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- User5899Demi-dieu
Pas convaincu pour ma part.nlm76 a écrit:Ce que je ne comprends pas, c'est que vous mettriez tous un impératif présent. Un impératif futur ne serait-il pas plus adapté ?
Sinon, peut-être pourrait-on reprendre la belle expression d'Ennius, cité par Cicéron dans L'amitié, §21, qui évoque la "uita uitalis".
Que pensez-vous de :
Quicquid agis, vītam vītālem vīvitō
En plus, ça fait un petit sénaire iambique.
-Le sénaire iambique n'est pas une adaptation de l'énoncé français, qui est assez banal ou prosaïque.
-L'impératif présent rend mieux le caractère généraliste de l'injonction et évite l'archaïsme du futur.
-L'allitération latine couplée au jeu sur la racine ne correspond à rien en français.
- AudreyOracle
Si je me rappelle bien les cours de linguistique de M.Nadjo, que j'ai eu la chance d'avoir comme prof à Tours en mes jeunes années, l'impératif futur exprime un ordre vague, imprécis dans le temps, sans destinataire clairement identifié, et se rapproche en ce sens de l'impersonnel, d'où effectivement un emploi privilégié dans les textes de lois et maximes... Cripure, il me semble au contraire que l'impératif présent a davantage une portée immédiate et un destinataire précis... j'avoue que pour moi, sans le contexte, il est difficile de trancher entre impératif présent ou futur, si l'on fait abstraction effectivement de la question de l'archaïsme...
Si j'ai dit des bêtises, corrigez-moi... ;-)
Si j'ai dit des bêtises, corrigez-moi... ;-)
- Thalia de GMédiateur
Cripure a écrit:
Pas convaincu pour ma part.
-Le sénaire iambique n'est pas une adaptation de l'énoncé français, qui est assez banal ou prosaïque.
-L'impératif présent rend mieux le caractère généraliste de l'injonction et évite l'archaïsme du futur.
-L'allitération latine couplée au jeu sur la racine ne correspond à rien en français.
Auriez-vous été d'accord pour la traduction : vérité = jus et violence = injuria ? Elle nous fut proposée par notre prof de thème latin en Khâgne pour cet extrait de la XII provinciale. Son choix reposait sur l'opposition-allitération.
- XIIe provinciale, extrait:
- Poursuivi par les écrits calomnieux et les menaces policières des Pères jésuites, Pascal, récusant ces procédés, leur répond en ces termes :)Je vous plains, mes Pères, d'avoir recours à de tels remèdes. Les injures que vous me dites n'éclairciront pas nos différends, et les menaces que vous me faites en tant de façons ne m'empêcheront pas de me défendre. Vous croyez avoir la force et l'impunité, mais je crois avoir la vérité et l'innocence. C'est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d'opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu'a la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l'irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. Qu'on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence, que la violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque; au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même.
- Spoiler:
- Il y a près de quarante ans, déjà
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- NLM76Grand Maître
Je n'ai pas d'Ernout-Meillet sous la main, mais je ne me souvenais pas que le futur de l'impératif était archaïque; je me rappelais seulement des "memento mori", et ce que disent les grammaires latines («obligatoire dans les textes de loi et les préceptes, dont les prescriptions valent pour l'avenir», dit Sausy, qui ne qualifie d'archaïque que le passif en -tor)Cripure a écrit:
-L'impératif présent rend mieux le caractère généraliste de l'injonction et évite l'archaïsme du futur.
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- http://instruire.fr
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
A v'tr service!nlm76 a écrit:Je n'ai pas d'Ernout-Meillet sous la main, mais je ne me souvenais pas que le futur de l'impératif était archaïque; je me rappelais seulement des "memento mori", et ce que disent les grammaires latines («obligatoire dans les textes de loi et les préceptes, dont les prescriptions valent pour l'avenir», dit Sausy, qui ne qualifie d'archaïque que le passif en -tor)Cripure a écrit:
-L'impératif présent rend mieux le caractère généraliste de l'injonction et évite l'archaïsme du futur.
En fait Ernout-Meillet est très consensuel, tout le monde a raison:
l'impératif futur "est encore assez souvent utilisé dans la prose classique" mais "néanmoins l'impératif futur est surtout un archaïsme".
Pour certains verbes dont memento, le présent était inusité, donc la forme en -to "n'a pas de valeur spéciale de futur"; idem pour "scito" (c'est vrai que "sci!" ça ne le fait pas .
- User5899Demi-dieu
Non, je ne pense pas (pour les bêtises ). C'est au nom exactement des mêmes réflexions que j'ai proposé plutôt le présent, car le propos était pour moi bien actualisé. Mais bon, sans contexte, hein...Audrey a écrit:Si je me rappelle bien les cours de linguistique de M.Nadjo, que j'ai eu la chance d'avoir comme prof à Tours en mes jeunes années, l'impératif futur exprime un ordre vague, imprécis dans le temps, sans destinataire clairement identifié, et se rapproche en ce sens de l'impersonnel, d'où effectivement un emploi privilégié dans les textes de lois et maximes... Cripure, il me semble au contraire que l'impératif présent a davantage une portée immédiate et un destinataire précis... j'avoue que pour moi, sans le contexte, il est difficile de trancher entre impératif présent ou futur, si l'on fait abstraction effectivement de la question de l'archaïsme...
Si j'ai dit des bêtises, corrigez-moi... ;-)
- IphigénieProphète
Moi je proposerai donc un "
"Vivamus" à la Catulle ! et hop.
"Vivamus" à la Catulle ! et hop.
- User5899Demi-dieu
Vu la dernière phrase et la définition de la vérité par Pascal, la traduction par ius me paraît peu défendable, à tout le moins surprenante. Sans recherche excessive, pourquoi a-t-il rejeté le couple uis/uerum ? Et peut-on vraiment parler, entre "vérité" et "violence", d'une allitération ? Je suis perplexe.Thalia de G a écrit:Cripure a écrit:
Pas convaincu pour ma part.
-Le sénaire iambique n'est pas une adaptation de l'énoncé français, qui est assez banal ou prosaïque.
-L'impératif présent rend mieux le caractère généraliste de l'injonction et évite l'archaïsme du futur.
-L'allitération latine couplée au jeu sur la racine ne correspond à rien en français.
Auriez-vous été d'accord pour la traduction : vérité = jus et violence = injuria ? Elle nous fut proposée par notre prof de thème latin en Khâgne pour cet extrait de la XII provinciale. Son choix reposait sur l'opposition-allitération.
- XIIe provinciale, extrait:
Poursuivi par les écrits calomnieux et les menaces policières des Pères jésuites, Pascal, récusant ces procédés, leur répond en ces termes :)Je vous plains, mes Pères, d'avoir recours à de tels remèdes. Les injures que vous me dites n'éclairciront pas nos différends, et les menaces que vous me faites en tant de façons ne m'empêcheront pas de me défendre. Vous croyez avoir la force et l'impunité, mais je crois avoir la vérité et l'innocence. C'est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d'opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu'a la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l'irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. Qu'on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence, que la violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque; au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même.
- Spoiler:
Il y a près de quarante ans, déjà
- User5899Demi-dieu
Vous en avez beaucoup rencontré, en-dehors de la Loi des XII tables ? C'est une vraie question, hein.nlm76 a écrit:Je n'ai pas d'Ernout-Meillet sous la main, mais je ne me souvenais pas que le futur de l'impératif était archaïque; je me rappelais seulement des "memento mori", et ce que disent les grammaires latines («obligatoire dans les textes de loi et les préceptes, dont les prescriptions valent pour l'avenir», dit Sausy, qui ne qualifie d'archaïque que le passif en -tor)Cripure a écrit:
-L'impératif présent rend mieux le caractère généraliste de l'injonction et évite l'archaïsme du futur.
- AudreyOracle
Ça fait du bien de discuter vraiment de latin.....
- User5899Demi-dieu
Oui, mais il y a Lesbieiphigénie a écrit:Moi je proposerai donc un "
"Vivamus" à la Catulle ! et hop.
Gare à LMPT !
- AudreyOracle
Ben chez Plaute, il y en a souvent, non?
- OudemiaBon génie
Beaucoup, peut-être pas, mais récemment oui, je l'avais justement remarqué, mais où donc ?(c'est une vraie question que je me pose, faire le tour de mes diverses lectures )Cripure a écrit:Vous en avez beaucoup rencontré, en-dehors de la Loi des XII tables ? C'est une vraie question, hein.nlm76 a écrit:Je n'ai pas d'Ernout-Meillet sous la main, mais je ne me souvenais pas que le futur de l'impératif était archaïque; je me rappelais seulement des "memento mori", et ce que disent les grammaires latines («obligatoire dans les textes de loi et les préceptes, dont les prescriptions valent pour l'avenir», dit Sausy, qui ne qualifie d'archaïque que le passif en -tor)Cripure a écrit:
-L'impératif présent rend mieux le caractère généraliste de l'injonction et évite l'archaïsme du futur.
- IphigénieProphète
Bah jus c'est la loi divine comme humaine, dans le contexte, je trouve ça bien, et puis d'abord si c'est M.Patri, le prof (?) ça peut pas être mal! Je suppose qu'il y a pensé à partir de l'usage que fait Pascal du mot "injures", justement.Cripure a écrit:Vu la dernière phrase et la définition de la vérité par Pascal, la traduction par ius me paraît peu défendable, à tout le moins surprenante. Sans recherche excessive, pourquoi a-t-il rejeté le couple uis/uerum ? Et peut-on vraiment parler, entre "vérité" et "violence", d'une allitération ? Je suis perplexe.Thalia de G a écrit:Cripure a écrit:
Pas convaincu pour ma part.
-Le sénaire iambique n'est pas une adaptation de l'énoncé français, qui est assez banal ou prosaïque.
-L'impératif présent rend mieux le caractère généraliste de l'injonction et évite l'archaïsme du futur.
-L'allitération latine couplée au jeu sur la racine ne correspond à rien en français.
Auriez-vous été d'accord pour la traduction : vérité = jus et violence = injuria ? Elle nous fut proposée par notre prof de thème latin en Khâgne pour cet extrait de la XII provinciale. Son choix reposait sur l'opposition-allitération.
- XIIe provinciale, extrait:
Poursuivi par les écrits calomnieux et les menaces policières des Pères jésuites, Pascal, récusant ces procédés, leur répond en ces termes :)Je vous plains, mes Pères, d'avoir recours à de tels remèdes. Les injures que vous me dites n'éclairciront pas nos différends, et les menaces que vous me faites en tant de façons ne m'empêcheront pas de me défendre. Vous croyez avoir la force et l'impunité, mais je crois avoir la vérité et l'innocence. C'est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d'opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu'a la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l'irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. Qu'on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence, que la violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque; au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même.
- Spoiler:
Il y a près de quarante ans, déjà
- IphigénieProphète
Pour les impératifs futurs, Plaute, c'est considéré comme archaïque, non? Perso, le dernier que j'ai vu c'est "scito" dans Pétrone mais ça s'explique pour ce verbe, donc ce n'est pas révélateur...Je crois quand même que son usage est en effet très rare...
- User17706Bon génie
Il y a une phrase qui empêche de traduire ainsi : « la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre ». C'est le signe d'une différence d'ordre, pour parler pascalien.
- AudreyOracle
Oui, c'est considéré comme un archaïsme chez Plaute, mais la question de Cripure portait sur la présence d'impératifs futurs hors de la Loi des douze tables...;-)
- IphigénieProphète
Mais justement est-ce que cet emploi de jus et injuria n'est pas alors ici la manifestation d'une inversion des valeurs? (et donc une confusion des ordres?) Enfin , j'ai déjà du mal à être encore latiniste, alors philosophe....PauvreYorick a écrit:Il y a une phrase qui empêche de traduire ainsi : « la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre ». C'est le signe d'une différence d'ordre, pour parler pascalien.
- User17706Bon génie
L'idée d'une différence d'ordre, c'est celle d'une étanchéité, en fait : le centurion peut tuer Archimède mais pas rendre son théorème faux. Inversement, la justesse de la démonstration d'Archimède ne le protège pas, en tout cas pas directement, contre le glaive. Retraduire ça dans le vocabulaire de jus et d'injuria introduit, me semble-t-il, l'idée d'une homogénéité et d'une communauté de nature qui est justement ce dont Pascal dans tout le texte souligne l'absence. Si sur ce dernier point (les conséquences de l'introduction de jus/injuria) je ne me trompe pas, alors il s'agit précisément d'un contresens.
- IphigénieProphète
Oui Audrey, d'accord! mais à vrai dire il faut une situation de discours à la deuxième personne et en dehors des pièces de théâtre, c'est plus rare. Dans mon texte de Pétrone, les impératifs sont tous au présent sauf "scito" mais les discours dans Pétrone sont susceptibles de n'être pas en latin orthodoxe non plus...Ailleurs j'ai la vague impression d'en avoir rencontré mais très rarement et je ne sais plus où....SI j'en crois E-M la distinction ne semblait plus évidente pour les Latins eux-mêmes apparemment, en dehors de formules figées et de quelques verbes.Audrey a écrit:Oui, c'est considéré comme un archaïsme chez Plaute, mais la question de Cripure portait sur la présence d'impératifs futurs hors de la Loi des douze tables...;-)
MAis bon, ça nous donne l'occasion de discuter, et rien que pour cela,
- AudreyOracle
Oui, ça fait du bien... ;-)
- IphigénieProphète
Merci de la réponse, PY! je vais y réfléchir ... :gratte:PauvreYorick a écrit:L'idée d'une différence d'ordre, c'est celle d'une étanchéité, en fait : le centurion peut tuer Archimède mais pas rendre son théorème faux. Inversement, la justesse de la démonstration d'Archimède ne le protège pas, en tout cas pas directement, contre le glaive. Retraduire ça dans le vocabulaire de jus et d'injuria introduit, me semble-t-il, l'idée d'une homogénéité et d'une communauté de nature qui est justement ce dont Pascal dans tout le texte souligne l'absence. Si sur ce dernier point (les conséquences de l'introduction de jus/injuria) je ne me trompe pas, alors il s'agit précisément d'un contresens.
Pourtant Pascal parle bien, lui, des injures en utilisant le sens latin, s'opposant à la vérité et jus en latin me paraît d'un sens beaucoup plus large qu'en français pouvant couvrir, à mon sens, la notion de Vérité et de droit : fausse vérité contre Vérité? mais je lis peut-être trop Pascal ici comme s'il était Antigone?
- Thalia de GMédiateur
Non, ce ce pas lui. J'étais partie pour d'autres cieux pour la Khâgne.iphigénie a écrit:Bah jus c'est la loi divine comme humaine, dans le contexte, je trouve ça bien, et puis d'abord si c'est M.Patri, le prof (?) ça peut pas être mal ! Je suppose qu'il y a pensé à partir de l'usage que fait Pascal du mot "injures", justement.Cripure a écrit:Vu la dernière phrase et la définition de la vérité par Pascal, la traduction par ius me paraît peu défendable, à tout le moins surprenante. Sans recherche excessive, pourquoi a-t-il rejeté le couple uis/uerum ? Et peut-on vraiment parler, entre "vérité" et "violence", d'une allitération ? Je suis perplexe.Thalia de G a écrit:
Auriez-vous été d'accord pour la traduction : vérité = jus et violence = injuria ? Elle nous fut proposée par notre prof de thème latin en Khâgne pour cet extrait de la XII provinciale. Son choix reposait sur l'opposition-allitération.
- Spoiler:
Il y a près de quarante ans, déjà
@ Cripure : Moi aussi, je reste perplexe, même après plusieurs décennies.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Thalia de GMédiateur
Comme le cœur (pascalien) et la raison ? Je te prie de bien vouloir excuser la naïveté de ma question, mais on s'encroûte au contact de jeunes collégiens.PauvreYorick a écrit:Il y a une phrase qui empêche de traduire ainsi : « la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre ». C'est le signe d'une différence d'ordre, pour parler pascalien.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User17706Bon génie
Oui, la question c'est celle du degré auquel on peut étendre le sens de jus, tu as raison. Mais en revanche, que Pascal parle de la guerre paradoxale que se livrent violence et vérité n'empêche pas que cette guerre soit justement paradoxale puisqu'il n'y a pas de terrain commun d'affrontement.iphigénie a écrit: Pourtant Pascal parle bien, lui, des injures en utilisant le sens latin, s'opposant à la vérité et jus en latin me paraît d'un sens beaucoup plus large qu'en français pouvant couvrir, à mon sens, la notion de Vérité et de droit : fausse vérité contre Vérité? mais je lis peut-être trop Pascal ici comme s'il était Antigone?
C'est tout à fait comparable oui.Thalia de G a écrit:Comme le cœur (pascalien) et la raison ?PauvreYorick a écrit:Il y a une phrase qui empêche de traduire ainsi : « la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre ». C'est le signe d'une différence d'ordre, pour parler pascalien.
- IphigénieProphète
Merci de tes précisions ThaliaThalia de G a écrit:Comme le cœur (pascalien) et la raison ? Je te prie de bien vouloir excuser la naïveté de ma question, mais on s'encroûte au contact de jeunes collégiens.PauvreYorick a écrit:Il y a une phrase qui empêche de traduire ainsi : « la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre ». C'est le signe d'une différence d'ordre, pour parler pascalien.
Je suis comme toi, avec les jeunes lycéens
C'est vrai en latin et alors en philo
Merci de ta patiente pédagogie, PY
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