Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

The Goon a écrit:Rythmes scolaires: les questions qui fâchent

À un mois et demi des vacances scolaires, un certain nombre de parents se disent encore dans le flou le plus total, ne sachant pas quels vont être l'an prochain les horaires de l'école de leur enfant. Ni quels types d'activités périscolaires leur seront proposées, gratuites ou payantes, en quels lieux etc. « Les informations n'arrivent pas »,s'alarment les familles.

Mêmes incertitudes concernant les clubs de sports ou les rendez-vous culturels du mercredi matin, qui devront être déplacés à un autre moment. « On y travaille »,lâche-t-on, laconiquement, du côté des responsables sportifs.

Quant au bilan des treize communes déjà passées à la semaine de 4,5 jours, la responsable associative s'agace des critiques : «il y a des endroits où ça marche, d'autres moins. Il faut arrêter avec cette histoire de gosses crevés. Tous les témoignages ne vont pas dans ce sens. Si on veut que les enfants acceptent un nouveau rythme, il faut que les parents y adhérent aussi. »

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et si tout simplement on arrêtait les nouveaux rythmes.

«Faire payer les familles à raison de 171 euros par enfant et par an, supprimer 48 berceaux en crèches (soit près de la moitié des nouveaux berceaux offerts aux parents Plaisirois pour la garde des tout-petits), réduire de 30 % les activités des Conservatoires de musique et de danse ou mettre un terme à toute autre prestation ou service coûtant près de 600 000 euros. Augmenter les impôts d’au moins 3 %».

La nouvelle fronde de certains maires de la région contre les rythmes scolaires. Ils seront contraints de les appliquer dès la rentrée prochaine. Mais beaucoup d'entre-eux estiment qu'ils n'auront pas les moyens de proposer des activités périscolaires de qualité

johel a écrit:

Merci Johel.
Il est probable que l'équipe maternelle fasse opposition. Mais alors le scénario précédent est pire, puisqu'on aurait deux après-midi avec une heure de classe...

« L’État nous impose un changement des rythmes scolaires sans transférer les moyens qui nous sont nécessaires, soulève le maire d’Halluin. Or nous n’en avons pas les moyens ! Il s’agit pour nous de l’interpeller. »

Le premier volet de la délibération visera donc à permettre au maire de demander au Premier ministre, les moyens de mettre en place cette réforme. La précédente municipalité avait estimé à 90 000 € son coût par trimestre. Les calculs seront-ils les mêmes pour la nouvelle équipe en place ?

Une « vraie » concertation

Un second volet devrait plus particulièrement intéresser les parents d’enfants scolarisés dans le public : il s’agit d’organiser une consultation à l’échelle de la commune. À Tourcoing, ce sera un formulaire distribué toutes boîtes, également disponible dans les lieux publics et accessible depuis le site Internet de la ville. Qu’en sera-t-il à Halluin ? La séance de ce soir devrait y répondre.

The Goon a écrit:Le Havre aussi fera payer la facture aux parents, et pour le moment ils doivent avoir le record :

les informations étant protégées je vous invite à aller faire un tour ici :

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carolette a écrit:

The Goon a écrit:Le Havre aussi fera payer la facture aux parents, et pour le moment ils doivent avoir le record :

les informations étant protégées je vous invite à aller faire un tour ici :

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Comment ça, "protégées" ?

Vincent Peillon a écrit:Mais je ne suis pas ministre du périscolaire. Ma responsabilité, c'est que les élèves auront du meilleur temps scolaire, et ça c'est certain. C'est mieux d'apprendre à lire, écrire, compter, le matin à 9H30, reposé, qu'à 16H30 en fin de semaine

sena a écrit:

carolette a écrit:

The Goon a écrit:Le Havre aussi fera payer la facture aux parents, et pour le moment ils doivent avoir le record :

les informations étant protégées je vous invite à aller faire un tour ici :

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Comment ça, "protégées" ?

Ce qui n'est pas protégé c'est le porte-monnaie des parents! Et bien sûr l'école publique.

L'accueil périscolaire (payant) démarrera trois quarts d’heure plus tôt. Il n'y aura pas d'activités périscolaires spécifiques.

may68 a écrit:Le maire PS de La Seyne sur Mer écrit au ministre:

"Le fait est là. Je suis seul contre tous à défendre ce qui est devenu indéfendable."

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forrester1 a écrit:Oui, je trouve que son état des lieux est très lucide.

coindeparadis a écrit:Pleine de bon sens ? 23 heures de classe et 1 semaine de vacances en moins !!!
23 heures, on supprime quoi ? la musique ? les arts plastiques ? l'anglais en C2 ? ...

carolette a écrit:

johel a écrit:

Merci Johel.
Il est probable que l'équipe maternelle fasse opposition. Mais alors le scénario précédent est pire, puisqu'on aurait deux après-midi avec une heure de classe...

Quand tu finis à 15h45, tu n'as qu'une heure de classe ??? Vous reprenez à 14h45 donc vous avez une pause méridienne à rallonge alors ????

johel a écrit:

carolette a écrit:

johel a écrit:

Merci Johel.
Il est probable que l'équipe maternelle fasse opposition. Mais alors le scénario précédent est pire, puisqu'on aurait deux après-midi avec une heure de classe...

Quand tu finis à 15h45, tu n'as qu'une heure de classe ??? Vous reprenez à 14h45 donc vous avez une pause méridienne à rallonge alors ????

Non, l'emploi du temps précédent prévoyait :
- des matinées de 3h30
- pause méridienne de deux heures (pas le choix, impossible de faire manger tous les enfants sinon)
- deux après-midi d'une heure de classe (14h à 15h), suivie des TAP
- deux après-midi de 14h à 16h15

Non, il n'y aura pas de report de la réforme des rythmes scolaires pour les communes qui refusent de l'appliquer à la rentrée 2014. C'est ce qu'a assuré le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon sur i>Télé ce mardi.

Les maires UMP qui disent ne pas vouloir appliquer la réforme des rythmes ou d’autres, défaillants pour recruter des animateurs, oseront-ils verser l’argent destiné aux enfants au budget général de la mairie ? « Les communes ont la liberté constitutionnelle » d’utiliser l’argent comme elles le veulent, explique-t-on au cabinet du ministre de l’Education Benoît Hamon. Où l’on parie sur le fait que peu d’entre elles s’aventureront dans une telle entreprise politiquement délicate à défendre. « On ne peut pas l’exclure, mais cela serait difficile à défendre devant des administrés », indique-t-on dans l’entourage du ministre.

« Nous devons parvenir à un dispositif de financement qui puisse être présenté au conseil d’administration de la Cnaf de juillet et qui convienne à tous les acteurs concernés », insiste-t-il, rappelant que l’assouplissement, à titre expérimental, du taux d’encadrement pour les activités périscolaires relevant d’un accueil de loisirs, et qui était demandé par les communes, est issu de ce groupe de travail. Cette expérimentation, qui court jusqu’en juillet 2014, permet aux communes qui ont organisé un accueil de loisirs sans hébergement (ALSH), d’aligner leur taux d’encadrement sur celui, plus léger, des activités extra-scolaires issues de la réforme des rythmes, tout en continuant à percevoir la prestation de service de la Caisse d’allocations familiales. Elle doit faire l’objet d’une évaluation fin juin. Ces résultats, adossés à ceux de l’enquête qui vient d’être lancée auprès des communes et complétés des remontées des Caisses d’allocations familiales, permettront de fixer les conditions de prise en charge des activités périscolaires à la rentrée 2014. Ces dernières feront l’objet d’une délibération du conseil d’administration de la Cnaf en juillet.