- ChocolatGuide spirituel
C'est l'unique avantage du privé sur le public...
Et il serait temps qu'au sein de l'école publique l'extrême laxisme qui règne par rapport à ces élèves prenne fin.
Et il serait temps qu'au sein de l'école publique l'extrême laxisme qui règne par rapport à ces élèves prenne fin.
- MélisandeNeoprof expérimenté
Chocolat a écrit:
Je précise mon propos afin d'être plus claire : j'appelle élève à "problèmes" les violents ingérables, pas éduqués et livrés à eux-mêmes, à la limite de la délinquance voire délinquants.
Il y en a de plus en plus et ils sont tous scolarisés dans l'enseignement public car le privé ne les accepte pas.
Et on peut difficilement prétendre le contraire.
J'en avais trois de cet acabit l'an passé, j'en avais autant l'an d'avant, et je ne sais plus pour les autres années, mais deux de mes anciens élèves sont actuellement en prison (il a fallu attendre qu'ils aient 18 ans, apparemment, pour qu'ils y aient droit). J'ai aussi eu un élève qui avait amené un pistolet à grenailles en cours (pas dans le mien, ouf !). Ce dernier fut renvoyé, il est vrai aussitôt après la découverte du pistolet. Et parmi la cohorte de délinquants réels que j'ai eus, certains n'allaient pas jusqu'à la fin de la 3e dans notre établissement, certes, par contre d'autres si (dont les deux actuellement en prison).
Donc je prétends le contraire de ce que tu dis.
Par contre, nous avons le privilège de pouvoir les renvoyer à condition que le directeur le veuille, car tout dépend de sa propre volonté, et parfois, contre l'avis de toute l'équipe enseignante. C'est que ce nous avons connu cette année, d'ailleurs, avec un presque délinquant (à partir de combien d'avertissements et de convocations à la police pour histoire louche devient-on officiellement délinquant ?), qui a bousillé une classe, terrorisé une partie de cette classe (il les frappait, entre autres), mais que le directeur protégeait.
- InvitéBXNiveau 3
Juste une remarque : il n'existe pas - ou alors, excessivement peu- de structure publique pour les élèves posant problème dans le public au niveau collège ... Et c'est un vrai souci.
D'après mes observations- j'enseigne actuellement dans un établissement public très réputé du centre d'une grande ville -, les seules structures où nous pouvons envoyer nos -rares- élèves à problèmes sont... des structures privées et catholiques comme ... les apprentis d'Auteuil.
Ils y reçoivent une aide ponctuelle de quelques semaines, et reviennent dans leur établissement public d'origine.
Nous avons un partenariat, qui fonctionne bien, avec ces structures privées.
Vous savez très bien que les élèves vont du public au privé, et du privé au public très facilement , en fonction de leur intérêt immédiat.
Je me souviens de statistiques , précisément, qui montraient que peu d'élèves faisaient toute leur scolarité ou dans le privé ou dans le public exclusivement.
Un avantage du privé - comme les apprentis d'Auteuil- c'est qu'ils disposent souvent de petites structures plus familiales, permettant une aide davantage rapprochée, par petits groupes.
D'après mes observations- j'enseigne actuellement dans un établissement public très réputé du centre d'une grande ville -, les seules structures où nous pouvons envoyer nos -rares- élèves à problèmes sont... des structures privées et catholiques comme ... les apprentis d'Auteuil.
Ils y reçoivent une aide ponctuelle de quelques semaines, et reviennent dans leur établissement public d'origine.
Nous avons un partenariat, qui fonctionne bien, avec ces structures privées.
Vous savez très bien que les élèves vont du public au privé, et du privé au public très facilement , en fonction de leur intérêt immédiat.
Je me souviens de statistiques , précisément, qui montraient que peu d'élèves faisaient toute leur scolarité ou dans le privé ou dans le public exclusivement.
Un avantage du privé - comme les apprentis d'Auteuil- c'est qu'ils disposent souvent de petites structures plus familiales, permettant une aide davantage rapprochée, par petits groupes.
- yphrogEsprit éclairé
Chocolat a écrit:C'est l'unique avantage du privé sur le public...
Tu fais exprès n'est-ce pas :lol: on a déjà dit que pour les profs il y a le manque de mobilité forcée.
Pour les élèves il y a la possibilité de découvrir (de façon facultative, hein), voire pratiquer la réligion de leur famille s'ils le souhaitent... et les différentes structures encadrantes citées ci-dessus... bref
Je précise mon propos afin d'être plus claire : j'appelle élève à "problèmes" les violents ingérables, pas éduqués et livrés à eux-mêmes, à la limite de la délinquance voire délinquants.
Il y en a de plus en plus et ils sont tous scolarisés dans l'enseignement public car le privé ne les accepte pas.
Et on peut difficilement prétendre le contraire.
Tu décris (un grand nombre de, probablement la majorité de) mes élèves de l'année dernière parfaitement, pourtant rencontrés dans le privé. Ceci dit, en effectif réduit, avec un dispositif spécial et beaucoup de patience on arrive à éviter qu'ils se fassent trop mal. Pourtant, il est vrai, que je n'avais pas vraiment passé un concours de prof d'anglais pour gérer ce genre d'handicap.
Bon, ceci dit je comprends ce que tu veux dire... même si en pensant à l'élève qui m'a donné le plus de difficulté l'année dernière, je me souviens qu'il a été scolarisé dans le privé avant de venir en ITEP, ayant été viré de l'école publique, et ce n'était pas un cas isolé. L'idée de gérer ce garçon avec 30 autres me donnent beaucoup de mal (même si, il est vrai, quand il était en 6e il était sans doute bien plus petit).
Je reviendrai à cette discussion une fois que j'aurai passé de nouveau une année dans un bahut normal et que le souvenir des incivilités et violences de l'ITEP se serait estompé.
Bigoudi a écrit:Juste une remarque : il n'existe pas - ou alors, excessivement peu- de structure publique pour les élèves posant problème dans le public au niveau collège ... Et c'est un vrai souci.
c'est ce qu'il me semblait aussi. En effet pour les passages de public en privé, en bahut normal, je me souviens d'avoir rencontré pas mal d'élèves qui étaient sortis du système publique sous le contrainte pour changer de l'air dans le privé.
- Luigi_BGrand Maître
Oui c'est vrai mais ces filières sont par définition rares et limitées en effectifs.Boubous a écrit:Avoir des filières sélectives est une façon habile de sélectionner. Un certain nombre de lycées franciliens en possèdent et sélectionnent eux-mêmes d’une certaine façon leurs élèves.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ChocolatGuide spirituel
Merci pour vos témoignages intéressants, Mélisande, Bigoudi et Yphrog.
Totalement d'accord !
:lol: Non.
Ok, c'est un avantage.
Mais n'est-il pas trop cher payé ?
Bigoudi a écrit:Juste une remarque : il n'existe pas - ou alors, excessivement peu- de structure publique pour les élèves posant problème dans le public au niveau collège ... Et c'est un vrai souci.
Totalement d'accord !
yphrog a écrit:
Tu fais exprès n'est-ce pas :lol: on a déjà dit que pour les profs il y a le manque de mobilité forcée.
:lol: Non.
Ok, c'est un avantage.
Mais n'est-il pas trop cher payé ?
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- AlexlaféeNiveau 6
Chocolat a écrit:
Il y en a de plus en plus et ils sont tous scolarisés dans l'enseignement public car le privé ne les accepte pas.
Et on peut difficilement prétendre le contraire.
A nuancer quelque peu Chocolat car tout dépend du projet d'établissement dont je parlais précédemment. Je suis dans l'académie d'Aix-Marseille; il y a beaucoup d'établissements (du primaire et secondaire) implantés dans les quartiers du nord de Marseille et dont le projet d'établissement est justement l'accueil des enfants décrocheurs ou "à problèmes". Les frais de scolarité sont parfois nuls pour certaines familles (certains établissement recueillent des fonds par le bais d'associations) et les équipes qui y travaillent sont très impliquées car il y a beaucoup de temps extra-scolaire accordé aux enfants des quartiers pour essayer de créer un lien autre que celui de l'élève/enseignant.
Cependant, dans le privé on demande généralement une forte implication de la famille, or dans des cas très difficiles ou justement la structure familiale fait défaut ou n'est pas prête à mettre en place un partenariat actif avec l'établissement, et bien dans ces cas là , il est vrai que le privé "peut se payer le luxe" de refuser l'entrée d'un élève qui n'a alors pas d'autre choix que le public....
Je ne pense pas néanmoins idéaliser l'enseignement privé. Toutefois, d'une façon générale je trouve que les enfants y font une scolarité plus accompagnée et plus humaine que dans le public (mes enfants sont en primaire dans le public et je souhaiterais les mettre dans le privé mais le premier établissement est bien trop loin de chez moi; je peux donc avoir quelques éléments de comparaison.)
Par ailleurs, c'est comme partout , on trouve tous les cas : les établissements publics d'excellence pratiquent une discrimination sur dossier, et certains établissements privés se présentent aussi comme des parcours d'excellence et l'affichent très clairement. Dans une ville comme Marseille on côtoie tous ces types d'établissement.
- VerpaNiveau 6
Et encore, je mets de côté les listes complémentaires. Pour les concours d'histoire-géo en 2014 :yphrog a écrit:qilili a écrit:Verpa a écrit:Il y a au moins un paramètre qui met les deux à égalité : les notes du Capes et du Cafep. En laissant de côté les listes complémentaires, la moyenne d'admission est strictement la même en histoire-géo.
pas dans toutes les disciplines...
En effet. Y a t il des disciplines où la barre d'admission est plus haute pour le public? Pour l'instant nous avons histoire-géo où Verpa indique que c'est le même, et anglais où les rapports de jury indiquent que la barre d'admission est de 10 à 20% plus élevée pour le privé ces dernières années.
Capes 2014 : admission directe à 9,41, sur complémentaire à 7,5 (toute la liste a été prise). Ce qui revient donc à 7,5.
Cafep 2014 : 9,41.
Les autres années (sans liste de compléments donc), la note est la même.
- ElyasEsprit sacré
Verpa a écrit:Et encore, je mets de côté les listes complémentaires. Pour les concours d'histoire-géo en 2014 :yphrog a écrit:qilili a écrit:
pas dans toutes les disciplines...
En effet. Y a t il des disciplines où la barre d'admission est plus haute pour le public? Pour l'instant nous avons histoire-géo où Verpa indique que c'est le même, et anglais où les rapports de jury indiquent que la barre d'admission est de 10 à 20% plus élevée pour le privé ces dernières années.
Capes 2014 : admission directe à 9,41, sur complémentaire à 7,5 (toute la liste a été prise). Ce qui revient donc à 7,5.
Cafep 2014 : 9,41.
Les autres années (sans liste de compléments donc), la note est la même.
C'est normal cette moyenne, la barre d'admission du CAFEP est calée sur la moyenne du dernier admis du CAPES, ce qui fait que le cafep fait rarement le plein.
- InvitéBXNiveau 3
" Alexlafée a dit :
Je ne pense pas néanmoins idéaliser l'enseignement privé. Toutefois, d'une façon générale je trouve que les enfants y font une scolarité plus accompagnée et plus humaine que dans le public (mes enfants sont en primaire dans le public et je souhaiterais les mettre dans le privé mais le premier établissement est bien trop loin de chez moi; je peux donc avoir quelques éléments de comparaison.)
je peux comparer également pour les enseignants, ayant enseigné des deux côtés.
L'enseignement privé , à mon sens , est plus humain, pour ses profs aussi : on peut qualifier cela de paternalisme, mais nous y avions droit à une interruption dans les réunions parents-profs pour prendre une bonne soupe des familles au réfectoire...
D'autre part, quand j'y étais , j'étais M.A (maître-aux) et jamais on ne m'a fait sentir , que je n'avais pas , alors, obtenu le fameux concours. C'était vraiment un plus , par rapport au public, où j'ai connu les coins de salle réservés aux agrégés ou au certifiés, avec les M.A carrément snobés.
Je me souviens même avoir eu des discussions passionnantes, et où je me sentais respectée en tant qu'être humain, sur un pied d'égalité,avec un Jésuite érudit et depuis longtemps dans les murs.
Je me plais actuellement tout à fait dans le système de l'enseignement public, et j'ai peut-être eu beaucoup de chance dans mes expériences du privé.
J'en ai juste tiré les leçons qui s'imposent et je m'efforce d'être également humaine avec mes collègues qui n'ont pas obtenu le concours, pour des raisons diverses.
Je comprends que , pour des néo-titulaires, le concours soit le sésame dont on est légitimement fier, mais au fond, avec ou sans le concours, nous sommes confrontés aux
mêmes situations , et la valeur pédagogique n'est pas toujours livrée avec la "peau d'âne."
cela, le privé en tient souvent compte, et c'est à son honneur.
Je ne pense pas néanmoins idéaliser l'enseignement privé. Toutefois, d'une façon générale je trouve que les enfants y font une scolarité plus accompagnée et plus humaine que dans le public (mes enfants sont en primaire dans le public et je souhaiterais les mettre dans le privé mais le premier établissement est bien trop loin de chez moi; je peux donc avoir quelques éléments de comparaison.)
je peux comparer également pour les enseignants, ayant enseigné des deux côtés.
L'enseignement privé , à mon sens , est plus humain, pour ses profs aussi : on peut qualifier cela de paternalisme, mais nous y avions droit à une interruption dans les réunions parents-profs pour prendre une bonne soupe des familles au réfectoire...
D'autre part, quand j'y étais , j'étais M.A (maître-aux) et jamais on ne m'a fait sentir , que je n'avais pas , alors, obtenu le fameux concours. C'était vraiment un plus , par rapport au public, où j'ai connu les coins de salle réservés aux agrégés ou au certifiés, avec les M.A carrément snobés.
Je me souviens même avoir eu des discussions passionnantes, et où je me sentais respectée en tant qu'être humain, sur un pied d'égalité,avec un Jésuite érudit et depuis longtemps dans les murs.
Je me plais actuellement tout à fait dans le système de l'enseignement public, et j'ai peut-être eu beaucoup de chance dans mes expériences du privé.
J'en ai juste tiré les leçons qui s'imposent et je m'efforce d'être également humaine avec mes collègues qui n'ont pas obtenu le concours, pour des raisons diverses.
Je comprends que , pour des néo-titulaires, le concours soit le sésame dont on est légitimement fier, mais au fond, avec ou sans le concours, nous sommes confrontés aux
mêmes situations , et la valeur pédagogique n'est pas toujours livrée avec la "peau d'âne."
cela, le privé en tient souvent compte, et c'est à son honneur.
- ChocolatGuide spirituel
Alexlafée a écrit:Chocolat a écrit:
Il y en a de plus en plus et ils sont tous scolarisés dans l'enseignement public car le privé ne les accepte pas.
Et on peut difficilement prétendre le contraire.
A nuancer quelque peu Chocolat car tout dépend du projet d'établissement dont je parlais précédemment. Je suis dans l'académie d'Aix-Marseille; il y a beaucoup d'établissements (du primaire et secondaire) implantés dans les quartiers du nord de Marseille et dont le projet d'établissement est justement l'accueil des enfants décrocheurs ou "à problèmes". Les frais de scolarité sont parfois nuls pour certaines familles (certains établissement recueillent des fonds par le bais d'associations) et les équipes qui y travaillent sont très impliquées car il y a beaucoup de temps extra-scolaire accordé aux enfants des quartiers pour essayer de créer un lien autre que celui de l'élève/enseignant.
Cependant, dans le privé on demande généralement une forte implication de la famille, or dans des cas très difficiles ou justement la structure familiale fait défaut ou n'est pas prête à mettre en place un partenariat actif avec l'établissement, et bien dans ces cas là , il est vrai que le privé "peut se payer le luxe" de refuser l'entrée d'un élève qui n'a alors pas d'autre choix que le public....
Je ne pense pas néanmoins idéaliser l'enseignement privé. Toutefois, d'une façon générale je trouve que les enfants y font une scolarité plus accompagnée et plus humaine que dans le public (mes enfants sont en primaire dans le public et je souhaiterais les mettre dans le privé mais le premier établissement est bien trop loin de chez moi; je peux donc avoir quelques éléments de comparaison.)
Par ailleurs, c'est comme partout , on trouve tous les cas : les établissements publics d'excellence pratiquent une discrimination sur dossier, et certains établissements privés se présentent aussi comme des parcours d'excellence et l'affichent très clairement. Dans une ville comme Marseille on côtoie tous ces types d'établissement.
Je veux bien nuancer, mais est-ce que l'on peut réellement parler d'équivalence, à ce niveau ?
Tu dis toi-même que les cas les plus lourds avec démission des familles ne trouvent de place que dans l'enseignement public...
_________________
- totoroMonarque
Bigoudi a écrit:" Alexlafée a dit :
Je ne pense pas néanmoins idéaliser l'enseignement privé. Toutefois, d'une façon générale je trouve que les enfants y font une scolarité plus accompagnée et plus humaine que dans le public (mes enfants sont en primaire dans le public et je souhaiterais les mettre dans le privé mais le premier établissement est bien trop loin de chez moi; je peux donc avoir quelques éléments de comparaison.)
je peux comparer également pour les enseignants, ayant enseigné des deux côtés.
L'enseignement privé , à mon sens , est plus humain, pour ses profs aussi : on peut qualifier cela de paternalisme, mais nous y avions droit à une interruption dans les réunions parents-profs pour prendre une bonne soupe des familles au réfectoire...
D'autre part, quand j'y étais , j'étais M.A (maître-aux) et jamais on ne m'a fait sentir , que je n'avais pas , alors, obtenu le fameux concours. C'était vraiment un plus , par rapport au public, où j'ai connu les coins de salle réservés aux agrégés ou au certifiés, avec les M.A carrément snobés.
Je me souviens même avoir eu des discussions passionnantes, et où je me sentais respectée en tant qu'être humain, sur un pied d'égalité,avec un Jésuite érudit et depuis longtemps dans les murs.
Je me plais actuellement tout à fait dans le système de l'enseignement public, et j'ai peut-être eu beaucoup de chance dans mes expériences du privé.
J'en ai juste tiré les leçons qui s'imposent et je m'efforce d'être également humaine avec mes collègues qui n'ont pas obtenu le concours, pour des raisons diverses.
Je comprends que , pour des néo-titulaires, le concours soit le sésame dont on est légitimement fier, mais au fond, avec ou sans le concours, nous sommes confrontés aux
mêmes situations , et la valeur pédagogique n'est pas toujours livrée avec la "peau d'âne."
cela, le privé en tient souvent compte, et c'est à son honneur.
Cette attitude envers les MA vient sans doute du fait que beaucoup de profs de privé ont commencé à enseigner en faisant des suppléances. (et dans mon bahut, les MA sont attendus comme le Messie...)
Question au sujet de l'obligation d'accepter les élèves: dans le public, comment est-ce que ça se passe concrètement? Par exemple, cette années, il y aurait apparemment de 20 à 30 élèves sur liste d'attente pour chaque niveau... Sauf que nous n'avons pas de locaux pour loger tout le monde, d'heures (on a déjà ouvert des classes à DHG constante, c'est tendu), de postes... Comment les établissements publics font-ils?
_________________
- ElyasEsprit sacré
totoro a écrit:Bigoudi a écrit:" Alexlafée a dit :
Je ne pense pas néanmoins idéaliser l'enseignement privé. Toutefois, d'une façon générale je trouve que les enfants y font une scolarité plus accompagnée et plus humaine que dans le public (mes enfants sont en primaire dans le public et je souhaiterais les mettre dans le privé mais le premier établissement est bien trop loin de chez moi; je peux donc avoir quelques éléments de comparaison.)
je peux comparer également pour les enseignants, ayant enseigné des deux côtés.
L'enseignement privé , à mon sens , est plus humain, pour ses profs aussi : on peut qualifier cela de paternalisme, mais nous y avions droit à une interruption dans les réunions parents-profs pour prendre une bonne soupe des familles au réfectoire...
D'autre part, quand j'y étais , j'étais M.A (maître-aux) et jamais on ne m'a fait sentir , que je n'avais pas , alors, obtenu le fameux concours. C'était vraiment un plus , par rapport au public, où j'ai connu les coins de salle réservés aux agrégés ou au certifiés, avec les M.A carrément snobés.
Je me souviens même avoir eu des discussions passionnantes, et où je me sentais respectée en tant qu'être humain, sur un pied d'égalité,avec un Jésuite érudit et depuis longtemps dans les murs.
Je me plais actuellement tout à fait dans le système de l'enseignement public, et j'ai peut-être eu beaucoup de chance dans mes expériences du privé.
J'en ai juste tiré les leçons qui s'imposent et je m'efforce d'être également humaine avec mes collègues qui n'ont pas obtenu le concours, pour des raisons diverses.
Je comprends que , pour des néo-titulaires, le concours soit le sésame dont on est légitimement fier, mais au fond, avec ou sans le concours, nous sommes confrontés aux
mêmes situations , et la valeur pédagogique n'est pas toujours livrée avec la "peau d'âne."
cela, le privé en tient souvent compte, et c'est à son honneur.
Cette attitude envers les MA vient sans doute du fait que beaucoup de profs de privé ont commencé à enseigner en faisant des suppléances. (et dans mon bahut, les MA sont attendus comme le Messie...)
Question au sujet de l'obligation d'accepter les élèves: dans le public, comment est-ce que ça se passe concrètement? Par exemple, cette années, il y aurait apparemment de 20 à 30 élèves sur liste d'attente pour chaque niveau... Sauf que nous n'avons pas de locaux pour loger tout le monde, d'heures (on a déjà ouvert des classes à DHG constante, c'est tendu), de postes... Comment les établissements publics font-ils?
On blinde les classes, on supprime les dédoublements voire des options... Bref, on fait des sacrifices.
- LiliBNiveau 5
totoro a écrit:Bigoudi a écrit:" Alexlafée a dit :
Je ne pense pas néanmoins idéaliser l'enseignement privé. Toutefois, d'une façon générale je trouve que les enfants y font une scolarité plus accompagnée et plus humaine que dans le public (mes enfants sont en primaire dans le public et je souhaiterais les mettre dans le privé mais le premier établissement est bien trop loin de chez moi; je peux donc avoir quelques éléments de comparaison.)
je peux comparer également pour les enseignants, ayant enseigné des deux côtés.
L'enseignement privé , à mon sens , est plus humain, pour ses profs aussi : on peut qualifier cela de paternalisme, mais nous y avions droit à une interruption dans les réunions parents-profs pour prendre une bonne soupe des familles au réfectoire...
D'autre part, quand j'y étais , j'étais M.A (maître-aux) et jamais on ne m'a fait sentir , que je n'avais pas , alors, obtenu le fameux concours. C'était vraiment un plus , par rapport au public, où j'ai connu les coins de salle réservés aux agrégés ou au certifiés, avec les M.A carrément snobés.
Je me souviens même avoir eu des discussions passionnantes, et où je me sentais respectée en tant qu'être humain, sur un pied d'égalité,avec un Jésuite érudit et depuis longtemps dans les murs.
Je me plais actuellement tout à fait dans le système de l'enseignement public, et j'ai peut-être eu beaucoup de chance dans mes expériences du privé.
J'en ai juste tiré les leçons qui s'imposent et je m'efforce d'être également humaine avec mes collègues qui n'ont pas obtenu le concours, pour des raisons diverses.
Je comprends que , pour des néo-titulaires, le concours soit le sésame dont on est légitimement fier, mais au fond, avec ou sans le concours, nous sommes confrontés aux
mêmes situations , et la valeur pédagogique n'est pas toujours livrée avec la "peau d'âne."
cela, le privé en tient souvent compte, et c'est à son honneur.
Cette attitude envers les MA vient sans doute du fait que beaucoup de profs de privé ont commencé à enseigner en faisant des suppléances. (et dans mon bahut, les MA sont attendus comme le Messie...)
Dans le privé, j'ai connu des établissements où personne ne m'adressait la parole (dans la salle des profs) car je n'étais pas une vraie prof et comme je n'étais là que quelques semaines, ce n'était pas la peine de répondre à mes questions... Mais j'ai aussi connu les établissement où tout le monde répond à tes questions sans te juger, des établissements où tu apprends énormément tant sur le plan professionnel que sur le plan humain et je sais que si j'ai eu mon cafep cette année, c'est aussi grâce à leur soutien ( ils vont tellement me manquer l'an prochain!)
_________________
"C'est passionnant d'enseigner à quelqu'un qu'on aime, ce qu'on aime." Sacha Guitry.
- qililiNiveau 2
Elyas a écrit:Verpa a écrit:Et encore, je mets de côté les listes complémentaires. Pour les concours d'histoire-géo en 2014 :yphrog a écrit:
En effet. Y a t il des disciplines où la barre d'admission est plus haute pour le public? Pour l'instant nous avons histoire-géo où Verpa indique que c'est le même, et anglais où les rapports de jury indiquent que la barre d'admission est de 10 à 20% plus élevée pour le privé ces dernières années.
Capes 2014 : admission directe à 9,41, sur complémentaire à 7,5 (toute la liste a été prise). Ce qui revient donc à 7,5.
Cafep 2014 : 9,41.
Les autres années (sans liste de compléments donc), la note est la même.
C'est normal cette moyenne, la barre d'admission du CAFEP est calée sur la moyenne du dernier admis du CAPES, ce qui fait que le cafep fait rarement le plein.
c'était peut-être vrai il y a quelques années mais maintenant c'est le contraire dans de plus en plus de disciplines
exemple des maths: admission à 8,26 au Capes (817 admis pour 1210 postes) et 10.5 au Cafep (105 admis, 105 postes) en 2013
en sciences éco: admission à 7,38 au Capes et 8 au Cafep en 2013
en lettres modernes: admission à 7.15 au Capes et 10.36 au Cafep
Je crois qu'il y a un post sur ce sujet avec des chiffres plus récents mais j'avoue que je ne sais pas où
- ElyasEsprit sacré
qilili a écrit:Elyas a écrit:Verpa a écrit:
Et encore, je mets de côté les listes complémentaires. Pour les concours d'histoire-géo en 2014 :
Capes 2014 : admission directe à 9,41, sur complémentaire à 7,5 (toute la liste a été prise). Ce qui revient donc à 7,5.
Cafep 2014 : 9,41.
Les autres années (sans liste de compléments donc), la note est la même.
C'est normal cette moyenne, la barre d'admission du CAFEP est calée sur la moyenne du dernier admis du CAPES, ce qui fait que le cafep fait rarement le plein.
c'était peut-être vrai il y a quelques années mais maintenant c'est le contraire dans de plus en plus de disciplines
exemple des maths: admission à 8,26 au Capes (817 admis pour 1210 postes) et 10.5 au Cafep (105 admis, 105 postes) en 2013
en sciences éco: admission à 7,38 au Capes et 8 au Cafep en 2013
en lettres modernes: admission à 7.15 au Capes et 10.36 au Cafep
Je crois qu'il y a un post sur ce sujet avec des chiffres plus récents mais j'avoue que je ne sais pas où
En HG, le différentiel fait toujours mal au cafep. Mais, le cafep ne subit pas l'érosion du CAPES pour des raisons sociologiques. Bref, cela montre surtout la crise du recrutement du public.
Quand j'ai passé le CAPES d'HG il y a plus d'une décennie, le CAFEP a eu très mal à cause de la barre d'admission du CAPES.
Bref, je montrais juste une réalité qui se modifie sans doute ces dernières années à cause de la crise que connaît le recrutement du public. Tant mieux si c'est à l'avantage du privé.
- BerniNiveau 5
zinzinule a écrit:babette a écrit:Parce que bien sûr, il n'y a aucun élève à problème dans les écoles privées si ce n'est pas un cliché ça.
Je suis dans un collège privé et ce n'est pas l'esprit de mon l'établissement que de trier ses élèves, on est pas un collège d'élite, loin de là. Le projet d'établissement met au contraire en avant l'accueil de tous les élèves dans leurs différences. J'ai ainsi eu de tout: élève aveugle, des dys en pagaille, des élèves avec des situations familiales problématiques ou même carrément glauques, des élèves curieux, gentils, insolents, d'autres qui n'en ont rien à faire de l'école, des élèves ne parlant presque pas le français... Bref la diversité et le partage de valeurs communes au sein de ces variétés.
Ce serait une caricature, en effet, de présenter les établissements privés comme des conservatoires d'enfants de bonne famille... Oui. Mais il faut quand-même compléter tes propos en disant que certains établissements publics eux ne travaillent qu'avec des enfants venant de familles en difficulté au moins économiques, sinon, sociales, familiale, sanitaires etc. etc. Parfois, c'est l'ensemble des famille qui est dans la misère la plus crasse.
Des établissement publics comme ceux-ci, il y en a des très nombreux. Des établissements privés avec une situation comme celle-ci, il n'y en a quasiment pas. Pour travailler dans un établissement public en zone très défavorisée dans un département où l'enseignement privé récolte 2/3 des élèves, je peux te dire que le discours sur la diversité, le partage et les valeurs communes au sein de ces variétés, je peux l'entendre... mais il n'est valable que là où il y a de la variété !
Désolée mais je peux te dire qu'il y en a beaucoup au contraire...beaucoup est imprécis mais reflète les 3/4 des établissements privés que je connais et dans les quels j'ai travaillé, le 1/4 restant étant c'est vrai des établissements "élististes"
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
C'est vrai que j'avais donné mon avis en prenant pour exemple l'établissement que je connaissais et qui est aujourd'hui l'objet d'un scandale.
https://www.neoprofs.org/t78016-scandale-au-college-lycee-epin
Dans ce cas précis la proportion de profs ayant eu les concours était vraiment faible, mais quand on voit en quoi consistait leur gestion (logique purement comptable) ce n'est pas très étonnant. A noter pour ceux que ça intéresse que les frais d'inscription auraient considérablement augmenté suite au retrait de la subvention (ce qui est assez moral...)
Je pense qu'effectivement il y a différentes sortes d'établissements privés : dans mon secteur, il y a du très élitiste, du moins élitiste, du privé qui fait son beurre en prenant les élèves "différents" et difficiles...Malgré tout ces dernières années il me semble que le public multiplie tellement les bêtises (les rythmes étant leur dernière trouvaille) qu'on se demande si l'idée n'est pas à terme de vendre l'éducation au privé (le privé prospère de plus en plus et récupère de plus en plus de bons élèves - il n'y à qu'à voir l'évolution au brevet et au bac sur les dernières années dans les établissements de mon secteur).
Mais effectivement les chiffres donnés montrent que ce n'est pas si tranché : malgré tout on voit quand même un peu plus de profs détenant les concours dans le public, et là où il y a vraiment un souci je trouve c'est en ce qui concerne l'agreg externe : les profs l'ayant dans le privé sont rarissimes (Lefteris avait fait mention de collègues titulaires du CAFEP obligés de rejoindre le public du fait de leur réussite à l'agreg externe).
Pour ma part dans l'absolu je trouve que le privé ne devrait pas exister, mais il reste un garde-fou quand le public s'effondre ; quand j'étais moi-même scolarisée, le privé du coin récoltait les pires élèves, c'est le cas de figure le plus souhaitable mais le public semble actuellement chercher à s'autodétruire, et le privé permet de donner alors à son enfant un environnement un peu plus cohérent... Je pense aussi que le fait que le redoublement était plus courant permettait de maintenir une certaine homogénéité des classes ; à partir du moment où celui-ci est banni, où on laisse des enfants de niveau très faible voire non lecteurs (en collège particulièrement), on crée des classes garderies où forcément très vite les parents ayant un minimum d'attentes vont se sentir floués...et se tourner vers le privé...
Je tente cette année un autre privé (et j'hésite à remettre mon aîné dans le public en première ), apparemment dans cet établissement beaucoup plus sont passés par les concours, par contre le tri des élèves est moins draconien mais les classes plus homogènes que dans le public du secteur.
Je verrai bien...
https://www.neoprofs.org/t78016-scandale-au-college-lycee-epin
Dans ce cas précis la proportion de profs ayant eu les concours était vraiment faible, mais quand on voit en quoi consistait leur gestion (logique purement comptable) ce n'est pas très étonnant. A noter pour ceux que ça intéresse que les frais d'inscription auraient considérablement augmenté suite au retrait de la subvention (ce qui est assez moral...)
Je pense qu'effectivement il y a différentes sortes d'établissements privés : dans mon secteur, il y a du très élitiste, du moins élitiste, du privé qui fait son beurre en prenant les élèves "différents" et difficiles...Malgré tout ces dernières années il me semble que le public multiplie tellement les bêtises (les rythmes étant leur dernière trouvaille) qu'on se demande si l'idée n'est pas à terme de vendre l'éducation au privé (le privé prospère de plus en plus et récupère de plus en plus de bons élèves - il n'y à qu'à voir l'évolution au brevet et au bac sur les dernières années dans les établissements de mon secteur).
Mais effectivement les chiffres donnés montrent que ce n'est pas si tranché : malgré tout on voit quand même un peu plus de profs détenant les concours dans le public, et là où il y a vraiment un souci je trouve c'est en ce qui concerne l'agreg externe : les profs l'ayant dans le privé sont rarissimes (Lefteris avait fait mention de collègues titulaires du CAFEP obligés de rejoindre le public du fait de leur réussite à l'agreg externe).
Pour ma part dans l'absolu je trouve que le privé ne devrait pas exister, mais il reste un garde-fou quand le public s'effondre ; quand j'étais moi-même scolarisée, le privé du coin récoltait les pires élèves, c'est le cas de figure le plus souhaitable mais le public semble actuellement chercher à s'autodétruire, et le privé permet de donner alors à son enfant un environnement un peu plus cohérent... Je pense aussi que le fait que le redoublement était plus courant permettait de maintenir une certaine homogénéité des classes ; à partir du moment où celui-ci est banni, où on laisse des enfants de niveau très faible voire non lecteurs (en collège particulièrement), on crée des classes garderies où forcément très vite les parents ayant un minimum d'attentes vont se sentir floués...et se tourner vers le privé...
Je tente cette année un autre privé (et j'hésite à remettre mon aîné dans le public en première ), apparemment dans cet établissement beaucoup plus sont passés par les concours, par contre le tri des élèves est moins draconien mais les classes plus homogènes que dans le public du secteur.
Je verrai bien...
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Concernant l'agrégation interne en histoire-géographie, les barres d'admission sont les mêmes. Les notes des admis du privé sont inférieures à celles du public en 2013Aliceinwonderland a écrit:C'est vrai que j'avais donné mon avis en prenant pour exemple l'établissement que je connaissais et qui est aujourd'hui l'objet d'un scandale.
https://www.neoprofs.org/t78016-scandale-au-college-lycee-epin
Dans ce cas précis la proportion de profs ayant eu les concours était vraiment faible, mais quand on voit en quoi consistait leur gestion (logique purement comptable) ce n'est pas très étonnant. A noter pour ceux que ça intéresse que les frais d'inscription auraient considérablement augmenté suite au retrait de la subvention (ce qui est assez moral...)
Je pense qu'effectivement il y a différentes sortes d'établissements privés : dans mon secteur, il y a du très élitiste, du moins élitiste, du privé qui fait son beurre en prenant les élèves "différents" et difficiles...Malgré tout ces dernières années il me semble que le public multiplie tellement les bêtises (les rythmes étant leur dernière trouvaille) qu'on se demande si l'idée n'est pas à terme de vendre l'éducation au privé (le privé prospère de plus en plus et récupère de plus en plus de bons élèves - il n'y à qu'à voir l'évolution au brevet et au bac sur les dernières années dans les établissements de mon secteur).
Mais effectivement les chiffres donnés montrent que ce n'est pas si tranché : malgré tout on voit quand même un peu plus de profs détenant les concours dans le public, et là où il y a vraiment un souci je trouve c'est en ce qui concerne l'agreg externe : les profs l'ayant dans le privé sont rarissimes (Lefteris avait fait mention de collègues titulaires du CAFEP obligés de rejoindre le public du fait de leur réussite à l'agreg externe).
Pour ma part dans l'absolu je trouve que le privé ne devrait pas exister, mais il reste un garde-fou quand le public s'effondre ; quand j'étais moi-même scolarisée, le privé du coin récoltait les pires élèves, c'est le cas de figure le plus souhaitable mais le public semble actuellement chercher à s'autodétruire, et le privé permet de donner alors à son enfant un environnement un peu plus cohérent... Je pense aussi que le fait que le redoublement était plus courant permettait de maintenir une certaine homogénéité des classes ; à partir du moment où celui-ci est banni, où on laisse des enfants de niveau très faible voire non lecteurs (en collège particulièrement), on crée des classes garderies où forcément très vite les parents ayant un minimum d'attentes vont se sentir floués...et se tourner vers le privé...
Je tente cette année un autre privé (et j'hésite à remettre mon aîné dans le public en première ), apparemment dans cet établissement beaucoup plus sont passés par les concours, par contre le tri des élèves est moins draconien mais les classes plus homogènes que dans le public du secteur.
Je verrai bien...
http://eduscol.education.fr/histoire-geographie/se-former/examens-et-concours/concours-internes-du-second-degre/agregation-interne-dhistoire-et-de-geographie.html
- AlexlaféeNiveau 6
Si il y a un peu moins de profs certifiés dans le privé que dans le public (et la différence est ténue), c'est aussi parce que ces dernières années il peine à recruter des certifiés et agrégés, par voie de conséquence il est vrai qu' on pourvoit les postes avec des non titulaires... mais faute de grives...
Quant à l'agreg...je ne comprends pas très bien le sens de votre remarque sur les profs du privé qui l'obtiennent mais sont obligé d'aller dans le public..
Par ailleurs, je suis toujours étonnée des enseignants qui mettent en doute les compétences des enseignants du privé...mais qui y mettent leurs enfants.....
Quant à l'agreg...je ne comprends pas très bien le sens de votre remarque sur les profs du privé qui l'obtiennent mais sont obligé d'aller dans le public..
Par ailleurs, je suis toujours étonnée des enseignants qui mettent en doute les compétences des enseignants du privé...mais qui y mettent leurs enfants.....
- VerpaNiveau 6
Avec un Cafep, puis une agrégation externe, on ne peut pas demander son rattachement comme agrégé dans le privé ?Alexlafée a écrit:Quant à l'agreg...je ne comprends pas très bien le sens de votre remarque sur les profs du privé qui l'obtiennent mais sont obligé d'aller dans le public..
- Blan6ineÉrudit
Quand on a validé son cafep (concours+année de stage validée+obtention contrat définitif), on peut demander à rester dans le privé après une réussite à l'agreg' externe.Verpa a écrit:Avec un Cafep, puis une agrégation externe, on ne peut pas demander son rattachement comme agrégé dans le privé ?Alexlafée a écrit:Quant à l'agreg...je ne comprends pas très bien le sens de votre remarque sur les profs du privé qui l'obtiennent mais sont obligé d'aller dans le public..
- Ingeborg B.Esprit éclairé
C'est vous qui interprétez les messages comme des campagnes de dénigrement du privé Rectifier ou apporter, qui plus est, des informations fondées sur des soirces officielles, permet surtout de se faire une idée de la réalité. J'ai souvent entendu des personnes afiirmer qu'il était plus diffcile d'avoir l'équivalent de l'agreg interne dans le privé. C'est une rumeur.Alexlafée a écrit:Si il y a un peu moins de profs certifiés dans le privé que dans le public (et la différence est ténue), c'est aussi parce que ces dernières années il peine à recruter des certifiés et agrégés, par voie de conséquence il est vrai qu' on pourvoit les postes avec des non titulaires... mais faute de grives...
Quant à l'agreg...je ne comprends pas très bien le sens de votre remarque sur les profs du privé qui l'obtiennent mais sont obligé d'aller dans le public..
Par ailleurs, je suis toujours étonnée des enseignants qui mettent en doute les compétences des enseignants du privé...mais qui y mettent leurs enfants.....
Pour les agrégés externes, il est effectivement possible d'enseigner dans le privé mais il faut obtenir un détachement. En ces temps de pénuries de professeurs, c'est plus difficile.
- yphrogEsprit éclairé
Blan6ine a écrit:Quand on a validé son cafep (concours+année de stage validée+obtention contrat définitif), on peut demander à rester dans le privé après une réussite à l'agreg' externe.Verpa a écrit:Avec un Cafep, puis une agrégation externe, on ne peut pas demander son rattachement comme agrégé dans le privé ?Alexlafée a écrit:Quant à l'agreg...je ne comprends pas très bien le sens de votre remarque sur les profs du privé qui l'obtiennent mais sont obligé d'aller dans le public..
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je m'étais posé la question d'enseigner avec l'agreg externe dans le privé, j'avais fait une recherche sur néo ; c'est possible mais très rare et Lefteris citait des collègues à lui titulaires du CAFEP obligés de réintégrer le public suite à leur réussite à l'externe. Comme le dit Ingeborg, dans la théorie on peut obtenir un détachement mais en période de pénurie...
edit
https://www.neoprofs.org/t8311-agreg-externe-prive
Et je trouve incroyable que dans ces établissements qui se permettent de sélectionner les meilleurs élèves et caracolent en tête de classement il n'y ait souvent aucun agrégé externe tandis que certains agrégés galèrent en collège dans des zones sensibles (et je ne pense pas que cet état de fait améliore la crise du recrutement).
Pour la question de ma progéniture, je ne le fais pas de gaieté de cœur mais il me semble que sur ce fil je ne suis pas la seule à dire que dans certains secteurs c'est le seul moyen de garantir à ses enfants des conditions normales de travail...
edit
https://www.neoprofs.org/t8311-agreg-externe-prive
Et je trouve incroyable que dans ces établissements qui se permettent de sélectionner les meilleurs élèves et caracolent en tête de classement il n'y ait souvent aucun agrégé externe tandis que certains agrégés galèrent en collège dans des zones sensibles (et je ne pense pas que cet état de fait améliore la crise du recrutement).
Pour la question de ma progéniture, je ne le fais pas de gaieté de cœur mais il me semble que sur ce fil je ne suis pas la seule à dire que dans certains secteurs c'est le seul moyen de garantir à ses enfants des conditions normales de travail...
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- AlexlaféeNiveau 6
Ingeborg B. a écrit:Alexlafée a écrit:
C'est vous qui interprétez les messages comme des campagnes de dénigrement du privé Rectifier ou apporter, qui plus est, des informations fondées sur des soirces officielles, permet surtout de se faire une idée de la réalité.
Non, absolument pas , la plupart des messages de ce post sont réfléchis. Ce qui me gêne ce sont les remarques parfois ténues parfois affichées qui portent atteinte aux compétences professionnelles du privé et qui ne font pas avancer le débat.
Je n'ai lu dans ce post aucune remarque de cet ordre visant les enseignants du public....
- Avec plus de 25% des élèves scolarisés dans le privé, l'attractivité de l'enseignement secondaire privé reste forte dans les académies de Rennes, Nantes, Paris, Lyon et Lille.
- [Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?
- Informations sur l'enseignement privé
- passer de l'enseignement public à l'enseignement privé
- Enseignement privé : UNSA Enseignement.
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