- Ingeborg B.Esprit éclairé
Oui, en plus d'être sourde, je suis aveugleDelafontorse a écrit:Ingeborg B. a écrit:Non, d'ailleurs mes élèves s'étonnent tous les jours de mes capacités auditivesDelafontorse a écrit:@Ingeborg. Ben dites donc, vous êtes dure de la feuille, vous.
Nous ne le sommes pas, mais nous aurons à la rentrée toutes possibilités de le devenir. Notamment pour l'obligation d'effectuer des missions liées qui vont venir s'ajouter à celles qui sont déjà COMPRISES dans la liste citée par le décret.
A-t-on le droit de ne pas partager vos propos alarmistes ? Pour ma part, je préfère m'en tenir aux explications de Celeborn qui me semble plus au fait des textes. Je précise que je ne suis pas adhérente de son syndicat. J'en profite pour le féliciter de sa grande patience.
Après, vous pouvez me traiter de 1) décérébrée 2) collaborationniste vendue au ministère 3) d'analphabète 4) de sourde, il n'en demeure pas moins que vos interprétations fondées sur des extrapolations sont contestables.
Eh bien si je ne parviens pas à vous apporter un démenti, les faits s'en chargeront à partir de la rentrée 2015. Vous n'avez pas l'expérience de la caporalisation existant dans le premier degré. Moi, je l'ai. Et je peux vous dire que c'est ce qui attend les professeurs du secondaire. Quand vous le découvrirez, vous repenserez à notre échange. Enfin, vous y repenserez peut-être... Parce que vous semblez avoir des dispositions pour ne pas regarder la vérité en face.
- Luigi_BGrand Maître
Non mais ceci n'a pas grand chose à voir avec du "travail en équipe pluridisciplinaire".Ingeborg B. a écrit:Ah bon ? Sinon, il y a effectivement des obligations liées à certaines fonctions que je remplis parce qu'elles me semblent normales. Par exemple, être professeur principal implique de rencontrer les parents. A part cela, si je suis désignée par mes collègues pour aller au conseil pédagogique, je m'y rends. Serions-nous sous le coup de la terreur stalinienne ??
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- DelafontorseNiveau 3
Franchement, vous avez vu la couverture que Le Monde donne depuis cet après-midi de l'"événement" de l"accord" ?
Observez la quantité ridicule de commentaires publiés...
S'il fallait quelque chose pour vous convaincre qu'entre la Pravda et le Monde, il n'y a plus de différence, que serait-ce ?
J'ai envoyé mon bulletin de désabonnement hier, assorti du commentaire suivant :
"Je suis lasse de financer un ancien journal devenu simple torchon de l'ultralibéralisme. Comptez sur mon zèle pour inciter mes collègues de l'Ecole publique à partager le seul jugement raisonnable concernant votre organe."
Observez la quantité ridicule de commentaires publiés...
S'il fallait quelque chose pour vous convaincre qu'entre la Pravda et le Monde, il n'y a plus de différence, que serait-ce ?
J'ai envoyé mon bulletin de désabonnement hier, assorti du commentaire suivant :
"Je suis lasse de financer un ancien journal devenu simple torchon de l'ultralibéralisme. Comptez sur mon zèle pour inciter mes collègues de l'Ecole publique à partager le seul jugement raisonnable concernant votre organe."
- DelafontorseNiveau 3
Ingeborg B. a écrit:Non, d'ailleurs mes élèves s'étonnent tous les jours de mes capacités auditivesDelafontorse a écrit:@Ingeborg. Ben dites donc, vous êtes dure de la feuille, vous.
Nous ne le sommes pas, mais nous aurons à la rentrée toutes possibilités de le devenir. Notamment pour l'obligation d'effectuer des missions liées qui vont venir s'ajouter à celles qui sont déjà COMPRISES dans la liste citée par le décret.
A-t-on le droit de ne pas partager vos propos alarmistes ? Pour ma part, je préfère m'en tenir aux explications de Celeborn qui me semble plus au fait des textes. Je précise que je ne suis pas adhérente de son syndicat. J'en profite pour le féliciter de sa grande patience.
Après, vous pouvez me traiter de 1) décérébrée 2) collaborationniste vendue au ministère 3) d'analphabète 4) de sourde, il n'en demeure pas moins que vos interprétations fondées sur des extrapolations sont contestables.
Continuez alors à ronronner doucement et joyeusement. Cette quiétude hilare ne durera pas.
- DinaaaExpert spécialisé
Si je puis me permettre...
Il n'y a qu'à voir ce qui a été fait avec l'ISOE PP : au départ, elle englobe un certain nombre de tâches bien précises, et on définit son montant. Puisque cela correspond à un travail qui était déjà effectué auparavant, c'est plutôt positif.
Et puis un beau jour, on rajoute l'obligation de faire des heures de vie scolaire sans rajouter le moindre centime à l'ISOE. Et hop.
Et puis un autre jour, on décide que les PP de 3e devront gérer seuls l'orientation (gérée auparavant par les COP, en voie de disparition), sans rajouter le moindre centime à l'ISOE. Et hop.
Je crains ce genre d'engrenage.
Apparemment, tout ce qui est nommé dans le nouveau décret, "on le fait déjà". Mais qui dit que ça n'est pas la porte ouverte au rajout de tas d'autres choses : pourquoi n'assurerions-nous pas des heures de remédiation pour nos élèves les plus faibles... c'est lié aux missions d'enseignement, non ? Pourquoi on ne les recevrait pas en entretiens individuels hebdomadaires... c'est lié aussi, non ?
Tout ça bénévolement, puisque c'est "compris" dans ce qui est listé. Suis-je vraiment démente d'imaginer une personnalisation plus poussée de l'enseignement (avec toujours plus d'élèves à gérer, parce que je ne suis pas sûre que la tendance peut s'inverser...) et un temps de présence plus long en établissement ? Ca ne va pas dans le sens de ce qui se passe en ce moment ?
Il n'y a qu'à voir ce qui a été fait avec l'ISOE PP : au départ, elle englobe un certain nombre de tâches bien précises, et on définit son montant. Puisque cela correspond à un travail qui était déjà effectué auparavant, c'est plutôt positif.
Et puis un beau jour, on rajoute l'obligation de faire des heures de vie scolaire sans rajouter le moindre centime à l'ISOE. Et hop.
Et puis un autre jour, on décide que les PP de 3e devront gérer seuls l'orientation (gérée auparavant par les COP, en voie de disparition), sans rajouter le moindre centime à l'ISOE. Et hop.
Je crains ce genre d'engrenage.
Apparemment, tout ce qui est nommé dans le nouveau décret, "on le fait déjà". Mais qui dit que ça n'est pas la porte ouverte au rajout de tas d'autres choses : pourquoi n'assurerions-nous pas des heures de remédiation pour nos élèves les plus faibles... c'est lié aux missions d'enseignement, non ? Pourquoi on ne les recevrait pas en entretiens individuels hebdomadaires... c'est lié aussi, non ?
Tout ça bénévolement, puisque c'est "compris" dans ce qui est listé. Suis-je vraiment démente d'imaginer une personnalisation plus poussée de l'enseignement (avec toujours plus d'élèves à gérer, parce que je ne suis pas sûre que la tendance peut s'inverser...) et un temps de présence plus long en établissement ? Ca ne va pas dans le sens de ce qui se passe en ce moment ?
- BalthazaardVénérable
De toute façon si grignotage il y à , il se fera petit à petit c'est sur, insidieusement en 10 ou 15 ans...et là peut-être certains se souviendrons de ce forum...et se consoleront en disant j'avais raison tu vois... (en passant à raison pour de vieux c...)
Sur les lentes dérives j'en vois déjà une chez moi , demain conseil pédagogique, certains veulent mettre à l'ordre du jour les problèmes de respect des colles par les élèves étant donné que certains y échappent....en d'autre terme mettre en cause le travail des CPE (à tort ou à raison...) c'est à dire que pour eux le conseil pédagogique devient un organe de surveillance du bon travail de certains
Sur les lentes dérives j'en vois déjà une chez moi , demain conseil pédagogique, certains veulent mettre à l'ordre du jour les problèmes de respect des colles par les élèves étant donné que certains y échappent....en d'autre terme mettre en cause le travail des CPE (à tort ou à raison...) c'est à dire que pour eux le conseil pédagogique devient un organe de surveillance du bon travail de certains
- Isis39Enchanteur
Ça doit être un coup des illuminati...
- BalthazaardVénérable
"Et puis un beau jour, on rajoute l'obligation de faire des heures de vie scolaire sans rajouter le moindre centime à l'ISO" au passage beaucoup de collègues, dont moi ont toujours refusé de les faire dans la mesure où leur instauration par Royal l'a été sur la base d'une note de service donc sans valeur légale, il n'y a jamais eu la moindre réaction...quelqu'un a t-il jamais entendu parler de sanctions pour cela?
Peut-on garantir qu'il en sera de même avec le nouveau texte? Une circulaire ne peut créer d'obligation nouvelle mais préciser les conditions d'application de ce qui est présent dans un décret il me semble
Peut-on garantir qu'il en sera de même avec le nouveau texte? Une circulaire ne peut créer d'obligation nouvelle mais préciser les conditions d'application de ce qui est présent dans un décret il me semble
- LefterisEsprit sacré
Dinaaa a écrit:Si je puis me permettre...
Il n'y a qu'à voir ce qui a été fait avec l'ISO PP : au départ, elle englobe un certain nombre de tâches bien précises, et on définit son montant. Puisque cela correspond à un travail qui était déjà effectué auparavant, c'est plutôt positif.
Et puis un beau jour, on rajoute l'obligation de faire des heures de vie scolaire sans rajouter le moindre centime à l'ISO. Et hop.
Et puis un autre jour, on décide que les PP de 3e devront gérer seuls l'orientation (gérée auparavant par les COP, en voie de disparition), sans rajouter le moindre centime à l'ISO. Et hop.
Je crains ce genre d'engrenage.
Apparemment, tout ce qui est nommé dans le nouveau décret, "on le fait déjà". Mais qui dit que ça n'est pas la porte ouverte au rajout de tas d'autres choses : pourquoi n'assurerions-nous pas des heures de remédiation pour nos élèves les plus faibles... c'est lié aux missions d'enseignement, non ? Pourquoi on ne les recevrait pas en entretiens individuels hebdomadaires... c'est lié aussi, non ?
Tout ça bénévolement, puisque c'est "compris" dans ce qui est listé. Suis-je vraiment démente d'imaginer une personnalisation plus poussée de l'enseignement (avec toujours plus d'élèves à gérer, parce que je ne suis pas sûre que la tendance peut s'inverser...) et un temps de présence plus long en établissement ? Ca ne va pas dans le sens de ce qui se passe en ce moment ?
La comparaison avec l'ISOE est pertinente ( je pense que tu veux parler de la "vie de classe" désormais gratuite) . C'est bien les mesures "cadres" dont je parle plus haut, qui deviennent des fourre-tout. Ca va se faire peu à peu, des stratégies managériales vont se mettre en place pour charger la barque et imposer peu à peu des projets, des réunions, sous couvert du projet d'établissement qui va faire pleuvoir des avalanches de "missions liées" à ces missions statutaires définies dans les grandes lignes, très grandes lignes même, comme "l'orientation".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- GrypheMédiateur
Mais, enfin, si déjà ce conseil péda existe et, c'est vrai, est doté d'un certain nombre de prérogatives qui peuvent permettre de prendre des décisions "pour les autres", alors entrez au conseil péda, prenez les meilleures décisions possibles et basta !Balthazaard a écrit:demain conseil pédagogique, certains veulent mettre à l'ordre du jour les problèmes de respect des colles par les élèves étant donné que certains y échappent....en d'autre terme mettre en cause le travail des CPE (à tort ou à raison...) c'est à dire que pour eux le conseil pédagogique devient un organe de surveillance du bon travail de certains
Et si vous êtes contre l'existence même du conseil pédagogique, faites remonter.
Mais ça ne sert à pas grand chose de se lamenter...
Chez nous, on fait un ou deux conseils péda par an et on essaye d'en faire quelque chose de constructif. Rien ne vous empêche de faire pareil...
- DelafontorseNiveau 3
N'oubliez pas de signer et faire signer :
http://www.petitions24.net/non_a_labrogation_des_decrets_de_1950
http://www.petitions24.net/non_a_labrogation_des_decrets_de_1950
- LeclochardEmpereur
Ingeborg B. a écrit:Non, je ne suis pas chanceuse. En 20 ans de carrière, j'ai dit ce que je pensais, j'ai fait mon travail correctement, du moins je le pense et je me suis investie quand il le fallait. J'ai aussi défendu des collègues en difficultés. Mon cde me respecte comme je le respecte aussi dans la mesure où nous pouvons discuter calmement et que je ne le considère pas comme un Pol-Pot en puissance. Après, si les professeurs ne sont pas capables de faire preuve de solidarité pour défendre un collègue en difficultés ou bien n'ont pas le courage de faire front face à un cde qui dépasse les limites, cela est un autre problème.dandelion a écrit:Ta grande chance n'est peut-être pas partagée par tous: note gelée, emploi du temps pourri, harcèlement et dévalorisation, et même inspection-sanction si le CDE a le bras long. Ah, non, pardon, les enseignants qui deviennent dépressifs ne le sont jamais du fait de leur travail mais de 'difficultés personnelles'.Ingeborg B. a écrit:
Non, mais, si des délégués font part au cde d'un mécontentement concernant des réunions trop nombreuses, ils sont soumis au supplice de la roue ? Comment dire, on a l'impression à vous lire que l'Education Nationale est une dictature dans laquelle les professeurs sont des enfants qui doivent obéir au doigt et à l'oeil sous peine d'être privés de dessert. Concrètement, cela ne se passe pas comme cela. Il y a un certain nombre de garde-fous. J'ai déjà eu affaire à des cde qui souffraient de réunionite aiguë, j'ai pratiqué la politique de la chaise vide et je ne suis pas morte.
Le pouvoir respecte ceux qui savent sa faire respecter, autrement dit ceux qui gueulent ou savent montrer qu'ils ont du caractère. Les collègues plus discrets ou jugés timorés se font bouffer. Leurs emplois du temps sont faits en dernier et on hésitera pas à leur parler sur un ton déplaisant ou à leur imposer des tâches.
malheureusement j'ai l'air gentil. La première fois, on essaye donc de me prendre pour un c.. Mais selon la méthode Lefteris, j'emploie la résistance passive (refus des réunions, aucun rattrapage des cours perdus comme on me l'a demandé.). Il n'y a pas de chantage aux heures sup. ou aux primes car je n'en ai pas besoin. Puis, je m'oppose sur un ton très calme. Aussi, ils s'aperçoivent qu'ils n'ont rien à gagner à me mettre la pression.
Il y a deux jours, j'ai manqué un conseil de classe. Le principal est venu me trouver pour me rappeler que j'étais tenu d'y assister sans me demander pourquoi j'étais absent. (et les collègues d'anglais et d'histoire, non ?). Il m'a dit que je devais m'arranger et que ce n'était pas la première fois. Je lui ai répondu que c'était faux et je lui demandé quand j'avais déjà manqué un conseil.. Pas de réponse. Puisque c'était faux. Et il ne se passera rien. Par contre, je ne manquerai pas de répéter cette anecdote en salle des profs. :diable:
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- IgniatiusGuide spirituel
Isis39 a écrit:Ça doit être un coup des illuminati...
Tu devrais plutôt réfléchir aux exemples donnés par Dinaa : quand le pire est possible, il arrive toujours.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- DelafontorseNiveau 3
@Le clochard. Le point n'est pas là. Il est dans le fait que s'il existe un texte juridique qui précise que vous devez faire ça plutôt que pas, si vous ne faites pas ça, votre supérieur sera en droit de vous sanctionner. S'il ne le fait pas, ce ne sera que par arbitraire local. La règle générale n'en restant pas moins la sanction inscrite dans le droit.
- BalthazaardVénérable
"Et si vous êtes contre l'existence même du conseil pédagogique, faites remonter" je ne suis pas le seul il me semble...et force est de constater qu'il dévie vers les craintes que certains avaient énoncées. Quant à participer à la moindre chose qui puisse empiéter sur la liberté de choix d'autrui j'y suis viscéralement opposé dans quelque domaine que ce soit...désolé
- GrypheMédiateur
Qu'en sais-tu ? Il y a suffisamment de contraintes techniques pour ne pas se prendre la tête avec des "lui je l'aime bien"/"lui non".Leclochard a écrit:Les collègues plus discrets ou jugés timorés se font bouffer. Leurs emplois du temps sont faits en dernier
Les EDT sont faits en général comme ça :
1) L'EPS.
2) Les groupes (sciences-langues).
3) Le reste.
Si quelqu'un que le CDE déteste, pour x raisons, est pris dans les barrettes de sciences, son EDT sera fait dans les tout premiers. Eh oui.
- GrypheMédiateur
Non seulement j'y participe, mais je le préside.Balthazaard a écrit:Quant à participer à la moindre chose qui puisse empiéter sur la liberté de choix d'autrui j'y suis viscéralement opposé dans quelque domaine que ce soit...désolé
Toutes les fois où un collègue fait une proposition qui tend à limiter la liberté de ses collègues, je m'y oppose.
(Je sais, il n'y en a pas deux des comme moi. )
- Isis39Enchanteur
Igniatius a écrit:Isis39 a écrit:Ça doit être un coup des illuminati...
Tu devrais plutôt réfléchir aux exemples donnés par Dinaa : quand le pire est possible, il arrive toujours.
La France a peur....
- BalthazaardVénérable
Gryphe , le fait que dans certaines structures il y ait des gens intelligents ne légitime pas forcément moralement ces dispositifs, pour ma part j'y suis opposé par principe...c'est tout. (je ne parle pas italien...)
- LeclochardEmpereur
Delafontorse a écrit:@Le clochard. Le point n'est pas là. Il est dans le fait que s'il existe un texte juridique qui précise que vous devez faire ça plutôt que pas, si vous ne faites pas ça, votre supérieur sera en droit de vous sanctionner. S'il ne le fait pas, ce ne sera que par arbitraire local. La règle générale n'en restant pas moins la sanction inscrite dans le droit.
arrêtez d'avoir peur. N'oubliez pas que votre supérieur est aussi un fonctionnaire tenu par des supérieurs. Il ne demandera des sanctions que s'il a l'absolu certitude d'être dans son droit et qu'il s'y "retrouvera". S'il fallait avoirs recours à la justice pour tout, les tribunaux seraient occupés pour dix ans. Vous refusez de voir qu'on reste libre de résister passivement, patiemment.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DelafontorseNiveau 3
Leclochard a écrit:Delafontorse a écrit:@Le clochard. Le point n'est pas là. Il est dans le fait que s'il existe un texte juridique qui précise que vous devez faire ça plutôt que pas, si vous ne faites pas ça, votre supérieur sera en droit de vous sanctionner. S'il ne le fait pas, ce ne sera que par arbitraire local. La règle générale n'en restant pas moins la sanction inscrite dans le droit.
arrêtez d'avoir peur. N'oubliez pas que votre supérieur est aussi un fonctionnaire tenu par des supérieurs. Il ne demandera des sanctions que s'il a l'absolu certitude d'être dans son droit et qu'il s'y "retrouvera". S'il fallait avoirs recours à la justice pour tout, les tribunaux seraient occupés pour dix ans. Vous refusez de voir qu'on reste libre de résister passivement, patiemment.
Il suffit de voir où nous ont mené 35 ans de "résistance passive"...
- DinaaaExpert spécialisé
Lefteris a écrit: je pense que tu veux parler de la "vie de classe" désormais gratuite) . .
Oui, oui, c'est ça, heure de vie de classe, et non heure de vie scolaire.
Comme on peut le voir, je ne suis pas adepte de ce machin : je n'ai jamais fait la moindre heure, malgré les pressions constantes de mon chef, et il n'y a jamais eu de conséquence.
J'ai 36 ans, ça fait 12 ans que j'enseigne et je suis effarée de voir que tous mes collègues qui ont moins de 5 ans d'ancienneté font 1h de vie de classe tous les 15 jours, toute l'année, gratuitement. Quand je tente de leur expliquer qu'ils ne sont pas payés, et qu'ils se font avoir, ils me regardent comme une vieille toquée. Voire comme une radine.
- BalthazaardVénérable
Et je dirai même plus, en bientôt 30 ans de boite tous ceux que j'ai vus essayer de faire de l'entrisme dans l'EN ont fini soit par être pris en porte à faux par rapport à leurs idées soit malheureusement récupérés (et souvent en étant conscients d'avoir vendu leur âme) par des mécanismes dont ils ne soupçonnaient pas la force...
- LeclochardEmpereur
Gryphe a écrit:Qu'en sais-tu ? Il y a suffisamment de contraintes techniques pour ne pas se prendre la tête avec des "lui je l'aime bien"/"lui non".Leclochard a écrit:Les collègues plus discrets ou jugés timorés se font bouffer. Leurs emplois du temps sont faits en dernier
Les EDT sont faits en général comme ça :
1) L'EPS.
2) Les groupes (sciences-langues).
3) Le reste.
Si quelqu'un que le CDE déteste, pour x raisons, est pris dans les barrettes de sciences, son EDT sera fait dans les tout premiers. Eh oui.
en premier pour le cadeau empoisonné : J'ai connu le collègue syndicaliste à qui on refusait de commencer ses journées à 9 heures (pour accompagner sa gosse à l'école), juste pour le faire c..
En dernier, pour l'emploi bouche-trou. Des gens avec 22 heures de cours en lettres avaient un meilleur emploi du temps que ceux qui en faisaient 14. Cherchez l'erreur. Avec les changements de salle en prime. Ça en devient un peu gênant tant c'est voyant.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DelafontorseNiveau 3
Leclochard a écrit:Delafontorse a écrit:@Le clochard. Le point n'est pas là. Il est dans le fait que s'il existe un texte juridique qui précise que vous devez faire ça plutôt que pas, si vous ne faites pas ça, votre supérieur sera en droit de vous sanctionner. S'il ne le fait pas, ce ne sera que par arbitraire local. La règle générale n'en restant pas moins la sanction inscrite dans le droit.
arrêtez d'avoir peur. N'oubliez pas que votre supérieur est aussi un fonctionnaire tenu par des supérieurs. Il ne demandera des sanctions que s'il a l'absolu certitude d'être dans son droit et qu'il s'y "retrouvera". S'il fallait avoirs recours à la justice pour tout, les tribunaux seraient occupés pour dix ans. Vous refusez de voir qu'on reste libre de résister passivement, patiemment.
Vous renversez les rôles. C'est Peillon qui manifestement a peur que nous ne fassions pas les "missions liées" et qui éprouve le besoin de les inscrire juridiquement dans nos devoirs des fois que notre conscience professionnelle serait tellement douteuse que nous ne les accomplirions pas !
Ce projet de décret, soit dit en passant, est en son article 2 une parfaite insulte à notre conscience professionnelle.
Ce simple motif devrait être suffisant pour le rejeter.
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