- DwarfVénérable
Certes, certes, mais nous en avons eu un exemple dans les premières pages de ce fil. Bref.PauvreYorick a écrit:Bon, on en recausera ailleurs, de ce qui en réalité cause les dialogues de sourds des dernières semaines, ce n'est pas le bon fil pour ça.
- MoonchildSage
Certes, il ne me viendrait pas à l'idée de nier la part primordiale de l'éducation et de la culture, mais je voulais seulement dire que pour autant, en l'état actuel des connaissances, on ne peut pas scientifiquement écarter d'un revers de la main l'hypothèse que la sexualité masculine serait intrinsèquement plus "agressive" que la sexualité féminine.Dwarf a écrit:@moonchild : même en admettant que la nature amenât la gent masculine à vouloir s'épancher physiquement avec régularité pour des raisons physiologiques, le problème de savoir comment le faire est pour le coup lié à l'éducation et pas à la nature. "Tu es en manque, mon petit pépère? Eh bien, c'est très simple, je t'ai trouvé deux super copines : ton imagination et madame Cinq-Doigts! (et n'oublie pas tes kleenex ou ton sopalin)"
Prendre en charge sa sexualité, c'est aussi et d'abord ne pas l'imposer à autrui.
On peut bien sûr attribuer la très forte prédominance statistique des hommes parmi les violeurs à des raisons culturelles (et a priori, ça me paraît assez crédible) cependant, à force de se concentrer exclusivement sur cette explication, on oublie un peu une donnée pourtant aussi évidente que prosaïque : la sexualité masculine est, au sens littéral, physiquement invasive contrairement à la sexualité féminine et il est concrètement beaucoup plus difficile pour une femme que pour un homme de violer qui que ce soit - le cas d'agression sexuelle par objet contondant interposé relevant à mon sens d'une logique légèrement différente de la pulsion sexuelle basique, toutefois je ne suis pas un spécialiste de la question. On peut envisager que, indépendamment des références culturelles, les femmes aient spontanément intériorisé l'évidence d'une moindre prédisposition anatomique au viol et que cela constitue un facteur atténuant les pulsions sexuelles agressives. Quant aux hommes, comme dit le proverbe, "quand on peut, on veut".
:diable:
Mais quoique plus restrictif, la désignation "enfants d'immigrés" serait tout aussi juste du point de vue statistique et donc, même si ce n'est pas ainsi que vous le formuleriez spontanément, il n'y aurait pas davantage de raison objective que cela vous choque - à moins de considérer que dans le cas des descendants d'immigrés il est indispensable d'ajouter des précautions sémantiques ainsi que des circonstances atténuantes a priori (les discriminations et/ou la pauvreté) auxquelles les individus de sexe masculin n'auraient pas spontanément droit, mais ceci ne serait pas très objectif.gelsomina31 a écrit:Je ne dirais pas "enfants d'immigrés,etc..." mais "Enfants discriminés (parce que pauvres, immigrés, roux, que sais-je d'autres?) vous pouvez choisir de ne pas devenir des délinquants".
Moi je m'interroge beaucoup moins : je crois que ces "lectures trop rapides et superficielles" sont souvent volontaires et idéologiques, qu'elles servent essentiellement à imposer le silence sur certains sujets et à discréditer les interlocuteurs en les renvoyant dans un hypothétique camp du mal.Dwarf a écrit:Tout à fait. Raison pour laquelle je m'interroge depuis peu sur le degré de lecture des messages que nous postons tous autant que nous sommes. Une lecture trop rapide ou superficielle ne peut qu'occasionner ce genre de méprise et donc de quiproquos sans fin et épuisants.
Disons que, sur le moyen terme, j'ai l'impression - certainement erronée - que vos interventions pour pointer les incohérences d'un discours se font plus ou moins toujours dans le même sens et sont en définitives assez sélectives elles aussi. Certes, vous consentez à reconnaître les "contradictions complémentaires" de celles que vous mettez à jour, mais ce n'est que dans un second temps, en réponse à des questions assez insistantes et presque toujours en déplorant un renversement de la charge de la preuve. La neutralité feinte est souvent une arme rhétorique redoutable.PauvreYorick a écrit:Bonsoir Moonchild,
je ne réponds qu'à ce qui me pose question, je n'ai suivi que distraitement le fil (et n'ai pas cliqué sur les liens, en général).Je n'ai pas regardé l'article que vous citez. Pour le problème de cohérence, que j'ai en revanche soulevé, je peux répondre puisque je l'ai soulevé; ça reviendra juste à clarifier mon observation ci-dessus.Moonchild a écrit:
On peut trouver naturel que l'argument statistique justifie une phrase telle que "Messieurs, vous pouvez choisir de ne pas devenir des violeurs" dans l'article précédemment cité, mais dans cas, face à l'argument statistique de la surreprésentation des personnes issues de l'immigration dans les faits de délinquance (qui, selon la loi, n'est pas observable officiellement mais qui est parfaitement connu de tous ceux qui travaillent dans le domaine policier ou judiciaire), il serait tout aussi acceptable qu'un chroniqueur écrive une phrase telle que "Enfants d'immigrés, vous pouvez choisir de ne pas devenir des délinquants" sans que personne n'y voie une quelconque démarche de stigmatisation essentialiste emprunte [?] d'une idéologique suspecte. Est-ce la position que vous défendriez alors ?
Ce que j'ai observé, c'est qu'il n'y aurait rien de surprenant à ce que plusieurs versent dans la contradiction complémentaire de celle dont vous me demandez de m'exempter (c'est le sens de ma remarque initiale): à savoir de refuser qu'on puisse parler de stigmatisation essentialiste dans un cas (le délinquant statistiquement immigré, paraît-il) mais l'accepter fort bien dans l'autre (il serait intrinsèquement accusatoire et misandre de dire que le viol est une pratique surtout masculine). Que le discours féministe puisse à l'occasion et chez certains ou certaines verser dans l'outrance voire dans le délire misandre ou androphobe, je ne le conteste pas (de même que les questions ethniques/religieuses/culturelles soulèvent régulièrement de très fausses pudeurs). Mais en revanche, que l'indignation de certains de ses adversaires soit sélective, je le maintiens, et le trouve d'autant plus amusant qu'il s'agit parfois de professionnels du cynisme, qui pour une fois se comportent en victimes pleurnichardes, ce qui me fait sourire
Maintenant, ces deux cas sont-ils strictement comparables? vous semblez suggérer que non et je pense que vous avez entièrement raison sur ce point, «être de sexe masculin» et «être de telle ou telle origine» ne sont pas des prédicats équivalents pour une question de ce genre. Je pense que ça joue a fortiori, d'ailleurs.
(Et pointer, l'air de rien, une magistrale faute d'orthographe est aussi très sournois )
- User17706Bon génie
Ah, je ne vois pas comment je pourrais prétendre être exempté de biais de sélection. Je pense, toutefois, que je n'ai reconnu, cette fois du moins, aucune «contradiction complémentaire» (au contraire). J'aggrave donc mon cas
Quant au renversement de la charge de la preuve, ma foi, effectivement, il a été tenté, et c'est bien parce que j'y ai résisté que je n'ai rien reconnu du tout. Mais neutralité, non, ça, je n'y prétends pas (pas le moins du monde).
Après, là, nous sommes dans une question qui ne souffre pas d'exactitude absolue, contrairement à certains aspects d'autres questions sur lesquelles nous avons bavardé ensemble. En particulier, je ne prétends pas être capable de résumer l'esprit du discours féministe en général. Je dis juste que le ton de cette campagne ne peut pas être interprété comme un discours de défiance envers les mâles en tant que mâles, mais comme une tentative, justement, de replacer les responsabilités où elles sont réellement, c'est-à-dire collectivement dans l'éducation des mâles (pour autant qu'elle puisse y changer quelque chose, et il est très probable qu'il y a un peu de marge d'action), et individuellement dans le comportement de certains d'entre eux. C'est certainement plus crédible que de dire simplement qu'il fallait qu'elle porte une jupe plus longue (cette traînée), mais en même temps plus courte (qu'on voie mieux).
Quant au renversement de la charge de la preuve, ma foi, effectivement, il a été tenté, et c'est bien parce que j'y ai résisté que je n'ai rien reconnu du tout. Mais neutralité, non, ça, je n'y prétends pas (pas le moins du monde).
Après, là, nous sommes dans une question qui ne souffre pas d'exactitude absolue, contrairement à certains aspects d'autres questions sur lesquelles nous avons bavardé ensemble. En particulier, je ne prétends pas être capable de résumer l'esprit du discours féministe en général. Je dis juste que le ton de cette campagne ne peut pas être interprété comme un discours de défiance envers les mâles en tant que mâles, mais comme une tentative, justement, de replacer les responsabilités où elles sont réellement, c'est-à-dire collectivement dans l'éducation des mâles (pour autant qu'elle puisse y changer quelque chose, et il est très probable qu'il y a un peu de marge d'action), et individuellement dans le comportement de certains d'entre eux. C'est certainement plus crédible que de dire simplement qu'il fallait qu'elle porte une jupe plus longue (cette traînée), mais en même temps plus courte (qu'on voie mieux).
- IgniatiusGuide spirituel
Dwarf a écrit:
Mon frère a été agressé par une bande l'an dernier dans une rame du RER, alors qu'il avait sa femme et sa petite fille avec. Même profil : des abrutis sauvages que l'alcool rendait encore plus désinhibés qu'ils ne le sont déjà au quotidien. Oui, c'était des "ouech" , de la racaille (je prends les devants avant qu'on me pose la question).
Dwarf a écrit:Certes, certes, mais nous en avons eu un exemple dans les premières pages de ce fil. Bref.PauvreYorick a écrit:Bon, on en recausera ailleurs, de ce qui en réalité cause les dialogues de sourds des dernières semaines, ce n'est pas le bon fil pour ça.
De ton obsession ?
Ah bah oui, c'est vrai, page 2.
C'était un fil ouvert sur la passivité des passants face à une agression qui se déroule sous leurs yeux, avec un volet "faut-il blâmer les femmes de se faire violer et agresser sexuellement ?", et il y a bien deux pages cumulées sur la couleur de peau et/ou la religion des délinquants.
Il y a sans doute un rapport lointain, mais je ne peux m'empêcher de constater à partir de quel moment le fil dévie...
Puisqu'on en parle, je vais aussi donner mon avis : s'il est à peu près certain qu'en effet, les délinquants sont sans doute plus souvent bronzés que leur part dans la population française, il n'y a pas de certitude du même type quant à leur nature d'immigrés. Ce sont sans doute la plupart du temps de bons français, nés de parents français, ou peut-être de parents eux-mêmes immigrés. Leur point commun principal est d'être des populations pauvres et sans repères, comme cela a toujours été le cas, de tout temps (dédicace aux profs de philo qui liront bientôt cette jolie expression dans les copies du bac).
Mais certains préfèrent voir d'abord leur couleur de peau.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
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- User17706Bon génie
Et je reprécise quant à moi à toutes fins utiles que la question que j'avais pu poser à ce sujet concernait bien une ambiguïté d'un terme, et non un quelconque «sous-entendu» (je sais bien qu'ambiguïté peut vouloir dire «sous-entendu», mais dans ce contexte, clairement, non). Mais une nouvelle fois, je crois qu'il y a plein de fils où cette discussion serait plus à sa place... une bonne dizaine même.
- BabayagaGrand sage
Dans le cas présent, l'agresseur est Marocain et a écopé d'une interdiction de séjour en France de deux ans. Et c'était une récidive (pas pour viol, mais pour faits de violence). Mais effectivement, on a commencé à débattre de nationalité sans l'avoir mentionné.
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- User17706Bon génie
Surtout, ce qui paraissait frappant dans le fait divers n'est pas la personne de l'agresseur mais l'attitude des voyageurs.
- gelsomina31Grand Maître
A Moonchild: c'est ce que j'essayais de dire maladroitement plus haut.Igniatius a écrit:(...)
Puisqu'on en parle, je vais aussi donner mon avis : s'il est à peu près certain qu'en effet, les délinquants sont sans doute plus souvent bronzés que leur part dans la population française, il n'y a pas de certitude du même type quant à leur nature d'immigrés. Ce sont sans doute la plupart du temps de bons français, nés de parents français, ou peut-être de parents eux-mêmes immigrés. Leur point commun principal est d'être des populations pauvres et sans repères, comme cela a toujours été le cas, de tout temps (dédicace aux profs de philo qui liront bientôt cette jolie expression dans les copies du bac).
Mais certains préfèrent voir d'abord leur couleur de peau.
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- PseudoDemi-dieu
Moonchild a écrit:(1) Certes, mais le message de l'ensemble de la société "moderne" est beaucoup moins univoque que ce qu'on pourrait croire à la lecture de ce fil. Bien sûr, l'idée que l'homme a des pulsions naturelles qu'il ne peut pas réfréner est toujours bien présente - ce qui est un peu normal car, que cette idée soit vraie ou fausse, on ne change pas en un coup de baguette magique des représentations aussi ancrées dans la culture surtout lorsqu'elles ne sont ni rigoureusement démontrables ni rigoureusement réfutables en l'état actuel des nos connaissances - mais le discours de criminalisation du viol est lui aussi omniprésent dans le discours dominant de la société, non seulement au niveau politique avec les différentes campagnes de sensibilisation, mais aussi au niveau des médias qui sur ce plan sont très ambivalent car, bien qu'ils renvoient souvent par ailleurs à l'image de la virilité "conquérante" et de la femme considérée comme un objet sexuel, ils sont aussi les fers de lance d'un discours qui, lorsqu'il n'est pas franchement féministe, ne laisse aucune place à la complaisance envers les agresseurs sexuels unanimement décris comme des être abominables (on peut s'en apercevoir en dénombrant les documentaires et fictions autour de ce sujet, il y a même une série américaine dont l'accroche est « Dans le système judiciaire, les crimes sexuels sont considérés comme particulièrement monstrueux. À New York, les inspecteurs qui enquêtent sur ces crimes sont membres d'une unité d'élite appelée Unité spéciale pour les victimes. Voici leurs histoires »)Pseudo a écrit:Ma foi, on explique aux enfants que c'est mal de voler, de frapper ou de tuer, je ne vois pas pourquoi on ne leur expliquerait pas que violer ne se fait pas non plus. Je ne vois là rien de choquant.
Malheureusement, on met dans la tête des garçons qu'ils ont des pulsions bien naturelles à assouvir, et que les femmes doivent prendre ça en compte. Et donc se soumettre au rapport physique, parce que c'est dans la nature de l'homme. (1)
Quand j'ai expliqué à un copain il n'y a pas longtemps que si c'était dans la nature de l'homme tous les hommes serait des violeurs, il a eu du mal à admettre que, peut-être, il y avait un loup dans son raisonnement. (2)
C'est incrusté dans les mentalités cette balourdise (et pas que dans la tête des hommes, nombre de femmes y croient aussi) selon laquelle les hommes ont des besoins, et que les assouvir fait force de loi ! Et c'est bien par l'éducation qu'on met ça dans les têtes !
(2) Pourtant, il n'est pas illogique d'imaginer que le viol serait une pulsion naturelle de l'homme mais que les sociétés auraient de tout temps posé des interdits qui auraient permis de réguler cette pulsion. Je n'affirme pas que c'est vrai, mais simplement que l'hypothèse est plausible.
Ce que tu dis me choque.
Que la pulsion (de viol, de meurtre, de tout ce qu'on voudra) existe et que la société a posé ensuite des interdits, pourquoi pas. C'est le cas de nombre de pulsions que l'éducation civilise (on se demande bien alors, pourquoi on arriverait pas à "civiliser" la pulsion de viol). Mais se dire que le viol est donc une survivance bien normale de cet état de fait, c'est ignorer que, à l'inverse, on a parfaitement réussi à brider les femmes. Car ont sait depuis quelques décennies quand même que les femmes ont des pulsions elles aussi, si, si, mais qu'en matière sexuelle (et dans d'autre) on a réussie culturellement à les brimer suffisamment pour qu'elles s'écrasent. Comme tu dis, on ne change pas facilement des siècles de discours dominant. Mais je ne trouve pas que ce soit une excuse valable ! On considère chez l'homme la pulsion sexuelle comme un besoin qu'on doit assouvir comme la soif ou la faim. C'est dans ce sens là que j'utilisait naturel. Hors, si c'est bien une pulsion, ce n'est pas un besoin vital irrépressible. La faim ne se domestique pas, la pulsion sexuelle si.
Le viol est peu sanctionner, en fait. Il y a une grande complaisance, en fait, vis à vis des violeurs. Ce qui fait d'ailleurs qu'assez souvent, les femmes sont en position d'accusée (ne l'ont-elle pas cherché ? Et ce garçon plein d'avenir, ne va-t-on pas briser son bel avenir pour une bêtise de jeunesse, etc...). Non, vraiment, je ne vois pas que le viol soit particulièrement stigmatisé ni puni.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Moonchild a écrit:cependant, à force de se concentrer exclusivement sur cette explication, on oublie un peu une donnée pourtant aussi évidente que prosaïque : la sexualité masculine est, au sens littéral, physiquement invasive contrairement à la sexualité féminine et il est concrètement beaucoup plus difficile pour une femme que pour un homme de violer qui que ce soit
Sauf que des cas d'hommes violés par des femmes existe bel et bien. Et pas de façon invasive avec un outil, mais en obtenant par force une érection. C'est tout à fait possible. Mais les femmes sont persuadées qu'elles ne peuvent pas violer lors que les hommes le peuvent (et le feront donc si l'occasion se présente).
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- CeladonDemi-dieu
https://fr-fr.facebook.com/notes/radio-%C3%A9veil/10-id%C3%A9es-re%C3%A7ues-sur-le-viol/148279825321091
10 petites mises au point.
10 petites mises au point.
- IgniatiusGuide spirituel
Babayaga a écrit:Dans le cas présent, l'agresseur est Marocain et a écopé d'une interdiction de séjour en France de deux ans. Et c'était une récidive (pas pour viol, mais pour faits de violence). Mais effectivement, on a commencé à débattre de nationalité sans l'avoir mentionné.
Ok, je ne le savais pas, mais comme personne ici non plus, cela ne change rien à mon propos.
Et je trouve très bien qu'il ait été chassé du territoire.
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Brian Wilson
- alainfNiveau 4
4. Le viol est largement puni Faux, moins de 2% des violeurs sont condamnés. La législation reconnaît le viol comme un crime depuis seulement 30 ans (loi votée en 1980). Dans les faits, il est peu puni : moins de 10% des victimes portent plainte, du fait de la peur, de la pression de l’entourage, etc. ; la véracité de leurs accusations est souvent mise en doute, et beaucoup de plaintes aboutissent à des non-lieux ; les peines sont rarement lourdes.
10% des femmes portent plainte et moins de 2% sont condamnés, ça craint....ça incitent à la récidive ces chiffres...
10% des femmes portent plainte et moins de 2% sont condamnés, ça craint....ça incitent à la récidive ces chiffres...
- CathEnchanteur
Igniatius a écrit:Babayaga a écrit:Dans le cas présent, l'agresseur est Marocain et a écopé d'une interdiction de séjour en France de deux ans. Et c'était une récidive (pas pour viol, mais pour faits de violence). Mais effectivement, on a commencé à débattre de nationalité sans l'avoir mentionné.
Ok, je ne le savais pas, mais comme personne ici non plus, cela ne change rien à mon propos.
Et je trouve très bien qu'il ait été chassé du territoire.
Bah, je le savais, c'était dans le journal, mais fallait-il le mentionner ici ?
- user7337Fidèle du forum
Ce que je comprends par là, c'est que moins de 20 % des plaintes aboutissent à une condamnation.alainf a écrit:4. Le viol est largement puni Faux, moins de 2% des violeurs sont condamnés. La législation reconnaît le viol comme un crime depuis seulement 30 ans (loi votée en 1980). Dans les faits, il est peu puni : moins de 10% des victimes portent plainte, du fait de la peur, de la pression de l’entourage, etc. ; la véracité de leurs accusations est souvent mise en doute, et beaucoup de plaintes aboutissent à des non-lieux ; les peines sont rarement lourdes.
10% des femmes portent plainte et moins de 2% sont condamnés, ça craint....ça incitent à la récidive ces chiffres...
Comme n'importe quel crime, pour qu'il y ait condamnation, il faut des preuves, et ça participe, je pense, au fait qu'il n'y a que peu de dépôts de plainte : le risque de la voir acquitté.
- CathEnchanteur
benjy_star a écrit:Ce que je comprends par là, c'est que moins de 20 % des plaintes aboutissent à une condamnation.alainf a écrit:4. Le viol est largement puni Faux, moins de 2% des violeurs sont condamnés. La législation reconnaît le viol comme un crime depuis seulement 30 ans (loi votée en 1980). Dans les faits, il est peu puni : moins de 10% des victimes portent plainte, du fait de la peur, de la pression de l’entourage, etc. ; la véracité de leurs accusations est souvent mise en doute, et beaucoup de plaintes aboutissent à des non-lieux ; les peines sont rarement lourdes.
10% des femmes portent plainte et moins de 2% sont condamnés, ça craint....ça incitent à la récidive ces chiffres...
- CathEnchanteur
benjy_star a écrit:
Comme n'importe quel crime, pour qu'il y ait condamnation, il faut des preuves, et ça participe, je pense, au fait qu'il n'y a que peu de dépôts de plainte : le risque de la voir acquitté.
Lapsus intéressant !
- User17706Bon génie
Non mais si on commence à acquitter les victimes, où va-t-on, quoi.
- user7337Fidèle du forum
Ben 2 par rapport à 10, ça fait 20 %...Cath a écrit:benjy_star a écrit:Ce que je comprends par là, c'est que moins de 20 % des plaintes aboutissent à une condamnation.alainf a écrit:4. Le viol est largement puni Faux, moins de 2% des violeurs sont condamnés. La législation reconnaît le viol comme un crime depuis seulement 30 ans (loi votée en 1980). Dans les faits, il est peu puni : moins de 10% des victimes portent plainte, du fait de la peur, de la pression de l’entourage, etc. ; la véracité de leurs accusations est souvent mise en doute, et beaucoup de plaintes aboutissent à des non-lieux ; les peines sont rarement lourdes.
10% des femmes portent plainte et moins de 2% sont condamnés, ça craint....ça incitent à la récidive ces chiffres...
- user7337Fidèle du forum
Ouais, dans mes copies, il m'arrive d'écrire "le figure 3", j'inverse souvent un "le" et un "la", mais si tu as envie de voir des trucs qui n'existent pas, ben... amuse-toi bien ! ^^Cath a écrit:benjy_star a écrit:
Comme n'importe quel crime, pour qu'il y ait condamnation, il faut des preuves, et ça participe, je pense, au fait qu'il n'y a que peu de dépôts de plainte : le risque de la voir acquitté.
Lapsus intéressant !
- BabayagaGrand sage
benjy_star a écrit:Ben 2 par rapport à 10, ça fait 20 %...Cath a écrit:benjy_star a écrit:
Ce que je comprends par là, c'est que moins de 20 % des plaintes aboutissent à une condamnation.
Édit : J'ai compris après coup, après m'être moquée...
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- Mestelle51Habitué du forum
Pseudo a écrit:
Sauf que des cas d'hommes violés par des femmes existe bel et bien. Et pas de façon invasive avec un outil, mais en obtenant par force une érection. C'est tout à fait possible. Mais les femmes sont persuadées qu'elles ne peuvent pas violer lors que les hommes le peuvent (et le feront donc si l'occasion se présente).
Des hommes violés par des femmes, le cas doit être rarissime quand même. D'autant plus que légalement, obtenir de force une érection n'est pas considéré comme un viol. La loi est peut être injuste de ce coté, mais il faut qu'il y ait eu pénétration pour caractériser le crime.
Ce n'est pas être sexiste que de reconnaitre que le viol est avant tout un crime dont les femmes sont les victimes et les hommes les agresseurs. Il ne s'agit pas de stigmatiser les hommes comme des violeurs potentiels, mais c'est avant tout un problème masculin, et quasiment absent chez les femmes, il ne faut pas nier l'évidence au nom de l'égalitarisme. Les différences biologiques, de pulsions sexuelles et la différence de force physique peuvent servir à donner un début de réponse. C'est pour cela que toute campagne de prévention rappelant l'évidence qu'est le respect du consentement d'autrui doit avant tout être destiné aux hommes. Reconnaitre une situation permet toujours de mieux cibler une réponse.
- PseudoDemi-dieu
Mestelle51 a écrit:Pseudo a écrit:
Sauf que des cas d'hommes violés par des femmes existe bel et bien. Et pas de façon invasive avec un outil, mais en obtenant par force une érection. C'est tout à fait possible. Mais les femmes sont persuadées qu'elles ne peuvent pas violer lors que les hommes le peuvent (et le feront donc si l'occasion se présente).
Des hommes violés par des femmes, le cas doit être rarissime quand même. D'autant plus que légalement, obtenir de force une érection n'est pas considéré comme un viol. La loi est peut être injuste de ce coté, mais il faut qu'il y ait eu pénétration pour caractériser le crime.
Ce n'est pas être sexiste que de reconnaitre que le viol est avant tout un crime dont les femmes sont les victimes et les hommes les agresseurs. Il ne s'agit pas de stigmatiser les hommes comme des violeurs potentiels, mais c'est avant tout un problème masculin, et quasiment absent chez les femmes, il ne faut pas nier l'évidence au nom de l'égalitarisme. Les différences biologiques, de pulsions sexuelles et la différence de force physique peuvent servir à donner un début de réponse. C'est pour cela que toute campagne de prévention rappelant l'évidence qu'est le respect du consentement d'autrui doit avant tout être destiné aux hommes. Reconnaitre une situation permet toujours de mieux cibler une réponse.
Bien sûr que c'est rarissime. Et je ne disais pas ça pour dire qu'il était sexiste de dire que ça n'existait pas, mais pour montrer que contrairement à ce qui était dit, les femmes ont aussi la "possibilité" de violer. Un forumeur disait que cette capacité expliquait que les hommes passaient à l'acte, comme si l'organe créait la fonction, et que donc, c'était bien naturel.
D'ailleurs, les femmes ont des yeux, des mains et une bouche et il est rare qu'elle siffle un homme, lui dise "tu es mignon mon coco, tu viens me faire une gâterie" en pleine rue, de même qu'il est rare qu'elle pelote un mec dans le métro en profitant de l'affluence.
Le viol est un outil de domination de l'homme sur la femme, ni plus ni moins. Et c'est un outil utilisé de façon massive, du frottage dans les transport en commun au viol pur et simple.
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- CathEnchanteur
benjy_star a écrit:Ouais, dans mes copies, il m'arrive d'écrire "le figure 3", j'inverse souvent un "le" et un "la", mais si tu as envie de voir des trucs qui n'existent pas, ben... amuse-toi bien ! ^^Cath a écrit:benjy_star a écrit:
Comme n'importe quel crime, pour qu'il y ait condamnation, il faut des preuves, et ça participe, je pense, au fait qu'il n'y a que peu de dépôts de plainte : le risque de la voir acquitté.
Lapsus intéressant !
Oh là, c'était de l'humour, hein...
- CathEnchanteur
benjy_star a écrit:Ben 2 par rapport à 10, ça fait 20 %...Cath a écrit:benjy_star a écrit:
Ce que je comprends par là, c'est que moins de 20 % des plaintes aboutissent à une condamnation.
Ah bon, tu calcules comme ça, toi...
Moi j'aurais dit que pour 100% des femmes qui portent plainte, moins de 2% des violeurs sont condamnés, ce qui fait 2% de condamnations.
Mais bon, je ne suis pas prof de maths, hein.
- linkusNeoprof expérimenté
Cath a écrit:benjy_star a écrit:Ben 2 par rapport à 10, ça fait 20 %...Cath a écrit:
Ah bon, tu calcules comme ça, toi...
Moi j'aurais dit que pour 100% des femmes qui portent plainte, moins de 2% des violeurs sont condamnés, ce qui fait 2% de condamnations.
Mais bon, je ne suis pas prof de maths, hein.
Il a mélangé les deux pourcentages qui n'ont rien à voir.
En lisant, je comprends qu'il y a d'une part 10% de plaintes dont 2% aboutissent à une sanction!
Ainsi, selon ces calculs 0,2% des violeurs sont sanctionnés.
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