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- InvitéInvité
VousNousIls a écrit:Jean-Rémi Girard, secrétaire national à la pédagogie du SNALC-FGAF et professeur de français, brosse un tableau noir du métier d'enseignant qui n'attire plus, en raison de conditions de travail dégradées.
Pourquoi dites-vous que le métier d'enseignant n'attire plus, alors que certains spécialistes de l'éducation assurent le contraire, et que le nombre d'inscrits aux concours externes publics progresse ?
Il n'y a pas de regain d'intérêt pour le métier. J'en veux pour preuve le ratio entre le nombre de candidats et le nombre de postes offerts : il diminue et n'a jamais été aussi bas ! Depuis la fin des années 1990 pour le CAPES et depuis 2004 pour le CRPE, on assiste à une dégringolade du nombre de candidats. Par ailleurs, les taux de réussite aux concours sont hallucinants. Au concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE), il dépasse les 40% ! Dans certaines académies comme Amiens ou Créteil, et plus encore à Versailles, les trois quarts des candidats ont été admis. Dans l'académie de Créteil, le seuil d'admission était de 9/20 en 2012... Il est tombé à 4/20 en 2013 ! Malgré ce nivellement par le bas de la sélectivité, il y a toujours autant de postes non pourvus et des disciplines, telles que les lettres classiques et les mathématiques qui n'arrivent pas à recruter.
Plusieurs causes expliquent ce désintérêt. Toute une catégorie de personnes n'a pas l'énergie, l'envie ou les moyens de faire cinq ans d'études, pour toucher 1500 euros par mois en début de carrière et se retrouver dans un établissement de banlieue difficile.
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- Thalia de GMédiateur
Nous ne saurions que souscrire aux propos de notre lapin blanc.
"Les programmes et les modes pédagogiques changent tous les quatre matins" : je l'ai affirmé devant un IPR lors d'une réunion de liaison CM2-6e pour justifier une forme de lassitude. Il n'a pas semblé apprécier.
"Les programmes et les modes pédagogiques changent tous les quatre matins" : je l'ai affirmé devant un IPR lors d'une réunion de liaison CM2-6e pour justifier une forme de lassitude. Il n'a pas semblé apprécier.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- neomathÉrudit
la formation est trop théorique et éloignée du terrain. Nous demandons qu'elle soit assurée en grande partie par des enseignants toujours en exercice, notamment en zone d'éducation prioritaire.
- lumeekaExpert spécialisé
L'ESPE ne forme pas vraiment au métier d'enseignant, il prépare les étudiants au CAPES. J'ai beaucoup plus appris ici que là-bas...neomath a écrit:la formation est trop théorique et éloignée du terrain. Nous demandons qu'elle soit assurée en grande partie par des enseignants toujours en exercice, notamment en zone d'éducation prioritaire.
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- LefterisEsprit sacré
Lumeeka a écrit:L'ESPE ne forme pas vraiment au métier d'enseignant, il prépare les étudiants au CAPES. J'ai beaucoup plus appris ici que là-bas...
Et il prépare surtout aux épreuves spécifiques non -disciplinaires (études de ca, fonctionnement de l'institution, didactique... ) pur autant que j'ai pu l'apprendre avec mes stagiaires . Il dispense aussi les ECTS peremettant d'obrtenir le MEEF ... Bref rien ou peu touchant à la matière , rien touchant à l'exercice du métier.
Pour le reste , dans l'article , c'est un peu un résumé de ce qui se dit souvent sur ce forum. Moins ce métier fera rêver, moins il y aura de "vocations", plus il deviendra urgent de le revaloriser.
L'exemple de gardien de la paix est un assez bon exemple malgré la petite erreur citée plus loin : les recrutements étaient en berne dans la fin des années 90, début des années 2000. Il a fallu une revalorisation conséquente pour que ça reparte, et ils sont désormais en catégorie B et non C comme le dit JRG. Bizarrement, les recrutements ont repris .
Un gardien de la paix 1er grade est assuré a minima de l'indice réel majoré 563, comme un certifié 9ème échelon, une fin de carrière est comme un certifié hors-classe ou un agrégé 9ème échelon... CQFD
http://salaire.unitesgppolice.fr/pages/large/GRILLE_INDICIAIRE_PARIS_CORSE_VERSAILLES_FSPN_IR3_01JUILLET2013.jpg
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Presse-puréeGrand sage
Lefteris a écrit:
Un gardien de la paix 1er grade est assuré a minima de l'indice réel majoré 563, comme un certifié 9ème échelon, une fin de carrière est comme un certifié hors-classe ou un agrégé 9ème échelon... CQFD
http://salaire.unitesgppolice.fr/pages/large/GRILLE_INDICIAIRE_PARIS_CORSE_VERSAILLES_FSPN_IR3_01JUILLET2013.jpg
A encadrer.
(sans mépris aucun pour les gardiens de la paix)
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- LefterisEsprit sacré
Ce ne sont pas eux qui gagnent trop , ils sont aussi mutés dans les endroits pourris en début de carrière, ils ont des astreintes, mais ça donne une idée du décrochage complet des enseignants.Presse-purée a écrit:Lefteris a écrit:
Un gardien de la paix 1er grade est assuré a minima de l'indice réel majoré 563, comme un certifié 9ème échelon, une fin de carrière est comme un certifié hors-classe ou un agrégé 9ème échelon... CQFD
http://salaire.unitesgppolice.fr/pages/large/GRILLE_INDICIAIRE_PARIS_CORSE_VERSAILLES_FSPN_IR3_01JUILLET2013.jpg
A encadrer.
(sans mépris aucun pour les gardiens de la paix)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PointvirguleNiveau 6
lumeeka a écrit:L'ESPE ne forme pas vraiment au métier d'enseignant, il prépare les étudiants au CAPES. J'ai beaucoup plus appris ici que là-bas...neomath a écrit:la formation est trop théorique et éloignée du terrain. Nous demandons qu'elle soit assurée en grande partie par des enseignants toujours en exercice, notamment en zone d'éducation prioritaire.
Erreur, il ne nous prépare même pas au CAPES.
- LefterisEsprit sacré
Ca fait du bien de voir que des jeunes ne gobent pas tout béatement. J'ai aussi entendu des réactions fort réservées, et c'est un euphémisme.Entreparentheses a écrit:lumeeka a écrit:L'ESPE ne forme pas vraiment au métier d'enseignant, il prépare les étudiants au CAPES. J'ai beaucoup plus appris ici que là-bas...neomath a écrit:
Erreur, il ne nous prépare même pas au CAPES.
Pourtant, dans les stages de tuteurs, j'entends que les futurs profs sont prêts à voir changer le métier, à être 35 heures dans l'établissement, à animer plus qu'à enseigner, etc. . Méthode Coué ?
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- LilypimsGrand sage
Lefteris a écrit:Ca fait du bien de voir que des jeunes ne gobent pas tout béatement. J'ai aussi entendu des réactions fort réservées, et c'est un euphémisme.Entreparentheses a écrit:lumeeka a écrit:
L'ESPE ne forme pas vraiment au métier d'enseignant, il prépare les étudiants au CAPES. J'ai beaucoup plus appris ici que là-bas...
Erreur, il ne nous prépare même pas au CAPES.
Pourtant, dans les stages de tuteurs, j'entends que les futurs profs sont prêts à voir changer le métier, à être 35 heures dans l'établissement, à animer plus qu'à enseigner, etc. . Méthode Coué ?
Et c'est dit comme ça, crûment ?
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- PointvirguleNiveau 6
Lefteris a écrit:
Pourtant, dans les stages de tuteurs, j'entends que les futurs profs sont prêts à voir changer le métier, à être 35 heures dans l'établissement, à animer plus qu'à enseigner, etc. . Méthode Coué ?
Je ne peux pas m'exprimer pour les autres, mais personnellement je pense que c'est de la résignation... On le sait que ça devra changer, et l'on est formés en conséquence. Bien qu'on dispose tous d'un esprit critique, si on apprend à faire son métier sous la pression des nouvelles "modes" (le numérique à toutes les sauces par exemple), on finit par concevoir nos missions en conséquence.
Bon, par contre, on est pas totalement idiots... Bien sûr que face aux formateurs et aux tuteurs on va prétendre être ultra-motivés malgré tous les fabuleux changements qui nous pendent au nez, le bon déroulement du stage en dépend :lol:
- LefterisEsprit sacré
A une réunion de tuteurs organisée par des formateurs (des collègues !) , c'était à très peu de choses près ces termes. Très récemment à l'ESPE, parole d'IPR de lettres : "mais on ne fait plus cours, voyons ! On laisse les élèves s'exdprimer, on les aide, on note leur "ressenti " (sic) , et on fait la synthèse".Lilypims a écrit:Lefteris a écrit:Ca fait du bien de voir que des jeunes ne gobent pas tout béatement. J'ai aussi entendu des réactions fort réservées, et c'est un euphémisme.Entreparentheses a écrit:
Erreur, il ne nous prépare même pas au CAPES.
Pourtant, dans les stages de tuteurs, j'entends que les futurs profs sont prêts à voir changer le métier, à être 35 heures dans l'établissement, à animer plus qu'à enseigner, etc. . Méthode Coué ?
Et c'est dit comme ça, crûment ?
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- LefterisEsprit sacré
Ce que je dis, je l'entends des formateurs, pas des stagiaires, qui restent plus qu'on ne le pense attachés à leur discipline (pour l'instant). Le métier ne changera vraiment que si les enseignants y prêtent la main. En faisant de la résistance passive, ça mettra plus de temps.Entreparentheses a écrit:Lefteris a écrit:
Pourtant, dans les stages de tuteurs, j'entends que les futurs profs sont prêts à voir changer le métier, à être 35 heures dans l'établissement, à animer plus qu'à enseigner, etc. . Méthode Coué ?
Je ne peux pas m'exprimer pour les autres, mais personnellement je pense que c'est de la résignation... On le sait que ça devra changer, et l'on est formés en conséquence. Bien qu'on dispose tous d'un esprit critique, si on apprend à faire son métier sous la pression des nouvelles "modes" (le numérique à toutes les sauces par exemple), on finit par concevoir nos missions en conséquence.
Bon, par contre, on est pas totalement idiots... Bien sûr que face aux formateurs et aux tuteurs on va prétendre être ultra-motivés malgré tous les fabuleux changements qui nous pendent au nez, le bon déroulement du stage en dépend :lol:
L'arme de l'administration consiste en ce moment à essayer de détacher les stagiaires des savoirs disciplinaires (culture comune et touça) , la seconde étape étant d'organiser des cursus ultra "pédagogisés" , avec peu de contenus, et d'y plier les universités qui résistent. Mais le risque est d'avoir encore moins de candidats. Quant au 35 heures, j'ai vu des candidats prêts à se tirer si ça arrivait ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LilypimsGrand sage
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- LefterisEsprit sacré
OuaisLilypims a écrit:
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- e-WandererGrand sage
Au fond, les profs qui exercent dans des classes difficiles devraient demander le statut de gardiens de la paix : ce qu'ils sont, à la lettre près.
- CeladonDemi-dieu
Et pour cause ! Ce ne sont pas des modes mais l'application de normes sans cesse changeantes liées aux résultats des chercheurs en neurosciences ou en "sciences" de l'éducation...Thalia de G a écrit:Nous ne saurions que souscrire aux propos de notre lapin blanc.
"Les programmes et les modes pédagogiques changent tous les quatre matins" : je l'ai affirmé devant un IPR lors d'une réunion de liaison CM2-6e pour justifier une forme de lassitude. Il n'a pas semblé apprécier.
- alprechac2Expert
Exactement les mêmes propos de l'IPR venu nous inspecter ... ; assorti, dans mon entretien, d'un : "Mais, voyons, Mme Alprechac, vous êtes beaucoup trop exigeante avec ces pauvres choupinets, trop rigoureuse et trop cadrée ; rien de mieux qu'un travail de groupe pour une étude de texte"Lefteris a écrit:Très récemment à l'ESPE, parole d'IPR de lettres : "mais on ne fait plus cours, voyons ! On laisse les élèves s'exdprimer, on les aide, on note leur "ressenti " (sic) , et on fait la synthèse".
- RoninMonarque
On devrait les juger pour haute trahison envers le peuple. Oui, je sais, je dois prendre mes cachets. Il n'empêche que c'est ce qu'ils font, pour un salaire triple du notre.
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- e-WandererGrand sage
Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça ! J'en ai croisé de très très bien en jury de concours, avec la tête sur les épaules et sachant écouter les gens. Mais il y a aussi de sombres crétins, effectivement.
- LefterisEsprit sacré
Ou bien c'est d'une hypocrisie parfaite, ou bien ils ne savent vraiment pas ce que sont les élèves surtout en classes difficiles. Elle fait ça avec les miens , résultat -si j'ose dire - garanti. Personne ne travaille, le niveau sonore augmente brusquement , le cours est foutu, et on ne peut plus leur parler... Comme si on avait du temps à perdre en plusalprechac2 a écrit:Exactement les mêmes propos de l'IPR venu nous inspecter ... ; assorti, dans mon entretien, d'un : "Mais, voyons, Mme Alprechac, vous êtes beaucoup trop exigeante avec ces pauvres choupinets, trop rigoureuse et trop cadrée ; rien de mieux qu'un travail de groupe pour une étude de texte"Lefteris a écrit:Très récemment à l'ESPE, parole d'IPR de lettres : "mais on ne fait plus cours, voyons ! On laisse les élèves s'exdprimer, on les aide, on note leur "ressenti " (sic) , et on fait la synthèse".
Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça ! J'en ai croisé de très très bien en jury de concours, avec la tête sur les épaules et sachant écouter les gens. Mais il y a aussi de sombres crétins, effectivement.
Effectivement, c'est la loterie. Mon inspecteur, m'a vu les faire travailler avec analyse grammaticale du texte, "décorticage" des éléments, corrigé par segments, explications "frontales", bref le truc qu'il faut parfois cacher. Ca c'est très bien passé. Il m'a quand même soufflé que je faisais un peu trop dans la précision, qu'il valait mieux passer plus vite "comme du petit latin" , même si tout n'était pas compris. Sans doute plus pour me prévenir que c'était la mode que ses propres idées, car il allait même jusqu'à préconiser l'apprentissage par coeur de petites textes.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- philannDoyen
Ronin a écrit:On devrait les juger pour haute trahison envers le peuple. Oui, je sais, je dois prendre mes cachets. Il n'empêche que c'est ce qu'ils font, pour un salaire triple du notre.
Il est vrai que je doute que leurs propres chérubins aient droit au "centre de loisirs" toute la journée.
Le trop d'exigence, trop de rigueur, trop d'attentes etc... ad libitum c'est toujours pour les enfants des autres...et curieusement JAMAIS dans les grands lycées où des gamins très suivis par leurs parents (qui peuvent être pénibles à force de veiller au grain) visent des formations post-bac sélectives.
Mais Mouloud ou Tatiana à Grigny en APV, ZEP, RAR, ECLAIR etc... EUX ils peuvent jouer à la marelle et faire des avions en papier pour leur épanouissement!
Heureusement que les collègues veillent au grain et qu'ils font pour la plupart des projets avec un VRAI contenu pédagogique dedans...sans renoncer à toute ambition pour leurs élèves.
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- CeladonDemi-dieu
Par coeur ??? Je tachycarde. Il va bien, ton IPR ???Lefteris a écrit:Ou bien c'est d'une hypocrisie parfaite, ou bien ils ne savent vraiment pas ce que sont les élèves surtout en classes difficiles. Elle fait ça avec les miens , résultat -si j'ose dire - garanti. Personne ne travaille, le niveau sonore augmente brusquement , le cours est foutu, et on ne peut plus leur parler... Comme si on avait du temps à perdre en plusalprechac2 a écrit:Exactement les mêmes propos de l'IPR venu nous inspecter ... ; assorti, dans mon entretien, d'un : "Mais, voyons, Mme Alprechac, vous êtes beaucoup trop exigeante avec ces pauvres choupinets, trop rigoureuse et trop cadrée ; rien de mieux qu'un travail de groupe pour une étude de texte"Lefteris a écrit:Très récemment à l'ESPE, parole d'IPR de lettres : "mais on ne fait plus cours, voyons ! On laisse les élèves s'exdprimer, on les aide, on note leur "ressenti " (sic) , et on fait la synthèse".
Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça ! J'en ai croisé de très très bien en jury de concours, avec la tête sur les épaules et sachant écouter les gens. Mais il y a aussi de sombres crétins, effectivement.
Effectivement, c'est la loterie. Mon inspecteur, m'a vu les faire travailler avec analyse grammaticale du texte, "décorticage" des éléments, corrigé par segments, explications "frontales", bref le truc qu'il faut parfois cacher. Ca c'est très bien passé. Il m'a quand même soufflé que je faisais un peu trop dans la précision, qu'il valait mieux passer plus vite "comme du petit latin" , même si tout n'était pas compris. Sans doute plus pour me prévenir que c'était la mode que ses propres idées, car il allait même jusqu'à préconiser l'apprentissage par coeur de petites textes.
- OsmieSage
Lefteris a écrit:A une réunion de tuteurs organisée par des formateurs (des collègues !) , c'était à très peu de choses près ces termes. Très récemment à l'ESPE, parole d'IPR de lettres : "mais on ne fait plus cours, voyons ! On laisse les élèves s'exdprimer, on les aide, on note leur "ressenti " (sic) , et on fait la synthèse".Lilypims a écrit:Lefteris a écrit:
Ca fait du bien de voir que des jeunes ne gobent pas tout béatement. J'ai aussi entendu des réactions fort réservées, et c'est un euphémisme.
Pourtant, dans les stages de tuteurs, j'entends que les futurs profs sont prêts à voir changer le métier, à être 35 heures dans l'établissement, à animer plus qu'à enseigner, etc. . Méthode Coué ?
Et c'est dit comme ça, crûment ?
Allô quoi.
- auléricNeoprof expérimenté
mon premier oral de concours, je me suis vue reprocher d'avoir choisi une oeuvre avec "trop de vocabulaire" qui serait "inacessible à vos élèves , certains ignorent même ce que veut dire le mot tasse" .... et le jury n'a pas semblé trouvé pertinent mon argumentation sur le fait que justement c'était là une occasion de l'enrichir en leur expliquant les mots inconnus. J'avais choisi une oeuvre de la liste cycle3 en précisant bien pour des CM2 (bien qu'elle soit accessible pour l'éditeur et la liste de référence dès le CE2) .
J'ai eu le droit de revenir l'année suivante hein ....
J'ai eu le droit de revenir l'année suivante hein ....
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