- CarabasVénérable
Les sens percçoivent ceci, I presume.V.Marchais a écrit:Ben faudrait déjà qu'il y ait un passif, ne serait-ce que par le sens (genre tournure factitive). Et la voix active, ça donnerait... ?
- SacapusHabitué du forum
Perceptif. Les sens sont perceptifs.V.Marchais a écrit:Et la voix active, ça donnerait... ?
J’aime bien cette transpositions aux adjectifs en if et ible du système des voix des verbes.
Blague à part, Je ne conçois pas autre chose qu’un complément de l’adjectif. Pour moi, un complément circonstanciel ne peut compléter que la phrase entière, non ? (c’est à dire le verbe). Et ici, ce n’est clairement pas le cas.
- V.MarchaisEmpereur
Ce serait une phrase de sens proche, mais pas l'équivalent syntaxique actif de la précédente. Jusqu'à nouvel ordre, perceptible est un adjectif et pas un participe passé.
- V.MarchaisEmpereur
Ce serait un peu lourd, mais on peut admettre :
Par les sens (au moyen des sens), ceci est perceptible.
La déconnexion d'avec l'adjectif plaide mal en faveur d'un complément de ce dernier.
Par les sens (au moyen des sens), ceci est perceptible.
La déconnexion d'avec l'adjectif plaide mal en faveur d'un complément de ce dernier.
- SacapusHabitué du forum
Je ne suis pas d’accord. L’éloignement des mots n’est pas une preuve de décorrélation.
Le français n’est pas une langue isolante. La syntaxe n’est pas strictement liée à l’ordre des mots.
Voyez l’exemple «Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux, maintenant.»
«D’affreux» est clairement un complément du pronom «rien». Pourtant, il y a les mots «nous arriver» entre les deux.
Le français n’est pas une langue isolante. La syntaxe n’est pas strictement liée à l’ordre des mots.
Voyez l’exemple «Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux, maintenant.»
«D’affreux» est clairement un complément du pronom «rien». Pourtant, il y a les mots «nous arriver» entre les deux.
- V.MarchaisEmpereur
Oui, enfin, pour ce qui est des compléments du nom et de l'adjectif, cela reste exceptionnel, et en tout cas pas détaché par une virgule.
- SacapusHabitué du forum
V.Marchais a écrit:Oui, enfin, pour ce qui est des compléments du nom et de l'adjectif, cela reste exceptionnel, et en tout cas pas détaché par une virgule.
Un autre exemple :
«De colère, j’ai dit que je l’avais fait devenir rouge, pas de honte».
Vous êtes d’accord pour dire que «de colère» et «de honte» sont des compléments de l’adjectif «rouge», malgré l’éloignement et les virgules ?
- User5899Demi-dieu
Le suffixe -ible n'indique pas que le procès est accompli.Carabas a écrit:Les sens percçoivent ceci, I presume.V.Marchais a écrit:Ben faudrait déjà qu'il y ait un passif, ne serait-ce que par le sens (genre tournure factitive). Et la voix active, ça donnerait... ?
- yphrogEsprit éclairé
Carabas a écrit:Les sens percçoivent ceci, I presume.V.Marchais a écrit:Ben faudrait déjà qu'il y ait un passif, ne serait-ce que par le sens (genre tournure factitive). Et la voix active, ça donnerait... ?
Une odeur, ça se perçoit par les sens. (voix pronominale, deponent?)
- V.MarchaisEmpereur
Sacapus a écrit:V.Marchais a écrit:Oui, enfin, pour ce qui est des compléments du nom et de l'adjectif, cela reste exceptionnel, et en tout cas pas détaché par une virgule.
Un autre exemple :
«De colère, j’ai dit que je l’avais fait devenir rouge, pas de honte».
Vous êtes d’accord pour dire que «de colère» et «de honte» sont des compléments de l’adjectif «rouge», malgré l’éloignement et les virgules ?
Non. D'ailleurs, elle devient tellement alambiquée ta phrase que je la trouve incorrecte. Ou plus exactement, on a l'impression que "de colère" porte sur "j'ai dit" et explique la cause de ce qu'a fait "je". Par contrecoup, "de honte" aussi. On ne te comprend plus, à force de distorsion de la phrase.
- retraitéeDoyen
Non, pour moi, de colère se rapporte à "j'ai dit".
Phrase incorrecte.
Phrase incorrecte.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
La phrase me semble audible plus que lisible avec "de colère" et "de honte" compléments de "colère". Il faut une intonation particulière, qui détache bien ce qui précède la virgule. Sans imaginer cela, je trouve difficile moi aussi de ne pas rapporter "de colère" au verbe. Peut-être qu'on peut transcrire cette intonation en employant l'italique, par exemple : De colère, j'ai dit que je l'avais fait devenir rouge, pas de honte !
- User17706Bon génie
Carabas a écrit:J'ai une nouvelle colle :
Ceci est perceptible par les sens.
Comment analyser par les sens? complément d'agent? complément de l'adjectif? CC moyen?
D'avance merci.
Dans Platon, Théétète, 184 c : Σκόπει γάρ· ἀπόκρισις ποτέρα ὀρθοτέρα, ᾧ ὁρῶμεν τοῦτο εἶναι ὀφθαλμούς, ἢ δι' οὗ ὁρῶμεν, καὶ ᾧ ἀκούομεν ὦτα, ἢ δι' οὗ ἀκούομεν;
C'est-à-dire : les yeux/les oreilles sont-ils « ce par quoi », ou plutôt « ce au moyen de quoi » nous voyons/entendons ?
Ce genre de question a au moins un orteil hors grammaire proprement dite. J'aurais répondu « moyen ».
***
J'arrive à entendre, parataxe, « de colère » comme un complément du nom.
- Ben93Neoprof expérimenté
Excusez.
Je viens de lire "il m'a tuer", là, je vois une faute. Mais après recherche, je suis dans le flou. Je suis même tombé sur le film "Omar m'a tuer".
Pour moi, c'est "il m'a tué(e)".
Je viens de lire "il m'a tuer", là, je vois une faute. Mais après recherche, je suis dans le flou. Je suis même tombé sur le film "Omar m'a tuer".
Pour moi, c'est "il m'a tué(e)".
- CarabasVénérable
C'est bien une faute, mais le film fait référence à une affaire criminelle où la victime avait écrit avec son sang "Omar m'a tuer".Ben93 a écrit:Excusez.
Je viens de lire "il m'a tuer", là, je vois une faute. Mais après recherche, je suis dans le flou. Je suis même tombé sur le film "Omar m'a tuer".
Pour moi, c'est "il m'a tué(e)".
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CarabasVénérable
PauvreYorick a écrit:Carabas a écrit:J'ai une nouvelle colle :
Ceci est perceptible par les sens.
Comment analyser par les sens? complément d'agent? complément de l'adjectif? CC moyen?
D'avance merci.
Dans Platon, Théétète, 184 c : Σκόπει γάρ· ἀπόκρισις ποτέρα ὀρθοτέρα, ᾧ ὁρῶμεν τοῦτο εἶναι ὀφθαλμούς, ἢ δι' οὗ ὁρῶμεν, καὶ ᾧ ἀκούομεν ὦτα, ἢ δι' οὗ ἀκούομεν;
C'est-à-dire : les yeux/les oreilles sont-ils « ce par quoi », ou plutôt « ce au moyen de quoi » nous voyons/entendons ?
Ce genre de question a au moins un orteil hors grammaire proprement dite. J'aurais répondu « moyen ».
***
J'arrive à entendre, parataxe, « de colère » comme un complément du nom.
Oups, merci, je n'avais pas vu.
Et merci aux autres.
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Terry Pratchett
- Ben93Neoprof expérimenté
Je vais de ce pas, engueuler la collègue (de LC).Carabas a écrit:C'est bien une faute, mais le film fait référence à une affaire criminelle où la victime avait écrit avec son sang "Omar m'a tuer".Ben93 a écrit:Excusez.
Je viens de lire "il m'a tuer", là, je vois une faute. Mais après recherche, je suis dans le flou. Je suis même tombé sur le film "Omar m'a tuer".
Pour moi, c'est "il m'a tué(e)".
Mais après réflexion, c'est peut-être un clin d’œil au film.
- ArmideNeoprof expérimenté
Si ce "il" pronominalise le GN " le nouveau CAPES", je te conseille de prendre garde à ton postérieur même virtuel quand tu engueuleras la collègue de LC en question ! Elle est femme et prof à t en apprendre ...
- Ben93Neoprof expérimenté
Oui, c'est bien ça.Armide a écrit:Si ce "il" pronominalise le GN " le nouveau CAPES, je te conseille de prendre garde à ton postérieur même virtuel quand tu engueuleras la collègue de LC en question ! Elle est femme et prof à t en apprendre ...
Je veux bien qu'elle m'explique son choix du "er".
- ArmideNeoprof expérimenté
Elle va devoir t expliquer etape par etape l assassinat des lettres classiques au moins jusqu à ce nouveau CAPES. C est malheureusement moins médiatique que le meurtre perpétré par le devenu fameux Omar... Mais il y des similitudes: le sang et les larmes...
- AmaliahEmpereur
La question a peut-être déjà été posée mais comment justifier les très nombreuses majuscules dans les Contes de Perrault?
- User5899Demi-dieu
Dites donc, Ben, là, au fond, vous voulez que je vous réveille en douceur ? Un café peut-être ?Ben93 a écrit:
- User5899Demi-dieu
Je n'ai pas le temps de tout relire. Y a-t-il répartition aléatoire ? La Fontaine en utilise également beaucoup, je ne suis pas certain qu'il faille écarter un usage proche de celui de l'allemand. Mais des relevés triés permettraient peut-être d'aller vers la sémantique.Amaliah a écrit:La question a peut-être déjà été posée mais comment justifier les très nombreuses majuscules dans les Contes de Perrault?
- Thalia de GMédiateur
Il me semble que Perrault en utilise davantage que La Fontaine et de manière qui nous paraît justement aléatoire.Cripure a écrit:Je n'ai pas le temps de tout relire. Y a-t-il répartition aléatoire ? La Fontaine en utilise également beaucoup, je ne suis pas certain qu'il faille écarter un usage proche de celui de l'allemand. Mais des relevés triés permettraient peut-être d'aller vers la sémantique.Amaliah a écrit:La question a peut-être déjà été posée mais comment justifier les très nombreuses majuscules dans les Contes de Perrault?
Un rapprochement avec l'allemand ? Pourquoi pas ?
Je me suis déjà posé la même question qu'Amaliah sans chercher l'explication.
Le destinataire (le Dauphin) peut-il être une hypothèse ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
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