- The GoonExpert
A Strasbourg :
Rythmes scolaires : municipalité cherche animateurs désespérement
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Rythmes scolaires : municipalité cherche animateurs désespérement
« Moi, je me demande comment ils vont concrétiser ce projet… Surtout, je me demande si eux-mêmes le savent ! Ils veulent des intervenants qui travaillent gratuitement ou presque ! Et ça passe par des contrats avec des personnes non qualifiées qui ne pourront pas assurer un service de qualité. Les parents préféreront nous confier leurs enfants, quitte à payer, plutôt que de les laisser à l’école qui ne fera que du gardiennage. À un mois de la rentrée, personne ne connaît le contenu de ces activités. »
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- The GoonExpert
Le tribunal administratif de Strasbourg a annoncé jeudi qu’il avait suspendu des délibérations prises par sept petites communes du Haut-Rhin, par lesquelles celles-ci avaient décidé ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée.
«Une prise de position par laquelle une autorité administrative refuse explicitement d’appliquer une norme supérieure qui s’impose à elle constitue un acte inexistant», a tranché le tribunal, qui avait été saisi en référé par le préfet. La «compétence relative à l’organisation des rythmes scolaires» revient «exclusivement à l’Etat», a par ailleurs argumenté le tribunal, dans cette décision datée de mercredi.
«Je ne sais pas ce qu’on va faire désormais», a précisé Gérard Hirtz, le maire de Herrlisheim-près-Colmar, l’une des communes condamnées mercredi. «Le problème chez nous, c’est qu’une dizaine de familles menacent de mettre leurs enfants dans le privé pour échapper à la réforme. Cela risque de nous faire perdre une classe», a regretté l’édile.
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- The GoonExpert
Un bilan globalement négatif
À la question « globalement, diriez-vous que cette première année s'est révélée plutôt négative ou plutôt positive ? », ce sont les professeurs des écoles qui se révèlent les plus mécontents : ils sont 83 % à penser que le bilan de cette année d'expérimentation n'est pas satisfaisante. La moitié des élus et des parents les rejoignent sur ce point, mais, plus troublant, les trois quarts des sondés estiment que cette réforme n'est pas bénéfique pour les enfants.
Activités périscolaires et inégalités
Pourtant, des activités périscolaires très diversifiées et principalement gratuites semblent avoir été proposées aux enfants, depuis le sport jusqu'à l'informatique en passant par les activités manuelles, artistiques ou encore le secourisme et les langues. Malheureusement, toutes les communes ne disposent pas des mêmes moyens pour mettre en place ce type d'activités. Ainsi, 75 % des élus jugent les aides de l'État insuffisantes et 8 personnes interrogées sur 10 estiment que cette réforme creuse les inégalités entre les territoires, et donc entre les écoles.
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"mais, plus troublant, les trois quarts des sondés estiment que cette réforme n'est pas bénéfique pour les enfants." Ce qui est troublant c'est que l'auteur de l'article trouve ça troublant.
- henrietteMédiateur
Commeeeeeeeent ????? Tu veux dire que cette réforme n'aurait pas été menée danslintérédézenfants ?????? On nous aurait mentiiiiiii ??????The Goon a écrit:Un bilan globalement négatif
À la question « globalement, diriez-vous que cette première année s'est révélée plutôt négative ou plutôt positive ? », ce sont les professeurs des écoles qui se révèlent les plus mécontents : ils sont 83 % à penser que le bilan de cette année d'expérimentation n'est pas satisfaisante. La moitié des élus et des parents les rejoignent sur ce point, mais, plus troublant, les trois quarts des sondés estiment que cette réforme n'est pas bénéfique pour les enfants.
Activités périscolaires et inégalités
Pourtant, des activités périscolaires très diversifiées et principalement gratuites semblent avoir été proposées aux enfants, depuis le sport jusqu'à l'informatique en passant par les activités manuelles, artistiques ou encore le secourisme et les langues. Malheureusement, toutes les communes ne disposent pas des mêmes moyens pour mettre en place ce type d'activités. Ainsi, 75 % des élus jugent les aides de l'État insuffisantes et 8 personnes interrogées sur 10 estiment que cette réforme creuse les inégalités entre les territoires, et donc entre les écoles.
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"mais, plus troublant, les trois quarts des sondés estiment que cette réforme n'est pas bénéfique pour les enfants." Ce qui est troublant c'est que l'auteur de l'article trouve ça troublant.
Pas possible.
- The GoonExpert
Le May-sur-Èvre
Rythmes scolaires : encore peu d'inscriptions
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Comme dirait M. Cyclopède "étonnant non ?"
Rythmes scolaires : encore peu d'inscriptions
En juin, une réunion publique avait bien spécifié que les inscriptions devaient être effectives avant la mi-juillet, à la date du 12.
Or, lors du conseil du jeudi 17 juillet, l'incertitude était toujours de mise puisqu'une centaine d'enfants de l'école Jean-Moulin n'était pas encore inscrite aux Temps d'activité périscolaire (TAP), laissant planer les hypothèses les plus incertaines.
« Je déplore le manque de motivation des parents », a déclaré le maire, Alain Picard. Les inscriptions sont donc urgentes en mairie.
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Comme dirait M. Cyclopède "étonnant non ?"
- The GoonExpert
A ce propos, signalons que le Comité national d'éducation populaire et de jeunesse, réuni le 16 juillet, a examiné un projet d'arrêté considéré comme une "provocation" par les organisations syndicales. Le texte prévoit d'allonger jusqu'à trois ans la possibilité pour le titulaire d'un BAFD d'encadrer les activités périscolaires générées par la réforme des rythmes. La durée d'un an, initialement prévue, aurait dû constituer un délai pour qu'un agent s'engage dans un cursus de formation au BPJEPS, le brevet professionnel de niveau IV. Le ministère de Najat Vallaud-Belkacem, en charge de l'Education populaire, se serait toutefois engagé à mettre en œuvre une commission de travail dans le cadre du CNEPJ pour dégager des propositions visant à définir les conditions nécessaires à la professionnalisation du secteur.
Un projet de décret, également examiné par le CNEPJ, donnerait une nouvelle définition du périscolaire en distinguant les temps d'activités périscolaires créés par la réforme (les "TAP"), les activités périscolaires qui prolongent la journée de classe et les activités extra-scolaires pour les autres jours. Les syndicats craignent "de voir une journée de l'enfant encore plus saucissonnée entre l'école, le TAP et le périscolaire".
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- may68Expert
- The GoonExpert
Toutefois, on ne peut pas dire que les communes restent paisibles devant cette réforme, qui a des répercussions importantes sur l’organisation des services (ceux de l’ensemble de la municipalité parfois), qui coûte cher. Des efforts soulignés par un rapport du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, adopté le 2 juillet, qui demande à l’Etat d’en tenir compte. Et qui pointe la nécessité de former les agents confrontés à des missions nouvelles.
De son côté, l’Association des maires de France rappelle que les maires sont très inquiets sur le financement de cette réforme et « réitère sa demande que cette réforme fasse l’objet d’un financement durable et qu’une part des crédits non consommés du FNAS participe à ce financement ».
Par ailleurs, un certain nombre de maires continuent de dire « non » : le 11 juillet, 32 élus ont fait savoir qu’ils ne mettraient pas en place la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014, malgré les mises en garde de Benoît Hamon à l’encontre des maires « frondeurs », quelques jours plus tôt. Le 23 juillet, les délibérations prises par plusieurs communes alsaciennes, qui avaient décidé de rester à la semaine de 4 jours, ont été annulées par le tribunal administratif de Strasbourg.
Un rapport d’un groupe de travail du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), adopté le 2 juillet 2014, recommande notamment à l’Etat de tenir compte des répercussions que la réforme des rythmes scolaires entraîne « sur une grande variété d’agents territoriaux, tant en termes d’organisation du travail, que de définition des missions relevant de leurs cadres statutaires ». Au premier rang de ses agents, les Atsem. Mais aussi des agents d’entretien, des éducateurs des activités périscolaires, les agents des bibliothèques ou conservatoires de musique sollicités pour des ateliers avec les enfants, notamment.
Globalement, les auteurs du rapport, Didier Pirot et Jean-Claude Haigron, soulignent que la réforme s’est traduite par une réorganisation des services (de l’ensemble des services municipaux, parfois), et que les communes ont dû parfois embaucher des coordonnateurs périscolaires, qui représentent parfois des « effectifs importants », donc un effort financier significatif de la collectivité. Autre aspect : la formation et à la professionnalisation des agents semble insuffisante pour leurs nouvelles missions. Aussi, les auteurs invitent le CNFPT à développer et adapter son offre de formation en conséquence et les centres de gestion à envisager d’organiser de façon plus régulière et plus rapprochée les concours et examens professionnels de la filière animation.
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"la formation et à la professionnalisation des agents semble insuffisante pour leurs nouvelles missions." Tout est dit.
- The GoonExpert
Rythmes scolaires : pas de pitié pour les villes frondeuses !
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oui à quel prix ? Première réponse aux élections pro de décembre et réponse définitive en 2017 ? :lol:
La rumeur d'une dérogation accordée à Belle-Ile et à la Guyane
Quelques maires ont interpellé directement Benoît Hamon. Le mode opératoire le plus spectaculaire revient à Evelyne Flacher. La maire de Saint-Médard-en-Forez, commune de 1.000 habitants située dans le département de la Loire, a mené une grève de la faim pendant 5 jours (entre le 30 juin et le 5 juillet) contre la réforme. "Dans ma commune, 130 enfants sont concernés. Si nous optons pour de la simple garderie, cela nous coûtera 15.000 euros, ce qui équivaut à 7% d'augmentation des impôts locaux", déplorait-elle, demandant un rendez-vous avec le ministre qu'elle n'a jamais obtenu. "J'arrêterai si Benoit Hamon fait comme pour la Guyane et Belle-Ile-en-Mer et laisse un délai d'une année supplémentaire aux élus", avait-elle déclaré.
D'autres élus ont interpellé ainsi le ministre de l'Education nationale, en avançant le fait qu'il ait accordé des dérogations à des communes de Belle-Ile et de Guyane. Le ministère a assuré fermement à Localtis qu'aucune dérogation n'avait été accordée. Jointe par téléphone, la ville du Palais a confirmé que ni elle ni ses voisines de la communauté de communes de Belle-Ile-en-Mer n'avaient obtenu de dérogation. Mais la rumeur était lancée et d'autres élus frondeurs ont également avancé cet argument.
A notre connaissance, aucun recteur n'a validé de projet d'organisation du temps scolaire "à deux vitesses". La circulaire sur les modalités de mise en œuvre du décret "Hamon" évoque, bien caché dans son annexe, le cas où des conseils d'école seraient en désaccord avec le projet d'expérimentation porté par la mairie et que le recteur autoriserait malgré tout l'expérimentation pour partie des écoles. Dès lors, la mairie devra organiser des horaires à deux vitesses : un horaire conforme au décret "Peillon" pour les écoles en désaccord avec l'expérimentation de la mairie ; un autre horaire, conçu pour l'expérimentation, pour les écoles qui y étaient favorables. Trop compliqué, assurément.
Ce tour de France terminé, on peut se dire que, certes, les frondeurs ont été mis au pas. Mais à quel prix ?
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oui à quel prix ? Première réponse aux élections pro de décembre et réponse définitive en 2017 ? :lol:
- The GoonExpert
Rythmes scolaires : un forum de recrutement ce jeudi à Lyon
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A Lyon aussi tout est en place pour une rentrée réussie.
Déjà 300 animateurs ont été recrutés lors du précédent forum de recrutement, le 1er juillet. Mais, compte tenu des prévisions, il en manque toujours 300 à 400 pour pouvoir accueillir les 60 à 70 % d'effectifs scolaires qui participeront l'année prochaine aux activités périscolaires le vendredi après-midi et sur les temps méridiens.
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A Lyon aussi tout est en place pour une rentrée réussie.
- The GoonExpert
Rythmes scolaires à Nîmes : Benoît Hamon rappelle à l'ordre Jean-Paul Fournier
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Hamon sait soutenir ses troupes ...
"La rectrice est une malade mentale, c'est fini, je ne veux plus la voir !" La petite phrase assénée par Jean-Paul Fournier lors du dernier conseil municipal - même s'il l'a ensuite faite retirer du compte-rendu officiel - n'a pas fait réagir que dans le Landerneau nîmois.
Selon Benoît Hamon, les propos de Jean-Paul Fournier participent en effet à "la défiance à l'égard des institutions républicaine". Et de rappeler que les fonctionnaires de l'État sont "des partenaires incontournables des collectivités territoriales pour appliquer les politiques publiques aux besoins et aux enjeux locaux". Qualifiant la rectrice de " fonctionnaire dévouée", "au professionnalisme reconnue", Benoît Hamon demande au sénateur-maire "des propos publics plus mesurés" et d'aller vers "un dialogue constructif et utile".
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Hamon sait soutenir ses troupes ...
- The GoonExpert
Rythmes scolaires : 30% des animateurs manquent toujours (Lyon Capitale)
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À l'occasion du deuxième forum de recrutement organisé par la Ville de Lyon ce jeudi 31 juillet, nous sommes allés à la rencontre des animateurs qui prendront en charge les enfants des écoles lyonnaises l'année prochaine. Des jeunes gens, majoritairement âgés de 18 à 25 ans, bien souvent étudiants, qui interviendront le vendredi après-midi et chaque jour entre midi et deux dans les écoles. La mairie leur propose des contrats de 11h30 hebdomadaires (4 pauses méridiennes de 2h + 3h le vendredi après-midi + 1/2h de préparation-concertation par semaine).
50 % des contrats sont proposés par la Ville et 50 % sont signés par ses partenaires : centres sociaux, MJC et associations. En tout, 1 400 à 1 600 animateurs interviendront ainsi l'année prochaine dans les 200 écoles lyonnaises, auprès de 80 % des 36 000 écoliers lyonnais ; 26 000 sont déjà préinscrits. Des animateurs qui seront placés sous la responsabilité des directeurs de centre de loisirs, un pour chaque groupe scolaire environ, "selon un cadre commun qui garantira l'équité" ajoute Sven Grillet, directeur de la mission Développement social à la Ville de Lyon.
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- The GoonExpert
Dans une des villes où la contestation contre les rythmes scolaires a été la plus virulente à la rentrée dernière, la nouvelle majorité Front de gauche a choisi de tout remettre à plat et ne propose plus aucune activité périscolaire.
et l’article rappelle :
À Aubervilliers, la contestation contre la mise en place de la semaine de quatre jours et demi à l'école primaire a viré l’an dernier au bras de fer avec le maire socialiste Jacques Salvator qui a, depuis, perdu les élections.
De nombreux maires socialistes qui avaient décidé de mettre en place la réforme en 2013 ont subi le même sort que Salvator.
- henrietteMédiateur
The Goon, je ne poste pas systématiquement, mais je lis toujours ton fil, chaque fois que tu y ajoutes une nouvelle.
Encore merci pour ce colossal boulot de veille que tu fais.
Encore merci pour ce colossal boulot de veille que tu fais.
- CatsouneExpert
henriette a écrit:The Goon, je ne poste pas systématiquement, mais je lis toujours ton fil, chaque fois que tu y ajoutes une nouvelle.
Encore merci pour ce colossal boulot de veille que tu fais.
Moi aussi!
- The GoonExpert
Pour ceux que ça intéresse, j'ai retrouvé un document de 2008, avant l'appel de Bobigny de 2012 donc, où il est écrit :
et en préambule, en réaction au passage à 4 jours généralisé par Darcos, RVEF formulait une grande partie de l'argumentaire et des critiques des élus opposés à la réforme des rythmes aujourd'hui :
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Nous envisageons un certain nombre, non exhaustif, de champs d’expérimentations sur : [...]
- l’aménagement des rythmes de vie des enfants et la conciliation vie familiale – vie
professionnelle qui devraient conduire à privilégier l’allégement de la journée scolaire
de ¾ d’heure sur la base de 9 demi-journées de classe dans le cadre d’un calendrier
scolaire national des vacances,
- la transition de la petite enfance à la scolarisation en maternelle (transition famille –
* EAJE, dispositifs passerelles, scolarisation progressive des 2 – 3 ans,…) mettant en
cohérence les différentes politiques de l’Etat (éducation et petite enfance).
- l’accompagnement éducatif individualisé sur tous les temps de l’enfant (scolaire,
périscolaire, vacances) dans un cadre partenarial autour de « parcours éducatifs de
réussite », utilisant les outils du programme de réussite éducative.
et en préambule, en réaction au passage à 4 jours généralisé par Darcos, RVEF formulait une grande partie de l'argumentaire et des critiques des élus opposés à la réforme des rythmes aujourd'hui :
Nous nous sentons aujourd’hui dans l’incapacité, dans un contexte de mise en place des
nouvelles équipes municipales, de mettre en oeuvre ces réformes pour la rentrée prochaine.
Les textes officiels sur nombre de ces points n’ont pas été publiés à ce jour et nous avons
des obligations légales d’employeurs incontournables. Les délais sont donc trop courts.
De même, nous ne pouvons que nous interroger sur les objectifs et les moyens de ces
réformes et nous relevons la forte opposition à la refonte des programmes des écoles.
Dans le souci réaffirmé de l’intérêt des enfants et de leurs familles, les villes membres du
réseau français des villes éducatrices ne veulent pas se positionner dans l’urgence pour ou
contre toutes ces réformes.
Selon leur nature, la manière et les moyens mis en oeuvre, elles peuvent tout aussi bien
ouvrir des possibles et constituer pour certaines une opportunité de réforme dans l’intérêt
des enfants et de l’éducation.
Mais elles risquent aussi d’exacerber les différences et de renforcer les inégalités entre
enfants
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- The GoonExpert
Indre-et-Loire
Nouveaux rythmes scolaires : le casse-tête estival des maires
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En effet, si cette réforme avait réellement pour but d'alléger les journées et de mieux répartir l'enseignement sur la semaine il suffisait de faire classe le samedi matin, avec des dérogations possibles pour le mercredi, et de faire des horaires du type 8h45-12h le matin et 14h-16h l'aprem. Ainsi les mairies auraient juste eu à allonger le temps de l'étude. Mais Peillon pour vendre sa réforme s'est mis à annoncer que ça allait permettre en plus de faire plein d'activités nouvelles sur ce temps périscolaire pour avoir l'opinion publique de son côté. Annonce faite sans consulter une seconde son équipe et les élus locaux pour en connaitre la faisabilité et le coût.
Nouveaux rythmes scolaires : le casse-tête estival des maires
"On marche sur la tête, laisse tomber Yolande Billon, maire de Noyant-de-Touraine, à propos des nouveaux rythmes scolaires. « Ras le bol de tout cela ! », peste Pierre Louault, le président des maires du département. Rarement une réforme a créé une telle colère et fait l'unanimité ou presque contre elle chez les élus de tous bords. Des maires qui occupent leur été à chercher des locaux et des animateurs pour assurer au mieux la rentrée. L'un d'eux s'agace : « Et ce n'est pas en août qu'on va trouver des solutions. »
La rentrée du 2 septembre s'annonce plus que chaotique et chahutée. Il faut organiser les transports scolaires le mercredi matin, et les financer, ouvrir des locaux, des salles pour accueillir les intervenants extérieurs chargés des activités périscolaires. Il faut trouver ces intervenants, un besoin de plusieurs milliers d'hommes et femmes pour l'Indre-et-Loire, et définir les activités pratiquées. Un vrai casse-tête."
Visiblement, des « officiels » tentent de calmer le jeu auprès des élus, leur font passer des messages : « Si vous n'êtes pas prêts dès septembre, et si vous n'avez pas d'animateurs, faites sans et voyez plus tard, et encouragez les parents à reprendre leurs enfants dès 15 h 30, ce sera plus simple. » « Dans ce cas, pourquoi cette réforme » grogne le maire d'Esvres-sur-Indre, qui voulait un an de plus pour l'appliquer.
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En effet, si cette réforme avait réellement pour but d'alléger les journées et de mieux répartir l'enseignement sur la semaine il suffisait de faire classe le samedi matin, avec des dérogations possibles pour le mercredi, et de faire des horaires du type 8h45-12h le matin et 14h-16h l'aprem. Ainsi les mairies auraient juste eu à allonger le temps de l'étude. Mais Peillon pour vendre sa réforme s'est mis à annoncer que ça allait permettre en plus de faire plein d'activités nouvelles sur ce temps périscolaire pour avoir l'opinion publique de son côté. Annonce faite sans consulter une seconde son équipe et les élus locaux pour en connaitre la faisabilité et le coût.
- The GoonExpert
Seule certitude, une trame commune de projet pédagogique a été définie par la Ville. Sorte de cahier des charges commun qui prévoit des temps calmes, et des temps ludiques et sportifs dans chaque école, le vendredi après-midi.
Les activités périscolaires devront par ailleurs respecter le projet éducatif local (PEL), c'est-à-dire répondre aux six critères suivants : "accompagner l’école primaire dans ses missions éducative", "favoriser les actions périscolaires en lien avec les projets d’école", "contribuer à une offre de loisirs diversifiée adaptée aux besoins et aux attentes des enfants", "faciliter l’accès aux ressources éducatives", "mettre en œuvre la démarche de "réussite éducative"" et "conforter la place et la participation des parents".
Dans le détail, "chaque projet d'école a été épluché et pour chacun d'entre eux des compléments, des approfondissements seront proposés", précise Sven Grillet, de la mission développement social de la ville de Lyon. Les animateurs devront donc tenir compte du projet de chaque école pour déterminer le programme d'activités périscolaires.
Enfin, les compétences de chaque animateur seront prises en compte, ainsi que les équipements sportifs et culturels situés à proximité des groupes scolaires. "Nous allons faire sortir les enfants des écoles" assure la Ville de Lyon.
Concrètement, le contenu des activités périscolaires sera présenté aux parents à la rentrée. Une réunion leur sera proposée la première semaine de septembre pour définir avec eux les temps du vendredi après midi et les temps méridiens. Les équipes éducatives seront évidemment, elles aussi, consultées.
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- may68Expert
The Goon a écrit:
Seule certitude, une trame commune de projet pédagogique a été définie par la Ville. Sorte de cahier des charges commun qui prévoit des temps calmes, et des temps ludiques et sportifs dans chaque école, le vendredi après-midi.
Les activités périscolaires devront par ailleurs respecter le projet éducatif local (PEL), c'est-à-dire répondre aux six critères suivants : "accompagner l’école primaire dans ses missions éducative", "favoriser les actions périscolaires en lien avec les projets d’école", "contribuer à une offre de loisirs diversifiée adaptée aux besoins et aux attentes des enfants", "faciliter l’accès aux ressources éducatives", "mettre en œuvre la démarche de "réussite éducative"" et "conforter la place et la participation des parents".
Dans le détail, "chaque projet d'école a été épluché et pour chacun d'entre eux des compléments, des approfondissements seront proposés", précise Sven Grillet, de la mission développement social de la ville de Lyon. Les animateurs devront donc tenir compte du projet de chaque école pour déterminer le programme d'activités périscolaires.
Enfin, les compétences de chaque animateur seront prises en compte, ainsi que les équipements sportifs et culturels situés à proximité des groupes scolaires. "Nous allons faire sortir les enfants des écoles" assure la Ville de Lyon.
Concrètement, le contenu des activités périscolaires sera présenté aux parents à la rentrée. Une réunion leur sera proposée la première semaine de septembre pour définir avec eux les temps du vendredi après midi et les temps méridiens. Les équipes éducatives seront évidemment, elles aussi, consultées.
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- doublecasquetteEnchanteur
Bah quoi, c'est ce qui est prévu dans le PEdT, non ? Le Conseil Municipal étudie le Projet d'École et, analysant les indicateurs relevés par les PE, complète l'offre éducative pour apporter sa pierre à l'édifice de remédiation...
Notre métier n'est plus un métier puisque les membres d'un Conseil Municipal peuvent, aussi bien et même mieux que nous, combattre l'échec scolaire et le transformer en réussite !
Notre métier n'est plus un métier puisque les membres d'un Conseil Municipal peuvent, aussi bien et même mieux que nous, combattre l'échec scolaire et le transformer en réussite !
- may68Expert
doublecasquette a écrit:Bah quoi, c'est ce qui est prévu dans le PEdT, non ? Le Conseil Municipal étudie le Projet d'École et, analysant les indicateurs relevés par les PE, complète l'offre éducative pour apporter sa pierre à l'édifice de remédiation...
Notre métier n'est plus un métier puisque les membres d'un Conseil Municipal peuvent, aussi bien et même mieux que nous, combattre l'échec scolaire et le transformer en réussite !
Je sais bien mais c'est pour bien souligner le truc au cas où certains n'auraient pas compris !
- doublecasquetteEnchanteur
may68 a écrit:doublecasquette a écrit:Bah quoi, c'est ce qui est prévu dans le PEdT, non ? Le Conseil Municipal étudie le Projet d'École et, analysant les indicateurs relevés par les PE, complète l'offre éducative pour apporter sa pierre à l'édifice de remédiation...
Notre métier n'est plus un métier puisque les membres d'un Conseil Municipal peuvent, aussi bien et même mieux que nous, combattre l'échec scolaire et le transformer en réussite !
Je sais bien mais c'est pour bien souligner le truc au cas où certains n'auraient pas compris !
Moi aussi !
- The GoonExpert
C'est dans les blogs de Médiapart :
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La question des rythmes scolaires était posée au départ dans des termes relativement simples : revenir à une semaine de 9 demi-journées. Puis, les premiers arbitrages ont amené vers la solution du mercredi matin plutôt que du samedi ne rendant pas la situation à l'identique de celle d'avant les 4 jours. À partir de là, toute une série de conséquences sont apparues. Chemin faisant, elles ont données lieu à la recherche d'une doctrine.
Du moins en apparence, cette vision serait juste si on oublie notre prémisse. En fait, l'orientation est relativement claire et porte sur une attaque frontale de l'école dans sa forme actuelle. Beaucoup d'enseignant.e.s ne s'en rendent pas vraiment compte vu le vocabulaire utilisé et instillé en permanence, « c'est la modernité qui s'exprime ! »
L'étape suivante est mécanique puisque avec le passage à 9 demi-journées les cours doivent s'étaler, de fait, il faut trouver le moyen d'occuper les enfants entre la fin des cours et la fin de l'école. Apparaissent alors 45 minutes chaque jours. La solution proposée est la suivante : ces 45 minutes seront consacrées à des activités dites péri-scolaires.
Les conséquences sont multiples et pour l'essentiel semblent imprévues. Devant les difficultés, le choix aurait pu être fait d'arrêter le processus et de tout mettre à plat. Cependant, nous avons assisté à une marche en avant implacable. À l'Élysée, on s'inquiète de la gestion par le Ministre de l'Éducation de la réforme jugée catastrophique. Rien n'y fait, le processus est enclenché et il paraît difficile de reculer. Peut-être que d'autres aspects se sont agrégés en cours de route rendant difficile l'arrêt de la réforme. Et puis différentes concertations avaient eu lieu mais elles n'ont pas montré la présence de forte résistances, alors…
Revenons à notre réforme, des acteurs sociaux (voir ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sont apparus pour se féliciter de celle-ci en raison de son rôle pour le livret de compétence. Comment fondent-ils ce raisonnement ? Les activités péri-scolaires pourront servir, « enfin ! » disent-ils, à faire reconnaître les compétences acquises hors de l'école dans ces fameuses activités péri-scolaires. Donc reprenons : si l'école n'arrive pas à faire son travail pour faire acquérir le socle de compétence, les animateurs et les animatrices socioculturels s'en chargeront (ou bien les entreprises de l'aide aux devoirs florissantes).
Déjà, le champ de l'animation voit se développer des usages de ces livrets dans des domaines très variés (voir par exemple le fonds d'expérimentations des jeunes financés par l'entreprise Total et son rôle de ce point de vue : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Là encore, on ne s'interroge pas sur ceux qui auront les moyens d'accéder aux activités et les autres. Souvent des animateurs et des animatrices de bonne foi pensent que c'est bien de prendre en compte ces compétences acquises en dehors de l'école en se revendiquant d'une éducation populaire serait porteuse de cette idée. Mais ils et elles ont alors rarement conscience des conséquences sociétales, au sens de choix de société, d'une telle perspective libérale.
Regardons ce qu'a produit cette réforme jusque-ici. Les enseignant.e.s le disent, comme les parents : l'école a été destabilisée (voir ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le chaos s'est répandu. Les équipes ont perdu leur mode de régulation acquis au fil du temps. Des tensions nombreuses sont apparues entre personnels d'animation et enseignant.e.s et parfois sur la base de discours ethnicisés. Les contrats de travail du personnel de l'animation connaissent une incroyable régression en matière du droit du travail (comme des contrats d'une jeune, la remise en cause des conditions de diplôme [voir ici : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Alors quoi faire ?
Certains préconisent de tout arrêter. D'autres, mettent en place la réforme en proposant des activités de qualité dans le cadre de budgets municipaux bien fournis. Beaucoup, essayent de faire pour le mieux face aux habitant.e.s potentiel électeur.trice.s !
Au passage notons un autre élément de cette réforme du point de vue du script apparent. Un transfert massif du budget de l'État vers celui des collectivités territoriales est proposé de la mission de l'Éducation. En permettant, l'acquisition de compétences via les activités péri-scolaires, dûment inscrites sur les livrets de compétences, activités financées par les collectivités territoriales, le budget de l'État se trouve alors allégé par un joli tour de passe-passe. Bref, une prise en otage de l'Éducation populaire et de l'animation socioculturelle.
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- The GoonExpert
Saint-Marcel Rythmes scolaires : remous au conseil sur les ajustements
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Il leur a fallu un an pour découvrir ça. D'autres communes qui vont passer aux nouveaux rythmes seulement à la rentrée tireront surement les mêmes conclusions pour la rentrée 2015. Reste à savoir dans quelles proportions.
Les ateliers péri-éducatifs, dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires, se dérouleront désormais le jeudi après-midi, pour l’ensemble des groupes scolaires, au lieu d’une heure les lundis, mardis et jeudis. De ce fait, le règlement de fonctionnement a été modifié.
L’opposition monte au créneau
Un sujet qui a fait réagir le conseiller municipal de l’opposition, Fabrice Malet, qui juge que ce « rapport ne porte pas sur une simple “modification du règlement de fonctionnement” des ateliers péri-éducatifs ». Selon lui, « il remet en cause les principes mêmes sur lesquels se fondait la réforme des rythmes scolaires ».
« Lorsque nous avons choisi de mettre en œuvre, dès la rentrée 2013, les temps d’activités péri-éducatifs sur Saint-Marcel, c’était en cohérence avec l’esprit de la réforme, avec l’objectif de garantir aux enfants des journées plus adaptées à leur rythme », a-t-il rappelé.
« Un long travail préparatoire avait été engagé avec les enseignants, les parents d’élèves, les associations… », s’interrogeant sur la nécessité d’un ajustement.
« Un abandon des ambitions de la réforme »
« On garde le strict minimum en reportant simplement sur le mercredi matin, le volume d’heures d’enseignement du jeudi après-midi, en oubliant que la matinée supplémentaire devait permettre, grâce à des emplois du temps repensés, de répartir plus efficacement les activités de la semaine et d’offrir davantage de souplesse et de possibilités de choix d’organisation dans l’accompagnement des apprentissages », estime-t-il.
« C’est un abandon des ambitions que portait la réforme », indique-t-il en les énumérant. « Nous avons bien conscience que la dérogation obtenue permet surtout de faire des économies dans l’organisation des ateliers péri-éducatifs », a-t-il convenu avec regret.
M. Kicinski, adjoint aux affaires scolaires, a rappelé que « désormais, l’enseignement est obligatoire sur cinq matinées ».
Il a souligné un des aspects négatifs du fonctionnement mis en place, à savoir les nombreux passages de témoins entre les enseignements et les animateurs. « Ces temps de passages et l’éloignement des lieux d’activités ne laissaient que 20 minutes de temps pour la pratique des activités d’éveil. » Précisant que cette nouvelle organisation n’était « pas une volonté municipale mais le respect de la consultation des conseils d’écoles. Ils se sont prononcés favorablement par 25 voix pour et 16 voix contre », a-t-il rappelé.
« La municipalité a décidé de rester neutre dans ces consultations. Si un autre choix avait été fait, elle l’aurait respecté et mis en place. »
L’adjoint a également évoqué « la problématique de recrutement des animateurs. Certains préfèrent travailler trois heures de suite, au lieu de trois fois une heure. »
« Rien n’est figé » pour le maire
Par ailleurs, selon lui, « une durée de trois heures permet certains déplacements (sorties extérieures, visite de musée…) que ne permet pas le fonctionnement actuel ».
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Il leur a fallu un an pour découvrir ça. D'autres communes qui vont passer aux nouveaux rythmes seulement à la rentrée tireront surement les mêmes conclusions pour la rentrée 2015. Reste à savoir dans quelles proportions.
- doublecasquetteEnchanteur
Et encore, apparemment, il y en a encore quelques-uns qui n'ont pas compris...
Pour eux, le pays des Bisounours roses aux "emplois du temps repensés", permettant "de répartir plus efficacement les activités de la semaine et d’offrir davantage de souplesse et de possibilités de choix d’organisation dans l’accompagnement des apprentissages" existe toujours ! Pfffff !
Pour eux, le pays des Bisounours roses aux "emplois du temps repensés", permettant "de répartir plus efficacement les activités de la semaine et d’offrir davantage de souplesse et de possibilités de choix d’organisation dans l’accompagnement des apprentissages" existe toujours ! Pfffff !
- The GoonExpert
Rythmes scolaires : les parents du Mériot ne décolèrent pas
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"tout est en place pour une rentrée apaisée" disait le Ministère, non ?
N os enfants ne sont pas des cobayes. » « 24 h d’école + 25 h de garderie = 49 h Peillon. » Ils sont toujours mobilisés et ce ne sont pas les vacances d’été qui vont y changer quelque chose. Alors que les banderoles de protestation contre la réforme des rythmes scolaires s’affichent toujours sur les grilles de l’école du Mériot, les parents d’élèves ne désarment pas. Après le sit-in du mois de juin, ils préparent leurs actions de septembre essayer de faire entendre leur voix contre une réforme qui va à l’encontre, selon eux, du bien-être mais aussi de l’égalité entre les enfants, notamment entre ceux du public et ceux du privé.
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"tout est en place pour une rentrée apaisée" disait le Ministère, non ?
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