- Mary ParapluiesNiveau 6
Merci à tous pour vos réponses, même si vous ne me dites pas forcément ce que je voudrais entendre :p Je n'avais pas déserté le terrain, j'étais juste partie me coucher. (Dormir, un privilège du CLM dont je compte profiter tant que je le peux :p )
Kilmeny -> Tous les gens du rectorat que j'ai vu (DIP, médecin) m'ont dit qu'il n'y avait aucun espoir du côté du CNED, hélas.
Raoul -> Désolée mais je ne peux pas voir ton lien, il est en accès restreint, je ne pense pas avoir encore le nombre de messages requis :/ Ca devrait s'arranger si je reste dans le coin, et en attendant je m'attelle certainement à remplir ce fichu dossier...
Le médecin m'a effectivement proposé des activités thérapeutiques et le lycée d'une amie est prêt à m'accueillir en ce sens, ça devrait au moins me permettre de pouvoir recroiser des ados sans que cela ne me glace l'échine. Evidemment, ça ne permettra pas de savoir si je suis capable de gérer une classe en responsabilité mais ce sera un début.
Je ne fonde pas tous mes espoirs de carrière sur mon futur lycée, je continue de guetter les postes dans le supérieur, je fais tous les ans une demande de mutation en prépa (avec un peu de chance ça finira par passer :p), et entretemps, dans un domaine qui n'a absolument rien à voir, je tente de commencer à me faire connaître comme illustratrice jeunesse. Mais toutes ces choses vont demander beaucoup de temps et la question c'est de savoir ce que je vais devenir à la rentrée 2014. La dernière fois il ne m'a fallu que deux semaines pour craquer (j'ai tenu jusqu'en novembre en alternant les arrêts maladie et les reprises courtes)...
Avantages que j'ai maintenant et que je n'avais pas la dernière fois : je suis mieux préparée, j'ai eu des stages et j'aurai eu cette occupation thérapeutique ; je suis suivie par un psy et dopée aux psychotropes ; j'ai des collègues-amis pas trop loin et je suis en contact avec la DIP. Je me dis que si je tente le coup et que ça rate, j'en reviendrai au point où j'en suis maintenant (mise en disponibilité en attente de reconversion), j'ai juste peur que ça ne flingue définitivement ma santé mentale. Effectivement je suis la seule à pouvoir répondre à cette question... ma position actuelle est "on va tenter, voir ce que ça donne, ça ne pourra pas être pire que l'autre fois"...
Kilmeny -> Tous les gens du rectorat que j'ai vu (DIP, médecin) m'ont dit qu'il n'y avait aucun espoir du côté du CNED, hélas.
Raoul -> Désolée mais je ne peux pas voir ton lien, il est en accès restreint, je ne pense pas avoir encore le nombre de messages requis :/ Ca devrait s'arranger si je reste dans le coin, et en attendant je m'attelle certainement à remplir ce fichu dossier...
Le médecin m'a effectivement proposé des activités thérapeutiques et le lycée d'une amie est prêt à m'accueillir en ce sens, ça devrait au moins me permettre de pouvoir recroiser des ados sans que cela ne me glace l'échine. Evidemment, ça ne permettra pas de savoir si je suis capable de gérer une classe en responsabilité mais ce sera un début.
Je ne fonde pas tous mes espoirs de carrière sur mon futur lycée, je continue de guetter les postes dans le supérieur, je fais tous les ans une demande de mutation en prépa (avec un peu de chance ça finira par passer :p), et entretemps, dans un domaine qui n'a absolument rien à voir, je tente de commencer à me faire connaître comme illustratrice jeunesse. Mais toutes ces choses vont demander beaucoup de temps et la question c'est de savoir ce que je vais devenir à la rentrée 2014. La dernière fois il ne m'a fallu que deux semaines pour craquer (j'ai tenu jusqu'en novembre en alternant les arrêts maladie et les reprises courtes)...
Avantages que j'ai maintenant et que je n'avais pas la dernière fois : je suis mieux préparée, j'ai eu des stages et j'aurai eu cette occupation thérapeutique ; je suis suivie par un psy et dopée aux psychotropes ; j'ai des collègues-amis pas trop loin et je suis en contact avec la DIP. Je me dis que si je tente le coup et que ça rate, j'en reviendrai au point où j'en suis maintenant (mise en disponibilité en attente de reconversion), j'ai juste peur que ça ne flingue définitivement ma santé mentale. Effectivement je suis la seule à pouvoir répondre à cette question... ma position actuelle est "on va tenter, voir ce que ça donne, ça ne pourra pas être pire que l'autre fois"...
- AtargatisNiveau 7
Tu as une super activité, l'illustration, sur laquelle te reposer. Peut-être que cela pourra t'aider à mieux vivre aussi le retour au lycée?
Je dis ça un peu à l'arrache, mais tu peux éventuellement envisager de proposer un club "illustration" au lycée? Une manière de nouer le contact avec le public qui t'effraie dans une perspective différente de celle de la salle de classe...
Je dis ça un peu à l'arrache, mais tu peux éventuellement envisager de proposer un club "illustration" au lycée? Une manière de nouer le contact avec le public qui t'effraie dans une perspective différente de celle de la salle de classe...
- thrasybuleDevin
As-tu pensé eventuellement à d'autres concours de la FP? Le rectorat ne t'a rien proposé d'autre?
- Mary ParapluiesNiveau 6
J'étais inscrite au concours interne de conservateur, mais j'ai tellement virevolté et changé d'avis depuis quelques mois que je n'ai rien préparé du tout et je ne me vois pas me présenter en touriste aux écrits la semaine prochaine ^^' Mais si je ne peux pas enseigner à la rentrée, je le retenterai certainement. Je ne me vois pas vraiment dans ce métier mais il faut bien atterrir quelque part...
- Simone BouéNiveau 9
Quand je lis les collègues, on a l'impression que le lycée c'est fabuleux. Non, faut pas exagérer ou alors je suis tombée dans des bahuts vraiment nuls. Un lycéen c'est un collégien avec plus de fourberies et plus de méchancetés surtout s'ils ont décidé de vous ennuyer. Le phénomène de meute est encore plus perceptible parce que 35 élèves sont face à vous.
Essayez d'aller voir comment se passe un cours en lycée, ça vous aidera à en savoir plus.
Essayez d'aller voir comment se passe un cours en lycée, ça vous aidera à en savoir plus.
- nuagesGrand sage
Mary Parapluies a écrit: je suis suivie par un psy et dopée aux psychotropes
A cause de ton angoisse d'enseigner? Surtout fuis le plus vite possible un métier qui te met dans cet état! Ce n'est pas un état "normal" ni une fatalité dans l'exercice d'un métier que d'être assommée d'anxiolytiques , ne t'y résigne pas (pour une durée d'exercice maintenant de plus de 42 ans!) Je t'écris cela de façon radicale mais avec une profonde sympathie...
- florestanGrand sage
Pour avoir fait les deux je trouve quand même le lycée nettement " moins pire" en ce qui concerne la gestion de classe, beaucoup moins fatigant nerveusement ( le bruit dans les collèges ) les cas les plus dramatiques sont partis ailleurs. Ensuite il faut relativiser, ça peut être quand même dur , très dur avec certaines classes. Mais si tu veux réessayer, tu peux partir du principe que le lycée sera moins difficile pour toi. Mais ça reste de l'enseignement de masse avec un certain nombre d'élèves qui n'ont pas choisi d'être là et qui te le font sentir et parfois payer.
- Reine MargotDemi-dieu
le lycée n'est plus aussi "facile" qu'avant , beaucoup de secondes notamment ou de BTS sont difficiles, je te conseille également de changer de voie ou bien de trouver un poste en fac, bon courage à toi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- linkusNeoprof expérimenté
Les terminales même en S peuvent être super chiant!
Le lycée, c'est la garderie pour les grands.
Le lycée, c'est la garderie pour les grands.
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- Mary ParapluiesNiveau 6
Comme j'ai écrit dans mon premier message, chez moi l'anxiété et la dépression sont un état chronique - je suis comme ça depuis au moins le début de l'adolescence et je le serai sans doute jusqu'à la fin de ma vie, je ne sais pas s'il existerait un métier qui ne me mettrait pas dans "cet état"... A vrai dire, la seule période ces dernières années où je me sois sentie "bien" a été celle où j'enseignais à mes L1 en fac, et je donnerais beaucoup pour pouvoir y retourner, mais...
Ces derniers temps, n'ayant rien à faire depuis que j'ai soutenu ma thèse, j'ai tenté pendant un moment de voir ce que cela donnerait si je faisais de l'illustration ma priorité numéro un. Je n'ai rien d'autre à faire de mes journées que de dessiner, ma grande passion dans la vie. Résultat : j'ai passé le mois de mars dans un état profondément dépressif au point de passer des heures au lit tous les jours. Alors franchement, je n'attends pas un métier où je me sente bien, seulement un où je sois vaguement capable de fonctionner...
Ces derniers temps, n'ayant rien à faire depuis que j'ai soutenu ma thèse, j'ai tenté pendant un moment de voir ce que cela donnerait si je faisais de l'illustration ma priorité numéro un. Je n'ai rien d'autre à faire de mes journées que de dessiner, ma grande passion dans la vie. Résultat : j'ai passé le mois de mars dans un état profondément dépressif au point de passer des heures au lit tous les jours. Alors franchement, je n'attends pas un métier où je me sente bien, seulement un où je sois vaguement capable de fonctionner...
- Une passanteEsprit éclairé
linkus a écrit:Les terminales même en S peuvent être super chiant!
Le lycée, c'est la garderie pour les grands.
j'adore l'expression ! :lol:
- AurevillyHabitué du forum
D'accord avec Nuages. Enseigner est un métier qui est toujours déstabilisant, même quand ça se passe "bien". Les ados, qu'ils aient 13 ou 16 ans cherchent les limites (pardon, c'est un peu simpliste dit comme ça!).
- LarssonNiveau 8
Bon, j'avais lu les premiers messages hier soir et n'ai pas eu le courage de lire ceux qui ont écrit depuis.
Tu dis que tu "n'aurais sans doute jamais dû prendre le chemin de l'enseignement", je vais paraître méchant, mais ce n'est pas mon intention, d'autant qu'en disant ceci je parle aussi un peu pour moi : Pourquoi ne pas changer de métier ?
Tu pourrais reprendre des études, par correspondances ou non, pour t'orienter dans un autre domaine, que ce soit dans la fonction publique via l'interne ou non. Peut-être aurais-tu dû profiter de ton CLM pour faire cela...
C'est vrai que cela peut être difficile de renoncer à une matière qui nous tient à coeur, qui est une véritable passion pour nous ; c'est vrai que c'est difficile de se dire que toutes ses années d'études, de travail, de sacrifices ont peut-être été vains.
Mais à un moment, je pense qu'il faut aussi penser à sa santé et à survivre. Ca sert à rien de gâcher sa vie pour son boulot : il faut aussi penser à soi et à se préserver.
Je tombe dans les clichés, mais je pense que c'est une réalité : il est vrai qu'en quittant l'EN, on renonce aux vacances, aux 18h de boulot en présentiel par semaine, à une relative liberté dans ce que l'on fait en ayant pas constamment un chef de service sur le dos, par exemple etc.
Il y a du pour et du contre partout, il faut bien réfléchir, et faire ce qui est le mieux pour soi, car arrivé à 70 ans, à l'heure de la retraite, il n'y aura personne pour nous remercier ; et le mal-être au travail, on sait souvent comment ça se termine.
Et pour déculpabiliser, il ne faut pas oublier que le ministère ne publie pas le nombre de démissions d'enseignants, qu'ils soient dans leurs premières années ou non.
Bon courage en tout cas.
Tu dis que tu "n'aurais sans doute jamais dû prendre le chemin de l'enseignement", je vais paraître méchant, mais ce n'est pas mon intention, d'autant qu'en disant ceci je parle aussi un peu pour moi : Pourquoi ne pas changer de métier ?
Tu pourrais reprendre des études, par correspondances ou non, pour t'orienter dans un autre domaine, que ce soit dans la fonction publique via l'interne ou non. Peut-être aurais-tu dû profiter de ton CLM pour faire cela...
C'est vrai que cela peut être difficile de renoncer à une matière qui nous tient à coeur, qui est une véritable passion pour nous ; c'est vrai que c'est difficile de se dire que toutes ses années d'études, de travail, de sacrifices ont peut-être été vains.
Mais à un moment, je pense qu'il faut aussi penser à sa santé et à survivre. Ca sert à rien de gâcher sa vie pour son boulot : il faut aussi penser à soi et à se préserver.
Je tombe dans les clichés, mais je pense que c'est une réalité : il est vrai qu'en quittant l'EN, on renonce aux vacances, aux 18h de boulot en présentiel par semaine, à une relative liberté dans ce que l'on fait en ayant pas constamment un chef de service sur le dos, par exemple etc.
Il y a du pour et du contre partout, il faut bien réfléchir, et faire ce qui est le mieux pour soi, car arrivé à 70 ans, à l'heure de la retraite, il n'y aura personne pour nous remercier ; et le mal-être au travail, on sait souvent comment ça se termine.
Et pour déculpabiliser, il ne faut pas oublier que le ministère ne publie pas le nombre de démissions d'enseignants, qu'ils soient dans leurs premières années ou non.
Bon courage en tout cas.
- Reine MargotDemi-dieu
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- thrasybuleDevin
Mary, si tu as un terrain psychologique fragile, je pense que le boulot de prof dans l'EN, avec son cortège d'injonctions contradictoires, de double blind, de stratégie culpabilisante pour annihiler notre sens critique et surtout avec des relations avec des élèves qui construisent souvent leur personnalité contre les figures d'autorité, est à fuir. Regarde tous les concours, fais l'inventaire de toutes les voies de sortie. Tu es manifestement jeune, plus tu attendras, plus ça deviendra difficile.
- albertine02Expert spécialisé
thrasybule a écrit:Mary, si tu as un terrain psychologique fragile, je pense que le boulot de prof dans l'EN, avec son cortège d'injonctions contradictoires, de double blind, de stratégie culpabilisante pour annihiler notre sens critique et surtout avec des relations avec des élèves qui construisent souvent leur personnalité contre les figures d'autorité, est à fuir. Regarde tous les concours, fais l'inventaire de toutes les voies de sortie. Tu es manifestement jeune, plus tu attendras, plus ça deviendra difficile.
entièrement d'accord avec Thrasy.
Ne fonde pas d'espoir démesuré sur le lycée, tu serais déçue.
Au mieux, un poste avec de plus grands élèves t'apportera un peu de répit, et justement, ce répit, utilise-le pour envisager un autre boulot.
Je te souhaite bon courage
- Mary ParapluiesNiveau 6
Vous avez sans doute raison
Bon, quand je vois dans quel état je me mets à la lecture de vos réponses, je me dis qu'il y a des chances pour que le comité médical ne me laisse même pas reprendre, ce qui réglerait la question... mais gagner un salaire c'est bien aussi surtout quand on a passé deux ans à demi-traitement et qu'on n'a pas des masses d'économies
Bon, quand je vois dans quel état je me mets à la lecture de vos réponses, je me dis qu'il y a des chances pour que le comité médical ne me laisse même pas reprendre, ce qui réglerait la question... mais gagner un salaire c'est bien aussi surtout quand on a passé deux ans à demi-traitement et qu'on n'a pas des masses d'économies
- thrasybuleDevin
Je dis peut-être une bêtise, mais je pensais que la MGEN, si tu y es, complétait le salaire
- Mary ParapluiesNiveau 6
Oui, en effet, mais personne n'a pensé à me le dire avant le mois dernier... du coup j'ai fait un dossier avec deux ans de retard, j'attends des nouvelles mais c'est pas gagné -_- Enfin, là encore c'est entièrement ma faute...
- thrasybuleDevin
Argh, je te comprends, je suis complètement nul pour ce genre de choses. j'espère que tu auras quelque chose de rétroactif
- thrasybuleDevin
N'hésite pas à harceler la MGEN!
- WonderWomanBon génie
La MAGE m'avait complété mon salaire de manière rétro-active, y'a pas de raison que la MGEN ne le fasse pas.
Evidemment, ils n'allaient pas le crier sur les toits... Donc ne te flagelle pas trop.
Je t'écrirai plus longuement ce soir car je dois filer, mais ça m'étonnerait beaucoup que le comité médical ne te laisse pas reprendre ... J'ai été en CLM pour plus ou moins les mêmes raisons, ensuite je n'ai pas pu reprendre de mon côté, mon CLM n'a pas été prolongé ... Le Comité Médical s'en fout un peu à vrai dire (tout du moins, c'est l'impression que j'en ai eu). C'est un peu "marche ou crève", mais niveau accompagnement c'est à peu près nul...
Evidemment, ils n'allaient pas le crier sur les toits... Donc ne te flagelle pas trop.
Je t'écrirai plus longuement ce soir car je dois filer, mais ça m'étonnerait beaucoup que le comité médical ne te laisse pas reprendre ... J'ai été en CLM pour plus ou moins les mêmes raisons, ensuite je n'ai pas pu reprendre de mon côté, mon CLM n'a pas été prolongé ... Le Comité Médical s'en fout un peu à vrai dire (tout du moins, c'est l'impression que j'en ai eu). C'est un peu "marche ou crève", mais niveau accompagnement c'est à peu près nul...
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- GrypheMédiateur
As-tu pensé aux concours administratifs, après l'essai de reprise ?
Si tu as pu soutenir une thèse, c'est que tu as de grandes capacités de travail. Le souci, si j'ai bien compris, c'est une sorte d'anxiété sociale avec un terrain très dépressif donc face à une classe, quel que soit le niveau, ça risque de te faire souffrir. Mais pour un poste plus administratif tu pourrais être en grande réussite. (Et c'est ça qu'il faut viser, un poste qui te corresponde !)
A mon avis, ça ne sert à rien d'aller vers là où tu sais que ça va être invivable, il faut essayer d'aller vers là où ce sera le plus supportable pour toi, même si cela demeure difficile.
En tout cas, si tu reprends à la rentrée, sache que tu trouveras ici des conseils pour la gestion de classe et un soutien des uns et des autres, mais si l'enseignement dans le secondaire ne correspond pas tout à fait à ce que tu veux/peux vivre, il faut aussi réfléchir à tous les autres possibles.
Good luck !
Si tu as pu soutenir une thèse, c'est que tu as de grandes capacités de travail. Le souci, si j'ai bien compris, c'est une sorte d'anxiété sociale avec un terrain très dépressif donc face à une classe, quel que soit le niveau, ça risque de te faire souffrir. Mais pour un poste plus administratif tu pourrais être en grande réussite. (Et c'est ça qu'il faut viser, un poste qui te corresponde !)
A mon avis, ça ne sert à rien d'aller vers là où tu sais que ça va être invivable, il faut essayer d'aller vers là où ce sera le plus supportable pour toi, même si cela demeure difficile.
En tout cas, si tu reprends à la rentrée, sache que tu trouveras ici des conseils pour la gestion de classe et un soutien des uns et des autres, mais si l'enseignement dans le secondaire ne correspond pas tout à fait à ce que tu veux/peux vivre, il faut aussi réfléchir à tous les autres possibles.
Good luck !
- RagnetrudeExpert spécialisé
Je rejoins ce qu'ont dit les collègues... Même dans un bon lycée on peut avoir affaire à des élèves ou des situations difficiles. J'en ai vécu et on m'en raconte de plus en plus...
- InviteeFVénérable
Je plussoie: même si tu as envie de reprendre, je pense que ce sera très difficile, pour ne pas dire impossible. Enseigner, c'est être dans la tension (j'ai dit tension, pas nervosité) permanente, dans la représentation devant un public pas toujours volontaire et parfois franchement hostile et le lycée n'est pas toujours une partie facile.
Les inscriptions pour les concours administratifs de la fonction publique vont s'ouvrir bientôt, je te conseille de t'inscrire partout (et éventuellement de choisir après) pour ne pas avoir laissé passer le délai, dans les différents ministères. Tente les post - doc aussi...
beaucoup de courage !
Les inscriptions pour les concours administratifs de la fonction publique vont s'ouvrir bientôt, je te conseille de t'inscrire partout (et éventuellement de choisir après) pour ne pas avoir laissé passer le délai, dans les différents ministères. Tente les post - doc aussi...
beaucoup de courage !
- InviteeFVénérable
Ah et : la prépa c'est beaucoup de boulot, de responsabilités, de deadlines... si tu as tendance à angoisser, même si pas de gestion de classe à y faire, ça me semble délicat quand même.
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