- Mary ParapluiesNiveau 6
Bonjour bonjour, alors voilà ma situation : je souffre depuis toujours de troubles anxio-dépressifs et de phobie sociale (timidité pathologique ; je dois remplir une demande de reconnaissance de qualité de travailleur handicapé à ce sujet). Je suis une personne qui n'aurait sans doute jamais dû prendre le chemin de l'enseignement, mais j'ai eu l'idée stupide de choisir lettres classiques en khâgne et les débouchés se sont... réduits.
Après avoir fait trois ans de monitorat dans le supérieur en guise de stage (ça s'est plutôt bien passé), j'ai été larguée en collège à la rentrée 2011 et ça a été la cata. Je n'avais jamais vu un collégien depuis dix ans, j'avais eu zéro formation et je n'avais aucune idée de comment m'y prendre avec eux. J'ai tout de suite perdu le contrôle de mes classes à divers degrés, la panique m'a fait commettre des actes intolérables - jeter une craie sur une élève bavarde, faire mine de m'étrangler avec mon écharpe devant la classe, tenir des propos morbides, etc. Enfin, au bout de deux mois j'ai été mise en arrêt pour épisode dépressif majeur et je n'ai pas remis les pieds dans une classe depuis.
Seulement, mon CLM arrive à son terme à la rentrée et entretemps, mon poste ayant été supprimé, je bénéficie d'une mesure de carte scolaire qui me donne une bonne chance d'obtenir un lycée (puisque je suis agrégée) et même, si j'en crois la liste des postes vacants dans le coin, sans doute un lycée plutôt bon. Du coup j'envisage de reprendre, avec un temps partiel thérapeutique pour commencer, en partant du principe que cette fois je serai mieux préparée, et surtout que les lycéens sont plus gérables que les collégiens, qu'avec eux il sera possible de faire cours sans se battre pour la discipline 99% du temps. Est-ce que je me fais des idées ? Sont-ils vraiment si différents ? Ou est-ce que je me dirige vers une deuxième catastrophe assurée ?
Des conseils pour gérer cette probable rentrée ?
Après avoir fait trois ans de monitorat dans le supérieur en guise de stage (ça s'est plutôt bien passé), j'ai été larguée en collège à la rentrée 2011 et ça a été la cata. Je n'avais jamais vu un collégien depuis dix ans, j'avais eu zéro formation et je n'avais aucune idée de comment m'y prendre avec eux. J'ai tout de suite perdu le contrôle de mes classes à divers degrés, la panique m'a fait commettre des actes intolérables - jeter une craie sur une élève bavarde, faire mine de m'étrangler avec mon écharpe devant la classe, tenir des propos morbides, etc. Enfin, au bout de deux mois j'ai été mise en arrêt pour épisode dépressif majeur et je n'ai pas remis les pieds dans une classe depuis.
Seulement, mon CLM arrive à son terme à la rentrée et entretemps, mon poste ayant été supprimé, je bénéficie d'une mesure de carte scolaire qui me donne une bonne chance d'obtenir un lycée (puisque je suis agrégée) et même, si j'en crois la liste des postes vacants dans le coin, sans doute un lycée plutôt bon. Du coup j'envisage de reprendre, avec un temps partiel thérapeutique pour commencer, en partant du principe que cette fois je serai mieux préparée, et surtout que les lycéens sont plus gérables que les collégiens, qu'avec eux il sera possible de faire cours sans se battre pour la discipline 99% du temps. Est-ce que je me fais des idées ? Sont-ils vraiment si différents ? Ou est-ce que je me dirige vers une deuxième catastrophe assurée ?
Des conseils pour gérer cette probable rentrée ?
- BritLétyHabitué du forum
Pourquoi tu ne tentes pas d'avoir un poste à la fac, au moins tu n'aurais pas vraiment de problème de discipline à gérer, même si j'imagine qu'en LC, les postes à la fac sont plus que rares.
- yogiSage
Le lycée est moins pénible au niveau de la discipline. Quoique...les 2nde sont des 3ième bis!
J'ai une amie qui a passé le CAPES alors qu'elle était habituée à bosser en fac. Une fois le CAPES en poche et une année de stage en collège qu'elle a détesté, elle a eu de suite un poste PRAG dans la fac qu'elle connaissait bien.
Les annonces sont sur le site galaxie.
J'ai une amie qui a passé le CAPES alors qu'elle était habituée à bosser en fac. Une fois le CAPES en poche et une année de stage en collège qu'elle a détesté, elle a eu de suite un poste PRAG dans la fac qu'elle connaissait bien.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- dandelionVénérable
Je ne suis pas une grande fan du collège, mais je m'en sors plutôt bien à tous les autres niveaux (et le collège c'est particulièrement dur, qui plus est en arrivant du supérieur, j'en ai fait l'amère expérience). Je pense aussi que c'est une question de positionnement: l'attitude a adopter doit être très différente au collège, et ce n'est pas du tout naturel pour la plupart des gens, surtout s'ils ont une expérience d'enseignement à un autre niveau.
L'idée de Yogi est très bonne, cela vaut le coup de consulter les postes de PRAG, d'autant que tu as déjà une expérience du supérieur.
L'idée de Yogi est très bonne, cela vaut le coup de consulter les postes de PRAG, d'autant que tu as déjà une expérience du supérieur.
- Mary ParapluiesNiveau 6
Je garde toujours l'oeil sur les postes en fac - pas seulement les PRAG, j'ai profité de mon CLM pour soutenir ma thèse et je compte demander ma qualification comme maître de conférence - mais effectivement en LC ils se comptent sur les doigts de la main d'un bûcheron maladroit, donc l'espoir d'en décrocher un dans l'immédiat me paraît illusoire... En attendant je tente de faire avec ce que j'ai ! Merci de vos réponses
- yogiSage
Mary Parapluies a écrit:Je garde toujours l'oeil sur les postes en fac - pas seulement les PRAG, j'ai profité de mon CLM pour soutenir ma thèse et je compte demander ma qualification comme maître de conférence - mais effectivement en LC ils se comptent sur les doigts de la main d'un bûcheron maladroit, donc l'espoir d'en décrocher un dans l'immédiat me paraît illusoire... En attendant je tente de faire avec ce que j'ai ! Merci de vos réponses
Je ne sais pas si tu partirais loin: on a besoin de profs dans le supérieur (CPGE, fac...) dans les DOM-TOM.
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- Mary ParapluiesNiveau 6
Même en lettres classiques ? Je n'ai pas vu de postes publiés en tout cas (Et puis franchement, c'est vrai que je ne sais pas si j'irais aussi loin... une bonne partie de mon moral repose sur le fait que mes parents ne sont pas loin et que je peux aller les voir souvent...)
Merci de la piste quand même !
Merci de la piste quand même !
- yogiSage
Mary Parapluies a écrit:Même en lettres classiques ? Je n'ai pas vu de postes publiés en tout cas (Et puis franchement, c'est vrai que je ne sais pas si j'irais aussi loin... une bonne partie de mon moral repose sur le fait que mes parents ne sont pas loin et que je peux aller les voir souvent...)
Merci de la piste quand même !
En tout !
Je comprends que ta famille fasse partie de ton équilibre. Bon courage dans tes démarches et néo est une mine d'or pour les conseils pro et le soutien moral!
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- nuagesGrand sage
J'enseigne en lycée depuis longtemps et ce qui est dit de certaines classes de collège ici me semble insupportable. En lycée, en général, cela n'atteint pas un tel degré d'irrespect. Toutefois les classes de seconde surchargées (35 élèves) sont de plus en plus agitées, avec des éléments parfois insolents et fournissant peu d'efforts, et certains élèves de filières technologiques (comme STMG et STI2D dans les lycées généraux ) ne sont pas toujours faciles à gérer. Les problèmes de discipline arrivent au lycée petit à petit , surtout depuis trois ans, ce qui doit correspondre à ton arrêt maladie . Il est difficile de les éviter complètement et tu seras peut-être déçue par rapport à ce que tu imaginais du lycée .
- BoubouleDoyen
Mary Parapluies a écrit:
[...] la panique m'a fait commettre des actes intolérables - jeter une craie sur une élève bavarde, faire mine de m'étrangler avec mon écharpe devant la classe, tenir des propos morbides, etc.
[...]
Ce qui est terrible, c'est que si c'est fait avec maîtrise, ces actes peuvent très bien passer, en tout cas dans certains lycées.
- kookNiveau 8
Mary Parapluies a écrit:Bonjour bonjour, alors voilà ma situation : je souffre depuis toujours de troubles anxio-dépressifs et de phobie sociale (timidité pathologique ; je dois remplir une demande de reconnaissance de qualité de travailleur handicapé à ce sujet). Je suis une personne qui n'aurait sans doute jamais dû prendre le chemin de l'enseignement, mais j'ai eu l'idée stupide de choisir lettres classiques en khâgne et les débouchés se sont... réduits.
Après avoir fait trois ans de monitorat dans le supérieur en guise de stage (ça s'est plutôt bien passé), j'ai été larguée en collège à la rentrée 2011 et ça a été la cata. Je n'avais jamais vu un collégien depuis dix ans, j'avais eu zéro formation et je n'avais aucune idée de comment m'y prendre avec eux. J'ai tout de suite perdu le contrôle de mes classes à divers degrés, la panique m'a fait commettre des actes intolérables - jeter une craie sur une élève bavarde, faire mine de m'étrangler avec mon écharpe devant la classe, tenir des propos morbides, etc. Enfin, au bout de deux mois j'ai été mise en arrêt pour épisode dépressif majeur et je n'ai pas remis les pieds dans une classe depuis.
Seulement, mon CLM arrive à son terme à la rentrée et entretemps, mon poste ayant été supprimé, je bénéficie d'une mesure de carte scolaire qui me donne une bonne chance d'obtenir un lycée (puisque je suis agrégée) et même, si j'en crois la liste des postes vacants dans le coin, sans doute un lycée plutôt bon. Du coup j'envisage de reprendre, avec un temps partiel thérapeutique pour commencer, en partant du principe que cette fois je serai mieux préparée, et surtout que les lycéens sont plus gérables que les collégiens, qu'avec eux il sera possible de faire cours sans se battre pour la discipline 99% du temps. Est-ce que je me fais des idées ? Sont-ils vraiment si différents ? Ou est-ce que je me dirige vers une deuxième catastrophe assurée ?
Des conseils pour gérer cette probable rentrée ?
Tu nous décris tes réactions mais qu'est-ce qu'ils ont fait pour te mettre dans un état pareil?
C'était des faits graves?
Ou juste l'âge bête du collégien que tu ne supportes pas?
- BoubouleDoyen
kook a écrit:
Tu nous décris tes réactions mais qu'est-ce qu'ils ont fait pour te mettre dans un état pareil?
C'était des faits graves?
Ou juste l'âge bête du collégien que tu ne supportes pas?
Je m'immisce entre la question et la réponse.
De toute façon, "khâgne, thèse" n'est pas souvent un profil très adapté pour préparer sa nomination en collège même si les qualités de la personne peuvent être suffisantes mais Mary savait qu'elle ne les avait pas.
- thrasybuleDevin
"khâgne, thèse n'est pas souvent un profil très adapté": et tu proposes quel profil pour s'adapter?
- BoubouleDoyen
thrasybule a écrit:"khâgne, thèse n'est pas souvent un profil très adapté": et tu proposes quel profil pour s'adapter?
Au minimum un stage en collège pour commencer. Là, il n'y a eu aucune expérience d'enseignement autre qu'à des étudiants. Elle est sortie de huit années extrêmement exigeantes intellectuellement pour aller au collège où les qualités principales demandées sont très différentes. Enfin à mon avis.
- thrasybuleDevin
Mary, je te souhaite beaucoup de courage et espère vivement que tu vas trouver ta voie. Je suis agrégé de LC en lycée: je ne voudrais pas te décourager, mais les problèmes de discipline se multiplient au lycée, surtout en Seconde et en sections techniques (certaines STMG dans mon établissement sont complètement barrés dans mon lycée, quels que soient le prof ou ma matière), même les sections générales, sans être ingérables, n'en foutent plus une. En LA, j'ai de gentils élèves, intéressés, mais qui pâtissent d'une formation grammaticale presque inexistante, ce qui rend le plus élémentaire apprentissage lent, difficile pédagogiquement, etc... Ajoutons à cela que les niveaux sont, de plus en plus souvent, regroupés ( 24 élèves pour moi avec des Secondes-Premières en Latin, par exemple) Je te conseille vivement de faire tout en sorte pour partir dans le supérieur. Et tout mon soutien.
- B-BeckerNiveau 7
Certes, compte tenu de ta pathologie, choisir l'enseignement n'était pas judicieux. Poursuivre dans cette voie l'est-il davantage ? C'est une vraie question à laquelle tu es la seule à avoir une réponse... mais au-delà de la rentrée de septembre, il faut aussi oser parler de reconversion de façon à envisager le long terme plus sereinement.Mary Parapluies a écrit:Je suis une personne qui n'aurait sans doute jamais dû prendre le chemin de l'enseignement, mais j'ai eu l'idée stupide de choisir lettres classiques en khâgne et les débouchés se sont... réduits.
Comme ça a été dis précédemment, en lycée, il y a de tout. Un jeune lycéen (2nd) n'est rien d'autre qu'un vieux collégien. Et 37 vieux collégiens, crois-moi, ça peut potentiellement te rappeler de mauvais souvenirs.
On ne dirait pas comme ça, mais il y a de l'espoir dans mon intervention. C'est juste une question d'orientation : je te déconseille de fonder tous tes espoirs de carrière sur ton futur lycée, je te conseille d'étudier les autres possibilités qui s'offrent à toi (après tout ça ne coûte rien de se renseigner).
- DaphnéDemi-dieu
thrasybule a écrit:"khâgne, thèse n'est pas souvent un profil très adapté": et tu proposes quel profil pour s'adapter?
En collège : CRS
- Spoiler:
- :pas vrai: Ok je sors :aah:
- Raoul VolfoniGrand sage
Bonjour Mary,
Je pense que tu dois sans tarder t'attaquer à ton dossier de RQTH. Les délais peuvent être très longs mais une fois la RQTH accordée, tu peux prétendre à un aménagement de poste.
Je me permets de te renvoyer à ce sujet : https://www.neoprofs.org/t70475-mgen-stage-de-readaptation-quelques-infos-utiles. J'y parle du stage de réadaptation que je suis actuellement après un CLM, et d'autres évoquent les activités thérapeutiques bénévoles : ce serait peut-être une option pour toi, cela te permettrait de reprendre contact en douceur avec le métier.
N'hésite pas à me contacter en MP si tu le souhaites. Bon courage à toi !
Je pense que tu dois sans tarder t'attaquer à ton dossier de RQTH. Les délais peuvent être très longs mais une fois la RQTH accordée, tu peux prétendre à un aménagement de poste.
Je me permets de te renvoyer à ce sujet : https://www.neoprofs.org/t70475-mgen-stage-de-readaptation-quelques-infos-utiles. J'y parle du stage de réadaptation que je suis actuellement après un CLM, et d'autres évoquent les activités thérapeutiques bénévoles : ce serait peut-être une option pour toi, cela te permettrait de reprendre contact en douceur avec le métier.
N'hésite pas à me contacter en MP si tu le souhaites. Bon courage à toi !
- FinrodExpert
yogi a écrit:Le lycée est moins pénible au niveau de la discipline. Quoique...les 2nde sont des 3ième bis!
Là où je suis passé, les 3-ème faisaient peur. Les secondes étaient majoritairement sympa, sauf certaines classes.
EDIT:
Pour les conseils : Voir les postes adaptés et le supérieur.
Au lycée, même si c'est plus simple, il faut quand même en vouloir et avoir du répondant.
- KilmenyEmpereur
As-tu essayé de voir s'il y a des places au CNED ?
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- AtargatisNiveau 7
Les Secondes sont de vieux collégiens, mais de vieux collégiens impressionnés par leur nouvel environnement. Disons que ce sont de grands 6e. Ils sont facilement façonnables.
Courage pour la reprise, jette quand même un coup d’œil sur la campagne de recrutement des PRAG (en espérant qu'elle ne soit pas finie...).
Courage pour la reprise, jette quand même un coup d’œil sur la campagne de recrutement des PRAG (en espérant qu'elle ne soit pas finie...).
- RuthvenGuide spirituel
Pour le calendrier des Prag :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid20536/bulletin-officiel.html?cid_bo=72230&cbo=1
Pour les postes :
https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/ListesPostesPublies/Emplois_publies_2nd_TrieParDiscipline.html
Le lycée risque quand même d'être difficile ; j'ai un collègue fragile qui est malmené par les élèves. Le phénomène de la meute existe encore au lycée.
Peut-être voir du côté du recrutement des IRTF :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid23693/s-inscrire-aux-concours-i.t.r.f.-externes-et-internes-de-categorie-a.html
Peut-être du côté des concours de la culture (patrimoine, bibliothèque).
Voir par ex. cette préparation universitaire :
http://www.univ-montp3.fr/ufr1/index.php/formations/preparations-concours/concours-conservateur-des-bibliotheques
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid20536/bulletin-officiel.html?cid_bo=72230&cbo=1
Pour les postes :
https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/ListesPostesPublies/Emplois_publies_2nd_TrieParDiscipline.html
Le lycée risque quand même d'être difficile ; j'ai un collègue fragile qui est malmené par les élèves. Le phénomène de la meute existe encore au lycée.
Peut-être voir du côté du recrutement des IRTF :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid23693/s-inscrire-aux-concours-i.t.r.f.-externes-et-internes-de-categorie-a.html
Peut-être du côté des concours de la culture (patrimoine, bibliothèque).
Voir par ex. cette préparation universitaire :
http://www.univ-montp3.fr/ufr1/index.php/formations/preparations-concours/concours-conservateur-des-bibliotheques
- AurevillyHabitué du forum
Mary, pourquoi ne demanderais-tu pas à un(e) collègue du lycée dont tu parles de venir assister à quelques uns de ses cours pour te rendre compte de ton ressenti par rapport à l'ambiance? Ce serait une première étape, non?
- mafalda16Modérateur
Aurevilly a écrit:Mary, pourquoi ne demanderais-tu pas à un(e) collègue du lycée dont tu parles de venir assister à quelques uns de ses cours pour te rendre compte de ton ressenti par rapport à l'ambiance? Ce serait une première étape, non?
Très bonne idée, ça serait un premier pas en douceur pour te permettre de poursuivre ta réflexion.
Quelque soit ta décision au final je te souhaite bon courage.
- Mary ParapluiesNiveau 6
Merci à tous pour vos réponses, même si vous ne me dites pas forcément ce que je voudrais entendre :p Je n'avais pas déserté le terrain, j'étais juste partie me coucher. (Dormir, un privilège du CLM dont je compte profiter tant que je le peux :p )
Kilmeny -> Tous les gens du rectorat que j'ai vu (DIP, médecin) m'ont dit qu'il n'y avait aucun espoir du côté du CNED, hélas.
Raoul -> Désolée mais je ne peux pas voir ton lien, il est en accès restreint, je ne pense pas avoir encore le nombre de messages requis :/ Ca devrait s'arranger si je reste dans le coin, et en attendant je m'attelle certainement à remplir ce fichu dossier...
Le médecin m'a effectivement proposé des activités thérapeutiques et le lycée d'une amie est prêt à m'accueillir en ce sens, ça devrait au moins me permettre de pouvoir recroiser des ados sans que cela ne me glace l'échine. Evidemment, ça ne permettra pas de savoir si je suis capable de gérer une classe en responsabilité mais ce sera un début.
Je ne fonde pas tous mes espoirs de carrière sur mon futur lycée, je continue de guetter les postes dans le supérieur, je fais tous les ans une demande de mutation en prépa (avec un peu de chance ça finira par passer :p), et entretemps, dans un domaine qui n'a absolument rien à voir, je tente de commencer à me faire connaître comme illustratrice jeunesse. Mais toutes ces choses vont demander beaucoup de temps et la question c'est de savoir ce que je vais devenir à la rentrée 2014. La dernière fois il ne m'a fallu que deux semaines pour craquer (j'ai tenu jusqu'en novembre en alternant les arrêts maladie et les reprises courtes)...
Avantages que j'ai maintenant et que je n'avais pas la dernière fois : je suis mieux préparée, j'ai eu des stages et j'aurai eu cette occupation thérapeutique ; je suis suivie par un psy et dopée aux psychotropes ; j'ai des collègues-amis pas trop loin et je suis en contact avec la DIP. Je me dis que si je tente le coup et que ça rate, j'en reviendrai au point où j'en suis maintenant (mise en disponibilité en attente de reconversion), j'ai juste peur que ça ne flingue définitivement ma santé mentale. Effectivement je suis la seule à pouvoir répondre à cette question... ma position actuelle est "on va tenter, voir ce que ça donne, ça ne pourra pas être pire que l'autre fois"...
Kilmeny -> Tous les gens du rectorat que j'ai vu (DIP, médecin) m'ont dit qu'il n'y avait aucun espoir du côté du CNED, hélas.
Raoul -> Désolée mais je ne peux pas voir ton lien, il est en accès restreint, je ne pense pas avoir encore le nombre de messages requis :/ Ca devrait s'arranger si je reste dans le coin, et en attendant je m'attelle certainement à remplir ce fichu dossier...
Le médecin m'a effectivement proposé des activités thérapeutiques et le lycée d'une amie est prêt à m'accueillir en ce sens, ça devrait au moins me permettre de pouvoir recroiser des ados sans que cela ne me glace l'échine. Evidemment, ça ne permettra pas de savoir si je suis capable de gérer une classe en responsabilité mais ce sera un début.
Je ne fonde pas tous mes espoirs de carrière sur mon futur lycée, je continue de guetter les postes dans le supérieur, je fais tous les ans une demande de mutation en prépa (avec un peu de chance ça finira par passer :p), et entretemps, dans un domaine qui n'a absolument rien à voir, je tente de commencer à me faire connaître comme illustratrice jeunesse. Mais toutes ces choses vont demander beaucoup de temps et la question c'est de savoir ce que je vais devenir à la rentrée 2014. La dernière fois il ne m'a fallu que deux semaines pour craquer (j'ai tenu jusqu'en novembre en alternant les arrêts maladie et les reprises courtes)...
Avantages que j'ai maintenant et que je n'avais pas la dernière fois : je suis mieux préparée, j'ai eu des stages et j'aurai eu cette occupation thérapeutique ; je suis suivie par un psy et dopée aux psychotropes ; j'ai des collègues-amis pas trop loin et je suis en contact avec la DIP. Je me dis que si je tente le coup et que ça rate, j'en reviendrai au point où j'en suis maintenant (mise en disponibilité en attente de reconversion), j'ai juste peur que ça ne flingue définitivement ma santé mentale. Effectivement je suis la seule à pouvoir répondre à cette question... ma position actuelle est "on va tenter, voir ce que ça donne, ça ne pourra pas être pire que l'autre fois"...
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