Reprise après CLM : débutante et grande anxieuse avide de conseils (changé le titre)

Ah et : la prépa c'est beaucoup de boulot, de responsabilités,  de deadlines... si tu as tendance à angoisser, même si pas de gestion de classe à y faire, ça me semble délicat quand même.

Fafnir a écrit:Ah et : la prépa c'est beaucoup de boulot, de responsabilités,  de deadlines... si tu as tendance à angoisser, même si pas de gestion de classe à y faire, ça me semble délicat quand même.

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Je suis désolée d'être si franche, j'essaie de peser les mots et ne pas être blessante tout en restant lucide et ne pas donner un conseil hypocrite ou à côté de la plaque. Je ne connais que trop bien la vie des profs de prépa, et honnêtement,  pour quelqu'un de fragile, c'est plus que très éprouvant...

...en même temps, si je dois attendre de trouver un boulot où il n'y ait ni travail ni responsabilités ni deadlines, je ne suis pas sortie des ronces :p (non mais je vois ce que tu veux dire, ma mère était prof de prépa et elle ne s'arrêtait jamais de bosser)

...De toute façon, avec la note administrative lamentable que je me traîne, je ne suis sans doute pas près d'y aller :/

...la vie est vraiment injuste, en fait :'(

D'autant qu'un poste en prépa est attribué sur recommandation d'un IPR ou même d'un IG, non?

En tout cas, je voulais demander ma mut en lycée ce soir mais certains d'entre vous me font presque douter.  :Descartes:

Caspar Goodwood a écrit:D'autant qu'un poste en prépa est attribué sur recommandation d'un IPR ou même d'un IG, non?

En tout cas, je voulais demander ma mut en lycée ce soir mais certains d'entre vous me font presque doute.  :Descartes: 

Ben moi j'ai fait des vœux lycée (mais pas que), et j'en viens à regretter aussi... (mais ça va, j'ai pas de points   )

Mary Parapluies a écrit:...en même temps, si je dois attendre de trouver un boulot où il n'y ait ni travail ni responsabilités ni deadlines, je ne suis pas sortie des ronces :p (non mais je vois ce que tu veux dire, ma mère était prof de prépa et elle ne s'arrêtait jamais de bosser)

...De toute façon, avec la note administrative lamentable que je me traîne, je ne suis sans doute pas près d'y aller :/

...la vie est vraiment injuste, en fait :'(

Non rien à voir avec la note administrative. Le classement à l'agreg et le parcours universitaire sont bien plus importants.

Si tu as un très bon niveau, la prépa n'est pas plus difficile ou plus stressant qu'autre chose. Et il y a prépa et prépa : dans une petite prépa de province avec une classe de 25 élèves qui ont pour la majorité le Bac sans mention, on se fatigue moins qu'avec 45 khâgneux à Louis le Grand.

Edit : les postes de CPGE sont attribués sur décision de l'IG. Mais rien ne lui interdit de réunir les IPR qui auront eu plus d'occasions d'inspecter son vivier de candidats.

Mary Parapluies a écrit:...en même temps, si je dois attendre de trouver un boulot où il n'y ait ni travail ni responsabilités ni deadlines, je ne suis pas sortie des ronces :p (non mais je vois ce que tu veux dire, ma mère était prof de prépa et elle ne s'arrêtait jamais de bosser)

...De toute façon, avec la note administrative lamentable que je me traîne, je ne suis sans doute pas près d'y aller :/

...la vie est vraiment injuste, en fait :'(

Je pense que la piste créative (l'illustration jeunesse) est à creuser, enfin un travail indépendant, sans contact relationnel au quotidien pourrait sans doute te convenir. Après je suis consciente qu'il y a la question financière, mais passe les concours admin et tu auras de quoi vivre pendant le temps que tu te fasses un nom.

Caspar Goodwood a écrit:D'autant qu'un poste en prépa est attribué sur recommandation d'un IPR ou même d'un IG, non?

En tout cas, je voulais demander ma mut en lycée ce soir mais certains d'entre vous me font presque doute.  :Descartes: 

Les profs de LV n'arrêtent pas de râler en raison des procédures d'évaluation complètement shadockiennes;

Mary Parapluies a écrit:...en même temps, si je dois attendre de trouver un boulot où il n'y ait ni travail ni responsabilités ni deadlines, je ne suis pas sortie des ronces :p

Si si, le truc c'est de trouver ce avec quoi tu vas pouvoir être vraiment pile-poil, ça doit forcément exister.    As-tu creusé la piste des concours administratifs ?

Nous avons quand même ici l'exemple de Raoul Volfoni, qui a failli tout plaquer, encouragée d'ailleurs par plusieurs membres du forum, et qui, finalement, est en train de reprendre. (puisque tu n'as pas accès au lien, tu lui as peut-être déjà demandé en MP ? sinon, n'hésite pas)

Ton cas est connu, traité, ta reprise est aménagée, je suppose espère que le chef d 'établissement sera vigilant sur les classes qu'on te confiera.
Attention : je ne veux pas t'envoyer au casse-pipe, mais c'est peut-être moins déraisonnable que certains le pensent.

Dinosaura a écrit:Je pense que la piste créative (l'illustration jeunesse) est à creuser, enfin un travail indépendant, sans contact relationnel au quotidien pourrait sans doute te convenir. Après je suis consciente qu'il y a la question financière, mais passe les concours admin et tu auras de quoi vivre pendant le temps que tu te fasses un nom.

Mener les deux en parallèle comme le suggère Dinosaura, ça pourrait être intéressant, non ?

Finrod a écrit:
Non rien à voir avec la note administrative. Le classement à l'agreg et le parcours universitaire sont bien plus importants.

Si tu as un très bon niveau, la prépa n'est pas plus difficile ou plus stressant qu'autre chose. Et il y a prépa et prépa : dans une petite prépa de province avec une classe de 25 élèves qui ont pour la majorité le Bac sans mention, on se fatigue moins qu'avec 45 khâgneux à Louis le Grand.

Je suis arrivée quatrième et j'ai une thèse toute neuve, je devrais déjà y être alors :p

Illustration : depuis début janvier j'ai gagné la somme faramineuse de 253 euros et toutes ces commandes ont été passées par des copines qui voulaient sans doute me faire plaisir. (Dont une collègue qui voulait un dessin de cathédrale pour ses 5e en français. Dessinatrice pour profs, c'est peut-être un métier d'avenir...? non ?) L'avis général des illustrateurs consultés semble être que j'ai du potentiel mais pas encore le niveau requis. Il est possible que j'arrive à en vivre petitement un jour (même les grands de la profession ont du mal) mais ça prendra des années...

Passer un autre concours de la fonction publique est sans doute la solution la plus prudente. Enfin, je vais quand même aller faire un tour à ces occupations thérapeutiques et en reparler avec le médecin... miséricorde....

Tu devrais vraiment aller voir du côté des concours de bibliothécaires et travailler sérieusement le concours de conservateur... je pense que ça correspondrait vraiment à ton profil, enfin d'après ce que je lis

thrasybule a écrit:Tu devrais vraiment aller voir du côté des concours de bibliothécaires et travailler sérieusement le concours de conservateur... je pense que ça correspondrait vraiment à ton profil, enfin d'après ce que je lis

Attention quand même : quand on fait de la phobie sociale, être à un poste avec des responsabilités (pour conservateur : diriger une équipe, un établissement, avoir des contacts réguliers avec le personnel mais aussi avec les élus, des architectes, des chercheurs etc., gérer un budget, faire des appels d'offres en plus du travail scientifique (gestion des collections, organisation d'expositions, rédaction de catalogues...)) demande des efforts très importants et épuisants (c'est aussi pour ça que j'ai renoncé à me présenter aux oraux de conservateur alors que j'étais admissible). Etre à un poste moins gradé peut réduire le nombre de tâches à effectuer et de responsabilités à endosser. Le métier de bibliothécaire (catégorie A) me semble un peu plus serein de ce point de vue.
Voir aussi du côté des archives...

Tu as raison, Nadejda, je n'ai qu'une vision lointaine et déformée de ce travail.

C'est déjà très bien en effet, et sans doute plus accessible (je parle de bibliothécaire catégorie A).

Je pense depuis deux ans à passer le concours de conservateur, mais il faudrait que je me mette à niveau, et quand on voit le nombre de postes...

Oui, j'y avais pensé à une époque mais les statistiques semblent impitoyables (et j'ai tendance à renoncer facilement devant la difficulté).

Nadejda a écrit:

Attention quand même : quand on fait de la phobie sociale, être à un poste avec des responsabilités (pour conservateur : diriger une équipe, un établissement, avoir des contacts réguliers avec le personnel mais aussi avec les élus, des architectes, des chercheurs etc., gérer un budget, faire des appels d'offres en plus du travail scientifique (gestion des collections, organisation d'expositions, rédaction de catalogues...)) demande des efforts très importants et épuisants (c'est aussi pour ça que j'ai renoncé à me présenter aux oraux de conservateur alors que j'étais admissible). Etre à un poste moins gradé peut réduire le nombre de tâches à effectuer et de responsabilités à endosser. Le métier de bibliothécaire (catégorie A) me semble un peu plus serein de ce point de vue.
Voir aussi du côté des archives...

C'est la principale raison pour laquelle j'y ai renoncé - ça, et j'avais trop peur d'échouer et de ruiner ma déjà faible estime de moi. (Et si je réussissais, en reprendre pour dix ans d'engagement décennal alors que je me débarrasse à peine du premier, et pour un métier aussi risqué, merci) Je retenterais plutôt celui de bibliothécaire, éventuellement...

Caspar Goodwood a écrit:C'est déjà très bien en effet, et sans doute plus accessible (je parle de bibliothécaire catégorie A).

En fait, les taux de réussite sont plus ou moins les mêmes (j'avais aussi été admissible à ce concours et avais échoué lamentablement aux oraux ) et on peut même dire que si on ne se fie qu'à ce paramètre le concours de bibliothécaire est plus difficile à décrocher selon les années. Mais vu la situation de Mary, je pense que c'est un métier plus sécurisant (même si, pour des raisons budgétaires, les bibliothécaires sont de plus en plus amenés à effectuer des tâches de conservateur dans certains établissements).
Je suggère aussi de regarder du côté d'autres secteurs de la culture (archives, patrimoine...).
Cela dit, je suis tentée de rejoindre Oudemia : voir par soi-même si le lycée pourrait être plus "accueillant", si possible grâce à des stages comme celui qu'a fait Raoul. La phobie sociale, couplée à des troubles anxio-dépressifs, provoque beaucoup de honte et une sensation d'échec (on s'empêche de faire beaucoup de choses parce qu'on se convainc qu'on est incapable de faire telle ou telle chose, parce qu'on panique devant les difficultés) ; ça peut être bien de ne pas fuir tout de suite sans avoir tenté une dernière fois (la phobie sociale donne lieu à des stratégies d'évitement qui font tout sauf aider la personne), même quelques semaines.

En tout cas, courage, Mary   

Daphné a écrit:

thrasybule a écrit:"khâgne, thèse n'est pas souvent un profil très adapté": et tu proposes quel profil pour s'adapter?

En collège : CRS

Spoiler:

C'est ce que j'allais écrire...   Ça ou une formation de dresseur de lions.  :lol:

Bon courage, Mary, je laisse d'autres mieux placés que moi te conseiller, je ne suis guère compétente, n'ayant pas le même souci. Mes années à l'université m'ont permis de me refaire une santé psychologiquement parlant, après un massacre indirect lors de mon année de stage en collège il y a une dizaine d'années... Je comprends donc dans une certaine mesure le choc que tu as subi...

Oudemia a écrit:Nous avons quand même ici l'exemple de Raoul Volfoni, qui a failli tout plaquer, encouragée d'ailleurs par plusieurs membres du forum, et qui, finalement, est en train de reprendre. (puisque tu n'as pas accès au lien, tu lui as peut-être déjà demandé en MP ? sinon, n'hésite pas)

Ton cas est  connu, traité, ta reprise est aménagée, je suppose espère que le chef d 'établissement sera vigilant sur les classes qu'on te confiera.
Attention : je ne veux pas t'envoyer au casse-pipe, mais c'est peut-être moins déraisonnable que certains le pensent.

Je pense un peu comme Oudémia.
une reprise peu pas trop mal se passer si le CDE prend bien en compte le handicap et l'aménagement ... ça peut se trouver.
Mais faut absolument une RQTH + les préco du médecin du rectorat + un soutien solide...
Pour le reste, MP

Mary Parapluies a écrit:

Finrod a écrit:
Non rien à voir avec la note administrative. Le classement à l'agreg et le parcours universitaire sont bien plus importants.

Si tu as un très bon niveau, la prépa n'est pas plus difficile ou plus stressant qu'autre chose. Et il y a prépa et prépa : dans une petite prépa de province avec une classe de 25 élèves qui ont pour la majorité le Bac sans mention, on se fatigue moins qu'avec 45 khâgneux à Louis le Grand.

Je suis arrivée quatrième et j'ai une thèse toute neuve, je devrais déjà y être alors :p

Illustration : depuis début janvier j'ai gagné la somme faramineuse de 253 euros et toutes ces commandes ont été passées par des copines qui voulaient sans doute me faire plaisir. (Dont une collègue qui voulait un dessin de cathédrale pour ses 5e en français. Dessinatrice pour profs, c'est peut-être un métier d'avenir...? non ?) L'avis général des illustrateurs consultés semble être que j'ai du potentiel mais pas encore le niveau requis. Il est possible que j'arrive à en vivre petitement un jour (même les grands de la profession ont du mal) mais ça prendra des années...

Passer un autre concours de la fonction publique est sans doute la solution la plus prudente. Enfin, je vais quand même aller faire un tour à ces occupations thérapeutiques et en reparler avec le médecin... miséricorde....

Il faut savoir se vendre pour réussir dans l'illustration. Quand on a des problèmes de confiance en soi, ce n'est pas facile.

J'ai juste tilté sur les voeux en prépa, à mon avis, il ne faut pas non plus miser sur cela, tu l'auras seulement après une inspection qui s'est bien déroulée (donc une année scolaire sereine et un bon contact avec les élèves) et c'est aussi épuisant le boulot en prépa, d'au moins dans ce que j'ai pu voir, on prend que des gens "coustauds" psychologiquement (sauf cas excpetionnel où le candidat est tellement brillant qu'on ne peut pas s'en passer) pour éviter les arrêts maladie à remplacer et assurer la continuité pédagogique. Avec ton arrêt de maladie, je ne pense pas que cela passera (je dis ça sans aucune méchanceté, juste pour que tu ne te fasses pas trop d'espoir).

Tu as raison, il ne faut pas trop compter sur la prépa à mon avis.