- Thalia de GMédiateur
Dalathée2 a écrit:Pour ceux qui ne peuvent pas accéder à l'article cité par Tristana et qui ne veulent pas se plier à leur chantage ridicule concernant Mozilla, ou pour ceux qui n'ont pas envie d'apporter des visites à ce blog répugnant, voici un copié/collé de son contenu en spoiler.
- L'article :
… sachant que votre site seul serait susceptible de publier mon témoignage en entier.
Témoignage Anonyme reçu suite à l’agression sexuelle du métro de Lille.
J’ai décidé de prendre la plume parce que je suis outré. J’ai lu de nombreux commentaires dans les journaux. Tout le monde sait, ou tout le monde croit savoir plutôt. Ils voudraient pouvoir se payer une bonne conscience sur notre dos. Nous étions là. Nous n’avons rien fait. Nous sommes des monstres. Je suis un de ceux qui était dans la rame du métro à Lille quand la jeune fille s’est faite agressée sexuellement. Nous ne sommes pas des monstres.
Quand le jeune homme éméché a commencé à avoir une attitude inappropriée, j’ai pensé que cela lui passerait. Et puis je ne sais pas si cela vous l’a déjà fait, mais oser intervenir, c’est risquer l’incident. Personne d’entre nous ne voulait provoquer l’incident. Je pense qu’à cet instant, nous nous sommes tous dit que le plus raisonnable était de nous taire. C’est instinctif. J’ai l’habitude des transports en commun et cela se passe toujours ainsi. Un poivrot entre. Il dit n’importe quoi. Nous, les personnes sociables, nous nous taisons. Nous avons la loi et nos certitudes pour nous. C’est comme si ça n’existait pas. Chacun d’entre nous peut se dire « encore un ». Et chacun prie pour que cela ne se termine pas trop mal. Et à chaque fois, cela ne se termine pas trop mal. On descend en l’entendant brailler. Ou bien il descend. L’affaire est close. Quand je lis les commentaires des internautes, je me demande pourquoi tant de personnes se disent offusquées alors que je n’en ai jamais vu réagir dans la vraie vie.
Personne ne réagit dans la vraie vie, parce que tout le monde est enkysté dans son petit confort personnel. Tout le monde sait bien que la police vous reprochera d’être intervenu. Ou même que la victime se considérera assez forte pour se défendre toute seule. J’en ai connu une qui m’a insulté après que j’ai choisi de la défendre. Depuis j’ai appris à vite ranger ma galanterie. Tout cela est d’un autre âge. Je n’ai jamais aimé avoir des ennuis pour rien.
Le jour de l’agression quand le type sous alcool a commencé à observer les filles de la rame, j’ai senti d’instinct qu’il allait finir par se tourner vers elle. Elle avait, comment dire, la tête et le physique. Cette morgue féminine est une pure provocation pour un de ces mâles de banlieue. Imaginez ce pauvre gars, étranger, qui rêvait de venir en France pour s’enrichir. Le voilà arrivé à l’état de déchet. Et on lui dit que c’est lui l’oppresseur patriarcal et toutes ces conneries qu’on entend à la télé et à la radio. Lui, il boit toute la journée. Il n’a pas un rond, pas de femme, pas de famille. Et il voit ce qu’il juge être une petite *** nouvellement intégrée qui rentre du boulot, intéressée uniquement par sa gueule, qui pue le narcissisme. Le grand écart.
Pour éviter d’être présents, par réflexe, mes voisins pianotaient sur leur téléphone. Les autres fixaient le vide, peut-être plus intensément que d’habitude. Je sentais qu’ils pensaient tous : « Pourvu que cela ne me retombe pas dessus. En quoi cela me regarde ? ». Très vite, la fille a commencé à protester, mais plus elle avait peur, plus cela excitait le type. Et plus elle s’adressait à la communauté plus nous nous enfermions individuellement. Cependant si j’ai donné l’apparence de l’indifférence, je n’ai pas fui intérieurement. J’étais bien présent. Je dois vous avouer que ce genre de spectacle est jouissif en ce qui me concerne. Tous les jours, je vois au boulot une bande d’hypocrites qui ne pensent qu’à eux et qui voudraient que le monde aille mieux. Ils répètent tout le temps « chacun fait ce qu’il veut chez lui, en quoi ceci ou cela nous regarde ». Et s’ils ne le disent pas, on sent qu’ils le pensent fort. Je ne peux plus les supporter ceux-là. Les mecs qui provoquent des incidents dans le métro bouleversent les règles. Ils obligent tous ces petits cul-terreux à sortir de leur confort intellectuel. C’est le principe de réalité appliqué au métro.
Le sale type aviné commence donc à peloter la fille. Elle se dégage, tente de sauver les apparences. Elle aussi ne veut pas sombrer dans la provocation. Elle garde sa petite attitude mièvre. Elle se réfugie près d’un homme qui lui semble plus viril qu’un autre. Mais ils ont le regard aussi bovin l’un que l’autre. L’agresseur sait y faire. Il mélange drague lourde et tentatives de rapprochement. Partout où elle va, il la suit. On pense que cela va se terminer comme ça. Et effectivement. Le petit jeu se poursuit ailleurs. La fille descend de la rame, et le mec la suit. L’incident est clos. Le mec va certainement l’embêter un peu jusqu’au moment où il va voir une voiture de flics, et où ils vont rentrer chacun de leur côté. La fille va embrasser son chat ou engueuler ses enfants. Le type dessaouler en se tirant sur la nouille. Et tout le monde en sera quitte pour raconter son histoire : l’un à ses camarades de beuverie, l’autre à ses amies féministes.
Chacun est effectivement rentré chez soi sans que l’incident n’ait été plus grave que ce que j’ai décrit. C’est en lisant les journaux que j’ai compris qu’on avait donné une autre tournure aux événements. Le type a pris 18 mois de prison ferme. Et maintenant, on fait tout un pataquès de ça. Les passagers auraient dû faire ceci ou cela. On va nous rechercher, et tenter de nous poursuivre pour non assistance à personne en danger. Je l’attends de pieds ferme celle-là !Il y aurait pu avoir viol nous dit-on. En ce qui me concerne je pense que s’il devait y avoir eu viol, il y aurait eu viol. Cependant il n’y a pas eu viol. Et la société a fait son travail.
Par contre, si l’un d’entre nous s’était mis en danger, il y aurait peut-être eu un mort. Et là, il n’y aurait pas eu tant de journaux pour s’offusquer. Alors oui, j’ai laissé faire, en toute conscience. Et je pense que c’était encore la meilleure solution car dans une société policée, on ne demande pas au simple citoyen de faire le gendarme. Dans notre société, si un enfant se fait taper dessus, on lui demande d’aller voir son professeur. Si un bijoutier se fait voler, on lui demande d’appeler la police. Si un homme se fait frapper par un homme ou même par une femme, il doit fuir. Si une personne se permet de répondre physiquement à une agression en général, il est considéré comme un agresseur. Cette société possède ses propres moyens pour se défendre. Seules les forces de l’ordre ont le droit d’user de force virile. On peut le regretter, on peut se demander où sont passés les hommes, c’est ainsi, et personne ne souhaite vraiment le retour d’une autorité masculine ailleurs qu’au sein de l’Etat. Même les forces de l’ordre sont féminisées toujours plus tant on pense que cette force masculine est inutile. Alors demander au simple quidam de faire preuve d’esprit d’initiative, c’est vraiment déplacé et même contradictoire : il n’est pas possible de demander aux hommes de faire preuve exceptionnellement de virilité tandis que dans la vie de tous les jours, ce sont les comportements les plus lâches qui sont valorisés, en particulier dans l’entreprise.
A mon avis, ce genre d’incident sert surtout à légitimer les sanctions sur les hommes, des sanctions toujours plus fortes sur des faits toujours moins graves. Car ce que j’ai vu ne méritait pas une telle punition. Pour moi, la société a peur de voir la situation lui échapper, alors elle tape d’autant plus sur les hommes qui ne sont pas « civilisés ».18 mois ferme pour avoir touché une femme… Demain on nous expliquera peut-être que déranger une de ces dames mérite la peine de mort ?
Si certains s’inquiètent de la montée des incivilités, je m’inquiète plutôt du contrôle social qui augmente toujours plus au fur et à mesure que les promesses de notre société ne sont pas tenues. La dictature est en train de remplacer l’autorité du père. Cette dictature ne réglera rien aux incivilités. Par contre elle dégradera toujours plus nos libertés publiques.
Si vous vous demandez comment j’ai pu acquérir une vue d’esprit aussi particulière, sachez que je vous le dois en partie, et que je vous en remercie. De surcroît, ayant été victime du système judiciaire lors de mon divorce, j’ai été sensibilisé à ces sujets d’une autre manière. Ce sont les deux raisons pour lesquelles je lis votre blog et que j’ai voulu témoigner de ce que j’ai vu ce jour-là dans le métro. On m’a retiré mes enfants et je sais que dans quelques années on me reprochera qu’ils n’aient pas été éduqués. Mais puisque la société a voulu s’occuper d’eux, je lui demande désormais d’assumer. Quelle assume aussi pour tous les autres monstres qu’elle contribue à créer en détruisant les familles. De même, je n’ai rien à voir avec cette accusation de mise en danger d’autrui. Si je n’ai pas agi, c’est parce que je sais trop bien quel est le prix à payer quand on veut jouer à l’homme ici. Personne ne nous demande plus de jouer ce rôle, sauf quelques femmes lorsqu’elles se retrouvent en situation délicate, et encore. Je sais d’expérience que ces femmes ne diront même pas merci si on les aide. J’ai été galant, mais je ne veux plus me soumettre à des hypocrites.
Je vais vous dire quelque chose qui va vous choquer, et vous pouvez l’enlever si vous décidez de publier mon témoignage : je comprends pourquoi les soldats violent les filles en territoire ennemi. A mon avis, ils se vengent de leurs propres femmes, de tout ce qu’elles leur font subir au quotidien sous couvert d’innocence. Tout ce contrôle social qui monte en épingle des gestes déplacés, c’est le meilleur moyen de frustrer abusivement toute une population d’hommes. Et je comprends ce jeune homme qui a agressé cette fille devant mes yeux. Non seulement je crois qu’il ne fallait pas intervenir pour ne pas que la situation dégénère, mais pour tout vous dire, je n’en avais pas vraiment envie. J’ai regardé avec plaisir cette fille se faire punir pour toutes les mauvaises actions de ses sœurs qui ont fait la promotion de la libération sexuelle sans jamais tenir leurs promesses. En cet instant je pense aussi à ces policiers du Quai d’Orsay qui ont certainement été accusés de viol à tort parce qu’une fille du Canada n’aura pas supporté la culpabilité d’une soirée trop festive. Eux aussi auront payé cher pour cette folie, et j’espère qu’au moins, ils en auront bien profité.
Vous qui croyez en Dieu, vous me condamnez certainement pour mes propos mais je ne pas vous dire autre chose que ce que je pense, ma vérité. En attendant, j’espère que vous continuerez à vous battre contre l’hypocrisie et qu’un jour l’on pourra parler des vrais problèmes, sans monter en épingle des dramatisations ridicules qui font reculer les choses.
Terrifiant et d'autant plus répugnant que c'est écrit avec une distance glacée qui fait froid dans le dos.
- Reine MargotDemi-dieu
J'espère qu'aucune femme ne voudra plus jamais coucher avec celui qui a écrit ça et qu'il sera réduit à vie à se servir de sa main droite.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CeladonDemi-dieu
Allez, ne rêve pas, Reine.
- Reine MargotDemi-dieu
Celadon a écrit:Allez, ne rêve pas, Reine.
Non, non, ce qui me dégoûte le plus c'est que des femmes arrivent à avoir une relation avec ce genre de type, j'avoue, ça me dépasse.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- florestanGrand sage
Il y a une bonne proportion de femmes totalement à côté de la plaque Reine, sinon ce système patriarcal débile ne pourrait pas perdurer
- dandelionVénérable
Mais aussi bien au début de la relation le type n'est pas du tout comme ça (je pense à ce fait divers entendu à la radio, d'un homme faisant souscrire des assurances vie en sa faveur à des femmes, puis les tuant). Les pervers savent fort bien arriver à leurs fins en se faisant passer pour des victimes malheureusement.Reine Margot a écrit:Celadon a écrit:Allez, ne rêve pas, Reine.
Non, non, ce qui me dégoûte le plus c'est que des femmes arrivent à avoir une relation avec ce genre de type, j'avoue, ça me dépasse.
Et puis il y a aussi des femmes qui ont toujours vécu ce genre de rapports avec les hommes, qui ne connaissent pas autre chose (je pense à certaines de mes élèves qui vivaient clairement dans un monde type Eddie Bellegueule ).
- Reine MargotDemi-dieu
là j'ai l'impression que c'est vraiment un mode de pensée type patriarcal (et aussi le site mentionne l'influence de Civitas) très affiché et que le type ne doit pas dissimuler longtemps, je verrais plutôt un gars qui recherche dès le départ une fille élevée dans un milieu à la Boutin et acceptant ce genre de relation car c'est ce qu'elle a appris. Le site met un documentaire sur les Antigones et affiche aussi une image à la gloire de la femme au foyer, ça en dit long.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- florestanGrand sage
Reine Margot a écrit:là j'ai l'impression que c'est vraiment un mode de pensée type patriarcal (et aussi le site mentionne l'influence de Civitas) très affiché et que le type ne doit pas dissimuler longtemps, je verrais plutôt un gars qui recherche dès le départ une fille élevée dans un milieu à la Boutin et acceptant ce genre de relation car c'est ce qu'elle a appris. Le site met un documentaire sur les Antigones et affiche aussi une image à la gloire de la femme au foyer, ça en dit long.
En même temps il n'y a de victime que consentant(e) hein, on ne vit pas en Afghanistan...
- Reine MargotDemi-dieu
ah oui, quelque part pour se retrouver avec un M Coui.llu c.onnard, il faut vraiment avoir la vocation, c'est clair!
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Il ne restera bientôt plus qu'à acheter des pacus...
- dandelionVénérable
Euh, quand même, les femmes battues ou victimes de harcèlement moral ne sont pas des victimes consentantes non plus. Nous ne sommes pas en Afghanistan, mais la dépendance financière et affective des femmes envers les hommes (et les enfants) demeure la norme sociale et est source de bien des problèmes.
- JaneBNeoprof expérimenté
Einstein disait : " Le monde est dangereux à vivre! - Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, - mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."
- florestanGrand sage
dandelion a écrit:Euh, quand même, les femmes battues ou victimes de harcèlement moral ne sont pas des victimes consentantes non plus. Nous ne sommes pas en Afghanistan, mais la dépendance financière et affective des femmes envers les hommes (et les enfants) demeure la norme sociale et est source de bien des problèmes.
Oui mais ça c'est pas obligé et on peut faire autrement en France!
- florestanGrand sage
dandelion a écrit:Euh, quand même, les femmes battues ou victimes de harcèlement moral ne sont pas des victimes consentantes non plus. Nous ne sommes pas en Afghanistan, mais la dépendance financière et affective des femmes envers les hommes (et les enfants) demeure la norme sociale et est source de bien des problèmes.
En France de nos jours il faut qu'elles se posent des questions sur leur mode de fonctionnement quand même.
- User19866Expert
Ah ben ça y est, c'est de la faute des jeunes femmes maintenant. Et ces jeunes gens qui les traitent comme des serpillères, ils n'ont pas été éduqué au respect de l'autre ? Ils n'ont pas eu de parents pour leur apprendre les règles élémentaires des relations humaines ? Non mais allons-y, continuons à rejeter la faute sur les victimes (féminines, évidemment).
Ça me fait penser à cette phrase : "On dit toujours à nos filles de ne pas se faire violer, mais jamais à nos garçons de ne pas violer." Un viol, une agression sexuelle, ça n'est pas uniquement un pervers psychopathe qui attend une proie vulnérable au coin d'une rue la nuit. C'est aussi et surtout des hommes comme ce garçon, à qui on n'a jamais parlé de consentement, et qui ne voient pas le problème.
Ça me fait penser à cette phrase : "On dit toujours à nos filles de ne pas se faire violer, mais jamais à nos garçons de ne pas violer." Un viol, une agression sexuelle, ça n'est pas uniquement un pervers psychopathe qui attend une proie vulnérable au coin d'une rue la nuit. C'est aussi et surtout des hommes comme ce garçon, à qui on n'a jamais parlé de consentement, et qui ne voient pas le problème.
- florestanGrand sage
Dalathée2 a écrit:Ah ben ça y est, c'est de la faute des jeunes femmes maintenant. Et ces jeunes gens qui les traitent comme des serpillères, ils n'ont pas été éduqué au respect de l'autre ? Ils n'ont pas eu de parents pour leur apprendre les règles élémentaires des relations humaines ? Non mais allons-y, continuons à rejeter la faute sur les victimes (féminines, évidemment).
Ça me fait penser à cette phrase : "On dit toujours à nos filles de ne pas se faire violer, mais jamais à nos garçons de ne pas violer."
Attends Dalathée, je ne parle pas d'une rencontre dans le métro là mais d'une relation sur la durée, y'a malentendu....
- OlympiasProphète
Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de femmes cognées par leur mari/copain/concubin qui l'accompagnent au tribunal, car il est convoqué... qui supplient qu'on ne l'envoie pas en prison. Car elles ne peuvent pas encore intégrer le fait qu'il frappera encore et encore et qu'on ne doit pas rester avec un homme qui vous frappe.
- InvitéYoNiveau 10
florestan a écrit:dandelion a écrit:Euh, quand même, les femmes battues ou victimes de harcèlement moral ne sont pas des victimes consentantes non plus. Nous ne sommes pas en Afghanistan, mais la dépendance financière et affective des femmes envers les hommes (et les enfants) demeure la norme sociale et est source de bien des problèmes.
En France de nos jours il faut qu'elles se posent des questions sur leur mode de fonctionnement quand même.
Cette phrase me choque beaucoup. Le sous-entendu : une femme victime de violences l'a cherché/en est responsable/ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Pendant des années, ma mère a été victime de violences physiques et psychologiques de la part de mon père. Les violences physiques ne sont que la partie apparente du "problème". On imagine mal tout le travail de dénigrement, la dévalorisation permanente, la destruction psychologique qui précèdent les violences physiques (comme un gourou d'une secte qui embrigade peu à peu sa victime). Je suis désolée, mais pour moi : ma mère a été la victime. Mon père a été le coupable. Point.
- user7337Fidèle du forum
Elle vient d'où cette phrase ? Elle me semble très maladroite, mais j'ai peut-être pas bien suivi.Dalathée2 a écrit:Ça me fait penser à cette phrase : "On dit toujours à nos filles de ne pas se faire violer, mais jamais à nos garçons de ne pas violer."
- User19866Expert
Le problème n'est pas tellement différent. Bien sûr qu'au fond de l'histoire, il y a une faille psychologique qui conduit la victime à accepter les traitements qui lui sont infligés, à les excuser ou à s'en rendre responsable. Mais parler de victime consentante, c'est se méprendre gravement la réalité de la manipulation psychologique qui est à l'oeuvre.florestan a écrit:Dalathée2 a écrit:Ah ben ça y est, c'est de la faute des jeunes femmes maintenant. Et ces jeunes gens qui les traitent comme des serpillères, ils n'ont pas été éduqué au respect de l'autre ? Ils n'ont pas eu de parents pour leur apprendre les règles élémentaires des relations humaines ? Non mais allons-y, continuons à rejeter la faute sur les victimes (féminines, évidemment).
Ça me fait penser à cette phrase : "On dit toujours à nos filles de ne pas se faire violer, mais jamais à nos garçons de ne pas violer."
Attends Dalathée, je ne parle pas d'une rencontre dans le métro là mais d'une relation sur la durée, y'a malentendu....
Encore une fois, pourquoi ne pas se demander plutôt d'où sortent ces hommes qui considèrent cela normal ?
- InvitéYoNiveau 10
Dalathée2 a écrit:Le problème n'est pas tellement différent. Bien sûr qu'au fond de l'histoire, il y a une faille psychologique qui conduit la victime à accepter les traitements qui lui sont infligés, à les excuser ou à s'en rendre responsable. Mais parler de victime consentante, c'est se méprendre gravement la réalité de la manipulation psychologique qui est à l'oeuvre.florestan a écrit:Dalathée2 a écrit:Ah ben ça y est, c'est de la faute des jeunes femmes maintenant. Et ces jeunes gens qui les traitent comme des serpillères, ils n'ont pas été éduqué au respect de l'autre ? Ils n'ont pas eu de parents pour leur apprendre les règles élémentaires des relations humaines ? Non mais allons-y, continuons à rejeter la faute sur les victimes (féminines, évidemment).
Ça me fait penser à cette phrase : "On dit toujours à nos filles de ne pas se faire violer, mais jamais à nos garçons de ne pas violer."
Attends Dalathée, je ne parle pas d'une rencontre dans le métro là mais d'une relation sur la durée, y'a malentendu....
+100000000!
- User19866Expert
Même avec l'explication que j'ai rajouté après coup en éditant mon message ?benjy_star a écrit:Elle vient d'où cette phrase ? Elle me semble très maladroite, mais j'ai peut-être pas bien suivi.Dalathée2 a écrit:Ça me fait penser à cette phrase : "On dit toujours à nos filles de ne pas se faire violer, mais jamais à nos garçons de ne pas violer."
- florestanGrand sage
Dalathée2 a écrit:Le problème n'est pas tellement différent. Bien sûr qu'au fond de l'histoire, il y a une faille psychologique qui conduit la victime à accepter les traitements qui lui sont infligés, à les excuser ou à s'en rendre responsable. Mais parler de victime consentante, c'est se méprendre gravement la réalité de la manipulation psychologique qui est à l'oeuvre.florestan a écrit:Dalathée2 a écrit:Ah ben ça y est, c'est de la faute des jeunes femmes maintenant. Et ces jeunes gens qui les traitent comme des serpillères, ils n'ont pas été éduqué au respect de l'autre ? Ils n'ont pas eu de parents pour leur apprendre les règles élémentaires des relations humaines ? Non mais allons-y, continuons à rejeter la faute sur les victimes (féminines, évidemment).
Ça me fait penser à cette phrase : "On dit toujours à nos filles de ne pas se faire violer, mais jamais à nos garçons de ne pas violer."
Attends Dalathée, je ne parle pas d'une rencontre dans le métro là mais d'une relation sur la durée, y'a malentendu....
Encore une fois, pourquoi ne pas se demander plutôt pourquoi d'où sortent ces hommes qui considèrent cela normal ?
Ben c'est clair: ces hommes sont des C..... dangereux et il faut les éviter.
- User19866Expert
Sauf que c'est pas écrit sur leur tronche, et qu'il ne se mettent pas du jour au lendemain à cogner sur leur compagne. La comparaison avec la grenouille et l'eau chaude me vient en tête, même si elle est hyper-maladroite.florestan a écrit:Dalathée2 a écrit:Le problème n'est pas tellement différent. Bien sûr qu'au fond de l'histoire, il y a une faille psychologique qui conduit la victime à accepter les traitements qui lui sont infligés, à les excuser ou à s'en rendre responsable. Mais parler de victime consentante, c'est se méprendre gravement la réalité de la manipulation psychologique qui est à l'oeuvre.florestan a écrit:
Attends Dalathée, je ne parle pas d'une rencontre dans le métro là mais d'une relation sur la durée, y'a malentendu....
Encore une fois, pourquoi ne pas se demander plutôt pourquoi d'où sortent ces hommes qui considèrent cela normal ?
Ben c'est clair: ces hommes sont des C..... dangereux et il faut les éviter.
- florestanGrand sage
Il faut apprendre aux filles à se méfier d'un certain type de mecs.
- InvitéYoNiveau 10
florestan a écrit: Il faut apprendre aux filles à se méfier d'un certain type de mecs.
et peut-être aussi, éventuellement, apprendre aux mecs que les filles ne sont pas des objets avec lesquels on peut s'amuser à sa guise...?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum