Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Les villes qui ont déjà dit non : près de 2 500 en France à ce jour l’ont clairement formulé dont Marseille, Maisons-Alfort, Chartres, Menton, Toulon, Colmar, Janvry, Montargis...

Et beaucoup d’autres s’inquiètent comme une majorité des maires du Rhône dont celui de Lyon (où les TAP seront payants) ou demandent le report, comme Montpellier. Dans certains départements (Val de Marne, Essonne, Réunion) une majorité des maires n’appliquera pas la réforme.

Bravo au encore au SNUipp, son idée de l'après-midi libérée nous fait une fois de plus très bonne presse.

Rythmes scolaires : le coup du pont permanent (le Point)

"L'avis du CSE est consultatif, donc, certains syndicats ont voté contre tout en rassurant le ministre en coulisse sur leurs intentions, décrypte un haut fonctionnaire de la Rue de Grenelle. Benoît Hamon, depuis qu'il est arrivé, a passé des heures avec les représentants des syndicats du primaire."

Pour obtenir quoi au bout du compte ? "Les professeurs des écoles sont très majoritairement des femmes qui n'ont pas apprécié de devoir travailler le mercredi matin, mais qui ne détesteraient pas disposer d'un week-end de deux jours et demi. Il va falloir regarder de près ce qui se passe avec ce décret d'assouplissement : il permet de regrouper les activités périscolaires le vendredi après-midi..." Et donc aux enseignants du primaire de récupérer un week-end de deux jours et demi !

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Les assouplissements de la réforme Peillon diversement accueillis par certains maires

Michel Paillassou reste fermement opposé à la mise en place de la semaine de quatre jours et demi : « Nous n'avons eu aucune info sur [le plan des ajustements]. Non, nous n'avons rien prévu pour la rentrée. On reste sur nos positions. Nous ne sommes pas en mesure d'adopter cette organisation, ni techniquement, ni humainement, ni surtout financièrement. Et c'est également une réforme qui est mal perçue par le corps enseignant. La rentrée 2014 à Égletons se fera sur quatre jours ».

Le maire d'Égletons et patron de l'UMP départementale a introduit un recours gracieux à l'encontre de l'arrêté relatif à l'organisation du temps scolaire. La mairie de Beynat avait été la première à déposer un tel recours, mais avec une ambition différente

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Loire : les rythmes scolaires continuent de diviser

Elle aurait coûté 300.000 € à la commune du nord de la Loire, quand l'Etat n'allouait qu'une aide de 130.000 €.
« La note est beaucoup trop salée. Si l'Etat ne nous donne pas d'argent, nous ne proposerons rien aux enfants. », Yves Nicolin, maire de Roanne

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C'est un gros risque en effet. Que les maires se défaussent et que les familles soient obligées de trouver par leurs propres moyens des modes de garde à partir de 15h30 ou 15h45...

Réunion ce midi chez nous : la mairie prend l'option créée par l'assouplissement, soit 5 matinées de 3h30 et 3 après-midi de 2h10. Le mardi après-midi serait libéré pour les maternelle, et le jeudi après-midi pour l'élémentaire, permettant ainsi de mutualiser personnels et locaux pour l'organisation des TAP.
L'ien conseille de rester prudent, n'écartant pas la possibilité que la réforme soit ajournée devant la grogne.

carolette a écrit:Réunion ce midi chez nous : la mairie prend l'option créée par l'assouplissement, soit 5 matinées de 3h30 et 3 après-midi de 2h10. Le mardi après-midi serait libéré pour les maternelle, et le jeudi après-midi pour l'élémentaire, permettant ainsi de mutualiser personnels et locaux pour l'organisation des TAP.
L'ien conseille de rester prudent, n'écartant pas la possibilité que la réforme soit ajournée devant la grogne.

3h30 avec les TPS qui vont crever de faim et de sommeil à midi j'imagine bien ça chez moi tiens !
Du grand n'importe quoi !

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Pas de TPS chez nous.
Mais effectivement les enseignants de maternelle râlent, mais c'est la moins mauvaises des solutions pour permettre à la mairie de pouvoir organiser des TAP corrects, et de ne pas faire de la simple garderie.

carolette a écrit:Pas de TPS chez nous.
Mais effectivement les enseignants de maternelle râlent, mais c'est la moins mauvaises des solutions pour permettre à la mairie de pouvoir organiser des TAP corrects, et de ne pas faire de la simple garderie.

mouais ... école centre aéré le mardi aprem ... très très bof (enfin je pense ) TAP ds les classes ???

On n'a pas encore fait le plan d'occupation des locaux. D'après l'IEN, ce nouvel emploi du temps serait le plan B...
On a le gymnase, la salle de judo, des salles
polyvalentes à proximité quasi immédiate, ainsi qu'un terrain de mini-foot, de volley, un skate-park, des salles dédiées au périscolaire et même une salle de classe vide : on devrait plutôt bien s'en sortir.

C'est ça ou finir à 15h45 et faire de la garderie, devoir embaucher davantage de personnel pour ne rien proposer comme TAP.

carolette a écrit:On n'a pas encore fait le plan d'occupation des locaux. D'après l'IEN, ce nouvel emploi du temps serait le plan B...
On a le gymnase, la salle de judo, des salles
polyvalentes à proximité quasi immédiate, ainsi qu'un terrain de mini-foot, de volley, un skate-park, des salles dédiées au périscolaire et même une salle de classe vide : on devrait plutôt bien s'en sortir.

C'est ça ou finir à 15h45 et faire de la garderie, devoir embaucher davantage de personnel pour ne rien proposer comme TAP.

oui je comprends !
c'est là qu'on voit les limites du truc , nous en pleine ville : une BCD partagée avec la primaire donc (pour 18 classes ) qui fait office de salle de garderie périsco , pas de lieux à proximité , une cour commune aussi primaire mater , une salle de mot' et une salle polyvalente dont le quart est déjà occupée par une association !
On va rigoler !
   

carolette a écrit:Réunion ce midi chez nous : la mairie prend l'option créée par l'assouplissement, soit 5 matinées de 3h30 et 3 après-midi de 2h10. Le mardi après-midi serait libéré pour les maternelle, et le jeudi après-midi pour l'élémentaire, permettant ainsi de mutualiser personnels et locaux pour l'organisation des TAP.
L'ien conseille de rester prudent, n'écartant pas la possibilité que la réforme soit ajournée devant la grogne.

Et vous êtes d'accord avec cela ?????

Pour "utiliser" le décret d'assouplissement, il faut une demande consensuelle de la mairie et du conseil d'école. Si l'un des 2 acteurs n'est pas d'accord, pas de possibilité d'utiliser le décret.

Donc pendant que les grands auront classe, les maternelles feront du "loisir" dans l'école et inversement....

On est vraiment en train de perdre le sens de l'école....

C'est du grand n'importe quoi et quand on lit les réflexions et les commentaires du Point c'est vraiment dingue! Comme si les communes allaient consacrer le vendredi après-midi au TAPet que les enseignants le demandaient!
Et les écoles privées, on leur fout la paix, tranquille ?

Et moi je préfèrerais qu'on en revienne à 27h présence enfants, un point c'est tout. Parce qu'ayant été animatrice, j'ai beaucoup plus confiance dans les instits. Laisser 2 après-midis par semaine, mon fils avec des animateurs, je n'en vois pas l'intérêt (autant l'amener à des cours de découverte musicale ou de babygymn ou d'initiation à la natation). D'ailleurs c'est grâce à eux que mon fils apprend des expressions dont nous nous serions passés. C'est peut-être anecdotique mais un enseignant soigne son langage devant les enfants. Un animateur, c'est trop bon, c'est trop d'la balle...

carolette a écrit:On n'a pas encore fait le plan d'occupation des locaux. D'après l'IEN, ce nouvel emploi du temps serait le plan B...
On a le gymnase, la salle de judo, des salles
polyvalentes à proximité quasi immédiate, ainsi qu'un terrain de mini-foot, de volley, un skate-park, des salles dédiées au périscolaire et même une salle de classe vide : on devrait plutôt bien s'en sortir.

C'est ça ou finir à 15h45 et faire de la garderie, devoir embaucher davantage de personnel pour ne rien proposer comme TAP.

Finalement on se pose la question des activités TAP (alors que jusqu'à présent on se posait pas trop la question de ce que faisaient les élèves après 16h30 et dans beaucoup d'endroits c'était garderie) et on oublie de se poser la question de ce qui est mieux pour l'emploi du temps scolaire : perso, je pense que finir tous les jours à 15h45 est bien mieux pour le scolaire que l'autre emploi du temps proposé....

Et puis je crois qu'il faut arrêter avec cette surenchère des activités pour les TAP.

Je me fais un plaisir de toujours recentrer le débat sur le scolaire quand lors des conseils d'école ou autre réunion, les parents font trop de clientélisme autour du périscolaire...Je leur rappelle que c'est une réforme des rythmes scolaires (qui a certes des conséquences sur le périscolaire) et que la réflexion doit d'abord être centrée autour de l'amélioration de l'emploi du temps scolaire et qu'il me semble que les activités éducatives de loisir viennent en complément...

Généralement je fais mon petit effet mais cette réforme a tellement dérivé de sa base initiale qu'on a l'impression que c'est d'abord le contenu des TAP qui est fondamental...

Alors que malgré tous ses défauts, il faut essayer de faire avec la réforme pour proposer un emploi du temps scolaire le meilleur possible.

Je suis d'accord, on oublie le scolaire. Mais justement parce que les maires sont les seuls à dire leur désaccord, mettre des conditions, fixer des horaires... L'école applique . Et cela me semble grave.

johel a écrit:

carolette a écrit:Réunion ce midi chez nous : la mairie prend l'option créée par l'assouplissement, soit 5 matinées de 3h30 et 3 après-midi de 2h10. Le mardi après-midi serait libéré pour les maternelle, et le jeudi après-midi pour l'élémentaire, permettant ainsi de mutualiser personnels et locaux pour l'organisation des TAP.
L'ien conseille de rester prudent, n'écartant pas la possibilité que la réforme soit ajournée devant la grogne.

Et vous êtes d'accord avec cela ?????

Pour "utiliser" le décret d'assouplissement, il faut une demande consensuelle de la mairie et du conseil d'école. Si l'un des 2 acteurs n'est pas d'accord, pas de possibilité d'utiliser le décret.

Donc pendant que les grands auront classe, les maternelles feront du "loisir" dans l'école et inversement....

On est vraiment en train de perdre le sens de l'école....

C'est une solution par défaut, la moins pire parmi les mauvaises comme diraient certains enfants...

En élémentaire, et dans l'obligation de devoir changer l'emploi du temps en passant à 5 matinées, nous sommes clairement pour les matinées de 3h30, pour réduire les après-midi. Mais pas nos collègues de la maternelle.
De toute façon on ne trouvera jamais un emploi du temps qui satisferait la maternelle ET l'élémentaire ; avec 5 matinées par semaines, pour les PS, il serait presque inutile que les enfants viennent faire la sieste à l'école trois après-midi par semaine.

En élémentaire, on ne verrait pas la maternelle "en loisir" : les écoles sont très proches, mais dans deux bâtiments différents, avec chacun leur cour. Pas de souci de ce côte-là.

Et pas besoin d'une demande consensuelle, mais d'un accord majoritaire :
"Le recteur se prononce sur une proposition conjointe d’une commune ou d’un établissement public de
coopération intercommunale et d’un ou plusieurs conseils d’école. Il peut décider que l’expérimentation
s’applique dans toutes les écoles de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale
quand une majorité des conseils d’école s’est exprimée en sa faveur."

coindeparadis a écrit:Je suis d'accord, on oublie le scolaire. Mais justement parce que les maires sont les seuls à dire leur désaccord, mettre des conditions, fixer des horaires... L'école applique . Et cela me semble grave.

C'est clairement une réforme du périscolaire, pas du scolaire.

johel a écrit:

carolette a écrit:On n'a pas encore fait le plan d'occupation des locaux. D'après l'IEN, ce nouvel emploi du temps serait le plan B...
On a le gymnase, la salle de judo, des salles
polyvalentes à proximité quasi immédiate, ainsi qu'un terrain de mini-foot, de volley, un skate-park, des salles dédiées au périscolaire et même une salle de classe vide : on devrait plutôt bien s'en sortir.

C'est ça ou finir à 15h45 et faire de la garderie, devoir embaucher davantage de personnel pour ne rien proposer comme TAP.

Finalement on se pose la question des activités TAP (alors que jusqu'à présent on se posait pas trop la question de ce que faisaient les élèves après 16h30 et dans beaucoup d'endroits c'était garderie) et on oublie de se poser la question de ce qui est mieux pour l'emploi du temps scolaire : perso, je pense que finir tous les jours à 15h45 est bien mieux pour le scolaire que l'autre emploi du temps proposé....

Oui, mais la mairie s'y refuse, primo parce qu'elle n'en voit pas l'intérêt, et secundo parce que ça nécessiterait d'embaucher bien plus de personnel qu'à présent, peu de parents pouvant être là si tôt dans l'après-midi.

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Extrait de la circulaire :

2 - Le calendrier

Dans tous les cas, les conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) déjà prévus se tiennent, afin de finaliser les projets d'organisation du temps scolaire déjà élaborés.

On distinguera deux cas :

Les communes ayant déjà finalisé leur projet (94 %) :

- si aucun acteur (école et maire) ne souhaite modifier l'organisation arrêtée, l'organisation déjà retenue en CDEN est maintenue pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si un acteur (école ou maire) souhaite changer d'organisation du temps scolaire mais n'obtient pas l'accord de l'autre acteur, on en reste à l'organisation arrêtée en CDEN ;

- si les deux acteurs (école et maire) s'entendent pour proposer un nouveau projet, et si celui-ci répond aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les deux acteurs (école et maire) s'entendent sur un nouveau projet, mais que ce dernier ne répond pas aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet n'est pas retenu et c'est l'organisation initiale qui est mise en place pour la rentrée scolaire 2014.

Les communes n'ayant pas finalisé leur projet (6 %) :

- si les deux acteurs (école et maire) proposent une expérimentation des rythmes scolaires qui respecte les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, il est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les deux acteurs proposent une expérimentation des rythmes scolaires mais que celle-ci ne respecte pas les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, l'IA-Dasen doit alors proposer au maire une organisation du temps scolaire pour la rentrée scolaire 2014 conforme au décret du 24 janvier 2013 (avec l'aide de l'inspecteur de l'éducation nationale - IEN) qu'il arrête ensuite ;

- si aucun consensus ne permet de dégager un projet d'expérimentation du temps scolaire, l'IA-Dasen propose au maire une organisation conforme au décret du 24 janvier 2013, qu'il arrête ensuite.

Il appartient aux recteurs et aux IA-Dasen d'informer toutes les écoles (IEN, directeurs d'école) et tous les maires, afin qu'ils puissent remettre les projets d'expérimentation co-présentés par les conseils d'école concernés et les maires aux IA-Dasen au plus tard le 6 juin 2014.

Il faut bien que le conseil d'école et la mairie soient d'accord pour demander l'expérimentation.

Donc votre conseil d'école peut s'opposer à la "suggestion" de la mairie.

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Extrait de la circulaire :

2 - Le calendrier

Dans tous les cas, les conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) déjà prévus se tiennent, afin de finaliser les projets d'organisation du temps scolaire déjà élaborés.

On distinguera deux cas :

Les communes ayant déjà finalisé leur projet (94 %) :

- si aucun acteur (école et maire) ne souhaite modifier l'organisation arrêtée, l'organisation déjà retenue en CDEN est maintenue pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si un acteur (école ou maire) souhaite changer d'organisation du temps scolaire mais n'obtient pas l'accord de l'autre acteur, on en reste à l'organisation arrêtée en CDEN ;

- si les deux acteurs (école et maire) s'entendent pour proposer un nouveau projet, et si celui-ci répond aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les deux acteurs (école et maire) s'entendent sur un nouveau projet, mais que ce dernier ne répond pas aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet n'est pas retenu et c'est l'organisation initiale qui est mise en place pour la rentrée scolaire 2014.

Les communes n'ayant pas finalisé leur projet (6 %) :

- si les deux acteurs (école et maire) proposent une expérimentation des rythmes scolaires qui respecte les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, il est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les deux acteurs proposent une expérimentation des rythmes scolaires mais que celle-ci ne respecte pas les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, l'IA-Dasen doit alors proposer au maire une organisation du temps scolaire pour la rentrée scolaire 2014 conforme au décret du 24 janvier 2013 (avec l'aide de l'inspecteur de l'éducation nationale - IEN) qu'il arrête ensuite ;

- si aucun consensus ne permet de dégager un projet d'expérimentation du temps scolaire, l'IA-Dasen propose au maire une organisation conforme au décret du 24 janvier 2013, qu'il arrête ensuite.

Il appartient aux recteurs et aux IA-Dasen d'informer toutes les écoles (IEN, directeurs d'école) et tous les maires, afin qu'ils puissent remettre les projets d'expérimentation co-présentés par les conseils d'école concernés et les maires aux IA-Dasen au plus tard le 6 juin 2014.

Il faut bien que le conseil d'école et la mairie soient d'accord pour demander l'expérimentation.

Donc votre conseil d'école peut s'opposer à la "suggestion" de la mairie.

Merci Johel.
Il est probable que l'équipe maternelle fasse opposition. Mais alors le scénario précédent est pire, puisqu'on aurait deux après-midi avec une heure de classe...

carolette a écrit:

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Extrait de la circulaire :

2 - Le calendrier

Dans tous les cas, les conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) déjà prévus se tiennent, afin de finaliser les projets d'organisation du temps scolaire déjà élaborés.

On distinguera deux cas :

Les communes ayant déjà finalisé leur projet (94 %) :

- si aucun acteur (école et maire) ne souhaite modifier l'organisation arrêtée, l'organisation déjà retenue en CDEN est maintenue pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si un acteur (école ou maire) souhaite changer d'organisation du temps scolaire mais n'obtient pas l'accord de l'autre acteur, on en reste à l'organisation arrêtée en CDEN ;

- si les deux acteurs (école et maire) s'entendent pour proposer un nouveau projet, et si celui-ci répond aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les deux acteurs (école et maire) s'entendent sur un nouveau projet, mais que ce dernier ne répond pas aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet n'est pas retenu et c'est l'organisation initiale qui est mise en place pour la rentrée scolaire 2014.

Les communes n'ayant pas finalisé leur projet (6 %) :

- si les deux acteurs (école et maire) proposent une expérimentation des rythmes scolaires qui respecte les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, il est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les deux acteurs proposent une expérimentation des rythmes scolaires mais que celle-ci ne respecte pas les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, l'IA-Dasen doit alors proposer au maire une organisation du temps scolaire pour la rentrée scolaire 2014 conforme au décret du 24 janvier 2013 (avec l'aide de l'inspecteur de l'éducation nationale - IEN) qu'il arrête ensuite ;

- si aucun consensus ne permet de dégager un projet d'expérimentation du temps scolaire, l'IA-Dasen propose au maire une organisation conforme au décret du 24 janvier 2013, qu'il arrête ensuite.

Il appartient aux recteurs et aux IA-Dasen d'informer toutes les écoles (IEN, directeurs d'école) et tous les maires, afin qu'ils puissent remettre les projets d'expérimentation co-présentés par les conseils d'école concernés et les maires aux IA-Dasen au plus tard le 6 juin 2014.

Il faut bien que le conseil d'école et la mairie soient d'accord pour demander l'expérimentation.

Donc votre conseil d'école peut s'opposer à la "suggestion" de la mairie.

Merci Johel.
Il est probable que l'équipe maternelle fasse opposition. Mais alors le scénario précédent est pire, puisqu'on aurait deux après-midi avec une heure de classe...

C'est peut-être mieux non? Une heure intensive.

carolette a écrit:

johel a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Extrait de la circulaire :

2 - Le calendrier

Dans tous les cas, les conseils départementaux de l'éducation nationale (CDEN) déjà prévus se tiennent, afin de finaliser les projets d'organisation du temps scolaire déjà élaborés.

On distinguera deux cas :

Les communes ayant déjà finalisé leur projet (94 %) :

- si aucun acteur (école et maire) ne souhaite modifier l'organisation arrêtée, l'organisation déjà retenue en CDEN est maintenue pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si un acteur (école ou maire) souhaite changer d'organisation du temps scolaire mais n'obtient pas l'accord de l'autre acteur, on en reste à l'organisation arrêtée en CDEN ;

- si les deux acteurs (école et maire) s'entendent pour proposer un nouveau projet, et si celui-ci répond aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les deux acteurs (école et maire) s'entendent sur un nouveau projet, mais que ce dernier ne répond pas aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet n'est pas retenu et c'est l'organisation initiale qui est mise en place pour la rentrée scolaire 2014.

Les communes n'ayant pas finalisé leur projet (6 %) :

- si les deux acteurs (école et maire) proposent une expérimentation des rythmes scolaires qui respecte les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, il est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les deux acteurs proposent une expérimentation des rythmes scolaires mais que celle-ci ne respecte pas les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, l'IA-Dasen doit alors proposer au maire une organisation du temps scolaire pour la rentrée scolaire 2014 conforme au décret du 24 janvier 2013 (avec l'aide de l'inspecteur de l'éducation nationale - IEN) qu'il arrête ensuite ;

- si aucun consensus ne permet de dégager un projet d'expérimentation du temps scolaire, l'IA-Dasen propose au maire une organisation conforme au décret du 24 janvier 2013, qu'il arrête ensuite.

Il appartient aux recteurs et aux IA-Dasen d'informer toutes les écoles (IEN, directeurs d'école) et tous les maires, afin qu'ils puissent remettre les projets d'expérimentation co-présentés par les conseils d'école concernés et les maires aux IA-Dasen au plus tard le 6 juin 2014.

Il faut bien que le conseil d'école et la mairie soient d'accord pour demander l'expérimentation.

Donc votre conseil d'école peut s'opposer à la "suggestion" de la mairie.

Merci Johel.
Il est probable que l'équipe maternelle fasse opposition. Mais alors le scénario précédent est pire, puisqu'on aurait deux après-midi avec une heure de classe...

Pourquoi 2 jours puisque tu dis que l'autre hypothèse c'est finir à 15h45 ??? Quand tu finis à 15h45, tu n'as qu'une heure de classe ??? Vous reprenez à 14h45 donc vous avez une pause méridienne à rallonge alors ????

Rythmes scolaires : «J'ai eu tout le monde contre moi», affirme Peillon

et il ne se remet pas en question !

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De ce point de vue, le revirement du Snuipp, principal syndicat d'enseignant du primaire a été vécu comme une trahison. Son soutien a priori à la réforme du ministre s'est transformé en guerre ouverte, sous la pression de la base peu enthousiaste à la perspective de travailler le mercredi matin.

Peillon n'est pas le seul a avoir été trahi par le SNUipp !

Rythmes scolaires: les questions qui fâchent

À un mois et demi des vacances scolaires, un certain nombre de parents se disent encore dans le flou le plus total, ne sachant pas quels vont être l'an prochain les horaires de l'école de leur enfant. Ni quels types d'activités périscolaires leur seront proposées, gratuites ou payantes, en quels lieux etc. « Les informations n'arrivent pas »,s'alarment les familles.

Mêmes incertitudes concernant les clubs de sports ou les rendez-vous culturels du mercredi matin, qui devront être déplacés à un autre moment. « On y travaille »,lâche-t-on, laconiquement, du côté des responsables sportifs.

Quant au bilan des treize communes déjà passées à la semaine de 4,5 jours, la responsable associative s'agace des critiques : «il y a des endroits où ça marche, d'autres moins. Il faut arrêter avec cette histoire de gosses crevés. Tous les témoignages ne vont pas dans ce sens. Si on veut que les enfants acceptent un nouveau rythme, il faut que les parents y adhérent aussi. »

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et si tout simplement on arrêtait les nouveaux rythmes.

The Goon a écrit:Rythmes scolaires: les questions qui fâchent

À un mois et demi des vacances scolaires, un certain nombre de parents se disent encore dans le flou le plus total, ne sachant pas quels vont être l'an prochain les horaires de l'école de leur enfant. Ni quels types d'activités périscolaires leur seront proposées, gratuites ou payantes, en quels lieux etc. « Les informations n'arrivent pas »,s'alarment les familles.

Mêmes incertitudes concernant les clubs de sports ou les rendez-vous culturels du mercredi matin, qui devront être déplacés à un autre moment. « On y travaille »,lâche-t-on, laconiquement, du côté des responsables sportifs.

Quant au bilan des treize communes déjà passées à la semaine de 4,5 jours, la responsable associative s'agace des critiques : «il y a des endroits où ça marche, d'autres moins. Il faut arrêter avec cette histoire de gosses crevés. Tous les témoignages ne vont pas dans ce sens. Si on veut que les enfants acceptent un nouveau rythme, il faut que les parents y adhérent aussi. »

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et si tout simplement on arrêtait les nouveaux rythmes.

Ben oui tiens!