Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

je ne partage pas l'avis de la Dgesco :

Autre sujet chaud: la réforme des rythmes scolaires. Le brief de la Dgesco se veut rassurant: "moins de 4 % des communes sont dans une posture d'opposition (mais les récentes élections municipales peuvent changer ce chiffre)". Mais, prévient la Dgesco, "le SNUIPP, la PEEP et des élus demandent toujours un assouplissement du décret pour, de fait, pouvoir revenir à la semaine de quatre jours".

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France Info : Delahaye, le "monsieur rythmes scolaires", démissionne

Décidément, la réforme des rythmes scolaires n'est pas sans conséquence rue de Grenelle.

le Figaro :

«Jean-Paul Delahaye n'a rien personnellement contre Hamon. Il en veut surtout à François Hollande, qui ne s'est jamais intéressé à l'Éducation nationale. Ce dernier considère qu'à partir du moment où il a mis 60.000 postes d'enseignants sur la table, il n'est plus question d'entendre parler d'éducation pour le reste du quinquennat. Hollande veut bien telle ou telle réforme à condition qu'elle ne fasse aucune vague», affirme l'historien Claude Lelièvre, qui a lui-même participé à l'élaboration du programme éducatif du Parti socialiste lors de l'élection présidentielle de 2012.
Aux yeux de François Hollande, la réforme des rythmes scolaire a suscité trop de critiques pendant les municipales. Avec le remaniement, Jean-Paul Delahaye suspectait - à raison - un retour en arrière plus important que ce qu'il était prêt à accepter.

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Rythmes scolaires : zéro pointé
Par Yves Thréard

A elle seule, l’histoire de la réforme des rythmes scolaires résume ce qu’auront été les deux premières années du quinquennat de François Hollande : un échec. Pour ne pas dire une déroute.

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Calais : pas de nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2015 ?

L’annonce de Natacha Bouchart lors du conseil municipal de mercredi soir aurait presque pu passer inaperçue. Lors de la présentation du budget de fonctionnement, la sénatrice-maire qui rebondissait sur la baisse des dotations de l’État a annoncé avoir adressé une demande « pour obtenir le report de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, que nous ne pouvons assumer financièrement »

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Et une ville de plus, une.

Claire Leconte encore :

Je ne nie pas que d'autres problèmes sont à considérer, mais l'un des plus importants pour moi est l'inégalité actuelle qui existe sur notre territoire national du point de vue de l'acceuil des enfants à l'école. Croyez vous vraiment que toutes les écoles de France et de Navarre souffrent d'effectifs trop importants dans leurs classes ? Croyez vous que les locaux sont identiques partout ? que les structures attenantes sont les mêmes quelle que soit la région ? J'avais déjà fait ce constat, mais j'avoue que le tour de France que j'ai fait plusieurs fois cette année m'a rendu ce fait plus criant encore, et je ne suis pas bien sûre que le ministère en soit tout à fait conscient. Les conseillers que j'ai eu l'occasion d'y rencontrer en tout cas sont surtout et presque uniquement, centrés sur la situation parisienne, mais n'ont pas une idée très claire de ce que les conditions de travail de tous les enseignants sont très très loin d'être identiques partout, et ça n'est en rien uniquement lié aux ZEP ou non ZEP.

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Rythmes scolaires : «Pourquoi s'entêter ?», demande Christian Jacob

l paraît invraisemblable, au moment où le gouvernement lance son programme de réductions des dépenses publiques et que les dotations aux collectivités locales diminuent de 15 % en trois ans, de remettre une charge supplémentaire d'un milliard d'euros sur les communes! D'autant que l'impact n'est pas le même sur les finances que l'on soit maire d'une grande métropole ou d'une petite ville rurale.
Appliquez-vous ces nouveaux rythmes scolaires à Provins où vous êtes maire?
Non. Nous avons estimé que pour notre commune de 13.000 habitants, l'application de la réforme nécessitait 85 animateurs à recruter pour des contrats de trois quarts d'heure d'activité par jour. Soit l'équivalent de six points d'impôts locaux. C'est cher pour faire de la halte-garderie ou des sculptures en pâte à sel. Les enseignants n'en veulent pas, les chefs d'établissement non plus, ni même les parents d'élèves. Alors pourquoi s'entêter?

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VOTEZ !!!!!!!!!!!
Faut-il définitivement supprimer la réforme des rythmes scolaires ?

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Grabels s’appuie sur la position du nouveau maire de Montpellier « qui vient de demander officiellement le report car eux ont une difficulté bien supplémentaire à la nôtre, ils n’ont pas anticipé la réforme : c’est zéro euros prévus au budget pour la rentrée prochaine ! » affirme le maire de Grabels. « Montpellier demande une dérogation le report à la rentrée 2015. Nous sommes prêts à nous aligner sur cette même demande. »

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Cette fois c'est M. Révol, un élu du Parti de Gauche ...

pas de réforme à Aulnay à la rentrée :

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15 maires refusent d’appliquer la réforme des rythmes scolaires

Dans un communiqué, quinze maires ont choisi d’annoncer leur refus d’appliquer la réforme des rythmes scolaires. Il s’agit des maires des communes de Cilaos, l’Entre-Deux, l’Étang-Salé, La Plaine Des Palmistes, Saint-André, Sainte-Marie, Sainte-Rose, Sainte-Suzanne, Saint-Louis, Saint-Paul, Saint-Philippe, Saint-Pierre, Salazie, Le Tampon et Trois-Bassins. Des communes toutes de droite à l’exception de Sainte-Suzanne

Ils mettent en avant "un contexte budgétaire de baisse des dotations de l’Etat de 11 milliards d’euros aux collectivités", l’absence de compensation, pérenne à l’euro près et la conséquence inévitable, liée à cette réforme, d’augmentation des impôts pour leurs concitoyens" pour expliquer leur position.

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La liste s'allonge, s'allonge ...

TRIBUNE LIBRE DE LA CGTR EDUC'ACTION

Rythmes scolaires : Plus que jamais la réforme a du plomb dans l'aile !
La CGTR Educ'Action avait lancé de multiples appels en direction des maires pour leur demander de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires. Plus largement, la même exigence avait été portée par l'intersyndicale de l'éducation. Aujourd'hui, pas moins de 15 maires de la Réunion viennent de prendre la décision de ne pas appliquer la reforme tant décriée des rythmes scolaires.

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Le casse-tête des nouveaux rythmes scolaires

« Nous n'avons pas fait beaucoup de chemin malgré les nombreuses réunions que nous avons tenues. Nous n'avons pas d'animateur, pas d'intervenant et pas les moyens de mettre cette réforme en route. Il faudrait mieux offrir des activités dans le cadre de l'école en présence de l'enseignant »

« Qu'est-ce qu'on fait des enfants le mercredi à midi »

« À ce jour, 2 400 maires se prononcent pour un report, une suspension ou une abrogation de la loi »

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Va vraiment falloir qu'Hamon soit bon lundi, et qu'il vienne avec des sous.

Merci The Goon pour ton travail....; J'ai voté et partagé!

A voté !

Merci The Goon d'avoir signalé ce sondage !
Comme je ne te vois pas en ligne là, je vais ouvrir un fil spécial pour le vote du Figaro, histoire qu'il soit bien visible de tous !
VOTEZ !

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la concertation prônée par Hamon vue par le DASEN de la Manche :

Et pour les communes qui ne seront pas dans les clous « on leur suggérera fortement comment faire ou dans quelle direction aller dans le respect de la loi. »

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et voici comment on obtient 94% des communes avec un projet ficelé pour l'année prochaine. Rappelons que le DASEN exigent juste des horaires de la part des communes. Ils n'ont que faire du financement, de l'avancement du recrutement des animateurs etc.

The Goon a écrit:VOTEZ !!!!!!!!!!!
Faut-il définitivement supprimer la réforme des rythmes scolaires ?

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On vote où? J'ai le résultat du vote mais pas d'endroit où cliquer pour voter...

Alors peut-être le sondage est-il déjà fermé ?

henriette a écrit:Alors peut-être le sondage est-il déjà fermé ?

Déjà?! Pffffff...

On voit bien dans tous nos propos, à travers tous ces articles le fait que l'on soit dépendant (élèves et enseignants) des décisions des maires en terme d'horaires !!!!

Et ça, ca me révolte, mon employeur c'est l'Etat !!!

Attention à ne pas se laisser faire : le texte de la nouvelle circulaire pour l'expérimentation précise bien que pour changer l'organisation arrêtée ou faire une proposition si aucune n'a déjà été faite et rentrer dans le cadre des expérimentations, il faut une proposition consensuelle du conseil d'école et de la mairie. Si pas de consensus, pas de remontée de la proposition.


C'est là une différence à saisir par rapport à ce qui pouvait se faire jusqu'à maintenant : il pouvait y avoir une proposition du maire, une autre proposition du conseil d'école et le Dasen tranchait (bon quasi toujours en faveur du maire). Là a priori, il ne faut faire que remonter proposition consensuelle sinon pas d'expérimentation.


Et avant 2008, on va me dire que c'était le cas, le maire pouvait proposer des horaires. Ce n'est pas tout à fait vrai : c'était le conseil d'école qui dans le cadre du règlement départemental type pouvait modifier les horaires d'entrée et de sortie (mais à la marge pour raison de transport souvent) et il ne pouvait y avoir que 2 organisations (4 jours et demi et 4 jours avec rattrapage vacances). Le cadre réglementaire restait les 4 jours et demi avec samedi matin (plus de 75 % des écoles) et était souvent harmonisé sur le département (c'était la cas ici).


Là, maintenant, en tenant compte de la nouvelle circulaire, il peut presque y avoir autant d'organisation, d'horaires et même de calendrier scolaire que de communes avec école.


Le cadre national n'est pas du tout prégnant....La municipalisation des écoles on y est....


Les horaires pour arranger le périscolaire dictent les horaires scolaires. C'est pour moi la première faute de cette réforme.

Je ne comprends même plus à quoi ils jouent.
Et puis dites-moi suis-je la seule à croire que, pour les communes passées aux nouveaux rythmes, il y aurait peut-être une toute petite lueur de retour en arrière si les syndicats y mettaient vraiment le paquet (c-a-d en refusant les mesures d'assouplissement à la noix par ex...)? Je vous pose cette question car dans mon école les collègues sont tous défaitistes.

arcenciel a écrit:Je ne comprends même plus à quoi ils jouent.
Et puis dites-moi suis-je la seule à croire que, pour les communes passées aux nouveaux rythmes, il y aurait peut-être une toute petite lueur de retour en arrière si les syndicats y mettaient vraiment le paquet (c-a-d en refusant les mesures d'assouplissement à la noix par ex...)? Je vous pose cette question car dans mon école les collègues sont tous défaitistes.

Moi les collègues ne sont pas défaitistes, ils sont déconnectés, dans leur monde, dans leur bulle....

Après quand les mesures arrivent et se concrétisent, ils râlent, pestent mais il est trop tard, comme ils n'ont pas les informations, ils n'ont pas d'arguments pour contre-proposer, sur les horaires, par exemple....Qu'est-ce qu'ils m'énervent !!!!

johel a écrit:

arcenciel a écrit:Je ne comprends même plus à quoi ils jouent.
Et puis dites-moi suis-je la seule à croire que, pour les communes passées aux nouveaux rythmes, il y aurait peut-être une toute petite lueur de retour en arrière si les syndicats y mettaient vraiment le paquet (c-a-d en refusant les mesures d'assouplissement à la noix par ex...)? Je vous pose cette question car dans mon école les collègues sont tous défaitistes.

Moi les collègues ne sont pas défaitistes, ils sont déconnectés, dans leur monde, dans leur bulle....

Après quand les mesures arrivent et se concrétisent, ils râlent, pestent mais il est trop tard, comme ils n'ont pas les informations, ils n'ont pas d'arguments pour contre-proposer, sur les horaires, par exemple....Qu'est-ce qu'ils m'énervent !!!!

Même énervement!

Rythmes scolaires : Hamon se défend de «détricoter» la réforme Peillon

«Ce décret ne détricote pas la réforme des rythmes scolaires, mais il permet qu’elle s’applique. Mon objectif, c’est de réussir la réforme, pas de dire "je fais une réforme, je fais une réforme" et constater que sur le terrain elle n’entre pas en vigueur», a-t-il poursuivi.

Pour Hamon, le climat «s’apaise» autour de cette réforme qu’il entend «réussir», sans créer de «désordre» à la rentrée là où elle s’avère plus difficile à mettre en oeuvre.

«Moi, je ne fais aucun oukaze mais je n’entends pas davantage céder aux oukazes d’un certain nombre d’élus très minoritaires, mais qui font de cette rentrée scolaire davantage un objet de positionnement politique qu’autre chose», a-t-il déclaré. Benoît Hamon a aussi assuré faire «la différence entre l’opposition de certains syndicats» d’enseignants, qu’il «prend très au sérieux, et la réalité du terrain», où l’intérêt de l’enfant prime.

dépêche AFP

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Audition d'Hamon :

« Les maires n’ont pas compris le nouveau décret. Ils pensent qu’il vient remplacer le décret dit Peillon du 24 janvier 2013 et qu’il va leur falloir réécrire un projet éducatif de territoire comprenant une après-midi libérée, quand bien même ils ont adopté une formule qui fonctionne depuis un an » avertit Françoise Cartron, sénatrice de Gironde et rapporteure de la mission d’information sur la réforme des rythmes scolaires au Sénat, en préambule des points qu’elle résume au ministre de l’Education auditionné le 30 avril dernier. Le ministre de l’Education se veut rassurant : « ce n’est pas une invitation, pour les 94% de communes qui ont déposé un PEDT, à le retravailler. Nous complétons un cadre réglementaire avec de nouvelles dispositions pour intégrer des nouvelles expérimentations ».

ouah ! Carrément les maires n'ont pas compris. Et si c'était plutôt l'équipe d'Hamon qui n'a toujours pas compris ?

« L’Education nationale doit se mobiliser, trouver sa place, pour une réforme qui est la sienne sur le fond. L’Education nationale doit rassurer les maires, qui subissent de nombreuses pressions. Personne ne leur a expliqué qu’il s’agit d’un projet en construction et que les premières moutures ne se devaient pas d’être parfaites ».

Ca c'est du déminage pour dire que "oui la rentrée sera moisie mais c'est normal, Rome ne s'est pas faite en un jour."

Nous sommes dans la préparation du temps scolaire, qui relève de la ma responsabilité, de celle du gouvernement, de celle de l’Etat. Or, la plupart des questions touchent au périscolaire. Mais c’est facultatif, pour les élèves comme pour les maires

et voilà, en clair "mais ne stressez pas messieurs les maires si vous n'avez pas les moyens de faire cette réforme, le périscolaire était juste un prétexte !"

L’échange fut bon enfant, avec un ministre qui a incontestablement su gagner la sympathie de son auditoire, en rappelant son mandat local et sa connaissance de la maternelle, évoquée au travers de ses petites deux filles.

Ah mais si c'est un spécialiste de l’école parcequ'il a deux filles scolarisées, nous voilà rassurés.

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Rythmes scolaires : «Là où des adaptations sont nécessaires, je les autoriserai»

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et ben autorise-nous à rester à 4 jours en raccourcissant les vacances !