- RokayaNiveau 2
A tous! Merci pour vos réponses.
Je poserai la question au tuteur Espe.
Je n'ai pas osé contacter l'inspecteur car je ne savais pas si cela devait être sous couvert du CDE. Mais je compte bien lui en parler à la prochaine réunion des tuteurs.
Malheureusement, trop souvent, nous travaillons avec des CDE à qui on transmet une forme de mépris pour le prof.
J'en reste à mon idée que la gestion du personnel dans l'EN est catastrophique.
On pourrait demander tellement de choses aux profs sans les culpabiliser, sans les infantiliser.
Dans l'EN, la servilité ne sert à rien. Bien au contraire, les réformes sont mises en place sans conviction. C'est l'une des raisons de notre échec.
@ archeboc. Oui, je l'avoue car on touche à la corde sensible. "Vos élèves ont besoin de vous."
On repart en se sentant fautif....
Je poserai la question au tuteur Espe.
Je n'ai pas osé contacter l'inspecteur car je ne savais pas si cela devait être sous couvert du CDE. Mais je compte bien lui en parler à la prochaine réunion des tuteurs.
Malheureusement, trop souvent, nous travaillons avec des CDE à qui on transmet une forme de mépris pour le prof.
J'en reste à mon idée que la gestion du personnel dans l'EN est catastrophique.
On pourrait demander tellement de choses aux profs sans les culpabiliser, sans les infantiliser.
Dans l'EN, la servilité ne sert à rien. Bien au contraire, les réformes sont mises en place sans conviction. C'est l'une des raisons de notre échec.
archeboc a écrit:
De même que vous n'avez pas à rattraper les heures que vous manquez si l'Etat vous met en mission pour un jury d'examen, de même dans le cas d'espèce vous n'avez pas à rattraper le cours demandé par le CDE.
Vous pouvez néanmoins lui reconnaître que la tentative est bien jouée, et qu'il a failli gagner.
@ archeboc. Oui, je l'avoue car on touche à la corde sensible. "Vos élèves ont besoin de vous."
On repart en se sentant fautif....
- Lord StevenExpert
Je pense que c'est le même principe que lorsque l'entretien post inspection avait lieu sur une heure de cours, on ne rattrapait rien, fort heureusement.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- Lux_Fidèle du forum
Elyas a écrit:C'est dans la lettre de mission du tuteur normalement. Le cde outrepasse ses fonctions en demandant cela sans rémunération.
Bonjour,
J'ignorai qu'il existait une lettre de mission du tuteur. Serait-il possible d'avoir un lien ?
Merci.
- lisette83Érudit
En principe vous la recevez nominativement, il n'y a pas de modèle en ligne.
- Lux_Fidèle du forum
lisette83 a écrit:En principe vous la recevez nominativement, il n'y a pas de modèle en ligne.
Merci pour votre réponse. Je n'ai encore rien reçu (cela vient-il plus tard dans l'année ?)
Dernière question : est-ce que la mission du tuteur doit être inscrite sur notre VS ?
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Et bien, si on rattrappe les heures, in demande des HSE de Robien....Rokaya a écrit:A tous! Merci pour vos réponses.
Je poserai la question au tuteur Espe.
Je n'ai pas osé contacter l'inspecteur car je ne savais pas si cela devait être sous couvert du CDE. Mais je compte bien lui en parler à la prochaine réunion des tuteurs.
Malheureusement, trop souvent, nous travaillons avec des CDE à qui on transmet une forme de mépris pour le prof.
J'en reste à mon idée que la gestion du personnel dans l'EN est catastrophique.
On pourrait demander tellement de choses aux profs sans les culpabiliser, sans les infantiliser.
Dans l'EN, la servilité ne sert à rien. Bien au contraire, les réformes sont mises en place sans conviction. C'est l'une des raisons de notre échec.archeboc a écrit:
De même que vous n'avez pas à rattraper les heures que vous manquez si l'Etat vous met en mission pour un jury d'examen, de même dans le cas d'espèce vous n'avez pas à rattraper le cours demandé par le CDE.
Vous pouvez néanmoins lui reconnaître que la tentative est bien jouée, et qu'il a failli gagner.
@ archeboc. Oui, je l'avoue car on touche à la corde sensible. "Vos élèves ont besoin de vous."
On repart en se sentant fautif....
- lisette83Érudit
Malheureusement, on la reçoit tard dans l'année.Lux_ a écrit:lisette83 a écrit:En principe vous la recevez nominativement, il n'y a pas de modèle en ligne.
Merci pour votre réponse. Je n'ai encore rien reçu (cela vient-il plus tard dans l'année ?)
Dernière question : est-ce que la mission du tuteur doit être inscrite sur notre VS ?
En général, on en sait plus lors des réunions de tuteurs et il ne faut pas hésiter à poser alors toutes les questions aux IPR.
Sinon, elle n'apparaît pas sur la VS. C'est une mission de l'inspection.
- Lux_Fidèle du forum
lisette83 a écrit:Malheureusement, on la reçoit tard dans l'année.Lux_ a écrit:lisette83 a écrit:En principe vous la recevez nominativement, il n'y a pas de modèle en ligne.
Merci pour votre réponse. Je n'ai encore rien reçu (cela vient-il plus tard dans l'année ?)
Dernière question : est-ce que la mission du tuteur doit être inscrite sur notre VS ?
En général, on en sait plus lors des réunions de tuteurs et il ne faut pas hésiter à poser alors toutes les questions aux IPR.
Sinon, elle n'apparaît pas sur la VS. C'est une mission de l'inspection.
D'accord. Je te remercie pour tes / vos réponses.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Bonjour,
J’ai reçu un mail de mon chef me disant qu’au vu de la DGH de la rentrée prochaine, il y aurait un stagiaire pour compléter mon service, donc il me demande d’etre tutrice.
Sauf qu’hier quand on en a brièvement parlé il m’a dit que c’etait lui qui avait le dernier mot sur si le stagiaire vient ou pas et que c’etait juste parce qu’il y avait une place ds le collège qu’on avait proposé ça, pas parce que l’inspecteur me faisait confiance...
Comment cette décision est elle prise alors? (Et oui.... c’est super désobligeant pour moi, mais ça, je vais finir par avoir l'habitude avec lui).
J’ai reçu un mail de mon chef me disant qu’au vu de la DGH de la rentrée prochaine, il y aurait un stagiaire pour compléter mon service, donc il me demande d’etre tutrice.
Sauf qu’hier quand on en a brièvement parlé il m’a dit que c’etait lui qui avait le dernier mot sur si le stagiaire vient ou pas et que c’etait juste parce qu’il y avait une place ds le collège qu’on avait proposé ça, pas parce que l’inspecteur me faisait confiance...
Comment cette décision est elle prise alors? (Et oui.... c’est super désobligeant pour moi, mais ça, je vais finir par avoir l'habitude avec lui).
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- doubledeckerSage
Je pense que ton chef se fait un peu des films. À moins qu'il ne s'agisse d'une particularité académique. Ce sont les rectorats qui déterminent des berceaux pour les fonctionnaires stagiaires. En tout état de cause ce n'est pas le CDE qui décide qui sera tuteur.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Ah ok parce que vu comment il me l’a dit, j’avais l’impression d’etre un bouche trou et qu’on m’avait fait l’aumône. En revanche je lui ai dit que je ne souhaitais pas être PP si j’etais Tutrice parce que c’etait Trop sinon et il m’a dit que ça, c’etait Lui qui verrait si c’etait Effectivement trop...
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- MaellerpÉrudit
Tu es donc ravie qu'un stagiaire arrive mais puisque l'inspecteur ne te fait pas confiance tu te vois dans l'obligation de décliner sa proposition... quel comportement hallucinant de sa part ! Accepte si cela t'intéresse vraiment, vu le boulot que ça demande et le manque de volontaires il devrait plutôt réaliser le service que tu rends en acceptant.
- User17095Érudit
Les services affectent dans les établissements où c'est possible (BMP 9h à combler, ou BMP 15h converti en poste stagiaire + BMP 6h), sur le conseil de l'IA-IPR.
Ton chef peut donc avoir une influence là-dessus par la magie de l'interpersonnel...
Je ne vois pas trop quel est l'intérêt de te dire que c'est une affaire de bouche-trou, pas de confiance : que ce soit vrai ou pas, personne n'y gagne rien.
Mais quelle que soit la vérité, c'est un choix peu judicieux de refuser d'accompagner un stagiaire vis à vis de ta carrière, et c'est en soi intéressant même si c'est du boulot.
Ton chef peut donc avoir une influence là-dessus par la magie de l'interpersonnel...
Je ne vois pas trop quel est l'intérêt de te dire que c'est une affaire de bouche-trou, pas de confiance : que ce soit vrai ou pas, personne n'y gagne rien.
Mais quelle que soit la vérité, c'est un choix peu judicieux de refuser d'accompagner un stagiaire vis à vis de ta carrière, et c'est en soi intéressant même si c'est du boulot.
- RendashBon génie
pogonophile a écrit:
Mais quelle que soit la vérité, c'est un choix peu judicieux de refuser d'accompagner un stagiaire vis à vis de ta carrière, et c'est en soi intéressant même si c'est du boulot.
Quelle carrière ? :lol:
Le choix est en fait très simple :
- soit Marcelle est partante, et elle accepte, en ayant conscience de la charge de travail que ça représentera ;
- soit Marcelle n'est pas partante, et elle n'accepte pas, en ayant conscience qu'on jouera sans doute la carte du chantage et de la culpabilisation ("ho mais le pauvre stagiaire, quand même", toussah), mais ce sera à peu près tout. Le coup du "c'est une expérience intéressante", c'est du flan, si la charge de travail supplémentaire te conduit à être sur le flan dès le mois d'avril.
Quant à "c'est lui qui verrait si c'est effectivement trop", ben, non. Si ça fait trop pour toi, c'est à toi de le voir, Marcelle, pas à un chef d'établissement.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17095Érudit
Je pensais à son entretien de carrière, à sa possible volonté actuelle ou future de faire de la formation, d'encadrer d'autres stagiaires...
Effectivement si tu ne le sens pas, ce n'est pas la peine de te forcer.
Mais si tu hésites, c'est un aspect à prendre en compte.
Effectivement si tu ne le sens pas, ce n'est pas la peine de te forcer.
Mais si tu hésites, c'est un aspect à prendre en compte.
- che35Niveau 7
doubledecker a écrit:Je pense que ton chef se fait un peu des films. À moins qu'il ne s'agisse d'une particularité académique. Ce sont les rectorats qui déterminent des berceaux pour les fonctionnaires stagiaires. En tout état de cause ce n'est pas le CDE qui décide qui sera tuteur.
Chez nous c'est en tout cas comme cela que ça se passe. Cela dit on ne sait pas si les Rectorat discutent/négocient avec les établissements au préalable... Je pense que cela dépend aussi de la possibilité d'avoir un tuteur pour le stagiaire.
pogonophile a écrit:
... c'est un choix peu judicieux de refuser d'accompagner un stagiaire vis à vis de ta carrière, et c'est en soi intéressant même si c'est du boulot.
Vis à vis de la carrière peut-être, mais cela se discute, et la situation à laquelle je pense n'est pas celle de notre collègue.
Dans mon lycée nous avons un jour décidé de ne pas assurer le tutorat d'un éventuel stagiaire (qui n'a jamais été nommé et tant mieux) l'année où un de nos collègues risquait de perdre son poste pour faire place au stagiaire. Ledit collègue étant plutôt apprécié de l'administration aussi, il a été titularisé par la suite sur son poste, je ne serais pas étonné que l'administration elle-même se soit montrée défavorable à la venue d'un stagiaire. Mais de toute façon, même si nous avions décidé de ne pas prendre le stagiaire éventuellement nommé en grippe et de travailler en équipe avec lui, concernant l'inspection le problème du tuteur n'était pas résolu...
Question boulot ça dépend. J'ai eu un stagiaire qui comme moi quand j'ai débuté, avait déjà enseigné. Du coup j'ai vite constaté qu'il savait faire et je n'ai pas eu tellement de choses à lui apprendre si ce n'est les "marottes" de l'inspection, pour que cela se passe bien pour lui lors de la titularisation. La réflexion à laquelle j'ai eu droit à l'issue de la visite de titularisation m'a montré que j'avais mis dans le mille car tout s'est super bien passé. Du temps de mon stage, je n'ai eu qu'une visite de mon tuteur qui a vu que je gérais parfaitement puisqu'ayant déjà enseigné. J'avais commencé en CFA/LEP (on apprend beaucoup ) pour continuer à l'étranger dans des classes où des enfants d'ambassadeurs me tenaient la porte , et là je me retrouvais en métropole dans un "juste milieu" où j'ai vite fait de trouver mes marques.pogonophile a écrit:
... c'est en soi intéressant même si c'est du boulot.
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"Dans l'art de la guerre la destruction de l'ennemi n'est qu'un pis-aller, le raffinement suprême c'est la destruction de ses plans" Sun-Tzu l'Art de la Guerre
"La connerie c'est comme le judo, il faut se servir de la force de l'autre" Jean Yanne
- MaellerpÉrudit
Franchement, comment peut-on envisager qu'un entretien de carrière se passe bien quand 1. vous héritez d'un stagiaire, je vous demande d'être tutrice mais ne vous leurrez pas, votre professionnalisme n'y est pour rien, c'est juste que ça tombe sur vous et 2. vous me dites que ça vous semble trop avec une charge de PP mais ça ce n'est pas à vous de le décider... euh... ??????? Cela laisse entrevoir un caractère un peu particulier non ? Bien évidemment en se ne basant que sur ces deux points.
- RendashBon génie
Maellerp a écrit:Franchement, comment peut-on envisager qu'un entretien de carrière se passe bien quand 1. vous héritez d'un stagiaire, je vous demande d'être tutrice mais ne vous leurrez pas, votre professionnalisme n'y est pour rien, c'est juste que ça tombe sur vous et 2. vous me dites que ça vous semble trop avec une charge de PP mais ça ce n'est pas à vous de le décider... euh... ??????? Cela laisse entrevoir un caractère un peu particulier non ? Bien évidemment en se ne basant que sur ces deux points.
Bien d'accord avec toi.
Et un chef d'établissement, ou de manière plus générale une institution, qui n'est pas capable de comprendre que parfois on a de l'énergie à consacrer à des tâches annexes, et que parfois ça n'est pas le cas, et qui est éventuellement disposé à le faire payer plus tard ("pense à ta carrière, si tu veux un jour devenir formateur, toussah") est sacrément pourri.
Entre les tuteurs à qui l'on impose de prendre un stagiaire, et les tuteurs vicelards qui sont choisis parce que copains comme gorets avec l'IPR ou parce que capables de faire illusion, sans parler des branquignoles qui sévissent parfois dans les ESPE, on comprend assez aisément que l'année de stage soit un tel calvaire pour certains stagiaires. Et pour les tuteurs qui font le job, on balance une poignée de cacahuètes en guise d'indemnités, parce que bon, la formation initiale, après tout, ça n'est pas si important, et puis y'a l'ESPE, toussah
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17095Érudit
Rendash, ne mélange pas tout, personne n'a dit "attention, on va te le faire payer si tu refuses."
Ce n'est pas une question d'être pourri ou pas, c'est juste une question de réflexe humain. Quand on propose une mission à une personne, et qu'elle décline, la conclusion immédiate et pas forcément consciente est "ok celle-là je peux rien lui demander", et la prochaine fois on s'adresse à une autre.
Tout le monde est capable d'entendre quelque chose comme "on essaie d'avoir un enfant c'est pas la bonne année pour me lancer dans ça", personne ne s'en formalise (ok sauf quelques zozos revanchards mais ce n'est pas la norme).
Mais quand un IPR suit plusieurs centaines d'enseignants, il faut envisager que la seule chose dont il se souvienne un an plus tard, c'est le refus, pas sa raison, ça n'en fait pas pour autant l'incarnation d'une institution pourrie.
Ce n'est pas une question d'être pourri ou pas, c'est juste une question de réflexe humain. Quand on propose une mission à une personne, et qu'elle décline, la conclusion immédiate et pas forcément consciente est "ok celle-là je peux rien lui demander", et la prochaine fois on s'adresse à une autre.
Tout le monde est capable d'entendre quelque chose comme "on essaie d'avoir un enfant c'est pas la bonne année pour me lancer dans ça", personne ne s'en formalise (ok sauf quelques zozos revanchards mais ce n'est pas la norme).
Mais quand un IPR suit plusieurs centaines d'enseignants, il faut envisager que la seule chose dont il se souvienne un an plus tard, c'est le refus, pas sa raison, ça n'en fait pas pour autant l'incarnation d'une institution pourrie.
- MaellerpÉrudit
Pogonophile, la réaction du CDE sur les deux points évoqués vous semble normale ? J'ai été tutrice plusieurs années, y compris en Rep+. On m'a toujours respectueusement demandé mon accord en me remerciant par avance si j'acceptais la charge de travail, j'ai déjà refusé et on est revenu vers moi poliment l'année d'après. J'ai dit oui ou non, selon les classes et les projets dans lesquels je m'étais engagée pour l'année suivante et je n'ai jamais eu l'impression qu'on m'en tenait rigueur. C'est si compliqué de souhaiter et obtenir des rapports normaux ?Je réalise parfois en venant ici que j'ai eu bien de la chance dans ma carrière de ne pas avoir croisé de chef ou d'IPR en manque de reconnaissance et obligé de manifester son autorité par un comportement pour le moins... indélicat.
- RendashBon génie
pogonophile a écrit:Rendash, ne mélange pas tout, personne n'a dit "attention, on va te le faire payer si tu refuses."
Ce n'est pas une question d'être pourri ou pas, c'est juste une question de réflexe humain. Quand on propose une mission à une personne, et qu'elle décline, la conclusion immédiate et pas forcément consciente est "ok celle-là je peux rien lui demander", et la prochaine fois on s'adresse à une autre.
Tout le monde est capable d'entendre quelque chose comme "on essaie d'avoir un enfant c'est pas la bonne année pour me lancer dans ça", personne ne s'en formalise (ok sauf quelques zozos revanchards mais ce n'est pas la norme).
Mais quand un IPR suit plusieurs centaines d'enseignants, il faut envisager que la seule chose dont il se souvienne un an plus tard, c'est le refus, pas sa raison, ça n'en fait pas pour autant l'incarnation d'une institution pourrie.
C'est précisément le problème que je soulève : passer de "une personne décline une mission à un moment M", à "ok celle-là je peux rien lui demander", c'est une façon malsaine de voir les choses. Présenter les choses comme elles ont été présentées à Marcelle, d'après ce qu'elle nous raconte, c'est également malsain.
Malsain + malsain = pourri, loi mathématique de base
Ça ne revient évidemment pas à dire que tout CDE est par nature pourri, ni tout insp... heu, ouais, bon Jusqu'à présent, j'ai plutôt eu de bons chefs d'établissement, avec lesquels je pouvais travailler, quels que puissent être nos désaccords. Mais le jour où un type vient me demander d'être tuteur parce qu'il y a une place dans le collège et que je suis le seul disponible, et non parce que l'institution me juge digne de confiance, et ajoute qu'il est le seul à pouvoir dire si ça fait trop pour moi ou pas, il ira gentiment se faire agréger ailleurs.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17095Érudit
Il me semble bien avoir dit :
Mais comme ça ne semble apparemment pas suffire à dissiper le trouble et qu'il faut encore justifier et rejustifier, je vais le dire en lisible : je ne suis pas solidaire du collègue que décrit Marcelle et je n'approuve pas ses méthodes .
Ce que je dis, je le dis pour Marcelle, pas pour moi ni pour lui.
Une fois ceci posé, peut-être sera-t-il audible, avec suffisamment de précautions oratoires, que d'une manière générale, il n'est pas toujours avisé de refuser une proposition de mission, parce que rien ne dit qu'elle sera renouvelée, c'est plus souvent l'inverse qui se produit, et que oui parfois c'est de la mesquinerie, et que oui parfois c'est de la malveillance, mais aussi tout de même, de temps en temps, c'est juste qu'on préfère proposer à une personne quand on est sûr de son accord que quand on ne l'est pas, et que oui c'est injuste, et non ce n'est pas normal, mais souvent c'est comme ça que ça se passe, et ça peut être utile de garder à l'esprit que les gens ne sont pas parfaits, et qu'ils font des choix pas toujours rationnels, basés sur l'expérience passée et sur des souvenirs parfois pas très précis, et que ce n'est pas malsain en soi, c'est juste maladroit.
Edit : non mais en fait on va faire simple parce que je m'agite mais ça ne mènera nulle part.
Partons du principe que le chef de Marcelle et les IPR autour sont des pourris irrémédiables.
Posons donc comme base qu'ils sont rancuniers et mal intentionnés.
Qu'est-ce qui est le plus utile pour Marcelle : avoir raison, ou être pragmatique ?
Je ne vois pas trop quel est l'intérêt de te dire que c'est une affaire de bouche-trou, pas de confiance : que ce soit vrai ou pas, personne n'y gagne rien.
Mais comme ça ne semble apparemment pas suffire à dissiper le trouble et qu'il faut encore justifier et rejustifier, je vais le dire en lisible : je ne suis pas solidaire du collègue que décrit Marcelle et je n'approuve pas ses méthodes .
Ce que je dis, je le dis pour Marcelle, pas pour moi ni pour lui.
Une fois ceci posé, peut-être sera-t-il audible, avec suffisamment de précautions oratoires, que d'une manière générale, il n'est pas toujours avisé de refuser une proposition de mission, parce que rien ne dit qu'elle sera renouvelée, c'est plus souvent l'inverse qui se produit, et que oui parfois c'est de la mesquinerie, et que oui parfois c'est de la malveillance, mais aussi tout de même, de temps en temps, c'est juste qu'on préfère proposer à une personne quand on est sûr de son accord que quand on ne l'est pas, et que oui c'est injuste, et non ce n'est pas normal, mais souvent c'est comme ça que ça se passe, et ça peut être utile de garder à l'esprit que les gens ne sont pas parfaits, et qu'ils font des choix pas toujours rationnels, basés sur l'expérience passée et sur des souvenirs parfois pas très précis, et que ce n'est pas malsain en soi, c'est juste maladroit.
Edit : non mais en fait on va faire simple parce que je m'agite mais ça ne mènera nulle part.
Partons du principe que le chef de Marcelle et les IPR autour sont des pourris irrémédiables.
Posons donc comme base qu'ils sont rancuniers et mal intentionnés.
Qu'est-ce qui est le plus utile pour Marcelle : avoir raison, ou être pragmatique ?
- RendashBon génie
Tu deviens parano, camarade : je ne t'ai pas accusé de partager sa façon de faire tordue, j'ai juste écrit que c'était une façon de faire tordue, et que ce n'était pas isolé
Là où nos avis divergent, c'est que contrairement à toi, je vois là-dedans plus souvent de la mesquinerie et de la malveillance que de la maladresse, et c'est ça qui me fait dire que le comportement de l'institution vis-à-vis de ses agents est devenu pourri.
Là où nos avis divergent, c'est que contrairement à toi, je vois là-dedans plus souvent de la mesquinerie et de la malveillance que de la maladresse, et c'est ça qui me fait dire que le comportement de l'institution vis-à-vis de ses agents est devenu pourri.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17095Érudit
@rendash
Je répondais surtout à Maellerp : "la réaction du CDE sur les deux points évoqués vous semble normale ?"
Peu importe ce que j'en pense, normal ou pas normal. Je préfère me pencher sur ce qui est utile à Marcelle.
Je répondais surtout à Maellerp : "la réaction du CDE sur les deux points évoqués vous semble normale ?"
Peu importe ce que j'en pense, normal ou pas normal. Je préfère me pencher sur ce qui est utile à Marcelle.
- MaellerpÉrudit
Alors déjà je comprends les choses en général même quand on ne me crie pas dessus en rouge.
Avec un chef capable d'argumenter comme celui de Marcelle le fait, j'aurais tendance à me dire qu'accepter m'apportera davantage d'ennuis que de réjouissances. Et que de toutes façons un tel chef n'est vraisemblablement pas là pour m'aider dans ma carrière quoi que je fasse. Donc autant faire ce qui me plaît en attendant des jours meilleurs sans penser que ma décision quelle qu'elle soit m'évitera des emm... futurs.
Avec un chef capable d'argumenter comme celui de Marcelle le fait, j'aurais tendance à me dire qu'accepter m'apportera davantage d'ennuis que de réjouissances. Et que de toutes façons un tel chef n'est vraisemblablement pas là pour m'aider dans ma carrière quoi que je fasse. Donc autant faire ce qui me plaît en attendant des jours meilleurs sans penser que ma décision quelle qu'elle soit m'évitera des emm... futurs.
- gauvain31Empereur
pogonophile a écrit:@rendash
Je répondais surtout à Maellerp : "la réaction du CDE sur les deux points évoqués vous semble normale ?"
Peu importe ce que j'en pense, normal ou pas normal. Je préfère me pencher sur ce qui est utile à Marcelle.
Non, moi ça ne m'importe pas Je suis curieux de ton avis Pogonophile. J'ai envie de savoir comment tu raisonnes
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