- TristanaVénérable
fracflo a écrit:Tristana a écrit: Mais à la base, ce qui est important, c'est que les enfants puissent choisir. Et si leur choix ne sont pas "normés", qu'on ne les dissuade pas de s'épanouir comme ils le souhaitent. C'est aussi simple que ça (et ce n'est vraiment pas grand-chose, juste un peu d'ouverture d'esprit et de tolérance).
Choisir!? Mais choisir à partir de quoi? Il faut bien qu'ils aient des modèles et des repères!
Maupassant n'aurait rien fait sans Flaubert ; les garçons ne sont rien sans le modèle paternel, les filles ne sont rien sans le modèle maternel.
Tout le monde ne peut pas devenir tout le monde, autrement tous les repères s'effondrent, la société n'est plus qu'un amas d'egos, et il n'y a plus de morale (puisqu'au fond tout se vaut, le seul critère valable étant l'épanouissement de l'enfant!).
Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit. Atteindront-ils un jour l'âge adulte?
Je crois qu'il y a des tas d'enfants qui ont été élevés sans père / mère, et qui s'en sont très bien sortis...
D'ailleurs vous parlez d'autre chose : moi je parlais des jouets, vous vous me parlez des repères parentaux. Que je sache, ma mère ne jouait pas aux Barbies et ne s'habillait pas en rose... pourtant c'est bien ces jouets-là qu'on m'a proposés.
Quant au choix, ça me semble simple : on a un enfant, et on lui propose plusieurs jouets. On les met en face de lui, et il choisit. On sait tous que les enfants ont des préférences individuelles, ils choisissent souvent eux-mêmes leur doudou (au grand dam des parents qui avaient acheté une jolie peluche adorable quand l'enfant va préférer se traîner un vieux mouchoir jusqu'à son adolescence) ; pourquoi donc simplement ne pas les laisser décider des éléments avec lesquels ils veulent jouer ?
Non, décidément, votre histoire de repères parentaux ne tient pas. Les femmes conduisent autant que les hommes, les enfants voient leurs mères conduire, pourtant c'est aux petits garçons qu'on impose de jouer avec des voitures. Vous ne trouvez pas ça complètement idiot et arbitraire ?
J'édite : il serait quand même de bon ton de ne pas tirer de conclusions hâtives sur la personnalité de vos interlocuteurs, ou alors moi aussi je peux vous fleurir de gentils adjectifs pour vous définir (comme réactionnaire et obtus, par exemple).
- BalthamosDoyen
fracflo a écrit:Tristana a écrit: Mais à la base, ce qui est important, c'est que les enfants puissent choisir. Et si leur choix ne sont pas "normés", qu'on ne les dissuade pas de s'épanouir comme ils le souhaitent. C'est aussi simple que ça (et ce n'est vraiment pas grand-chose, juste un peu d'ouverture d'esprit et de tolérance).
Choisir!? Mais choisir à partir de quoi? Il faut bien qu'ils aient des modèles et des repères!
Maupassant n'aurait rien fait sans Flaubert ; les garçons ne sont rien sans le modèle paternel, les filles ne sont rien sans le modèle maternel.
Tout le monde ne peut pas devenir tout le monde, autrement tous les repères s'effondrent, la société n'est plus qu'un amas d'egos, et il n'y a plus de morale (puisqu'au fond tout se vaut, le seul critère valable étant l'épanouissement de l'enfant!).
Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit. Atteindront-ils un jour l'âge adulte?
Et quand on considère la norme mauvaise ? Quand la norme entre en conflit avec des valeurs comme l'égalité?
La norme est faite pour évoluer. Comme écrit précédemment par d'autres contributeurs, il y a tellement d'exemples d'évolution de ces normes et heureusement pour notre société.
Oui, aujourd'hui les pauvres ont le droit de vote (suffrage universel), oui les femmes ont le droit de vote et oui il n'y a pas de métier ou d'activités réservées aux femmes ou aux hommes.
Pour les modèles, libre à nous d'en trouver, mais je ne vois pas pourquoi imposer un modèle masculin aux garçons et un modèle féminin aux filles (si je suis ton exemple).
Enfin, un peu d'histoire, il me semble que mon grand père n'a pas été élevé comme mon père l'a été. Et moi de même. Question modèle et reproduction de normes, on a fait mieux.
- PseudoDemi-dieu
fracflo a écrit:Tristana a écrit: Mais à la base, ce qui est important, c'est que les enfants puissent choisir. Et si leur choix ne sont pas "normés", qu'on ne les dissuade pas de s'épanouir comme ils le souhaitent. C'est aussi simple que ça (et ce n'est vraiment pas grand-chose, juste un peu d'ouverture d'esprit et de tolérance).
Choisir!? Mais choisir à partir de quoi? Il faut bien qu'ils aient des modèles et des repères!
Maupassant n'aurait rien fait sans Flaubert ; les garçons ne sont rien sans le modèle paternel, les filles ne sont rien sans le modèle maternel.
Tout le monde ne peut pas devenir tout le monde, autrement tous les repères s'effondrent, la société n'est plus qu'un amas d'egos, et il n'y a plus de morale (puisqu'au fond tout se vaut, le seul critère valable étant l'épanouissement de l'enfant!).
Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit. Atteindront-ils un jour l'âge adulte?
Mais oui, bien sûr, si les filles se mettent au foot et les garçons à la broderie, on va droit à la barbarie. C'est évident.
Vous me semblez parfait pour le rôle du troll, vous. Ne changez rien, vous êtes parfait.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- KimberliteExpert
Bonsoir,Robin a écrit:
Dans une société "démocratique", le sentiment d'appartenance à un "ordre", à une communauté a tendance à s'effacer au profit de la "liberté individuelle". Ce changement a de nombreux aspects positifs, mais pose aussi un certain nombre de problèmes. Dans la société d'Ancien Régime, le serf "n'enviait" pas (ne rivalisait pas avec) le chevalier parce que la distance qui les séparait était infranchissable. Il ne pouvait pas y avoir de rivalité entre eux, mais seulement entre égaux (les guerres, les tournois). Dans la société moderne, marquée par les valeurs démocratiques et égalitaires (Liberté, Égalité...), les possibilités d'accès aux fonctions et aux titres n'est plus héréditaire. Chacun est invité à aller le plus haut possible, à "s’épanouir" et donc à rivaliser avec tous les autres (la notion de "mérite individuel" apparaît avec la Révolution française et Napoléon qui en est le continuateur).
René Girard parle dans Mensonge romantique et vérité romanesque du passage de la "médiation externe" à la "médiation interne" : Don Quichotte imite Amadis de Gaulle, mais ne rivalise pas avec lui car la distance qui les sépare est infranchissable. La médiation interne est, selon lui, le véritable sujet de la littérature moderne (Flaubert, Stendhal, Proust, Dostoïevski). Ces auteurs montrent des "héros" littéralement torturés par la rivalité, la jalousie, la frustration et les innombrables souffrances engendrées par la "médiation interne" : l'imitation d' un rival qui vous oppose la résistance mécanique de son propre désir vers le même objet.
Il n'est question dans la société actuelle que d'être "absolument soi-même", de choisir ses propres normes, de ne ressembler à personne, mais le désir peut conduire à des paradoxes, comme celui de la mode : on veut différer, on diffère de la même manière que le premier qui diffère et à la fin tout le monde finit par se ressembler.
Le retour au "bon vieux temps" n'est ni possible, ni forcément souhaitable, mais il faut réfléchir aux condition nouvelles crées par l'affaiblissement des normes collectives et l'abaissement (relatif) des "barrières sociales" en tenant compte de l'hypermimétisme humain.
Je ne sais pas si à la fin tout le monde finit par se ressembler... j'espère que non, mais n'en ai pas la certitude, et certaines tendances actuelles me gênent aussi.
Notons aussi qu'une différentiation artificielle (chacun cherchant à être "original", dans le but d'être simplement différent) amène une certaine diversité, mais pas nécessairement une diversité enrichissante (c'est artificiel).
La liberté n'est pas nécessairement la clé du bonheur. C'est même parfois le contraire.
Un de mes amis, bien plus âgé que moi, disait de façon un peu provocante qu'à son avis, il y aurait moins de divorces si les parents continuaient à choisir le futur épouse ou la future épouse de leurs enfants. Il argumentait qu'au final, les parents connaissent très bien leurs enfants et ont l'expérience pour eux. Je ne saurais dire s'il a raison ou non, mais je sais que mes grands-parents ont été mariés par leurs parents et se sont aimés toute leur vie... Evidemment, à l'heure actuelle, on considère comme choquante une telle pratique, et on ne peut nier la violence que représentent de nombreux mariages forcés.
Pour en revenir aux stéréotypes et à la différence entre hommes et femmes, il est certain qu'on ne peut pas si facilement quantifier la part de bonheur à pouvoir suivre une voie différente de celle des stéréotypes, la part de souffrance, ni savoir si facilement si, à l'échelle 'une population, on n'aurait pas une "quantité de bonheur" globalement meilleure si la majorité peut se reposer sur une image de soi et un rôle à jouer dans la société bien établi.
C'est pour cette raison qu'il faut se garder, à mon avis, non seulement de chercher une uniformisation (remplacer une norme par un autre), mais aussi de dénoncer les personnes qui se sentent bien en entrant parfaitement dans la "norme" (aucun problème qu'une fille aime le rose, ait envie de pouponner, etc... ça n'a rien de gnagnan ou de dévalorisant par exemple).
Petite digression, je viens de voir un reportage intéressant sur les femmes de grandes taille, où l'on mesure les proportions que peut parfois prendre la pression sociale sur les individus qui s'écartent de la norme:
https://www.youtube.com/watch?v=3GOhSlS08GM
(On peut aussi regarder celui qui m'a amené là, qui pose la question de l'origine des différences de taille entre hommes et femmes, sans vraiment apporter de réponse claire d'ailleurs https://www.youtube.com/watch?v=zwx--NC6I1Y&app=desktop ).
Cordialement,
K.
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- Spoiler:
- KimberliteExpert
Je suis d'accord avec vous dans l'idée que les enfants aient besoin de repères. Vous parliez de morale: oui, évidemment il faut que les enfants aient des repères dans ce domaine, qu'ils soient entourés d'adultes qui leur permettent de se repérer dans ce monde, qu'ils comprennent ce qui peut faire souffrir l'autre, qu'il comprennent la valeur du travail, du respect, etc...fracflo a écrit:Tristana a écrit: Mais à la base, ce qui est important, c'est que les enfants puissent choisir. Et si leur choix ne sont pas "normés", qu'on ne les dissuade pas de s'épanouir comme ils le souhaitent. C'est aussi simple que ça (et ce n'est vraiment pas grand-chose, juste un peu d'ouverture d'esprit et de tolérance).
Choisir!? Mais choisir à partir de quoi? Il faut bien qu'ils aient des modèles et des repères!
Maupassant n'aurait rien fait sans Flaubert ; les garçons ne sont rien sans le modèle paternel, les filles ne sont rien sans le modèle maternel.
Tout le monde ne peut pas devenir tout le monde, autrement tous les repères s'effondrent, la société n'est plus qu'un amas d'egos, et il n'y a plus de morale (puisqu'au fond tout se vaut, le seul critère valable étant l'épanouissement de l'enfant!).
Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit. Atteindront-ils un jour l'âge adulte?
Il peut aussi paraître une question de bon sens que les enfants aient des repères sur la question de la sexualité: qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme, comment on fait les enfants...
Ensuite, j'ai plus de mal à vous suivre dans l'histoire de "modèle maternel"/"modèle paternel" dans le sens ou vous semblez sous-entendre que ces modèles devraient être fondamentalement différents.
Pour vous, un enfant dont le père serait la douceur même, plus câlin que la maman, qui elle "porterait plutôt la culotte" comme l'on disait avant, ce serait une catastrophe au niveau éducatif? Pensez-vous qu'il risquerait, si c'est un garçon, de devenir homosexuel? (Pour information, aucune étude n'a réussi à corroborer l'idée répandu que l'homosexualité viendrait de ce type d'histoire familiale).
Pensez-vous que tous les enfants élevés uniquement par des femmes ont un problème d'identité? Et ceux qui sont seulement élevés par leur père?
Notez bien qu'ici, personne ne prône l'idée que "tout le monde devienne tout le monde". Les repères sont nombreux dans notre société, mais la piste n'est plus balisée de façon unidirectionnelle comme avant. Une petite fille peut tout autant rêver d'être mannequin, chanteuse, scientifique, écrivaine, etc... ou simplement maman épanouie ou bonne cuisinière car, heureusement, ces différents modèles sont proposés par les médias (de façon pas nécessairement équilibrée, mais au moins, on peut trouver des exemples de personnalités positives, qui correspondant à ces différents itinéraires de vie). Trouvez-vous si regrettable que l'on ne propose plus actuellement aux femmes la seule alternative qui était la norme il y a quelques dizaines d'années: la bonne mère de famille, qui tient bien son ménage et prépare le repas à son homme qui revient du travail?
Au risque de me répéter, je n'ai rien contre cet idéal de vie, dont certains aspect me plaisent (j'apprécie de cuisiner à mes heures, je regrette de ne pas savoir tricoter et je comprends très bien celles... et ceux qui aiment ça, et pour moi faire le choix d'être "femme au foyer" est un choix que je respecte et comprends).
Cordialement,
K.
- DimkaVénérable
Un peu comme ces doux rêveurs qui ont accordé le droit de vote aux femmes, qui les ont autorisées à travailler sans l’autorisation de leur père ou de leur époux, à posséder un compte en banque, à prendre des décisions, à divorcer ? Ça, ça a contribué à gommer les normes sexuées et à rendre flous les genres… Rendez-vous compte : on a maintenant des femmes médecins, professeurs, ministres, cosmonautes, ou pire encore…fracflo a écrit:Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit.
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- ddavNiveau 4
Dimka a écrit:Un peu comme ces doux rêveurs qui ont accordé le droit de vote aux femmes, qui les ont autorisées à travailler sans l’autorisation de leur père ou de leur époux, à posséder un compte en banque, à prendre des décisions, à divorcer ? Ça, ça a contribué à gommer les normes sexuées et à rendre flous les genres… Rendez-vous compte : on a maintenant des femmes médecins, professeurs, ministres, cosmonautes, ou pire encore…fracflo a écrit:Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit.
Vous admettrez que mettre les femmes au travail en a aliéné un nombre certain ? Je pense à plein de caissières à temps partiel condamnées à la double ou triple journée et qui n'ont pas le choix, contrairement à la bourgeoise riche.
Alors que si on leur avait dit qu'il est très respectable de s'occuper de leurs enfants, elles auraient peut être été plus heuseuses en assumant ce qui fait leur spécificité de femme au lieu de se mesurer aux hommes sur leur terrain.
- InvitéInvité
Herrelis a écrit:Alors soyons clair... regarde un peu les rayons jouets... et demande-toi ce qu'il se passe quand un garçon veut une poupée ou une fille un garage? Dans le meilleur des cas, les parents flippent un peu et offre le jouet, dans le pire, on redirige la petite vers les fameux "ma cuisine et ma machine à laver comme les grandes" et les garçons vers les armes et les outils.
Gamine j'ai joué avec des poupée ET des petites voitures et je suis hétéro... y'a comme un blême.
Les jouets préférés de ma fille (mais la fille est...rose ) qui se vendent très bien dans les magasins de jouets :
- FelixANiveau 6
ddav a écrit:Dimka a écrit:Un peu comme ces doux rêveurs qui ont accordé le droit de vote aux femmes, qui les ont autorisées à travailler sans l’autorisation de leur père ou de leur époux, à posséder un compte en banque, à prendre des décisions, à divorcer ? Ça, ça a contribué à gommer les normes sexuées et à rendre flous les genres… Rendez-vous compte : on a maintenant des femmes médecins, professeurs, ministres, cosmonautes, ou pire encore…fracflo a écrit:Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit.
Vous admettrez que mettre les femmes au travail en a aliéné un nombre certain ? Je pense à plein de caissières à temps partiel condamnées à la double ou triple journée et qui n'ont pas le choix, contrairement à la bourgeoise riche.
Alors que si on leur avait dit qu'il est très respectable de s'occuper de leurs enfants, elles auraient peut être été plus heuseuses en assumant ce qui fait leur spécificité de femme au lieu de se mesurer aux hommes sur leur terrain.
Ce serait bien aussi de se renseigner: les femmes n'ont pas commencé à travailler en obtenant le droit de vote ou un compte en banque autonome, ni même pendant les guerres mondiales...
Je suis sidérée qu'au XXIème siècle, sur un forum d'enseignants, certains renvoient encore les femmes à leurs marmots et à leur cuisine en invoquant leur "spécificité de femme" (donc naturelle, j'imagine)...
- DimkaVénérable
Non, je n’admettrai pas un tel sophisme. Les femmes du peuple ont toujours travaillé dur, tant dans le monde rural qu’en ville, et le travail est aussi aliénant pour les hommes que pour elles. Donc ce n’est pas renvoyer les femmes à leurs casseroles (un travail aussi… mais non rémunéré ?) qu’il faut, mais lutter pour les conditions de tous. Les rêves éveillés sur un passé fantasmé, ça va cinq minutes…ddav a écrit:Vous admettrez que mettre les femmes au travail en a aliéné un nombre certain ? Je pense à plein de caissières à temps partiel condamnées à la double ou triple journée et qui n'ont pas le choix, contrairement à la bourgeoise riche.
Alors que si on leur avait dit qu'il est très respectable de s'occuper de leurs enfants, elles auraient peut être été plus heuseuses en assumant ce qui fait leur spécificité de femme au lieu de se mesurer aux hommes sur leur terrain.
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- Spoiler:
- InvitéInvité
Lornet a écrit:Herrelis a écrit:Alors soyons clair... regarde un peu les rayons jouets... et demande-toi ce qu'il se passe quand un garçon veut une poupée ou une fille un garage? Dans le meilleur des cas, les parents flippent un peu et offre le jouet, dans le pire, on redirige la petite vers les fameux "ma cuisine et ma machine à laver comme les grandes" et les garçons vers les armes et les outils.
Gamine j'ai joué avec des poupée ET des petites voitures et je suis hétéro... y'a comme un blême.
Les jouets préférés de ma fille (mais la fille est...rose ) qui se vendent très bien dans les magasins de jouets :
Et pourtant, Robocar Poli est un dessin animé coréen, mais Hello Kitty est souvent habillée en rouge ou en rose aussi.
Donc le rose pour les filles, ce n'est pas seulement propre aux sociétés occidentales.
Robocar Poli est un dessin animé mixte. Les personnages sont des voitures...Tout est fait pour que ça plaise autant aux filles qu'aux garçons et l'équipe de secours est d'ailleurs dirigée par une petite fille, Julie :
On est loin du cliché de la jeune fille ménagère.
Mais la seule voiture "fille" de l'équipe de secours est rose avec un petit noeud rouge et tient le rôle de l'ambulance (l'infirmière, le pompier, le policier...).
On retrouve donc des clichés tout de même !
- KimberliteExpert
Je me demande dans quel monde vous vivez.ddav a écrit:Dimka a écrit:Un peu comme ces doux rêveurs qui ont accordé le droit de vote aux femmes, qui les ont autorisées à travailler sans l’autorisation de leur père ou de leur époux, à posséder un compte en banque, à prendre des décisions, à divorcer ? Ça, ça a contribué à gommer les normes sexuées et à rendre flous les genres… Rendez-vous compte : on a maintenant des femmes médecins, professeurs, ministres, cosmonautes, ou pire encore…fracflo a écrit:Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit.
Vous admettrez que mettre les femmes au travail en a aliéné un nombre certain ? Je pense à plein de caissières à temps partiel condamnées à la double ou triple journée et qui n'ont pas le choix, contrairement à la bourgeoise riche.
Alors que si on leur avait dit qu'il est très respectable de s'occuper de leurs enfants, elles auraient peut être été plus heuseuses en assumant ce qui fait leur spécificité de femme au lieu de se mesurer aux hommes sur leur terrain.
Sincèrement, croyez-vous vraiment que les femmes au travail pénible dont vous parlez travaillent simplement parce qu'on les y a poussées et qu'on leur a fait croire qu'il n'était pas respectable de rester à élever des enfants à la maison? Je vous accorde que c'est peut-être parfois le cas, et dans ce cas c'est dommage. Mais je doute que ce soit si courant, et que les raisons du fait que certaines femmes acceptent des jobs pénibles soient si souvent celle-ci. La réalité économique du pays n'est pas celle d'il y a 40 ans...
Ma mère a eu ce grand bonheur d'élever ses enfants... sauf que, ce "bonheur" mes parents pouvaient financièrement se le permettre, mais celui-ci a aussi ses revers: dépendre entièrement 'un seul salaire est un stress, non seulement car le mari peut perdre son emploi, mais aussi car aucune femme n'est assurée de ne pas se retrouver du jour au lendemain seule avec ses enfants sur les bras, soit par abandon du mari, soit par décès. Et le fait d'arrêter longtemps de travailler vous éloigne progressivement de la possibilité de reprendre un travail après.
J'ai vu trop de cas de femmes se retrouvant seules à élever leurs enfants sans aucune sécurité financière, et d'ailleurs beaucoup plus dans la génération de mes parents que dans la mienne. Parfois, des cas assez dramatiques, du genre la famille de 5 enfants, un couple qui paraissait très soudé, très croyant... du jour au lendemain le bonhomme est parti avec une autre.
Je ne comprends pas bien pourquoi vous parlez de ""se mesurer aux autres sur le terrain". Vous avez une vision assez particulière du monde du travail. On croirait que c'est une zone de combat, de violence...
Ne pouvez-vous pas envisager un autre type de relation au travail, et que l'on peut avoir d'excellentes relations de travail, tant avec les collègues masculins que féminines?
Quant à la "spécificité de femme", pouvez-vous, s'il-vous-plaît, expliciter ce que vous mettez derrière ce mot (c'est une question, pas une attaque, que ce soit clair)?
Cordialement,
K.
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- Spoiler:
- YoKonokéFidèle du forum
fracflo a écrit:
Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit. Atteindront-ils un jour l'âge adulte?
Qui sont-ils ces adeptes de la fameuse théorie du genre ? Qui désignez-vous ? Et d'où vient cette formule ?
Parce que là je crois qu'il y a confusion, la Théorie du genre n'existe pas. Le genre est un objet d'étude ( et un objet pluridisciplinaire ), une notion d'étude sociale. Ce n'est pas une hypothèse, ce que laisserait entendre le mot "théorie". L'étude du genre ( et non la théorie ) c'est l'étude des différences hommes-femmes construites par la société et non par leur sexe biologique.
Il ne s'agit pas d'idéologie mais de sciences !
Donc être contre la théorie du genre, c'est s'opposer à un objet inexistant ! CQFD.
- abricotedapiExpert spécialisé
L'âge adulte, c'est quand on est homophobe et sexiste ? On l'atteint forcément ou on peut refuser cette évolution tel un Pikachu qui ne devient jamais Raichu ? (oui, des références adulescentes, évidemment)fracflo a écrit:Mais, c'est bien connu, les adeptes de la théorie du genre sont restés de grands enfants, des "adulescents" comme on dit. Atteindront-ils un jour l'âge adulte?
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- BalthamosDoyen
KaLà. a écrit:
Parce que là je crois qu'il y a confusion, la Théorie du genre n'existe pas. Le genre est un objet d'étude ( et un objet pluridisciplinaire ), une notion d'étude sociale. Ce n'est pas une hypothèse, ce que laisserait entendre le mot "théorie". L'étude du genre ( et non la théorie ) c'est l'étude des différences hommes-femmes construites par la société et non par leur sexe biologique.
Il ne s'agit pas d'idéologie mais de sciences !
Donc être contre la théorie du genre, c'est s'opposer à un objet inexistant ! CQFD.
C'est rare de lire une explication aussi claire
- YoKonokéFidèle du forum
balthamos a écrit:KaLà. a écrit:
Parce que là je crois qu'il y a confusion, la Théorie du genre n'existe pas. Le genre est un objet d'étude ( et un objet pluridisciplinaire ), une notion d'étude sociale. Ce n'est pas une hypothèse, ce que laisserait entendre le mot "théorie". L'étude du genre ( et non la théorie ) c'est l'étude des différences hommes-femmes construites par la société et non par leur sexe biologique.
Il ne s'agit pas d'idéologie mais de sciences !
Donc être contre la théorie du genre, c'est s'opposer à un objet inexistant ! CQFD.
C'est rare de lire une explication aussi claire
Merci, il m'a fallu me documenter et perfectionner ma prose argumentaire ces derniers mois .
- PseudoDemi-dieu
KinetteKinette a écrit:
Ma mère a eu ce grand bonheur d'élever ses enfants... sauf que, ce "bonheur" mes parents pouvaient financièrement se le permettre, mais celui-ci a aussi ses revers: dépendre entièrement 'un seul salaire est un stress, non seulement car le mari peut perdre son emploi, mais aussi car aucune femme n'est assurée de ne pas se retrouver du jour au lendemain seule avec ses enfants sur les bras, soit par abandon du mari, soit par décès. Et le fait d'arrêter longtemps de travailler vous éloigne progressivement de la possibilité de reprendre un travail après.
K.
Sans compter que si elle veut quitter son
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- User17706Bon génie
Ben oui, c'est s'aventurer en terrain naturellement masculin, ça. D'une prétention insupportable.Pseudo a écrit: pourquoi pas aussi avoir une vie personnelle !
- BalthamosDoyen
Pseudo a écrit:KinetteKinette a écrit:
Ma mère a eu ce grand bonheur d'élever ses enfants... sauf que, ce "bonheur" mes parents pouvaient financièrement se le permettre, mais celui-ci a aussi ses revers: dépendre entièrement 'un seul salaire est un stress, non seulement car le mari peut perdre son emploi, mais aussi car aucune femme n'est assurée de ne pas se retrouver du jour au lendemain seule avec ses enfants sur les bras, soit par abandon du mari, soit par décès. Et le fait d'arrêter longtemps de travailler vous éloigne progressivement de la possibilité de reprendre un travail après.
K.
Sans compter que si elle veut quitter sonsouteneurmari elle est bien dans le caca. Mais suis-je bête, pourquoi une femme voudrait quitter son mari ? pourquoi pas aussi avoir une vie personnelle ! Mais où ai-je la tête !
Deux prérequis au débat qui me gênent.
Déjà le travail n'est pas forcement avilissant, il peut être force d'émancipation.
Même si je suis souvent en conflit avec ma direction, j'aime mon travail.
Puis il n'y a pas forcément le modèle de maman à la maison, qui m'attend à mon retour de l'école pour me servir mon goûter (vive les tartines de nutella). Beaucoup quittent l'école pour faire une activité, aller chez une nounou, etc. Et ils n'ont pas forcément de mauvais parents ou ne sont pas forcément mal élevés. Et on peut trouver facilement dans nos classes l'exemple de petits
Je ne dis pas qu'un parent s'occupant H24 du gosse est un modèle à condamner (loin de là), je dis qu'il ne faut pas oublier les autres modèles d'éducation, pas forcément condamnables.
- fracfloNiveau 8
Trêve de bavardage... L'histoire ne parle par pour vous.
Dans l'intérêt de l'enfant et du cocon familial, rien ne peut remplacer une mère au foyer.
Dans l'intérêt de l'enfant et du cocon familial, rien ne peut remplacer une mère au foyer.
- CincinnataHabitué du forum
ddav a écrit:
Vous admettrez que mettre les femmes au travail en a aliéné un nombre certain ? Je pense à plein de caissières à temps partiel condamnées à la double ou triple journée et qui n'ont pas le choix, contrairement à la bourgeoise riche.
Alors que si on leur avait dit qu'il est très respectable de s'occuper de leurs enfants, elles auraient peut être été plus heuseuses en assumant ce qui fait leur spécificité de femme au lieu de se mesurer aux hommes sur leur terrain.
:shock: Mais c'est ce qu'on leur a dit pendant des siècles, ce qui ne les a pas empêché d'en être malheureuses et de s'émanciper peu à peu de ce dogme. Pourquoi s'occuper d'enfants serait une spécificité de femmes alors que les hommes le peuvent ? Je suppose que "leur terrain" désigne l'espace hors de la maison... Pourquoi serait-ce une spécificité masculine puisque les femmes y réussissent autant ?
Soit vous êtes un troll, soit c'est grave, vous avez au moins 2 siècles de retard. Et sur quoi vous fondez-vous pour trouver ces spécificités ????
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- CincinnataHabitué du forum
fracflo a écrit:Trêve de bavardage... L'histoire ne parle par pour vous.
Dans l'intérêt de l'enfant et du cocon familial, rien ne peut remplacer une mère au foyer.
Si vous n'argumentez-pas il va falloir vraiment vous considérer comme un troll.
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- DimkaVénérable
Ben si, un père au foyer, une (ou un, n’soyons pas sexistes) nourrice, une garderie ou une école, selon l’âge du drôle.fracflo a écrit:Dans l'intérêt de l'enfant et du cocon familial, rien ne peut remplacer une mère au foyer.
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- Spoiler:
- BalthamosDoyen
fracflo a écrit:Trêve de bavardage... L'histoire ne parle par pour vous.
Dans l'intérêt de l'enfant et du cocon familial, rien ne peut remplacer une mère au foyer.
C'est exactement ce que j'ai pensé en lisant vipère au poing. L'exemple des bienfaits d'une mère sur l'éducation des enfants.
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- Spoiler:
- abricotedapiExpert spécialisé
Il n'argumente pas et ne répond pas aux questions, qu'il trolle ou non ses interventions n'ont aucun intérêt.
Au final j'aurais pu trouver cette ridicule histoire de cartables risible, si elle ne permettait pas à certains de sortir leur discours nauséabond sur la place de la femme dans la société. Il fallait s'y attendre...
Au final j'aurais pu trouver cette ridicule histoire de cartables risible, si elle ne permettait pas à certains de sortir leur discours nauséabond sur la place de la femme dans la société. Il fallait s'y attendre...
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- CincinnataHabitué du forum
L'incapacité à argumenter est plutôt révélatrice, réjouissons-nous en
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
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