- BalthazaardVénérable
Que s'était-il passé entre Orange, Bouygues et SFR en 2006....as tu bonne mémoire...par exemple
- BalthazaardVénérable
"Je ne suis pas certain que les collègues vont se contenter de la liberté de choisir les données" soyons clairs, je n'ai pas dit que moi ou mes collègues faisions cela mais que l'application stricto-sensu des texte nous conduirait à faire cela...par la force des choses et l'obligation de caser les notions du programmes dans un temps trop court. je parle bien sur pour les séries scientifiques.
- BalthazaardVénérable
"l'institution qui me semble les exiger" je ne suis plus, il me semble que dans ta façon de voir l'institution est sous contrôle étroit des utilisateurs...
- egometDoyen
Que s'est-il passé quand on a supprimé le monopole de France Télécom?Balthazaard a écrit:Que s'était-il passé entre Orange, Bouygues et SFR en 2006....as tu bonne mémoire...par exemple
Que s'est-il passé quand Free est arrivé sur le marché?
Les ententes aux sein d'une oligopole ne tiennent que si on interdit aux éventuels trublions d'entrer sur le marché.
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- egometDoyen
Balthazaard a écrit:"l'institution qui me semble les exiger" je ne suis plus, il me semble que dans ta façon de voir l'institution est sous contrôle étroit des utilisateurs...
Certainement pas. Sous le contrôle d'un gouvernement qui se croit obligé d'en promettre, et qui est bien tenté de fixer arbitrairement des taux de réussite.
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- BalthazaardVénérable
Que s'est-il passé quand on a supprimé le monopole de France Télécom? certainement pas la baisse de prix attendue, free n'est arrivé que beaucoup plus tard quand l'adsl s'est généralisé.
Et le monopole des péages d'autoroute...?
Et celui de la distribution de l'eau?
Et le monopole des péages d'autoroute...?
Et celui de la distribution de l'eau?
- egometDoyen
Balthazaard a écrit:Que s'est-il passé quand on a supprimé le monopole de France Télécom? certainement pas la baisse de prix attendue, free n'est arrivé que beaucoup plus tard quand l'adsl s'est généralisé.
Et le monopole des péages d'autoroute...?
La baisse des prix a été retardée par l'amélioration de l'offre. C'était surtout une période d'investissements très intenses. Il y a effectivement une naïveté à croire qu'une libéralisation entraîne nécessairement une baisse de prix. Quand on veut trouver de nouveaux clients, on peut choisir de faire porter ses efforts ailleurs, mais il faut bien en faire.
On peut même fort bien voir sa facture augmenter malgré une baisse des prix. Il suffit pour cela d'acheter de nouveaux services.
Mais si je ne m'abuse, le retard que tu évoques concernait seulement certains services. Pour les portables ou internet, il y a eu assez vite une première guerre des prix, si j'ai bonne mémoire. SFR est arrivé sur le marché avec des arguments, comme la facturation à la seconde. Pour internet, Free était déjà intervenu du temps des 56k.
Je ne comprends pas ta référence aux autoroutes. Qu'est-ce que c'est censé prouver?
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- wanaxFidèle du forum
Cela n'a été possible que parce que des hommes politiques, élus, contrôlant l'appareil d'état et le système judiciaire, ont bien voulu que cela se passe ainsi. Mon impression est que l'essentiel des réglementations, présentées comme des mesures destinées à protéger la population, ne sont en fait que des moyens détournés de réserver un marché à ses amis, à son électorat.Balthazaard a écrit:Que s'était-il passé entre Orange, Bouygues et SFR en 2006....as tu bonne mémoire...par exemple
( cf. les mesures destinées à soutenir les prix de l'immobilier, ce qui a maintenu la rente des baby boomer sur les classes d'âge plus jeunes, présentées comme des aides à l'achat ( PTZ... )
mais qui finissent toujours dans la poche du vendeur. ) Et je serais bien en peine de distinguer le PS de l'UMP dans leurs comportements mafieux.
Ce n'est pas un hasard si nous avons tant de 'champions nationaux' et si peu d'entreprises de taille moyenne. Les anglo-saxons ont une expression pour désigner cette forme de faux capitalisme, possible seulement si on a l'aide de l'état : croony capitalism.
Pour les autoroutes, je me souviens que Zacharias, patron de Vinci, s'était ainsi vanté de ses accointances avec des hommes politiques de premier plan.
Il avait même benoîtement expliqué que son parachute doré était mérité, car sans ses amis, Vinci n'aurait jamais pu faire ses emplettes à si bon prix.
Donc, le problème, c'est l'état, tel qu'il est, et tel qu'il sera toujours.
Pour Free, Niel a fait l'objet d'une véritable haine. Je me souviens de Montebourg expliquant sans rire que le meilleur prix n'est pas forcément la meilleure chose.
- the educatorFidèle du forum
Nan mais les jeunes, c'est une évidence que vous ne pouvez être à la fois libres des méthodes, et demander au public de subir ces méthodes. COmme l'a dit Egomet, c'est de la tyrannie. Moi de mon côté en tant que parent, soit je veux choisir, soit je veux m'assurer que l'état, en qui je place ma confiance, fera le choix à ma place et vous l'imposera. Alors je serai d'accord, ou pas, mais je reconnaitrai son autorité. Faire la même chose pour des individus? Et concernant l'éducation de mes enfants? Surement pas!
- BalthazaardVénérable
Ok alors soyons très terre à terre au vrais sens du terme...je vais cueillir quelques fraises...vous connaissez les gariguettes?...les meilleures (on nous le dit...sur?)
Ben disons que si on plante soi même il y a beaucoup de variétés plus gouteuses, plus grosses en étant aussi bonnes voire supérieures..etc mais on vend de la gariguette en matraquant (marketing...facilement vérifiable, de nombreux articles trainent) que ce sont les meilleures
Alors pourquoi? parce que ce sont les plus précoces en étant productives et qu'il faut coute que coute contrer les fraises espagnoles dès la mise sur le marché...allez trouver d'autres variétés, charlottes, cirafines , mara...
Cela ne remet pas en cause les qualités de gout de cette fraise mais la liberté dont jouissent les producteurs est gommée par les questions de rentabilité et au final le consommateur non averti n'a aucun choix
Pour lui il y a les fraises suspectes (espagnoles ...et parfois très bonnes quoiqu'on en dise..) et les fraises d'aristo les garriguettes...(parfois très mauvaises si mal cultivées..) qu'on ne me parle pas d'éducation de goût, d'où pourrait elle venir?
Que faire ? soutenir des producteurs alternatif, mais alors on viole la sacré sainte libre concurrence...
La liberté du producteur amène dans la quasi totalité des cas, si la concurrence est respectée, à concentrer la production dans le secteur rentable et où la possibilité de distribution est la plus forte. Les études de marketing n'apprennent jamais à satisfaire le goût du consommateur mais comment orienter la demande dans le secteur que l'on cherche à promouvoir (avec réussite ou non, ça c'est un autre problème...)
Je plantes des fraises (4 variétés jusqu'ici) , ma fille fait des études commerciales et rigole bien quand je lui parle des attentes des consommateurs, le reste de ma famille est entrepreneur ou commerçant , je suis le seul fonctionnaire...ce n'est pas la première fois que ce genre de discussion arrive, nous ne sous disputons pas, ils sont d'accord avec moi...
Ben disons que si on plante soi même il y a beaucoup de variétés plus gouteuses, plus grosses en étant aussi bonnes voire supérieures..etc mais on vend de la gariguette en matraquant (marketing...facilement vérifiable, de nombreux articles trainent) que ce sont les meilleures
Alors pourquoi? parce que ce sont les plus précoces en étant productives et qu'il faut coute que coute contrer les fraises espagnoles dès la mise sur le marché...allez trouver d'autres variétés, charlottes, cirafines , mara...
Cela ne remet pas en cause les qualités de gout de cette fraise mais la liberté dont jouissent les producteurs est gommée par les questions de rentabilité et au final le consommateur non averti n'a aucun choix
Pour lui il y a les fraises suspectes (espagnoles ...et parfois très bonnes quoiqu'on en dise..) et les fraises d'aristo les garriguettes...(parfois très mauvaises si mal cultivées..) qu'on ne me parle pas d'éducation de goût, d'où pourrait elle venir?
Que faire ? soutenir des producteurs alternatif, mais alors on viole la sacré sainte libre concurrence...
La liberté du producteur amène dans la quasi totalité des cas, si la concurrence est respectée, à concentrer la production dans le secteur rentable et où la possibilité de distribution est la plus forte. Les études de marketing n'apprennent jamais à satisfaire le goût du consommateur mais comment orienter la demande dans le secteur que l'on cherche à promouvoir (avec réussite ou non, ça c'est un autre problème...)
Je plantes des fraises (4 variétés jusqu'ici) , ma fille fait des études commerciales et rigole bien quand je lui parle des attentes des consommateurs, le reste de ma famille est entrepreneur ou commerçant , je suis le seul fonctionnaire...ce n'est pas la première fois que ce genre de discussion arrive, nous ne sous disputons pas, ils sont d'accord avec moi...
- egometDoyen
C'est trop triste. Oui, ma liberté est toujours limitée par des contraintes techniques et par la rentabilité. Et alors? Bien sûr qu'il faut équilibrer les comptes!
Si tu veux proposer autre chose que des gariguettes, tu t'arranges pour trouver des clients qui sont prêts à payer plus. Rien ne t'en empêche. Tu peux aussi cultiver toi-même. Très bien. Tu peux choisir des fraises moins bonnes et moins cher, parce que tu penses que c'est le meilleur compromis. Pour l'instant, il se trouve que le marché arbitre plutôt dans ce sens, mais rien n'est interdit, et il est très possible que la tendance s'inverse d'elle-même.
Mais tu ne peux pas exiger à la fois qu'on te propose les meilleures fraises et qu'elles soient aussi bon marché que les plus productives. Surtout, que'est-ce que ça veut dire cette idée de soutenir les producteurs alternatifs? Tu vas faire payer tes propres choix aux autres? Qui a la légitimité pour en décider? Personne.
Les publicités sont tendancieuses? Ben oui, mais rien ne t'oblige à les croire sur parole. Au bout du compte, malgré tous les efforts des services marketing, ce sont toujours les consommateurs qui décident. Si j'ai bonne mémoire, c'est environ 70% des nouveaux produits qui sont retirés des rayons en quelques mois. Contrairement à ce qu'on s'imagine, on n'impose pas un produit à coups de spots publicitaires.
Si tu veux proposer autre chose que des gariguettes, tu t'arranges pour trouver des clients qui sont prêts à payer plus. Rien ne t'en empêche. Tu peux aussi cultiver toi-même. Très bien. Tu peux choisir des fraises moins bonnes et moins cher, parce que tu penses que c'est le meilleur compromis. Pour l'instant, il se trouve que le marché arbitre plutôt dans ce sens, mais rien n'est interdit, et il est très possible que la tendance s'inverse d'elle-même.
Mais tu ne peux pas exiger à la fois qu'on te propose les meilleures fraises et qu'elles soient aussi bon marché que les plus productives. Surtout, que'est-ce que ça veut dire cette idée de soutenir les producteurs alternatifs? Tu vas faire payer tes propres choix aux autres? Qui a la légitimité pour en décider? Personne.
Les publicités sont tendancieuses? Ben oui, mais rien ne t'oblige à les croire sur parole. Au bout du compte, malgré tous les efforts des services marketing, ce sont toujours les consommateurs qui décident. Si j'ai bonne mémoire, c'est environ 70% des nouveaux produits qui sont retirés des rayons en quelques mois. Contrairement à ce qu'on s'imagine, on n'impose pas un produit à coups de spots publicitaires.
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- BalthazaardVénérable
"Rien ne t'en empêche" si! la rentabilité qui aboutit ici à l'absence de choix quelle que soit la manière dont on tourne les choses....
Le reste est de la rigolade, la liberté existe pour autant que la majorité puisse en profiter, proposer un produit (au sens large) hors de prix (ou d'atteinte) pour 80% (très optimiste) de la population et arguer de la liberté de choix relève de la fumisterie pour moi, bien que cet argument soit toujours mis en avance par les libéraux de toute obédience
Le reste est de la rigolade, la liberté existe pour autant que la majorité puisse en profiter, proposer un produit (au sens large) hors de prix (ou d'atteinte) pour 80% (très optimiste) de la population et arguer de la liberté de choix relève de la fumisterie pour moi, bien que cet argument soit toujours mis en avance par les libéraux de toute obédience
- BalthazaardVénérable
"rien ne t'oblige à les croire sur parole" car bien sur nous avons tous les éléments pour juger...retour au premier post, pour moi la boucle est fermée...cessons de polluer le post, de toute façon nous ne nous convaincrons pas , si tu veux le dernier mot, écris le ça ne me gène pas
- egometDoyen
Parce que tu crois qu'il existe un système qui permette de s'affranchir des problèmes de rareté?
Je constate que la liberté d'entreprendre et le travail des services marketing ont permis une amélioration incroyable des conditions de vie, sans commune mesure avec tout ce qui s'est vu dans l'histoire.
Regarde comment on vivait, il y a cinquante ans.
Regarde les taux d'équipement des ménages en télévisions, en téléphones, en ordinateurs.
Un hypermarché, c'est près de 100 000 références. Alors même si 80 000 références sont hors de portée de ta bourse, tu as plus de choix qu'avant les hypers.
Même les pauvres vivent mieux. Ils ressentent peut-être les écarts plus douloureusement, mais objectivement, le capitalisme a permis d'améliorer leur situation.
Je constate que la liberté d'entreprendre et le travail des services marketing ont permis une amélioration incroyable des conditions de vie, sans commune mesure avec tout ce qui s'est vu dans l'histoire.
Regarde comment on vivait, il y a cinquante ans.
Regarde les taux d'équipement des ménages en télévisions, en téléphones, en ordinateurs.
Un hypermarché, c'est près de 100 000 références. Alors même si 80 000 références sont hors de portée de ta bourse, tu as plus de choix qu'avant les hypers.
Même les pauvres vivent mieux. Ils ressentent peut-être les écarts plus douloureusement, mais objectivement, le capitalisme a permis d'améliorer leur situation.
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- DwarfVénérable
Exactement! je rappelle que c'est l'instruction qui est obligatoire jusqu'à seize ans, pas la scolarisation. Si un parent refuse d'accorder sa confiance à un enseignant qui fait ses preuves (quelle que soient ses méthodes de travail), libre à lui d'effectuer lui-même l'enseignement au domicile et d'accueillir chaque année (comme c'est le cas dans ce genre de situation) le personnel de l'EN qui vient vérifier le niveau de l'élève concerné.philann a écrit:+1!Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:the educator a écrit:ok a condition qu'en tant que parent je puisse choisir comment seront traités mes enfants, puisqu'il semble y avoir plusieurs manières.
Engage un précepteur.
L'école n'est pas au service des parents ni de leurs conceptions éducatives.
- DwarfVénérable
Sauf que si demain on me met un flingue sur la tempe pour m'obliger à respecter des méthodes qui ne me correspondent pas, je n'arriverai pas aux mêmes résultats et cela se fera au détriment des élèves. Cela me fait penser au vieux débat des fournitures scolaires en Lettres : cahier ou classeur? La direction nous a sommés de trancher et j'ai dû cette année subir le choix du cahier (car minoritaires, dans l'équipe, deux voix contre quatre) alors que j'ai toujours travaillé (et efficacement, c'est le plus important) au classeur et mes élèves avec moi (oui, cela demande de l'énergie, mais cela finit par fonctionner). Après avoir voulu joué le jeu cette année et vu les résultats, j'assume de repasser au classeur dans le cadre de mon cours. Cela profitera aux élèves et tant pis pour l'obsession totalitaire de notre ministère, d'une certaine partie des personnels de direction et de la FCPE.the educator a écrit:Nan mais les jeunes, c'est une évidence que vous ne pouvez être à la fois libres des méthodes, et demander au public de subir ces méthodes. COmme l'a dit Egomet, c'est de la tyrannie. Moi de mon côté en tant que parent, soit je veux choisir, soit je veux m'assurer que l'état, en qui je place ma confiance, fera le choix à ma place et vous l'imposera. Alors je serai d'accord, ou pas, mais je reconnaitrai son autorité. Faire la même chose pour des individus? Et concernant l'éducation de mes enfants? Surement pas!
@ egomet : à partir du moment que l'on connaît les résultats d'un enseignant, on sait très bien si l'on a intérêt ou pas à lui confier nos enfants, d'où, chaque année, les courriers de parents demandant à avoir X mais pas Y. On sait très bien qui sont les bons enseignants et qui sont ceux qui sont moins performants : les élèves ne s'y trompent, à l'usage, pas, malgré tout ce que l'on pourra dire. Quant à la démagogie de certains profs, elle ne survit pas au contact de ses anciens élèves à un professeur plus exigeant et juste et cela se sait en définitive assez vite. Donc je ne vois pas de raison de faire plus confiance à un système qui broie et détruit chaque année des milliers d'élèves plus qu'à des individus qui font chaque année la preuve de leur valeur de pédagogue.
- AjupouetFidèle du forum
Dwarf a écrit:Si un parent refuse d'accorder sa confiance à un enseignant qui fait ses preuves (quelle que soient ses méthodes de travail), libre à lui d'effectuer lui-même l'enseignement au domicile et d'accueillir chaque année (comme c'est le cas dans ce genre de situation) le personnel de l'EN qui vient vérifier le niveau de l'élève concerné.
Désolée, je sais que ce n'est pas l'endroit, mais
NON les vérifications de l'instruction en famille ne sont en aucun cas là pour vérifier le niveau de l'élève. Elles ont juste pour but de vérifier que l'enfant reçoit une instruction. Il n'y a aucune comparaison possible avec un niveau théorique lié à l'âge et au programme scolaire, les parents sont libres d'instruire comme ils le veulent.
Deuxième , ça serait effectivement bien si ces contrôles se passaient au domicile de l'enfant, c'est loin d'être toujours le cas.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- DwarfVénérable
Eh bien, il y a plusieurs pratiques, alors, car je me fonde sur le cas d'amis proches, lesquels instruisaient leurs deux enfants à domicile et recevaient chaque année une petite visite avec questions dans tous les domaines pour vérifier les connaissances desdits enfants. Ce qui ne signifie donc pas, si je t'en crois, que ce soit systématiquement le cas.Ajupouet a écrit:Dwarf a écrit:Si un parent refuse d'accorder sa confiance à un enseignant qui fait ses preuves (quelle que soient ses méthodes de travail), libre à lui d'effectuer lui-même l'enseignement au domicile et d'accueillir chaque année (comme c'est le cas dans ce genre de situation) le personnel de l'EN qui vient vérifier le niveau de l'élève concerné.
Désolée, je sais que ce n'est pas l'endroit, mais
NON les vérifications de l'instruction en famille ne sont en aucun cas là pour vérifier le niveau de l'élève. Elles ont juste pour but de vérifier que l'enfant reçoit une instruction. Il n'y a aucune comparaison possible avec un niveau théorique lié à l'âge et au programme scolaire, les parents sont libres d'instruire comme ils le veulent.
Deuxième , ça serait effectivement bien si ces contrôles se passaient au domicile de l'enfant, c'est loin d'être toujours le cas.
- philannDoyen
L'école est un service public qui s'adresse au peuple ou à la population ce n'est pas un service commercial à disposition des individus. Que les citoyens et parmi eux les parents d'élèves trouvent à redire à l'éducation nationale et contestent les méthodes officielles, les programmes, les résultats obtenus (nationalement ou internationalement), c'est normal!
Qu'un parent d'élève se croit capable de juger de la valeur des professeurs de ses enfants ou de la pertinence des méthodes employées...C'est au mieux stupide!
Et les parents "ne confient pas" leurs enfants à des inconnus...c'est eux, en tant que parents, qui ont l'obligation de faire instruire par d'autres ou d'instruire eux mêmes leurs enfants. Le service ne s'adresse pas aux parents mais à la nation, et ne vise pas la satisfaction des parents, mais l'évolution de la société!!
Les parents n'ont dans cette affaire que la place que les instances politiques veulent bien leur donner, c'est-à-dire à mon goût, actuellement, beaucoup trop!
Qu'un parent d'élève se croit capable de juger de la valeur des professeurs de ses enfants ou de la pertinence des méthodes employées...C'est au mieux stupide!
Et les parents "ne confient pas" leurs enfants à des inconnus...c'est eux, en tant que parents, qui ont l'obligation de faire instruire par d'autres ou d'instruire eux mêmes leurs enfants. Le service ne s'adresse pas aux parents mais à la nation, et ne vise pas la satisfaction des parents, mais l'évolution de la société!!
Les parents n'ont dans cette affaire que la place que les instances politiques veulent bien leur donner, c'est-à-dire à mon goût, actuellement, beaucoup trop!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- yphrogEsprit éclairé
croony capitalism.
:chanson: Sinatra is a crooner, you could call him croony I suppose.
It's crony capitalism, in fact. :sorciere:
comme kroner
- egometDoyen
Dwarf a écrit:
@ egomet : à partir du moment que l'on connaît les résultats d'un enseignant, on sait très bien si l'on a intérêt ou pas à lui confier nos enfants, d'où, chaque année, les courriers de parents demandant à avoir X mais pas Y. On sait très bien qui sont les bons enseignants et qui sont ceux qui sont moins performants : les élèves ne s'y trompent, à l'usage, pas, malgré tout ce que l'on pourra dire. Quant à la démagogie de certains profs, elle ne survit pas au contact de ses anciens élèves à un professeur plus exigeant et juste et cela se sait en définitive assez vite. Donc je ne vois pas de raison de faire plus confiance à un système qui broie et détruit chaque année des milliers d'élèves plus qu'à des individus qui font chaque année la preuve de leur valeur de pédagogue.
C'est précisément ce que je dis. Faire confiance aux individus. Mais j'en conclus que les parents ne sont pas si mal placés pour faire un choix. Leurs décisions seraient déjà un très bon moyen de trier les méthodes. Meilleur en tout cas que les inspections. Non pas parce que les parents auraient une expertise, mais tout simplement parce qu'ils "sentent" globamement le résultat, ce qui est inaccessible à un fonctionnaire qui vient tous les dix ans, dans un contexte qui favorise toutes les hypocrisies. Si on est bon, on n'a pas à craindre le regard des parents. Au pire, ça ne passe pas dans une école, ça finira par passer dans une autre.
Ce qui est désolant, c'est que seuls les parents ayant des réseaux ou de l'argent peuvent avoir un choix aujourd'hui. Les autres n'ont qu'à se résigner.
Pour que le choix des familles soit un peu mieux éclairé, il suffit de communiquer les résultats d'examen et quelques informations du même tonneau.
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- the educatorFidèle du forum
Oui, alors faire instruire par d'autres, c'est à moitié faux, parce qu'a part l'école (publique et privée sous contrat, même combat) et quelques rares officines hors contrat, je ne peux pas faire instruire mes enfants par n'importe qui, la loi me l'interdit (les miviludes....). Et, encore une fois, l'état me donne un droit, mais pas d'égalité de traitement, je ne reçois aucune aide pour instruire mes enfants à la maison (alors que j'évite à l'état une scolarité couteuse et incertaine)..c'est eux, en tant que parents, qui ont l'obligation de faire instruire par d'autres ou d'instruire eux mêmes leurs enfants.
Très peu d'inspections connaissent bien les textes qui encadrent l'instruction à la maison (ce qui me parait normal) et on a régulièrement des cas de tribunaux qui donnent tord à l'institution dès lors que les parents connaissent un peu leurs droits.Eh bien, il y a plusieurs pratiques, alors, car je me fonde sur le cas d'amis proches, lesquels instruisaient leurs deux enfants à domicile et recevaient chaque année une petite visite avec questions dans tous les domaines pour vérifier les connaissances desdits enfants. Ce qui ne signifie donc pas, si je t'en crois, que ce soit systématiquement le cas.
L'école? L'évolutiuon de la société? Alors ça c'est la blague du jour.c'est eux, en tant que parents, qui ont l'obligation de faire instruire par d'autres ou d'instruire eux mêmes leurs enfants. Le service ne s'adresse pas aux parents mais à la nation, et ne vise pas la satisfaction des parents, mais l'évolution de la société!!
Mais peu importe, on revient au point de départ, quel est l'origine du droit qui te permet en tant qu'individu de contraindre des enfants (et leurs parents) à une forme donnée d'instruction? Et si dans la classe d'à côté ça ne se passe pas de la même manière, toi, comment justifies tu cette différence de traitement?
- egometDoyen
philann a écrit:L'école est un service public qui s'adresse au peuple ou à la population ce n'est pas un service commercial à disposition des individus. Que les citoyens et parmi eux les parents d'élèves trouvent à redire à l'éducation nationale et contestent les méthodes officielles, les programmes, les résultats obtenus (nationalement ou internationalement), c'est normal!
Qu'un parent d'élève se croit capable de juger de la valeur des professeurs de ses enfants ou de la pertinence des méthodes employées...C'est au mieux stupide!
Et les parents "ne confient pas" leurs enfants à des inconnus...c'est eux, en tant que parents, qui ont l'obligation de faire instruire par d'autres ou d'instruire eux mêmes leurs enfants. Le service ne s'adresse pas aux parents mais à la nation, et ne vise pas la satisfaction des parents, mais l'évolution de la société!!
Les parents n'ont dans cette affaire que la place que les instances politiques veulent bien leur donner, c'est-à-dire à mon goût, actuellement, beaucoup trop!
Il faut distinguer les parents et les associations qui sont censées les représenter. C'est la FCPE qui a l'oreille des politiques, pas les parents. C'est très différent. D'ailleurs, assez bizarrement, quand les parents peuvent exprimer un véritable choix individuel, par exemple quand ils se tournent vers le privé, ils font majoritairement des choix opposés à ceux de la FCPE. On met ses enfants dans le privé, pour avoir un cadre plus strict, pour échapper aux classes trop hétérogènes, pour avoir des options, pour être dans une école préservée par le renvoi des importuns etc.
Pour le reste, le premier bénéficiaire de l'école, ce n'est pas la nation (quelle horreur!), ce ne sont pas les parents (ce serait absurde), c'est l'enfant. Le souci, c'est que l'enfant n'est pas responsable et qu'il ne connaît pas son propre intérêt, faute de l'expérience nécessaire. Il faut donc que quelqu'un prenne l'essentiel des décisions à sa place, surtout s'il est petit. La question, c'est de savoir qui est le mieux placé pour juger de son intérêt. Je doute que ce soit le ministre. Les mieux placés, les plus concernés en tout cas, ce sont les parents, avec l'expertise des professeurs.
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- BalthazaardVénérable
"Pour le reste, le premier bénéficiaire de l'école, ce n'est pas la nation (quelle horreur!)" désaccord total en ce qui me concerne mais en parfait accord avec ta vision extrêmement libérale de la société
- RellNiveau 6
Nous sommes très minoritaires à partager l'opinion de Brighelli. J'ai vraiment l'impression que la plupart des profs trouvent les notes fondamentalement dangereuses, qu'ils rêvent d'une école où l'on "apprend en faisant des mandalas" (phrase entendue en IUFM). Ces gens-là sont soutenus par les syndicats et tous ceux qui veulent que l'école soit un lieu de vie (oh, allons faire cours dehors, c'est pas la peine de prendre vos cahiers) et pas un lieu d'instruction.
J'ai explosé il y a quelques semaines, en salle des profs, quand on a parlé de ce sujet. Je ne suis pas revenu ici depuis parce que j'avais besoin de vraiment réfléchir à mon orientation idéologique dans ce métier. Mes collègues sont globalement d'accord avec l'arrêt des notes, beaucoup se sentent même tout juste concernés (!) Ils veulent qu'on ait une école à l'américaine, où des jeunes de 17 ans ne savent pas qui est Hitler ou ce que "république" recouvre comme idées. Ce métier rend aigri. Comme Mildred Pierce, je vais finir par vendre des tartes aux fraises, tiens, je m'emmerderais moins.
Le message de Zorglub est criant de vérité, notamment le passage sur les cours de langue. Ma collègue prof d'allemand fait passer des examens oraux à chaque trimestre : en tout, elle en a pour presque deux heures à les faire passer individuellement. Que font les autres pendant ces deux heures ? Ils colorient des mandalas. Enfin, ça, c'est depuis le deuxième trimestre. Au premier, ils ne faisaient ... rien ! Donc, c'était un bordel monstre auquel les mandalas sont censés remédier. Si j'étais parent, je serais outré. Ceux-là, ils ne sont jamais là aux bons moments mais toujours présents aux mauvais.
J'ai explosé il y a quelques semaines, en salle des profs, quand on a parlé de ce sujet. Je ne suis pas revenu ici depuis parce que j'avais besoin de vraiment réfléchir à mon orientation idéologique dans ce métier. Mes collègues sont globalement d'accord avec l'arrêt des notes, beaucoup se sentent même tout juste concernés (!) Ils veulent qu'on ait une école à l'américaine, où des jeunes de 17 ans ne savent pas qui est Hitler ou ce que "république" recouvre comme idées. Ce métier rend aigri. Comme Mildred Pierce, je vais finir par vendre des tartes aux fraises, tiens, je m'emmerderais moins.
Le message de Zorglub est criant de vérité, notamment le passage sur les cours de langue. Ma collègue prof d'allemand fait passer des examens oraux à chaque trimestre : en tout, elle en a pour presque deux heures à les faire passer individuellement. Que font les autres pendant ces deux heures ? Ils colorient des mandalas. Enfin, ça, c'est depuis le deuxième trimestre. Au premier, ils ne faisaient ... rien ! Donc, c'était un bordel monstre auquel les mandalas sont censés remédier. Si j'étais parent, je serais outré. Ceux-là, ils ne sont jamais là aux bons moments mais toujours présents aux mauvais.
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Classes 2020-2021 : deux classes de 1ère générale + HLP 1ère
"Le temps était encore ténébreux et sentant l'infélicité et calamité des Goths, qui avaient mis à destruction toute bonne littérature ; mais, par la bonté divine, la lumière et dignité a esté de mon âge rendue ès lettres [...] Maintenant toutes disciplines sont restituées, les langues instaurées, grecque, sans laquelle c'est honte que une personne se die savant, Hébraïque, Chaldaïque, Latine "[...]
François Rabelais, Les Horribles et Épouvantables Faits et Prouesses du très renommé Pantagruel, chap. 8, 1532.
- gauvain31Empereur
Rell a écrit:Nous sommes très minoritaires à partager l'opinion de Brighelli. J'ai vraiment l'impression que la plupart des profs trouvent les notes fondamentalement dangereuses, qu'ils rêvent d'une école où l'on "apprend en faisant des mandalas" (phrase entendue en IUFM). Ces gens-là sont soutenus par les syndicats et tous ceux qui veulent que l'école soit un lieu de vie (oh, allons faire cours dehors, c'est pas la peine de prendre vos cahiers) et pas un lieu d'instruction.
J'ai explosé il y a quelques semaines, en salle des profs, quand on a parlé de ce sujet. Je ne suis pas revenu ici depuis parce que j'avais besoin de vraiment réfléchir à mon orientation idéologique dans ce métier. Mes collègues sont globalement d'accord avec l'arrêt des notes, beaucoup se sentent même tout juste concernés (!) Ils veulent qu'on ait une école à l'américaine, où des jeunes de 17 ans ne savent pas qui est Hitler ou ce que "république" recouvre comme idées. Ce métier rend aigri. Comme Mildred Pierce, je vais finir par vendre des tartes aux fraises, tiens, je m'emmerderais moins.
Le message de Zorglub est criant de vérité, notamment le passage sur les cours de langue. Ma collègue prof d'allemand fait passer des examens oraux à chaque trimestre : en tout, elle en a pour presque deux heures à les faire passer individuellement. Que font les autres pendant ces deux heures ? Ils colorient des mandalas. Enfin, ça, c'est depuis le deuxième trimestre. Au premier, ils ne faisaient ... rien ! Donc, c'était un bordel monstre auquel les mandalas sont censés remédier. Si j'étais parent, je serais outré. Ceux-là, ils ne sont jamais là aux bons moments mais toujours présents aux mauvais.
Attention à l'effet loupe, tu es minoritaire..... je pense surtout dans ton établissement; je ne pense pas que la grosse majorité des enseignants du secondaire souhaite l'arrêt réel des notes. Les notes ne sont pas une sanction , mais l'évaluation d'un travail à un instant t , elle ne juge pas la personne dans son ensemble comme c'est le cas de l'évaluation par compétence (surtout des savoir-être) . C'est donc bien l'évaluation par compétence (subjective, jugeant la personne dans son ensemble, qui scrute son intimité et surtout incompréhensible par la plupart des parents) qui est à mon sens la plus dangereuse. La grande majorité des parents sont contre l'arrêt des notes, (et les parents = électeurs...) donc je pense qu'ils ne vont pas se risquer à les supprimer.
Par contre, tes collègues voudront bien m'expliquer qu'est-ce qui est dangereux dans la note chiffrée?
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