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- auléricNeoprof expérimenté
mon premier oral de concours, je me suis vue reprocher d'avoir choisi une oeuvre avec "trop de vocabulaire" qui serait "inacessible à vos élèves , certains ignorent même ce que veut dire le mot tasse" .... et le jury n'a pas semblé trouvé pertinent mon argumentation sur le fait que justement c'était là une occasion de l'enrichir en leur expliquant les mots inconnus. J'avais choisi une oeuvre de la liste cycle3 en précisant bien pour des CM2 (bien qu'elle soit accessible pour l'éditeur et la liste de référence dès le CE2) .
J'ai eu le droit de revenir l'année suivante hein ....
J'ai eu le droit de revenir l'année suivante hein ....
- PointvirguleNiveau 6
Lefteris a écrit:
Le métier ne changera vraiment que si les enseignants y prêtent la main. En faisant de la résistance passive, ça mettra plus de temps.
Malheureusement, étant donné l'ancrage institutionnel de notre profession, résister s'avère très compliqué... Pour les candidats au CAPES il faut absolument assimiler et promouvoir un certain nombre de principes pour satisfaire le jury, et pour les enseignants déjà en poste il faut faire profil bas devant les IPR. On reste libre de penser ce que l'on veut, mais quelle est la limite à notre liberté d'action en la matière ?
Entendu à l'ESPE : "Si vous signez pour être fonctionnaire, soyez bien conscient de vos devoirs et de vos engagements".
- LefterisEsprit sacré
Il reste encore la liberté pédagogique , au quotidien, et les programmes.Entreparentheses a écrit:Lefteris a écrit:
Le métier ne changera vraiment que si les enseignants y prêtent la main. En faisant de la résistance passive, ça mettra plus de temps.
Malheureusement, étant donné l'ancrage institutionnel de notre profession, résister s'avère très compliqué... Pour les candidats au CAPES il faut absolument assimiler et promouvoir un certain nombre de principes pour satisfaire le jury, et pour les enseignants déjà en poste il faut faire profil bas devant les IPR. On reste libre de penser ce que l'on veut, mais quelle est la limite à notre liberté d'action en la matière ?
Entendu à l'ESPE : "Si vous signez pour être fonctionnaire, soyez bien conscient de vos devoirs et de vos engagements".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PointvirguleNiveau 6
Lefteris a écrit:
Il reste encore la liberté pédagogique , au quotidien, et les programmes.
Oui bien sûr, heureusement
Mais hormis ce quotidien, le jour où l'inspecteur vient, il y'a deux scénarios :
- on ne change rien à ce que l'on fait d'habitude et on se fait remonter les bretelles si cela ne correspond pas aux nouvelles directives
- on change exprès nos pratiques, et l'inspecteur est (plus ou moins) content
Dans les deux cas, la personne qui a le dernier mot est toujours la même. Et cette personne a beaucoup plus de poids concernant les prises de décision, voire même juste en termes de consultation...
Enfin, je ne dis pas que la situation est immuable et que résister est impossible... Juste très compliqué, et il est parfois difficile de se positionner étant donné le statut de fonctionnaire
- CasparProphète
Moi en tout cas je suis complètement désemparé: compétences, validation du niveau A2, faire de l'oral dans des classes de 6e à trente, faire ou ne pas faire de grammaire, de traduction, parler anglais tout le temps ou au contraire utiliser le français pour que les élèves ne soient pas perdus, évaluation ceci ou cela... Je ne sais plus quoi faire et enseigner ma matière m'est chaque jour plus difficile (bon, j'exagère peut-être un peu mais à peine).
- GrypheMédiateur
Un seul cap : "Faire progresser tous les élèves", avec une vigilance particulière pour les plus fragiles.Entreparentheses a écrit:Entendu à l'ESPE : "Si vous signez pour être fonctionnaire, soyez bien conscient de vos devoirs et de vos engagements".
Depuis que j'ai ça en ligne de mire, ça va beaucoup mieux. Et nos résultats au DNB ont progressé de 25 points. Avec y compris des lauréats en situation de handicap ou ex-non francophones.
- MoonchildSage
Dans le secondaire, les IPR sont tout de même une menace assez lointaine, ils sont presque des tigres de papier.Entreparentheses a écrit:Lefteris a écrit:
Le métier ne changera vraiment que si les enseignants y prêtent la main. En faisant de la résistance passive, ça mettra plus de temps.
Malheureusement, étant donné l'ancrage institutionnel de notre profession, résister s'avère très compliqué... Pour les candidats au CAPES il faut absolument assimiler et promouvoir un certain nombre de principes pour satisfaire le jury, et pour les enseignants déjà en poste il faut faire profil bas devant les IPR. On reste libre de penser ce que l'on veut, mais quelle est la limite à notre liberté d'action en la matière ?
Entendu à l'ESPE : "Si vous signez pour être fonctionnaire, soyez bien conscient de vos devoirs et de vos engagements".
Les pressions locales sont à mon avis plus contraignantes : celles d'un chef d'établissement qui a un réel pouvoir de sanction via la répartition des classes ou la confection des emplois du temps, ainsi que la docilité d'un trop grand nombre de collègues qui font preuve d'une incroyable bonne volonté à appliquer des réformes pédagogiques absurdes (c'est l'effet du discours de culpabilisation : face aux réelles difficultés dans les classes, beaucoup réagissent en acceptant d'essayer les méthodes préconisées par la hiérarchie puisque "de toute manière ce qu'on fait actuellement ne marche pas" - et pour cause, dans un système qui marche sur la tête rien ne peut marcher).
- LefterisEsprit sacré
Le premier engagement, c'est d'essayer de faire les programmes, qui sont obligatoires. C'est la boussole qui indique le nord pour tous les enseignants de France, tant que l'école est nationale. Le reste, ce sont les moyens, pas les buts , et aucune instruction formelle n'existe d'ailleurs. Ce sont des préconisations, voire des pressions, mais rien d 'autre. De plus ces préconisations sont souvent contraire à l'objectif de base : dans les classes difficiles, on n'avance déjà pas beaucoup, alors mettre en place des activités bordélisantes en groupe , devant écran ou en "autonomie" à la sauce IUFM- ESPE, dont rien ne ressort, est complètement irréaliste, va à l'encontre de la mission première.Entreparentheses a écrit:Lefteris a écrit:
Il reste encore la liberté pédagogique , au quotidien, et les programmes.
Oui bien sûr, heureusement
Mais hormis ce quotidien, le jour où l'inspecteur vient, il y'a deux scénarios :
- on ne change rien à ce que l'on fait d'habitude et on se fait remonter les bretelles si cela ne correspond pas aux nouvelles directives
- on change exprès nos pratiques, et l'inspecteur est (plus ou moins) content
Dans les deux cas, la personne qui a le dernier mot est toujours la même. Et cette personne a beaucoup plus de poids concernant les prises de décision, voire même juste en termes de consultation...
Enfin, je ne dis pas que la situation est immuable et que résister est impossible... Juste très compliqué, et il est parfois difficile de se positionner étant donné le statut de fonctionnaire
Il y a encore heureusement des IPR sensibles à la qualité du contenu du cours qu'on essaye de faire passer , et qui savent très bien repérer les "public", et notamment les conditions difficiles. Si l'on tombe sur un idéologue fanatique, de toute manière, c'est mal barré...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- OlympiasProphète
Le travail de groupe ne marche qu'avec des classes qui travaillent !
- Li-LiNeoprof expérimenté
Olympias a écrit:Le travail de groupe ne marche qu'avec des classes qui travaillent !
Entièrement d'accord, ou bien avec de petits effectifs, j'ai la chance cette année de n'avoir que 20 élèves par classe, et même si les faire travailler est difficile, le travail de groupe fonctionne assez bien, ils seraient 5 de plus je ne parierais pas sur le résultat.
- LefterisEsprit sacré
Et les classes qui travaillent n'ont pas besoin du travail de groupe, tout passe, ça avance plus vite ... Au plus je les fais bosser par deux (au-delà, il y en a toujours qui dédrochent, papotent, comptent sur les autres ...)Olympias a écrit:Le travail de groupe ne marche qu'avec des classes qui travaillent !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- GrypheMédiateur
N'est-ce pas une manière de masquer l'agitation ambiante ? "Non mais ils travaillent, regardez, ils sont en nactivité, si si, j'vous jure."Lefteris a écrit:dans les classes difficiles, on n'avance déjà pas beaucoup, alors mettre en place des activités bordélisantes en groupe [...] va à l'encontre de la mission première.
Mais comment a-t-on pu se laisser aller collectivement à de tels errements, en envoyant au casse-pipe des générations de jeunes profs, les culpabilisant s'ils ne parvenaient pas à faire réussir leurs élèves avec ces nouvelles méthodes jugées les seules valides ?Olympias a écrit:Le travail de groupe ne marche qu'avec des classes qui travaillent !
Si j'avais connu Neo plus tôt, j'aurais gagné au moins cinq ans au total dans ma pratique professionnelle. Bon, j'ai fait bien d'autres choses avant, pas tant de regrets que ça, mais quand même...
- LefterisEsprit sacré
J'osais pas le dire En tout cas, en productivité zéro . Même chose avec l'informatique : j'en ai amené récemment pour rédiger une lettre en salle info, résultat pire que si je faisais faire un brouillon à la main , ils ont pondu trois lignes , tout en zig- zags. Le temps d'allumer, la difficulté à leur parler pur els consignes (ils sont hypnotisés par autre chose), leur incapacité à résoudre le moindre problème de traitement de texte... Et quand c'st pour une recherche, pas mieux : ils atterrissent sur Wikichéri, veulent imprimer, et dès qu'on tourne le dos ouvrent une seconde fenêtre sur autre chose , sur Youtube par exemple.L'heure est quasiment perdue .Gryphe a écrit:N'est-ce pas une manière de masquer l'agitation ambiante ? "Non mais ils travaillent, regardez, ils sont en nactivité, si si, j'vous jure."Lefteris a écrit:dans les classes difficiles, on n'avance déjà pas beaucoup, alors mettre en place des activités bordélisantes en groupe [...] va à l'encontre de la mission première.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- OlympiasProphète
Les miens bossent par deux et dans les travaux où il y a pas mal de question, je tronçonne (tel binôme, question 1 à 3, tel autre, questions 4 à 6...). J'alterne :Lefteris a écrit:Et les classes qui travaillent n'ont pas besoin du travail de groupe, tout passe, ça avance plus vite ... Au plus je les fais bosser par deux (au-delà, il y en a toujours qui dédrochent, papotent, comptent sur les autres ...)Olympias a écrit:Le travail de groupe ne marche qu'avec des classes qui travaillent !
- le cours magistral (une bonne partie du cours, 75% ) : je parle, j'explique, ils écrivent (et ils se taisent) ; puis, je réponds à leurs questions ; je digresse...Puis on fait les schémas, les croquis
- la recherche documentaire avec des questionnaires liés au livre, à un ensemble de docts que j'ai choisis, à un thème pour lequel j'ai fait une page de blog avec liens, articles, photos, cartes....(ça les oblige à lire beaucoup, car je ne veux pas qu'ils aillent sur n'importe quel site). Le travail est scindé, deux par deux s'ils sont installés à des tables par 4). C'est sur ds thèmes précis du programme, avec un travail que j'ai conçu qui les oblige aussi à lire DES LIVRES en cours ( ) et Wikimachin est interdit
- le travail où tout le monde travaille au même rythme avec questions/réponses (exercice qui suivent mon blabla magistral)
Je refuse qu'on m'impose des méthodes particulières. C'est moi qui choisis.
- LefterisEsprit sacré
En plus, ça dépend beaucoup de la matière. En français, il est très difficile de faire de la recherche documentaire, que ce soit en grammaire ou en étude de texte (dans ce dernier cas, la première recherche à faire est le vocabulaire , même le plus simple ) . En latin , ça peut se justifier un peu plus pour les cours d'histoire romaine, de civilisation, parce qu'il y a des documents, du "visuel". Et ça dépend vraiment de la classe, car même en latin , contrairement à une légende urbaine, on n'a pas toujours la crème, et quand ils ont décidé que le travail était aussi optionnel ....Olympias a écrit:Les miens bossent par deux et dans les travaux où il y a pas mal de question, je tronçonne (tel binôme, question 1 à 3, tel autre, questions 4 à 6...). J'alterne :Lefteris a écrit:Et les classes qui travaillent n'ont pas besoin du travail de groupe, tout passe, ça avance plus vite ... Au plus je les fais bosser par deux (au-delà, il y en a toujours qui dédrochent, papotent, comptent sur les autres ...)Olympias a écrit:Le travail de groupe ne marche qu'avec des classes qui travaillent !
- le cours magistral (une bonne partie du cours, 75% ) : je parle, j'explique, ils écrivent (et ils se taisent) ; puis, je réponds à leurs questions ; je digresse...Puis on fait les schémas, les croquis
- la recherche documentaire avec des questionnaires liés au livre, à un ensemble de docts que j'ai choisis, à un thème pour lequel j'ai fait une page de blog avec liens, articles, photos, cartes....(ça les oblige à lire beaucoup, car je ne veux pas qu'ils aillent sur n'importe quel site). Le travail est scindé, deux par deux s'ils sont installés à des tables par 4). C'est sur ds thèmes précis du programme, avec un travail que j'ai conçu qui les oblige aussi à lire DES LIVRES en cours ( ) et Wikimachin est interdit
- le travail où tout le monde travaille au même rythme avec questions/réponses (exercice qui suivent mon blabla magistral)
Je refuse qu'on m'impose des méthodes particulières. C'est moi qui choisis.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
C'est vrai qu'en histoire c'est plus facile. Je t'envoie un mp pour te montrer un exemple de travail de groupe (tu vas voir que c'est coton !!)
- OsmieSage
Gryphe a écrit:Un seul cap : "Faire progresser tous les élèves", avec une vigilance particulière pour les plus fragiles.Entreparentheses a écrit:Entendu à l'ESPE : "Si vous signez pour être fonctionnaire, soyez bien conscient de vos devoirs et de vos engagements".
Depuis que j'ai ça en ligne de mire, ça va beaucoup mieux. Et nos résultats au DNB ont progressé de 25 points. Avec y compris des lauréats en situation de handicap ou ex-non francophones.
Les résultats au DNB progressent partout : notes relevées au brevet, critères de notation curieux pour la correction des épreuves (ou comment des fautes -oups, des erreurs- n'en sont plus) notes très bienveillantes en HDA. Chez nous, on atteint des résultats dignes de l'ex-URSS.
- GrypheMédiateur
Je sais bien que c'est l'inflation généralisée, mais j'ai la faiblesse de penser qu'on a quand même vraiment réussi à faire travailler nos élèves pour le DNB des deux dernières années. (Laissez-moi quelques espoirs. )Janne a écrit:Les résultats au DNB progressent partout
- LefterisEsprit sacré
Et nous , grâce aux largesses, on arrive autour de 60 %Janne a écrit:Gryphe a écrit:Un seul cap : "Faire progresser tous les élèves", avec une vigilance particulière pour les plus fragiles.Entreparentheses a écrit:Entendu à l'ESPE : "Si vous signez pour être fonctionnaire, soyez bien conscient de vos devoirs et de vos engagements".
Depuis que j'ai ça en ligne de mire, ça va beaucoup mieux. Et nos résultats au DNB ont progressé de 25 points. Avec y compris des lauréats en situation de handicap ou ex-non francophones.
Les résultats au DNB progressent partout : notes relevées au brevet, critères de notation curieux pour la correction des épreuves (ou comment des fautes -oups, des erreurs- n'en sont plus) notes très bienveillantes en HDA. Chez nous, on atteint des résultats dignes de l'ex-URSS.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- egometDoyen
Gryphe a écrit:Je sais bien que c'est l'inflation généralisée, mais j'ai la faiblesse de penser qu'on a quand même vraiment réussi à faire travailler nos élèves pour le DNB des deux dernières années. (Laissez-moi quelques espoirs. )Janne a écrit:Les résultats au DNB progressent partout
25 points en deux ans? C'est supérieur à l'inflation, donc tout va bien.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- GrypheMédiateur
Il faut dire qu'on était tombé bien bas l'année où on avait tout bien fait comme il fallait pour le Socle. Et puis après on a fait à notre sauce et là ça a mieux marché.egomet a écrit:25 points en deux ans? C'est supérieur à l'inflation, donc tout va bien.
- LeclochardEmpereur
Au-delà d'un certain pourcentage, les chiffres du brevet n'ont aucune valeur particulière. A part les chefs, personne ne les prend au sérieux. 80? 90 %? Quelle importance ? L'épreuve de français notamment est devenue une mascarade.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CasparProphète
J'ai surveillé les maths du brevet blanc cette semaine, ça fait peur: de nombreuses copies blanches ou presque, ça m'a mis mal à l'aise, mis le nez dans l'absurdité ou l'échec de notre collège.
- LefterisEsprit sacré
Je suis dans la correction des devoirs communs, bientôt des brevets .Caspar Goodwood a écrit:J'ai surveillé les maths du brevet blanc cette semaine, ça fait peur: de nombreuses copies blanches ou presque, ça m'a mis mal à l'aise, mis le nez dans l'absurdité ou l'échec de notre collège.
le verdict est tombé pour les 4èmes. Nous nous sommes pourtant , en raison d'absences de professeurs , alignés sur le plus petit dénominateur commun, et avons donné un devoir niveau 5ème. Verdict 7 de moyenne pour deux classes, dont la mienne. Une remise enc ause ? Que nenni ... c'est la faut des textes, des programmes, des notateurs. Je donne une dictée, préparée pour les remonter à partir de textes étudiés : 2,5 / 10, dont 9 zéros. Et la haine dans les yeux de certains qui voient cette perche tendue comme une agression. Refus de noter le travail dans le cahier de texte. Refus de consulter le cahier de texte en ligne ("on n'a pas internet") , refus de lire les textes, refus de noter les cours, refus de travailler "en autonomie"...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- NannnieHabitué du forum
Caspar Goodwood a écrit:J'ai surveillé les maths du brevet blanc cette semaine, ça fait peur: de nombreuses copies blanches ou presque, ça m'a mis mal à l'aise, mis le nez dans l'absurdité ou l'échec de notre collège.
Et ne parlons pas de l'épreuve d'histoire-géo où 45 min ( sur une épreuve de 2h ) après le début plus de 60% des élèves ont terminé !
- OlympiasProphète
Mais si, ils ont internet pour aller sur fesse de boucLefteris a écrit:Je suis dans la correction des devoirs communs, bientôt des brevets .Caspar Goodwood a écrit:J'ai surveillé les maths du brevet blanc cette semaine, ça fait peur: de nombreuses copies blanches ou presque, ça m'a mis mal à l'aise, mis le nez dans l'absurdité ou l'échec de notre collège.
le verdict est tombé pour les 4èmes. Nous nous sommes pourtant , en raison d'absences de professeurs , alignés sur le plus petit dénominateur commun, et avons donné un devoir niveau 5ème. Verdict 7 de moyenne pour deux classes, dont la mienne. Une remise enc ause ? Que nenni ... c'est la faut des textes, des programmes, des notateurs. Je donne une dictée, préparée pour les remonter à partir de textes étudiés : 2,5 / 10, dont 9 zéros. Et la haine dans les yeux de certains qui voient cette perche tendue comme une agression. Refus de noter le travail dans le cahier de texte. Refus de consulter le cahier de texte en ligne ("on n'a pas internet") , refus de lire les textes, refus de noter les cours, refus de travailler "en autonomie"...
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