse. C'est quand même incroyable.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- RendashBon génie
Parménide a écrit:
Et c'est le programme du capes lui-même qui me maintient dans cette position je crois. Il a une structure telle qui fait que quelqu'un de pas organisé ni méthodique et n'ayant aucune rigueur ne peut strictement rien faire.
C'est valable pour le métier auquel tu te destines, également...
Tu as envisagé le fait que tu t'étais peut-être trompé de voie? Parce que si toi-même tu n'es ni organisé, ni méthodique, comment veux-tu apprendre à des ados à l'être? Si tu n'as pas de rigueur dans ton boulot, comment en exiger d'eux?
- AudreyOracle
kero a écrit:Audrey a écrit:Voilà le guide des tuteurs reçus à Lyon pour cette année.
Oula. Niveau compétences, vous êtes bien servis, en tant que tuteurs aussi.
Autant te dire que je m'en tamponne le coquillard... je m'attache à des choses simples: le stagiaire réfléchit-il à sa pratique? Arrive-t-il à faire travailler les élèves? Leur apprend-il des choses? Les aide-t-il à comprendre, à progresser? Progresse-t-il lui-même? L'essentiel est là, je pense.
- ParménideNeoprof expérimenté
J'ose espérer que ça s'apprend ! Et j'espère aussi qu'il n'est pas trop tard pour moi.Rendash a écrit:Parménide a écrit:
Et c'est le programme du capes lui-même qui me maintient dans cette position je crois. Il a une structure telle qui fait que quelqu'un de pas organisé ni méthodique et n'ayant aucune rigueur ne peut strictement rien faire.
C'est valable pour le métier auquel tu te destines, également...
Tu as envisagé le fait que tu t'étais peut-être trompé de voie? Parce que si toi-même tu n'es ni organisé, ni méthodique, comment veux-tu apprendre à des ados à l'être? Si tu n'as pas de rigueur dans ton boulot, comment en exiger d'eux?
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- keroGrand sage
Mais que de problèmes.
Aller, une petite larme. Les pleureuses, c'est à vous:
Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent des moyens.
Aller, une petite larme. Les pleureuses, c'est à vous:
Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent des moyens.
- keroGrand sage
Audrey a écrit:kero a écrit:Audrey a écrit:Voilà le guide des tuteurs reçus à Lyon pour cette année.
Oula. Niveau compétences, vous êtes bien servis, en tant que tuteurs aussi.
Autant te dire que je m'en tamponne le coquillard... je m'attache à des choses simples: le stagiaire réfléchit-il à sa pratique? Arrive-t-il à faire travailler les élèves? Leur apprend-il des choses? Les aide-t-il à comprendre, à progresser? Progresse-t-il lui-même? L'essentiel est là, je pense.
Nous sommes d'accord.
Tu as donc redéfini ta propre grille de compétences.
- AudreyOracle
Oui, mais je crains fort de ne pas être dans la droite ligne de l'ESPE.... ;-)
Ah la la, je ne serai jamais chargée de mission par un IPR, jamais je n'enseignerai à l'ESPE... *sigh*
Ah la la, je ne serai jamais chargée de mission par un IPR, jamais je n'enseignerai à l'ESPE... *sigh*
- BlackMailExpert
Comme c'est dommââââge, l'ESPE c'est tellement bien .
Sinon Parménide tu n'es pas le seul à avoir travaillé hier, j'ai passé mon week-end à préparer un pôv'contrôle et un cours pour mes 6e. Ainsi, croire que le travail s’allégera après le concours est une grossière erreur...
Quoi qu'il en soit, bon courage.
Sinon Parménide tu n'es pas le seul à avoir travaillé hier, j'ai passé mon week-end à préparer un pôv'contrôle et un cours pour mes 6e. Ainsi, croire que le travail s’allégera après le concours est une grossière erreur...
Quoi qu'il en soit, bon courage.
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- Spoiler:
I'm watching you.
- RobinFidèle du forum
Il y a effectivement trois capacités bien différentes :
- l'intérêt pour la discipline
- la capacité de rédiger une dissertation/un commentaire de textes
- la capacité d'enseigner
Le concours évalue le deuxième critère et sélectionne là-dessus, mais l'année de stage évalue la troisième. Donc, de toutes façons, il faut y passer à un moment où à un autre.
Il faut bien comprendre que ce sont trois critères différents, mais complémentaires.
Ce que je dis là est très banal, mais il faut bien s'interroger là-dessus avant de se lancer dans l'aventure, car c'en est une. L'enseignement est probablement l'un des métiers les plus difficiles, surtout aujourd'hui.
Est-ce que j'aime vraiment cette discipline ?
Est-ce que j'ai les capacités théoriques ?
Est-ce que j'ai les capacités pratiques ?
Sinon, suis-je prêt à faire les efforts pour les acquérir ?
De toutes façons, personne n'est parfait et on souffre forcément d'un manque à un moment où un autre. Il faut donc aussi être capable de faire preuve de persévérance, de souplesse, d'ouverture d'esprit, d'auto-critique, etc.
Certaines de ces qualités sont contradictoires (en apparence) comme la confiance en soi et l'humilité. La lecture de l’Éthique à Nicomaque peut nous y aider : "l'aréthé (la vertu) comme équilibre entre deux extrêmes.
- l'intérêt pour la discipline
- la capacité de rédiger une dissertation/un commentaire de textes
- la capacité d'enseigner
Le concours évalue le deuxième critère et sélectionne là-dessus, mais l'année de stage évalue la troisième. Donc, de toutes façons, il faut y passer à un moment où à un autre.
Il faut bien comprendre que ce sont trois critères différents, mais complémentaires.
Ce que je dis là est très banal, mais il faut bien s'interroger là-dessus avant de se lancer dans l'aventure, car c'en est une. L'enseignement est probablement l'un des métiers les plus difficiles, surtout aujourd'hui.
Est-ce que j'aime vraiment cette discipline ?
Est-ce que j'ai les capacités théoriques ?
Est-ce que j'ai les capacités pratiques ?
Sinon, suis-je prêt à faire les efforts pour les acquérir ?
De toutes façons, personne n'est parfait et on souffre forcément d'un manque à un moment où un autre. Il faut donc aussi être capable de faire preuve de persévérance, de souplesse, d'ouverture d'esprit, d'auto-critique, etc.
Certaines de ces qualités sont contradictoires (en apparence) comme la confiance en soi et l'humilité. La lecture de l’Éthique à Nicomaque peut nous y aider : "l'aréthé (la vertu) comme équilibre entre deux extrêmes.
- ParménideNeoprof expérimenté
BlackMail a écrit:
Sinon Parménide tu n'es pas le seul à avoir travaillé hier, j'ai passé mon week-end à préparer un pôv'contrôle et un cours pour mes 6e.
C'était surtout une plaisanterie de ma part !
Je sais que les premières années d'enseignement sont difficiles, déjà pour la simple raison qu'il faut élaborer des cours et ne pas recopier des livres (comme je le fais depuis toujours). Mais au bout d'un certain temps le travail s'allège quand meme vu qu'on "ressert" aux élèves les memes cours année après année. Tout au plus procède-t-on à des réajustements selon l'évolution du savoir universitaire et de sa propre culture générale.BlackMail a écrit:
Ainsi, croire que le travail s’allégera après le concours est une grossière erreur...
Mais ce qui m'inquiète en plus, c'est que vu toutes les difficultés que j'ai, je ne me vois absolument pas à l'heure actuelle élaborer un cours de philo dont je serais vraiment l'auteur. Enfin, j'y arriverais peut-être, mais je ne sais pas comment on procède, au fond.
Je me demande notamment si rédiger une dissertation et élaborer un cours obéissent aux mêmes règles et au même souci. Par certains aspects oui mais par d'autres non, je pense. L'état d'esprit ne doit pas être exactement le même. Mais il me parait clair que s'agissant de la philo ce qu'il y a de commun entre un travail écrit et un cours c'est la dimension problématique qui sera mise en avant. Ce doit être le plus petit dénominateur commun, je crois.
C'est quand même difficile de passer dans la peau de l'enseignant , après avoir été dans celle de l'étudiant. Surtout que mon cas est particulier vu que j'ai encore des difficultés en tant qu'étudiant et candidat. Donc à partir de là, dans ces conditions, endosser le rôle de l'enseignant est tout simplement impossible.
Heureusement que j'ai arrêté de donner des cours...
Mais encore une fois, en philo, le niveau du concours est tel que vouloir endosser le rôle de l'enseignant avant d'avoir réussi me parait souvent illogique et limite dangereux. Et c'est pas des paroles en l'air ça vu que j'ai à plusieurs reprises endossé le rôle de l'enseignant, et j'ai clairement senti à quel point je pouvais être approximatif et défaillant, notamment au niveau technique. Donc il faut en tirer les conséquences aujourd'hui.
Surtout que l'écrit du concours reste (enfin si j'ai bien compris car il y a des mois et des mois qu'une certaine incertitude plane là-dessus...) purement disciplinaire. On a beaucoup dit qu'une dimension didactique allait faire son apparition aux épreuves d'admissibilité. Or, c'est complètement faux, si j'en suis l'actualité. En philo du moins...
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- RobinFidèle du forum
Parménide a écrit:BlackMail a écrit:
Sinon Parménide tu n'es pas le seul à avoir travaillé hier, j'ai passé mon week-end à préparer un pôv'contrôle et un cours pour mes 6e.
C'était surtout une plaisanterie de ma part !Je sais que les premières années d'enseignement sont difficles, déjà pour la simple raison qu'ils faut élaborer des cours et ne pas recopier des livres (comme je le fais depuis toujours). Mais au bout d'un certain temps le travail s'allège quand meme vu qu'on "ressert" aux élèves les memes cours années après années. Tout au plus procède t on à des réajustements selon l'évolution du savoir universitaire et de sa propre culture générale.BlackMail a écrit:
Ainsi, croire que le travail s’allégera après le concours est une grossière erreur...
Mais ce qui m'inquiète en plus, c'est que vu toutes les difficultés que j'ai, je ne me vois absoument pas à l'heure actuelle élaborer un cours de philo dont je serais vraiment l'auteur. Enfin, j'y arriverais peut-être, mais je ne sais pas comment on procède, au fond.
Je me demande notamment si rédiger une dissertation et élaborer un cours obéissent aux memes règles et au meme souci. Par certains aspects oui mais par d'autres non, je pense. L'état d'esprit ne doit pas etre exactement le même. Mais il me parait clair que s'agissant de la philo ce qu'il y a de commun entre un travail écrit et un cours c'est la dimension problématique qui sera mise en avant. Ce doit etre le plus petit dénominateur commun, je crois.
C'est quand même difficile de passer dans la peau de l'enseignant , après avoir été dans celle de l'étudiant. Surtout que mon cas est particulier vu que j'ai encore des difficultés en tant qu'étudiant et candidat. Donc à partir de là, en ces conditions, endosser le rôle de l'enseignant est tout simplement impossible.
Heureusement que j'ai arrêté de donner des cours...
Mais encore une fois, en philo, le niveau du concours est tel que vouloir endosser le rôle de l'enseignant avant d'avoir réussi me parait souvent illogique et limite dangereux. Et c'est pas des paroles en l'air ça vu que j'ai à plusieurs reprises endossé le rôle de l'enseignant, et j'ai clairement senti à quel point je pouvais être approximatif et défaillant, notamment au niveau technique. Donc il faut en tirer les conséquences aujourd'hui.
Surtout que l'écrit du concours reste (enfin si j'ai bien compris car il y a des mois et des mois qu'une incertitude plane là-dessus...) purement disciplinaire. On a beaucoup dit qu'une dimension didactique allait faire son apparition aux épreuves d'admissibilité. Or, c'est complètement faux, si j'en suis l'actualité. En philo du moins...
Les inspecteurs de philo demandent actuellement aux professeurs d'élaborer leur cours comme une dissertation, en partant d'une problématique. Le cours magistral recopié dans un manuel n'est donc plus de mise. Il faut que ce soit personnel.
- retraitéeDoyen
JPhMM a écrit:Merci Fanny, Yorick et Looping
Moi aussi, je te congratule !
- retraitéeDoyen
Parménide a écrit:Gryphe a écrit:Je rappelle que pour l'année de stage, c'est deux essais max. (En partant déjà de l'idée qu'il risque de falloir deux ans.)
Et on perd le bénéfice du concours en cas d'échec?
OUI.
- GrypheMédiateur
Parménide, une possibilité est de passer un concours administratif, plus facile d'accès et pour lequel tu aurais davantage de chances de réussite dès cette année. Ensuite, tu prépares le CAPES de philo sur ton temps libre et à ton rythme.
- Une passanteEsprit éclairé
Je pense que tous les collègues ayant déjà dû refaire tous leurss cours à cause des changements (réguliers) de programme, apprécieront cette idée qu'une fois que les cours sont faits, c'est pour toute la carrière !
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