- AlexlaféeNiveau 6
Oui tout à fait, c'est un réel problème qui touche le public aussi a priori dans quelques matières dont les lettres classiques, la licence reste de mise pour les remplaçants.
Mes collègues étudiants master acceptent uniquement des remplacements sur peu d'heures car ils ne parviennent pas à tout mener de front et on les comprend....
Mes collègues étudiants master acceptent uniquement des remplacements sur peu d'heures car ils ne parviennent pas à tout mener de front et on les comprend....
- Luigi_BGrand Maître
Pas sûr que l'iFRAP soit la meilleure référence pour combattre les idées fausses...Alexlafée a écrit:un lien sur les idées fausses concernant le clivage public/privé puisque c'est justement le propos du post:
http://www.ifrap.org/10-idees-fausses-sur-l-enseignement-public-prive,11932.html
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CathEnchanteur
Ah, oui, je dirais même plus...
- yphrogEsprit éclairé
Puisqu'on parle chiffres, quelques chiffres concernant les barres d'admission en anglais. Depuis 2006 (à l'exception de 2010 (pas de données) et 2011 (où elle a été quasiment identique)), la barre d'admission est sensiblement plus élévée pour le concours privé que pour le concours publique. La barre est bien plus basse néanmoins pour les deux depuis 2011 (retour aux niveaux réquis de 2000 et 2001)
Bien évidemment, il ne s'agit que de chiffres. Ceux qui tenteraient de dire que les notes chiffrées de 2014 sont comparables à celles de 2000 croiraient beaucoup plus à une objectivité de la note chiffrée que ce qui me semblerait raisonnable.
Les correcteurs ne savant pas (en principe) si les copies / prestations qu'ils évaluent sont faites par les candidats au concours privé ou publique, il est possible au contraire de dire sans hésitation qu'il est bien plus difficile de réussir le concours privé que le concours publique en anglais depuis 2006 (2011 excepté)
2014 (session exceptionnelle): 81,12 / 240 (soit 6,76 / 20) |...| CAFEP : 89,24 / 240 (soit 7,44 / 20)
2013: 80.37 / 240 (soit 6,69 / 20) |...| CAFEP: 93,15 / 240 (soit 7,76 / 20)
2012: 80.46 / 240 (soit 6.7 / 20) |...| CAFEP: 84.66 / 240 (soit 7.1 / 20)
2011: 77,88 / 240 (soit 6,49 / 20) |...| CAFEP: 77,58 / 240 (soit 6,46 / 20)
2010: 67,74 / 180 (soit 7,5 / 20)
2009: 68,24 / 180 (soit 7,6 / 20) |...| CAFEP: 82,76 / 180 (soit 9,2 / 20)
2008: 69,99 / 180 (soit 7,8 / 20) |...| CAFEP: 78,50 / 180 (soit 8,7 / 20)
2007: 69,24 / 180 (soit 7,7 / 20) |...| CAFEP: 79,01 / 180 (soit 8,8 / 20)
2006: 68,26 / 180 (soit 7,6 / 20) |...| CAFEP: 75,01 / 180 (soit 8,3 / 20)
source: agreg-ink wiki (qui reprend les chiffres des rapports de jury)
http://agreg-ink.net/index.php?title=Barres_d%27admission_et_d%27admissibilit%C3%A9
Bien évidemment, il ne s'agit que de chiffres. Ceux qui tenteraient de dire que les notes chiffrées de 2014 sont comparables à celles de 2000 croiraient beaucoup plus à une objectivité de la note chiffrée que ce qui me semblerait raisonnable.
Les correcteurs ne savant pas (en principe) si les copies / prestations qu'ils évaluent sont faites par les candidats au concours privé ou publique, il est possible au contraire de dire sans hésitation qu'il est bien plus difficile de réussir le concours privé que le concours publique en anglais depuis 2006 (2011 excepté)
2014 (session exceptionnelle): 81,12 / 240 (soit 6,76 / 20) |...| CAFEP : 89,24 / 240 (soit 7,44 / 20)
2013: 80.37 / 240 (soit 6,69 / 20) |...| CAFEP: 93,15 / 240 (soit 7,76 / 20)
2012: 80.46 / 240 (soit 6.7 / 20) |...| CAFEP: 84.66 / 240 (soit 7.1 / 20)
2011: 77,88 / 240 (soit 6,49 / 20) |...| CAFEP: 77,58 / 240 (soit 6,46 / 20)
2010: 67,74 / 180 (soit 7,5 / 20)
2009: 68,24 / 180 (soit 7,6 / 20) |...| CAFEP: 82,76 / 180 (soit 9,2 / 20)
2008: 69,99 / 180 (soit 7,8 / 20) |...| CAFEP: 78,50 / 180 (soit 8,7 / 20)
2007: 69,24 / 180 (soit 7,7 / 20) |...| CAFEP: 79,01 / 180 (soit 8,8 / 20)
2006: 68,26 / 180 (soit 7,6 / 20) |...| CAFEP: 75,01 / 180 (soit 8,3 / 20)
source: agreg-ink wiki (qui reprend les chiffres des rapports de jury)
http://agreg-ink.net/index.php?title=Barres_d%27admission_et_d%27admissibilit%C3%A9
- yphrogEsprit éclairé
Luigi_B a écrit:Pas sûr que l'iFRAP soit la meilleure référence pour combattre les idées fausses...Alexlafée a écrit:un lien sur les idées fausses concernant le clivage public/privé puisque c'est justement le propos du post:
http://www.ifrap.org/10-idees-fausses-sur-l-enseignement-public-prive,11932.html
Pourquoi? l'article en question ne semble pas trop orienté, et semble s'appuyer sur les faits mésurables et/ou avérés.
(pour les estimations que l'enseignement publique coûte plus cher au contribuable par élève que l'enseignement privé je n'ai bien sûr pas la compétence nécessaire pour juger, mais ce qui est dit est intéressant)
IFRAP a écrit:En comparant les crédits alloués à l’enseignement public et privé dans les lois de finances, on voit qu’un élève du privé a coûté 3426 € en moyenne en 2009, et 4607 € dans le public[.]
- Luigi_BGrand Maître
Les chiffres seraient à vérifier car l'iFRAP a une fâcheuse tendance à les déformer grossièrement pour les besoins de son discours libéral, voire ultra-libéral, comme j'ai pu le constater à plusieurs reprises, et notamment s'agissant des dépenses d'éducation. Mais de toute façon comparer les crédits alloués au public et au privé n'aurait de sens que si les obligations étaient les mêmes.
Rapidement malgré tout quelques bizarreries dans l'article de l'iFRAP :
1) Le remplacement n'est considéré que d'un point de vue quantitatif et pas qualitatif (remplacement d'un professeur d'une discipline par un professeur de la même discipline et à diplôme équivalent)
4) Affirmer que les enseignants des écoles privées sont aussi diplômés que ceux du public est démenti par les chiffres donnés au début de ce fil (même s'il ne s'agit pas de verser dans l'excès inverse). Au passage l'article confond diplôme et formation.
5) Plus grave pour un institut s'appuyant sur des statistiques : "Quand on regarde les effectifs des élèves, 13% environ des élèves étaient accueillis dans le privé en 2009 et 87% formés par le public." Cette affirmation de l'iFRAP est fausse, il est facile de le vérifier sur le site du MEN : http://media.education.gouv.fr/file/2010/79/1/L_education_nationale_en_chiffres_157791.pdf
Soit 17% des élèves accueillis dans le privé en 2009.
6) Curieux raisonnement. Ce n'est pas parce que l'enseignement pouvait être gratuit et laïque dans certains établissements avant la République que c'est pas grâce à elle que l'enseignement est devenu gratuit et laïque pour tous.
7) S'agissant des meilleurs résultats (que je n'ai pas vérifiés), ce que l'article ne précise pas, c'est que la raison est peut-être moins liée au renvoi des mauvais élèves qu'au choix lui-même des élèves...
8) "Par exemple, l’école primaire Saint-André à Lyon propose un tarif minimal de 620€ par an au primaire, avec des réductions de 10 à 50%, voire gratuité, sur la scolarité des autres enfants inscrits de la même famille (hors cantine et frais annexes)." Sans doute, mais il n'en reste pas moins que dans ce cas précis (et peut-être isolé ?) l’enseignement privé coûte trop cher pour les familles à bas revenus...
Rapidement malgré tout quelques bizarreries dans l'article de l'iFRAP :
1) Le remplacement n'est considéré que d'un point de vue quantitatif et pas qualitatif (remplacement d'un professeur d'une discipline par un professeur de la même discipline et à diplôme équivalent)
4) Affirmer que les enseignants des écoles privées sont aussi diplômés que ceux du public est démenti par les chiffres donnés au début de ce fil (même s'il ne s'agit pas de verser dans l'excès inverse). Au passage l'article confond diplôme et formation.
5) Plus grave pour un institut s'appuyant sur des statistiques : "Quand on regarde les effectifs des élèves, 13% environ des élèves étaient accueillis dans le privé en 2009 et 87% formés par le public." Cette affirmation de l'iFRAP est fausse, il est facile de le vérifier sur le site du MEN : http://media.education.gouv.fr/file/2010/79/1/L_education_nationale_en_chiffres_157791.pdf
Nombre d’élèves des premier et second degrés (MEN) : 11 978 820
• dont public 9 952 684
Soit 17% des élèves accueillis dans le privé en 2009.
6) Curieux raisonnement. Ce n'est pas parce que l'enseignement pouvait être gratuit et laïque dans certains établissements avant la République que c'est pas grâce à elle que l'enseignement est devenu gratuit et laïque pour tous.
7) S'agissant des meilleurs résultats (que je n'ai pas vérifiés), ce que l'article ne précise pas, c'est que la raison est peut-être moins liée au renvoi des mauvais élèves qu'au choix lui-même des élèves...
8) "Par exemple, l’école primaire Saint-André à Lyon propose un tarif minimal de 620€ par an au primaire, avec des réductions de 10 à 50%, voire gratuité, sur la scolarité des autres enfants inscrits de la même famille (hors cantine et frais annexes)." Sans doute, mais il n'en reste pas moins que dans ce cas précis (et peut-être isolé ?) l’enseignement privé coûte trop cher pour les familles à bas revenus...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
Ce comparatif très détaillé ne fait aucune mention du principe de l'affectation nationale dans le secondaire public... :lol:Nicolatsar a écrit:Un dernier lien pour ceux qui veulent aller plus loin : les études, les concours (même que pour le public), les différences de statuts...
http://www.ifrap.org/Quelle-difference-entre-les-enseignants-du-public-et-les-professeurs-du-prive,12153.html
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- NicolatsarNiveau 9
Luigi_B a écrit:Ce comparatif très détaillé ne fait aucune mention du principe de l'affectation nationale dans le secondaire public... :lol:Nicolatsar a écrit:Un dernier lien pour ceux qui veulent aller plus loin : les études, les concours (même que pour le public), les différences de statuts...
http://www.ifrap.org/Quelle-difference-entre-les-enseignants-du-public-et-les-professeurs-du-prive,12153.html
En effet, l'avantage du privé c'est de pouvoir trouver son poste dans son académie d'origine. Par contre aucun poste n'est garanti contrairement au public, la sécurité de l'emploi est moindre même si les CCMA sont là pour ça.
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- ChocolatGuide spirituel
Je vais me faire huer mais j'ai besoin de dire que l'existence d'un enseignement privé ne fait pas du tout sens pour moi dans le modèle de société que je défends, car j'estime que l’accès à l'instruction et à la culture doit être indépendant de toute influence religieuse, financière ou politique.
Je repars sur la pointe des pieds...
Je repars sur la pointe des pieds...
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- coindeparadisGuide spirituel
Mais nous savons bien que de nombreux parents inscrivent leurs enfants dans des écoles privées catholiques sans être croyants pour autant ... D'ailleurs les établissements sous contrats sont tenus d'accueillir tous les enfants qu'ils soient catholiques, juifs, athées... et de ne pas imposer l'enseignement religieux.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- AlexlaféeNiveau 6
Exact coindeparadis et les profs de toute confession.
Chocolat ta philosophie est louable, cependant estimes-tu vraiment que l'enseignement public est indépendant de toute influence politique ou financière?? :shock:
Chocolat ta philosophie est louable, cependant estimes-tu vraiment que l'enseignement public est indépendant de toute influence politique ou financière?? :shock:
- Luigi_BGrand Maître
C'est très juste et ce n'est pas rien. A préciser aussi que, si le Capes permet, dans certaines conditions, d'entrer dans le privé, la démission dans le public équivaut à la perte du bénéfice du diplôme et n'ouvre aucun droit aux allocations chômage.Nicolatsar a écrit:En effet, l'avantage du privé c'est de pouvoir trouver son poste dans son académie d'origine. Par contre aucun poste n'est garanti contrairement au public, la sécurité de l'emploi est moindre même si les CCMA sont là pour ça.
Pour dire les choses autrement les uns "bénéficient" d'une mobilité géographique obligatoire quand les autres bénéficient de possibilités de mobilité professionnelle.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- egometDoyen
Même question. Comment l'enseignement pourrait-il être indépendant de toute influence politique, si c'est le gouvernement qui prend les décisions? C'est vrai qu'une fois élu, le candidat devient par une mystérieuse transsubstantation le président de tous les Français. L'affiliation au parti disparaît et le peuple communie d'un seul coeur aux valeurs éternelles de la République.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Luigi_BGrand Maître
En précisant tout de même que les établissements d'enseignement privé n'ont aucune obligation de scolariser les enfants (au contraire aux établissements publics).coindeparadis a écrit:D'ailleurs les établissements sous contrats sont tenus d'accueillir tous les enfants qu'ils soient catholiques, juifs, athées... et de ne pas imposer l'enseignement religieux.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- AlexlaféeNiveau 6
Pouvez-vous être plus précis sur ce point svp Luigi_B?
Je ne comprends pas comment un établissement scolaire privé sous contrat d'association avec l'Etat pourrait ne pas être obligé de scolariser les enfants.....
Je ne comprends pas comment un établissement scolaire privé sous contrat d'association avec l'Etat pourrait ne pas être obligé de scolariser les enfants.....
- ChocolatGuide spirituel
Alexlafée a écrit:Exact coindeparadis et les profs de toute confession.
Chocolat ta philosophie est louable, cependant estimes-tu vraiment que l'enseignement public est indépendant de toute influence politique ou financière?? :shock:
J'estime que l'enseignement public d'un État démocratique et laïque est plus indépendant que tout enseignement privé de ce même État.
coindeparadis a écrit:Mais nous savons bien que de nombreux parents inscrivent leurs enfants dans des écoles privées catholiques sans être croyants pour autant ... D'ailleurs les établissements sous contrats sont tenus d'accueillir tous les enfants qu'ils soient catholiques, juifs, athées... et de ne pas imposer l'enseignement religieux.
Sont tenus, oui.
Mais nous savons bien que concrètement, c'est différent : chacun va là où la religion de sa famille l'envoie.
Vive le communautarisme !
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- AlexlaféeNiveau 6
Si une famille choisit un établissement privé plutôt que public pour des raisons de religion, je ne vois pas bien où est le problème...chacun est libre de choisir .
Dans le privé sous contrat c'est surtout l'idée de communauté éducative qui séduit les parents plus qu'une question de religion (je parle ici surtout du privé catholique).
Dans le privé sous contrat c'est surtout l'idée de communauté éducative qui séduit les parents plus qu'une question de religion (je parle ici surtout du privé catholique).
- coindeparadisGuide spirituel
Et l'enseignement privé n'est pas toujours catholique et payant. j'ai travaillé plusieurs années dans des établissements pour enfants handicapés (autistes, psychotiques...). Ces établissements sont bien-sûr laïques et gratuits (et coûtent très cher à l'assurance maladie).
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- FiatLuxFidèle du forum
Sont tenus, oui.
Mais nous savons bien que concrètement, c'est différent : chacun va là où la religion de sa famille l'envoie.
Vive le communautarisme ! Rolling Eyes
Les classes que je gérais dans l'établissement privé dans lequel j'étais l'année dernière étaient composées d'enfants de toutes confessions et le fer de lance de cet établissement est justement de lutter contre le communautarisme. Donc "nous savons bien", non, vous savez bien, plutôt.
Alexlafée la discussion ne sert à rien et tu vas juste t'épuiser à essayer d'échanger en vain. Néanmoins je t'envoie toutes mes ondes positives pour te soutenir dans cette tâche ardue. Ce qui m'a toujours interpellée, c'est que ce sont presque toujours les enseignants du public qui s'en prennent aux enseignants des établissements privés et que ces derniers sont les plus tolérants (on me dira que ce ne sont pas eux les visés mais les établissements : discours totalement biaisé, à d'autres). Alors bien entendu, je généralise, et il y a toujours un étroit d'esprit pour cracher sur les autres (privé comme public) mais combien y a-t-il de posts dans lesquels des enseignants du privé crachent sur l'enseignement public, sur ce forum ? Sûrement bien moins que l'inverse.
Un petit peu de tolérance ne ferait pas de mal à certains, surtout pour des personnes chargées d'éduquer des enfants.
- yphrogEsprit éclairé
Chocolat a écrit:coindeparadis a écrit:Mais nous savons bien que de nombreux parents inscrivent leurs enfants dans des écoles privées catholiques sans être croyants pour autant ... D'ailleurs les établissements sous contrats sont tenus d'accueillir tous les enfants qu'ils soient catholiques, juifs, athées... et de ne pas imposer l'enseignement religieux.
Sont tenus, oui.
Mais nous savons bien que concrètement, c'est différent : chacun va là où la religion de sa famille l'envoie.
Vive le communautarisme !
erm non. J'ai travaillé dans un collège de confession catholique dans lequel les familles catholiques n'étaient pas du tout majoritaires. (Je ne suis pas catholique non plus, juste pas encore citoyen européen donc bloqué du public sauf en tant que précaire)
Fiatlux a écrit:Donc "nous savons bien", non, vous savez bien, plutôt.
...
Un petit peu de tolérance ne ferait pas de mal à certains, surtout pour des personnes chargées d'éduquer des enfants.
- yphrogEsprit éclairé
Luigi_B a écrit:C'est très juste et ce n'est pas rien. A préciser aussi que, si le Capes permet, dans certaines conditions, d'entrer dans le privé, la démission dans le public équivaut à la perte du bénéfice du diplôme et n'ouvre aucun droit aux allocations chômage.Nicolatsar a écrit:En effet, l'avantage du privé c'est de pouvoir trouver son poste dans son académie d'origine. Par contre aucun poste n'est garanti contrairement au public, la sécurité de l'emploi est moindre même si les CCMA sont là pour ça.
Je n'ai rien compris, Luigi, pardon. Le CAPES/agrég permet de travailler dans le privé, mais le CAFEP ne permet pas de travailler dans le public (donc pas de poste de PRAG...), et pour le CAER-PA (équivalent de l'agrég, il faut déjà être titulaire de son poste depuis un an, contrairement à l'agrég externe)
La démission dans le privé sous contrat fait perdre le bénéfice du concours, comme dans le public et bien sûr n'ouvre aucun droit aux allocations chômage.
Pour ta lecture de l'article... ok, merci, le 7 m'a aussi fait tilter, en effet, même si j'aurais plutôt évoqué le choix des parents, aussi! comparons ceux qui choisissent d'habiter dans les quartiers riches avec ceux qui n'ont pas ce choix pour le public... la différence d'investissement d'argent là est pourtant plus grand que pour les frais d'inscription!
(Des élèves de Vaux-en-Vélin scolarisés dans le 6e à Lyon, c'est possible dans le privé (pour des sommes finalement assez modiques, ce n'est pas possible dans le public)
- AlexlaféeNiveau 6
Yphrog, petite coquille que je rectifie: le CAER n'est pas l'équivalent de l'agreg externe mais c'est l'équivalent du CAPES interne.
CAFEP : CAPES externe privé
CAER : CAPES interne privé
CAFEP : CAPES externe privé
CAER : CAPES interne privé
- yphrogEsprit éclairé
Alexlafée a écrit:Yphrog, petite coquille que je rectifie: le CAER n'est pas l'équivalent de l'agreg externe mais c'est l'équivalent du CAPES interne.
CAFEP : CAPES externe privé
CAER : CAPES interne privé
Oui, pardon CAER-PA, merci, j'ai corrigé, il n'y a justement pas d'équivalent à l'agrég externe... c'est l'agrég interne (épreuves passées en même temps, pas de distinction connue pour les correcteurs entre candidats agrég interne / CAER-PA) ...
avec les différences dans le poids de la "didactique" qu'on connait entre l'externe et l'interne...
- Luigi_BGrand Maître
Oui je me suis exprimé un peu vite. Par bénéfice du concours j'entendais bien sûr celui d'accéder à la fonction publique. Pour la démission, je pensais à la rupture conventionnelle et à l'indemnité afférente.yphrog a écrit:Je n'ai rien compris, Luigi, pardon. Le CAPES/agrég permet de travailler dans le privé, mais le CAFEP ne permet pas de travailler dans le public (donc pas de poste de PRAG...), et pour le CAER-PA (équivalent de l'agrég, il faut déjà être titulaire de son poste depuis un an, contrairement à l'agrég externe)
La démission dans le privé sous contrat fait perdre le bénéfice du concours, comme dans le public et bien sûr n'ouvre aucun droit aux allocations chômage.
Et je te donne raison pour le reste.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ElaïnaDevin
yphrog a écrit:Chocolat a écrit:coindeparadis a écrit:Mais nous savons bien que de nombreux parents inscrivent leurs enfants dans des écoles privées catholiques sans être croyants pour autant ... D'ailleurs les établissements sous contrats sont tenus d'accueillir tous les enfants qu'ils soient catholiques, juifs, athées... et de ne pas imposer l'enseignement religieux.
Sont tenus, oui.
Mais nous savons bien que concrètement, c'est différent : chacun va là où la religion de sa famille l'envoie.
Vive le communautarisme !
erm non. J'ai travaillé dans un collège de confession catholique dans lequel les familles catholiques n'étaient pas du tout majoritaires. (Je ne suis pas catholique non plus, juste pas encore citoyen européen donc bloqué du public sauf en tant que précaire)Fiatlux a écrit:Donc "nous savons bien", non, vous savez bien, plutôt.
...
Un petit peu de tolérance ne ferait pas de mal à certains, surtout pour des personnes chargées d'éduquer des enfants.
En effet. J'ai passé sept années comme élève dans le privé catho (de la 6e à la terminale), et j'ai été, durant toutes ces années, la seule (avec une autre fille pendant le collège) à aller à la messe le dimanche. Et ça faisait partie des choses que l'on m'a reprochée. Et pas mal de mes profs étaient plutôt du genre bouffeurs de curés...
- Luigi_BGrand Maître
C'est une confusion fondée sur la loi Debré de 1959 : "L'établissement, tout en conservant son caractère propre, doit donner cet enseignement dans le respect total de la liberté de conscience. Tous les enfants sans distinction d'origine, d'opinions ou de croyance, y ont accès."Alexlafée a écrit:Je ne comprends pas comment un établissement scolaire privé sous contrat d'association avec l'Etat pourrait ne pas être obligé de scolariser les enfants.....
La loi interdit tout refus d'inscription pour raison discriminatoire... mais n'oblige pas les établissements à scolariser tous les enfants que leurs parents souhaitent y inscrire.
D'où cette spécificité de l'enseignement privé : les parents peuvent choisir leur établissement et les établissements peuvent choisir leurs élèves.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
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